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Dilatator – Chapitre 1




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Bien!

Alors… Moteur!

Un nouveau voisin s’est installé dans le quartier. Il a l’air sympa et apparemment, il vit seul.

Des ouvriers sont passés chez lui, il a fait des transformations. Plus particulièrement à la cave, d’après la lumière qui s’échappait du soupirail jusqu’à tard le soir.

On lui a livré des caisses.

Je sais. Je suis une insatiable curieuse.

Je ne participe pas aux après-midis "thé/ragots" qu’organisent à tour de rôle les ménagères du quartier et je me moque de ce qu’on peut raconter sur le voisinage.

Par contre, j’adore découvrir les secrets des autres, qui deviennent les miens.

Les anciens voisins étaient des obsédés. Toute la famille couchait pèle-mêle, le père sautant la fille, la mère, son fils, ou le grand-père…

Je les ai souvent observés, laissant la télévision allumée dans mon salon, et les épiant d’une ou l’autre chambre plongée dans l’obscurité. Je m’étais acheté de puissantes jumelles qui me permettaient presque de participer à leurs orgies.

Parfois, je m’aventurais dans leur jardin, vêtue d’un survêtement noir à capuche. Je les observais par les fenêtres, osant même quelques fois entrouvrir la porte de derrière, pour mieux entendre leurs râles.

Tous les soirs, je jouissais en silence, plusieurs fois, les jambes serrées et tremblantes.

Lorsqu’ils sont partis, c’est une tribu de huit qui quitta la ville. Et les deux femmes étaient enceintes.

Le nouveau voisin organisa un apéritif pour les habitants du quartier. Très chaleureux. Phil (c’est son nom) avait beaucoup d’humour, une conversation très intéressantes, portant sur des sujets très divers. Et un charme qui ne passa pas inaperçu.

Il était veuf, suffisamment riche pour ne pas travailler et il était venu se réfugier dans notre petite ville tranquille pour fuir la capitale.

Au moment du départ, il était ami avec tout le monde.

Lors de l’apéritif, devant aller au petit coin, je remarquai qu’il avait installé de jolis petits panneaux dans la maison, indiquant la direction des toilettes, du frigo à bière…

Je ne pus m’empêcher de descendre à la cave pour voir les modifications qu’il y avait apportées.

Arrivée en bas de l’escalier, je vis à droite, le garage et à gauche une porte métallique toute neuve.

Verrouillée.

Remontant discrètement l’escalier, je tombai face à face avec Phil, les bras chargés d’un plateau de canapés. Il sourit et dit:

-" Ah! Je savais bien que je n’avais pas bien disposé mes panneaux de signalisation."

Galant! Mais je vis clairement dans ses yeux qu’il avait compris que je fouinais.

Lorsque je repartis, le remerciant pour son accueil, il me fit un petit clin d’il en souriant.

Le lendemain, je vis de la lumière par son soupirail. C’est plus fort que moi! J’enfile mon survêtement et me glisse comme un chat vers la source de lumière. A genoux dans l’herbe et malgré mes contorsions, je ne vois qu’un mur blanc et une ombre qui se déplace.

Je redécouvre la peur de me faire surprendre, que j’avais un peu oubliée à force d’espionner les abrutis. Je lâche un peu de pipi dans ma culotte et me précipite chez moi, pressée de soulager mon excitation.

Le jour suivant, en fin d’après-midi, voyant qu’il travaillait dans son garage avec la porte ouverte, je prétexte une panne de sucre pour aller y voir de plus près.

-" Pas de problème, je viens d’en acheter. Je vous en apporte une tasse."

Et il monte à la cuisine.

Sur la pointe des pieds, je visite le sous-sol.

La porte métallique est ouverte. J’entre à pas de loup, la lumière n’est pas allumée et je distingue des objets dont je ne comprends pas l’utilité.

La porte claque dans mon dos!

La poignée est bloquée!

Je suis prise au piège!

Je reste dans le noir, à peine éclairée par la lumière du soir pénétrant par le soupirail.

Je pense qu’il me fait une farce, pour me punir de ma curiosité.

Avec résignation, j’attends qu’il m’ouvre, me disant que je l’ai bien mérité.

La nuit est tombée. Je guigne par le soupirail, et je vois avec surprise que la télévision scintille dans mon salon.

Je tape contre la porte, j’appelle, je hurle. Pas de réponse.

De longues heures plus tard, la lumière s’allume. Violente, crue.

Il entre.

-" Excuse moi, mais j’ai été au cinéma puis dans un bar, c’est pour ça que je rentre si tard."

Comme un mari qui rentrerait à la maison, d’un ton tout naturel.

Je pleure, je lui demande de me pardonner.

Pour tenter de m’innocenter, je lui dis que je souffre d’une maladie mentale.

Il me répond.

-" Moi aussi! C’est d’ailleurs pour ça que je n’ai plus le droit d’exercer mon métier. Nous sommes en famille alors!" Et il rit de sa plaisanterie.

Moi pas! Je suis morte de peur.

D’une petite voix, toujours aussi curieuse, je lui demande:

-" Et c’était quoi, votre métier?"

-" Plombier… Non, je rigole. J’étais gynécologue."

Mes jambes flageolent, je dois m’appuyer contre un meuble.

Je remarque enfin que je me trouve dans une salle d’opération entièrement équipée!

Je suis venue toute seule me jeter dans les pattes d’un gynécologue fou!

Moi qui espace au maximum les visites chez le mien!

Je préfère presque le dentiste!

-" Il faut que je rentre chez moi maintenant. Je suis encore désolée pour mon intrusions, et votre petit piège m’a bien appris la leçon."

-" Tu n’as pas besoin de rentrer. J’observe tes habitudes depuis un mois et j’ai placé des minuteries sur les lampes de ta maison. Personne ne remarquera aucun changement ."

-" Mais pourquoi? Pourquoi moi?"

-" Il faut que je te raconte une histoire:

Un jour, deux agents de police son venus m’arrêter dans mon cabinet. Une patiente avait porté plainte. Sous l’impulsion, d’autres l’ont suivi.

Après avoir purgé ma peine de prison, je me retrouvais à la rue, ruiné avec l’interdiction de pratiquer.

A l’arrière d’un bar, hors de ville, je pratiquais des avortements et d’autres actes qu’on ne peut pas obtenir sans une foule de questions gênantes.

L’homme qui habitait ici, venait régulièrement me voir avec sa gamine. Il n’avait pas les moyens de me payer.

Un jour, son ardoise fut suffisamment importante pour qu’il ne puisse plus rien me refuser…

Alors je devins menaçant, évoquant le plaisir qu’auraient les services sociaux en apprenant les détails de leur vie de famille.

En plus de cette maison, il avait hérité d’une autre, pas très loin. Je l’obligeai à la vendre, et a me donner l’argent, l’aidant avec quelques médicaments à signer les papiers.

Ça ne me suffisait pas.

Je le chargeai de me procurer une victime.

Il me parla de toi, la fouineuse qui méritait une bonne leçon.

Il te déteste! Il a souvent eu envie de de tirer au fusil!

Je le forçai donc à partir d’ici pour me laisser le champ libre.

Il avait raison! Ton habitude de fouiner est absolument détestable!"

Tout en parlant, il avait enfilé une blouse blanche.

Je m’étais glissée vers la porte, centimètre par centimètre, à chaque fois que son regard me quittait.

Il ouvre des tiroirs, sortant des objets qu’il pose sur un plateau métallique.

J’atteins enfin la porte. La poignée est bloquée!

Je panique, je veux lui bondir dessus pour l’assommer avec je ne sais quoi.

Il se retourne. Son regard me fige et me glace d’effroi. Il me tend un petit gobelet.

-" Bois!… Bien! Déshabille toi!" Je veux me révolter, mais je sens que mes mains lui obéissent!

Je suis cuite!

Il me fait m’installer sur une chaise d’examen, me sangle les chevilles et les poignets. Emprisonne ma taille d’une ceinture, une autre passant sous mes seins.

Il positionne une machine entre mes jambes. Un gros tuyau en sort. Il lubrifie mon petit trou, et m’introduit professionnellement le tuyau dans le rectum. Il appuie sur un bouton.

Je sens le bout du tuyau gonfler en moi, l’empêchant de ressortir, et un liquide s’infiltre dans mes boyaux. Suit une séquence de vibrations, le liquide pulse dans mon ventre en petits tremblements rapides. Puis l’appareil l’aspire et m’en réinjecte une nouvelle dose.

Et ainsi de suite.

Franchement, je ne peux pas dire que ça soit désagréable.

Mon bourreau passe un doigt dans ma fente et ricane.

La machine s’arrête.

-" Voilà! Toute propre!" Il me débranche, m’essuie avec un papier et va ranger sa machine.

Il tourne une manivelle et fait basculer la chaise en arrière.

Il glisse des baguettes dans mes deux orifices, incline un peu plus la table, se déplace pour avoir une vue d’ensemble, et marmonne un " Parfait!" puis retire les baguettes.

Il amène un autre appareil sur roulettes équipé de deux tuyaux transparents terminés par des espèces de tétines.

Il accroche les tuyaux à un support, comme pour une transfusion. Je le vois enfiler un préservatif sur chaque embout.

Il introduit dans chacun de mes orifices une dose de lubrifiant, puis les tétines qui se terminent par une garde à leur base. Mon tortionnaire arrange une sorte de harnais entre la base des tuyaux et ma ceinture.

J’ai peur!

Il verse un peu du contenu d’un bidon dans l’entonnoir situé sur le dessus de la machine, et appuie sur un bouton.

L’appareil ronronne.

Il me dit:

-" Mes expériences portent , entre autre, sur la capacité qu’ont les orifices naturels à s’étirer, à en mesurer les limites, ainsi que le relâchement qui s’en suit.

Tous les jours, notre séance débutera de la même manière, par la mesure de ta contenance à froid.

Je vais t’injecter, avec 500 grammes de pression, un mélange qui va durcir en toi.

Et nous terminerons chaque séance par la mesure "après effort".

Nous pourrons ainsi comparer les moulages de tes orifices et apprécier, jour après jour les modifications de tes cavernes."

Il a à peine terminé sa phrase que l’appareil, changeant de bruit, m’injecte dans les orifices un liquide bleu, épais et chaud.

Le tuyau qui est dans mon vagin est le premier à s’arrêter de dégorger, la pression atteinte. Celui de mon cul ne tarde pas s’arrêter à son tour.

Le malade me laisse ainsi, la tête en bas mes trous remplis d’une pâte bleue.

La pression est supportable, mais la chaleur qui s’intensifie devient vraiment pénible!

Le sang pulse dans mes tempes.

Il revient enfin et entreprend d’extraire le moulage de mon vagin.

Malgré le lubrifiant et le préservatif, la résine à épousé le moindre détail de ma grotte, ce qui rend le démoulage difficile et douloureux.

Il en va de même, voir pire, pour mon rectum.

Il prend son temps, note au stylo feutre la date sur les moulages et va les ranger dans une grande vitrine vide, tout en haut à gauche.

La tête bourdonnante, je constate avec désespoir l’immensité de la vitrine.

Combien de temps vais-je rester prisonnière de ce pervers?

Il revient vers moi, consulte le cadran de l’appareil et me dit :

-" 0,72 litres, tu es plutôt petite de l’intérieur, mais ça va vite s’arranger!"

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