Elle reprit la chaussure en main, lusant sur elle même plus profondément que je ne losais. Javais envie de la lécher encore. Alors je me suis approchée, la tête entre ses jambes, le visage cerné par ses cuisses. Elle se masturbait. Je la léchais. « Embrasse-moi » je me suis hissée jusquà elle en rampant sur son corps afin dobtenir un baiser encore plus impudique et fougueux que les autres. Nos visages voisins, nos bouches séparées de quelques centimètres, les yeux brillants, nous nous comprenions, nous lisions dans les pensées lune de lautre. « On va jouir ensemble tu veux bien » lui dis-je nen pouvant plus de retenir mon plaisir. Avant de me répondre, elle fit remonter le soulier de mon sexe à ma bouche en suivant le contour de mon corps, et, lorsquelle pouvait me regarder, le cuir si proche de mes lèvres, je lentendis me susurrer « lèche-le ». Le cuir me tentait. Il brillait. Il avait cette odeur. Et nos parfums respectifs simprégnaient au cuir. Je lai léché. Une seule fois. Une petite fois. Pour lui obéir. Pour me faire plaisir. Juste avant de glisser deux doigts en elles. Pour la première fois de ma vie, mes doigts fouillaient une autre chatte que la mienne. Je sentis ses muscles se contracter, elle se rapprochait de la jouissance qui venait de métreindre.

Nous nous regardions dans le blanc des yeux. Le bleu contre le marron. Nous nosions plus nous embrasser de peur de perdre lautre de vue. Jimaginais limage que pouvait donner mes trois doigts en train daller et venir en elle. Je sentais bien sa main caresser mes fesses depuis un moment mais quand elle glissa un doigt entre elles pour pénétrer mon orifice de chienne, jai cru que jallais la remercier à voix haute davoir deviné ce qui me manquait. « Tu aimes ça aussi ? », « Ça me rend folle » répondis je en gémissant : le doigt mavait délaissé pour un autre, plus gros, son pouce, je le pense maintenant, parce que tout en me pénétrant, elle continuait de caresser mon sexe. Jai joui entre ses mains tandis quelle jouissait entre les miennes. Nous ne pouvions plus parfaite harmonie pour une première fois ensemble.

Ce matin, ou plutôt ce midi, nous avons été réveillées par Florence qui rentrait. Me croyant seule, elle nous surprit dans le même lit une place, nues, enlacées, les vêtements en chantier autour du lit comme ceux qui dans le salon lavait énervée pour leur désordre. Elle sexcusa dun pardon discret et quitta immédiatement la chambre visiblement désappointée de surprendre deux amies denfance ainsi agencées.

Jai regardé Frédérique. Javais un peu peur de sa réaction. Nous avions beaucoup bu. Mais ses yeux étaient les mêmes. Tendres. Rieurs. Jai lu dans son regard que ce qui nous unissait maintenant ne la gênait pas plus que cela ne me posait de problème. « Bonjour » dit-elle en souriant. Je répondis « Bonjour » doucement. Puis jai posé la question par acquis de conscience. « Comment on fait ? ».

Elle me répondit « Comme ça » : ses lèvres déposèrent sur les miennes un baiser chaste.

Javais très mal à la tête. Elle aussi. Nous avons parlé. Pourquoi ? « Parce que jen avais envie. Jai pensé que je ne voulais pas essayer avec une autre femme que celle qui a toute ma confiance ». « Tu aurais pu men parler avant ? », « Tu crois que ça aurait été pareil ? », « Non, ça naurait pas été aussi bien » saccorda-t-elle à dire. Maintenant, nous sommes amies. De tendres amies. Et nous nous sommes jurées de nous revoir comme hier soir lorsque lon en aurait envie. Sans boire. Et sans être gênées. Parce que nous aimons tous les deux, et je lai découvert cette nuit, partager nos corps.

Lundi 3 mai 2013

Aujordhui, avant-dernier jour de repos avant de reprendre le boulot, je me suis réservée la journée de la soumise. Avec plein de défis en tête, lesprit bouillonnant dautres envies et de souvenirs.

Ce matin déjà, la journée sannonçait belle à Paris. Belle et chaude. Je suis allée sur les Champs. En journée, jaime bien ce quartier. Lambiance y est différente du week-end. Plus branchée, plus chic, plus touristique.

Je nétais habillée ni en touriste, ni en parisienne. Jétais vêtue bizarrement, portant la tenue du défi. Le premier de la journée qui ne serait quune succession de changements de tenues et de jouets.

En dessous dune mini-jupe moulante et très courte, en coton blanc, je portais un porte-jarretelles. Arborer serait le verbe plus approprié. En effet, en mhabillant devant la glace ce matin, jai vérifié ce que dévoilait la position assise : la naissance des bas et selon un certain angle, la fixation jarretelle située vers lintérieur de la cuisse. La jarretelle se devine dautant plus aisément que lensemble noir tranche sur la blancheur de ma peau mais ne transperçait néanmoins pas lopacité de ma jupe.

Pour le haut, joptais pour une brassière en dentelle blanche qui laisse le nombril apparent et pour un soutien-gorge balconnet noir en dessous. Sage, pudique mais sous un tel haut, il ne pouvait que stigmatiser les regards sur ma poitrine.

Après la torture du trajet, je me suis assise avec plaisir sur un banc près du rond point des champs, optant pour un banc en bordure de lavenue matignon. Jaurais pu aller dans le parc mais ceut été moins amusant de montrer mes jambes gainées de blancs et mes talons hauts aux yuppies du coin.

Javais deux sacs aujourdhui avec moi : un sac petit à main, et celui que jutilise habituellement, le fourre-tout magique. Jai profité du la protection du petit sac posé sur les cuisses pour glisser sous le coton ma main et glisser en moi la première petite boule de geisha. Je me suis levée et me suis mise en quête dune cabine téléphonique. Je suis remontée sur lavenue des champs et jai choisi une de ces cabines design, opaque, qui est ouverte sur la rue mais qui cache la partie face du corps.

Cest difficile dexpliquer comment sont ces cabines si lon ne connaît pas. Un tube où lon sabrite du vent et du bruit mais qui ne se ferme pas serait une bonne description. La, en faisant semblant de passer un coup de fil, jai remonté ma jupe sur le devant en glissant la main entre mes cuisses pour enfoncer la deuxième boule. Ça me fit du bien : dabord je sentais mon jouet mieux ancré en moi et ensuite, je navais plus la peur que lon aperçoive la ficelle qui jouait avec les limites de ma jupe.

Je suis ensuite allée à la terrasse dun café puis suis allée aux toilettes pour glisser le plug en métal en moi. Les fesses bien emplies, moulées par la mini jupe, je suis retournée exhiber mes jambes durant quelques minutes. Jai repris le métro et suis allée au parc Montsouris.

Il était presque midi : allongée dans lherbe avec ma tenue exhibitionniste sophistiquée, les jambes dirigées vers lallée du lac, je me montrais à qui voulait me voir. Puis jai décidé dôter les boules de ma chatte : pour se faire, jai recroquevillé les jambes, jai relevé ma mini jupe à larrière surtout, et jai tiré sur la ficelle pour extraire les boules en gardant les jambes, surtout les mollets, serrés le plus possible. Jai ensuite pratiqué de même en expulsant le plug, devant maider de la main. Le métal posé sur lherbe, je glissais une petite boule dans mon cul, laissant lautre en dehors.

Jai rangé le plug dans le petit sac à main duquel jai sorti les grosses boules de geisha.

Jai hésité puis me suis résignée à accomplir ma destinée de soumise dévouée en glissant en moi, grimaçant car ce nest guère facile jambe presque fermées, la première des grosses boules. En me relevant, réajustant ma jupe, jai pu voir ce que je craignais et imaginais : la deuxième boule était presque entièrement visible sous le niveau de la jupe et sous la boule pendait encore un petit bout de ficelle.

Jai vécu de longues minutes de marche au pas, je tenais le gros sac devant moi, tentant de protéger au mieux lobjet de ma gêne. Je devais avoir lair ridicule à marcher comme ça, absolument pas naturelle, en plus, javais limpression que tout le monde verrait la forme de la petite boule qui dépassait de mon trou de chienne. Je nai pas quitté la pelouse, regagnant une statue située au bord de lallée et qui devait se trouver à 300 mètres de mon point de départ. Je me suis collée contre elle, côté pelouse, et en faisant semblant de chercher quelque chose dans mon gros sac posé sur la pierre, jai enfoncé la deuxième grosse boule dans ma chatte, dans une posture dénuée de grâce, mais je ne me suis pas posée de question, je devais la cacher rapidement car des gens sapprochaient.

Agenouillée, le sac au sol, jai enfoncé la deuxième petite boule entre mes fesses et jai quitté le parc pour gagner le café qui se trouve en face de lentrée secondaire.

Jai commandé et ai demandé au garçon si je pouvais aller aux toilettes en attendant. Là, jai changé de jupe, troquant ma mini jupe blanche opaque pour une jupe certes longue et noire, mais dont la transparence est légère : jai ressorti une boule de chaque orifice et ai regagné ainsi la salle pour aller prendre ma grenadine. Une boisson denfant pour une petite salope dont on pouvait deviner sous la transparence noire à la fois le porte-jarretelles et les boules. Bien sûr, il fallait être près. Bien entendu, je devais éviter de me retrouver en contre-jour. Mais cétait excitant de me dire que jallais peut être semer le doute. Toujours jouer lambigüité. Cest le doute qui est excitant. Pour celui qui regarde et celle qui sexhibe.

Jai repris le métro pour aller déjeuner avec un copain de fac. Montsouris Italie nest pas un long trajet mais javoue que je me suis sentie mieux protégée par un jean. En effet, arrivée à Italie, je suis allée me changer dans des toilettes publiques : disparue la transparence, jétais nue sous mon jean, sans porte-jarretelles et bas mais avec le plug en métal de nouveau entre les fesses.

Jai déjeuné avec Pascal, un fast food (pouah, jai perdu lhabitude). Puis, après nous être quittés, je suis retournée à lintérieur du fast pour aller me changer aux toilettes. Encore. Et toujours !

Journée non stop ou presque. Jétais très excitée. Déjà. Et il me restait tant à accomplir. Jai remis la jupe légèrement transparente après avoir changé le plug en métal qui brulait mon orifice de chienne pour le plug moyen en latex caressé par ma langue au préalable. Le cul bien rempli, lanus dilaté, les fesses séparées par la base du plug, la culotte en latex à fermeture éclair par-dessus, je suis ressortie pour reprendre mon chemin.

Je suis retournée au parc Montsouris, mais cette fois-ci, à pied. Je suis arrivée fatiguée, en sueur sous le latex, les cuisses ruisselantes, le cul brisé par le plug. Je me suis assise sur un banc, ai profité dun moment de tranquillité pour ouvrir la fermeture éclair de la culotte en glissant ma main sous la jupe tout en restant assise, puis me suis relevée après une pause de cinq minutes. Jai marché jusquà une allée secondaire, un peu ombragée, très calme, je me suis mise dans un renfoncement du muret, je devenais ainsi partiellement protégée par la végétation, tout en étant face au muret qui donne sur la voie de chemin de fer désaffectée, jai remonté ma jupe pour glisser en moi la première petite boule. La deuxième restait en dehors de mon sexe, en dehors du latex noir. Je suis ensuite sortie du parc pour aller dans les ruelles du côté chic du 14e arrondissement. En plein milieu de cette ruelle où ne se trouve que des maisons individuelles, je me suis mise sous un escalier en pierre, face à la maison, mais protégée des regards déventuels passants pour faire rentrer en moi la deuxième boule. Je suis retournée au café du midi, là où je métais déjà changée. Je suis retournée aux toilettes pour remettre la mini-jupe blanche du matin. Jai ensuite retraversé tout Paris en métro pour me rendre au parc des Buttes Chaumont. Je dois avouer que les sièges du métro sont très inconfortables lorsque lon porte une mini-jupe blanche avec un slip en latex noir en-dessous, particulièrement lorsquun plug vous remplit les fesses et que chaque secousse de la rame vous donne envie de grimacer.

Arrivée, je me suis allongée dans lherbe. Il y avait beaucoup de monde au parc. Il faisait beau et une douce chaleur régnait. Les gens étaient de sortie. Pourtant, je nai pas hésité à glisser mes mains sous ma jupe, la faisant remonter presque jusquà mon sexe pour retirer mon slip en latex. Comme si les autres nexistaient pas. En fait, je crois que jétais tellement fatiguée quune sorte détat second sétait emparé de moi. Je ne me suis pas cachée. Allongée, jai relevé mon bassin pour me libérer du latex. Mon geste ne laissait place à aucun doute. Je me suis agenouillée, et, en poussant, en faisant travailler mes chairs, jai expulsé le plug en latex dentre mes fesses, le laissant se poser sur lherbe sans que je ne laide, sans me cacher. Il ny avait personne dassez proche pour le voir. Mais cétait agréable de le faire.

Jai ensuite repris la route, je suis allée tout en haut de la butte, voir le panorama. Peu avant dêtre arrivée en haut, après avoir regardé où se trouvaient les autres promeneurs par rapport à moi, jai ôté les boules de ma chatte pour me les enfoncer dans le cul, comme ça, en plein air, debout, un peu penchée, sans être vue, dans lescalier. Je suis en suite redescendue, et je suis allée à la cascade dont je parlais lautre jour. Là, dans la pénombre, entourée du bruit de leau, à proximité dinconnus, je me suis assise sur une pierre, jai ouvert mes cuisses en grand pour glisser dans ma chatte trempée les deux grosses boules de geisha. Je ne pouvais pas être vue. Mais je devinais leur silhouette en contre-jour. Cétait très excitant. Au même endroit, mais une fois redressée, jai ôté les petites boules et mis le plug en métal entre mes fesses.

Javais envie de me caresser. Javais ma dose démotions. Jétais fatiguée. Javais chaud. Les talons me faisaient mal aux pieds. Je suis rentrée ainsi remplie chez moi, priant le ciel que mon orifice dilaté par la largeur du latex ne relâche pas le petit mais pesant plug en métal. Et assise dans le RER, jespérais à la fois quun homme ne remarque que je ne portais pas de slip Mais je redoutais aussi quil voit limpudique ficelle en coton qui dépassait de ma chatte.

En rentrant, jai pris un bain tiède, presque froid et me suis caressée jusquà la jouissance en sortant. Le plus dingue, cest que quelques minutes après mêtre satisfaite, javais de nouveau envie de jouer. Je pense quil est temps que je recommence à travailler (sourire) !

Mardi 4 mai 2013

Je me suis levée tard aujourdhui. Javais besoin de récupérer de ma longue balade dhier. Pieds, jambes, et je lavoue gênée, mon trou de chienne aussi. Pourtant, dès que je suis sortie de la douche cest bel et bien le plug moyen en latex qui devait venir séparer mes fesses. Jai ensuite choisi ce que jallais porter pour sortir : une mini-jupe en jean, un chemisier en coton blanc très simple, et pas de slip pour protéger ma petite chatte fraichement rasée pour être parfaitement lisse.

Petit sac à main, veste en jean, et hop, partie, sans même avoir déjeuné. Direction : les magasins. Je suis allée aux Galeries Lafayette. Jadore cet endroit. Je lai toujours aimé. Pour son luxe, son côté décalé. On a limpression dêtre ailleurs. Je ne voulais quune chose : une vendeuse de chaussures et des talons très hauts. Javais déjà aux pieds mes souliers blancs de douze centimètres.

Trois fois, jai demandé la même chose : « je voudrais des chaussures dans le même style, mais avec des talons plus hauts » demandais-je très sure de moi. Le plus incroyable, et cest ce qui métonne, cest que je me sentais aussi très sure de moi en étant assise face à la vendeuse agenouillée : pour quelle maide à chausser les souliers, je desserrais les jambes, je lui tendais. La première était idiote. Elle ne remarqua rien. La seconde, elle, vit dès son premier regard que je ne portais rien sous la jupe. Je lai vue à son air gêné et à sa manière de ne plus rien regarder dans cette direction ensuite.

Pourtant, celle avec laquelle je me suis le plus amusé fut la dernière : elle, je le crois, remarqua aussi la justesse de ma jupe et mon entrejambe. Mais on fit semblant de rien lune et lautre. Jai essayé plusieurs paires de chaussures avec elles. Jadorais la voir lutter pour ne pas regarder lorsquelle usait de son chausse pieds pour placer le cuir sur moi. Mais parfois, elle craquait, comme pour vérifier si elle avait mal vu. Ce qui était doublement délicieux sur son stand, cétait la présence dun miroir en face de mon siège. Ainsi, lorsque jattendais quelle revienne avec une autre paire, je pouvais voir la chatte que je lui proposais et mieux doser lécartement ou la posture de mes jambes.

Je fus si satisfaite de lattention quelle ma porté que jai finalement craqué pour une paire : talons hauts noirs, dans une matière qui me rappelle le daim, très chic et surtout des talons assez fins qui mesurent 15 centimètres. « Cest assez rare de voir une jeune femme porter des talons aussi hauts » me fit-elle remarquer. « Je suis une exception » lui ai-je répondu. « Et pas uniquement pour ça ! » ai-je ajouté. Elle a répondu dun sourire qui me ravit.

Jai ensuite changé détage pour celui des vêtements. Je voulais essayer une jupe. Très sexy. Jai vu un stand très « hip » comme on dit maintenant avec une mini-jupe en vinyl. Jai demandé à la jeune vendeuse si je pouvais lessayer. Et alors que je devais lessayer, jen ai profité pour glisser les petites boules de geisha entre mes cuisses. Et suis ressortie après avoir essayé la jupe qui ne me plaisait pas. Dailleurs, en lessayant, le plug méchappa et tomba au sol, le sol qui nétait pas masqué par le rideau. Je ne me suis pas affolée, je lai ramassé après avoir regardé comment mallait la jupe et après avoir remise la mienne. Maintenant, en plus de langoisse de perdre le plug, un petit nud en coton de cinq centimètres sortait de ma chatte. On ne pouvait le voir que si je masseyais.

Or, lorsque je me suis assise, cétait au cinéma. Quand le film a commencé, jai déboutonné la jupe et me suis contorsionné pour lenlever. Un homme en retard est venu sinstaller juste derrière moi quand jenlevais le plug pour le remplacer par les petites boules. Jattendis quil se soit bien installé, quil ait commencé à simprégner du film pour continuer : les petites boules pour le cul, les grosses pour le sexe : ca mexcitait décarter les cuisses en pleine salle pour sentir ces énormes boules violer mon intimité. Jai ensuite remis ma jupe, difficilement, lentement pour ne pas me faire remarquer, avant de poursuivre : jai ouvert mon chemisier, complètement déboutonné, louvrant sur mes seins qui, je ne lavais pas précisé, étaient privés de soutien aujourdhui. Jai posé sur chaque mamelon les pinces mordantes munies de poids pour toute la durée du film. Jai remis un bouton sur deux, refermant le chemisier sur ma silhouette modifiée par les poids.

Je suis partie avant la fin du film. Dabord mes seins me faisaient souffrir et javais du mal à fixer mon attention sur le film, ensuite, il était relativement nul, même très nul.

Et puis je voulais une chose : regarder mes seins dans la glace des toilettes des dames. Jai quitté la salle et tout le chemin qui me séparait des toilettes soit un long couloir et le hall principal, je lai parcouru sans remettre ma veste, affichant la forme des poids sous le chemisier. Et une fois là bas, jai ôté les pinces en faisant un petit pipi mérité et suis allée voir dans les parties communes, dans la grande glace, létat de mes seins : rouges, mamelons écrasés, marqués. Jadorais cette sensation. Jai du cesser de mexaminer parce que la porte souvrit. Jeus juste le temps de me redresser et de mettre le coton devant ma poitrine avant de reboutonner le chemisier une fois seule.

En rentrant, le mouvement des seins libres sur le coton me faisait doucement souffrir. Un délice !

Jai conservé cette tenue jusquà ce que Florence ne rentre. Nous avons dîné ensemble, événement, et, parce que cela mexcitait, je me suis mise à laise, en me vêtissent uniquement dun long tee shirt qui arrive à mi-cuisses. Juste à lendroit où descend la ficelle des grosses boules de geisha.

Pendant le dîner, Florence sest excusée pour dimanche. Nous nen avions pas reparlé. « Ce nest pas grave, je navais pas lintention de le cacher de toute façon, on a rien fait de mal après tout » lui dis-je pour la rassurer. « Je ne te connaissais pas cette liberté desprit » ma-t-elle avoué soulagée. « Tu sais, je crois que ce que je vis depuis quelques temps change pas mal la manière dont je vois les choses et je crois que tu nes pas au bout de tes surprises avec moi, mais la prochaine fois, sois gentille, frappe avant dentrer tu veux ? ». Accord obtenu ! Et promesse dautres maladresses de ma part. Maladresse et oubli indépendant de ma volonté bien entendu

Mercredi 5 mai 2013

Je suis finalement allée voir mon médecin ce matin et pas hier comme je lavais initialement prévu. Je suis ensuite allée au bureau pour reprendre. Dur Dur ! Même pour une journée un peu plus courte que les autres. Jai un boulot dingue qui sest accumulé. Ça ma fait drôle de ne rien faire de pervers de toute la journée. Oh bien sûr, je ne portais quun string blanc en dentelle sous ma robe en laine de couleur gris clair, sans prendre la peine doffrir à ma poitrine le soutien inconditionnel qui maurait permis déviter de dévoiler à mon médecin la vue de mamelons martyrisés par les pinces. Moulée par la laine, jaimais voir mon reflet dans le miroir : le string se distinguait très légèrement, étais-je la seule apte à repérer la dentelle disparaître entre mes fesses nues ou le dessin du téton ?

Je pense quun de ces jours, jirai le voir habillée en latex. Il faudra y songer sérieusement.

En rentrant ce soir, jai souri en voyant posé par terre à côté du lit, ma barre décartement, laissée là ce matin par mes soins pour que Florence la voie. Lavait-elle vue ? Je lignore. Elle était rentrée tôt. Mais je ne pouvais pas lui demander. Lordinateur étant allumé, elle était obligatoirement venue ici. Et je pense quon pouvait difficilement ne pas voir cet objet si évocateur de mes goûts.

En manque de sensations fortes après mêtre galérée dans les transports en commun en grève, jai eu envie de réaliser une envie née ce week-end. Bientôt 20 heures. Lheure à laquelle ferme la supérette du coin. Je me suis dépêchée : me suis déshabillée, ai pris dans la penderie un soutien-gorge et un slip en latex, les ai enfilés, ai chaussé mes nouveaux souliers, et, parce que javais envie de vivre une expérience nouvelle, me suis contentée de mettre mon imper argenté sur moi. Sans aucun vêtement. Florence ma vue passée dans cette drôle de tenue. « Je vais chercher un truc, je fais vite »

Quel plaisir de marcher avec ces chaussures exceptionnellement hautes. Javoue que jai le pied dans une position assez inconfortable. En fait, entre douze et quinze, il ny a pas seulement que trois centimètres décart. Visuellement, une étape est franchie. Mais aussi vis à vis de la position du pied et de la cambrure de la jambe.

Il faisait encore bon dehors. Les personnes étaient habillées plutôt en printemps. Je me distinguais anormalement avec cet imperméable dont les reflets argentés ne passent pas inaperçus même en hiver. Mais quel délice de sentir ma peau devenir moite sous le latex. Quelle sensation magnifique de sentir lair sengouffrer sous limperméable, glisser sur la peau. Quel sentiment étrange que darpenter les rayons de ce magasin vêtue comme une pute. « La prochaine fois, je me maquillerais comme une vraie putain » ai-je pensé en faisant la queue à la seule caisse ouverte.

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