Chapitre 6 : " Que fait ma femme? "

Marion a reçu rapidement un S.M.S. en réponse. Lair ennuyé elle ma chargé de répondre à Gérard. Des fêlures et non des fractures le tiendraient éloigné du terrain de foot. Il lavertira de sa sortie et ils pourront prendre rendez-vous.

— Si nous échangions nos mobiles pendant un certain temps, je réussirais à le dissuader de te revoir.

— Cest ton but ? Jai cru que tu voulais lui faire du mal. Tu es un amour. Ce soir nous pourrons peut-être faire lamour. Je me sens beaucoup mieux.

Promesse impossible à tenir. Liliane débarque en soirée. Joseph la rossée une fois de plus. Elle a essayé en vain de se réconcilier avec son époux. Peine perdue, il est arrivé à la maison en compagnie dune femme assez jolie, la présentée

— Cest Odette, tu la connais ? Bien sûr. Cest la femme de Gérard. Elle na pas dhomme en ce moment, par ma faute. Jai décidé de réparer. Notre lit est-il fait ? Viens avec nous dans la chambre, entre dans le dressing.

— Il a coincé une barre dans les battants de la porte. Jétais enfermée. Il a attrapé Odette, la embrassée. Elle sest mise au diapason. Je les ai entendus grogner comme des gorets. Entre les lames de la porte à claire-voie jai vu mon mari déshabiller la femme, complètement et il sest exclamé

— Au moins toi tu as des poils Jaime ça.

— Gérard adore.

Jinterviens :

– Ne ta-t-il pas demandé de te raser ?

— Cest vrai tu étais dans le vestiaire. Ça ma valu une fessée de plus, à me faire jouir sous les claques.

Mon mari a admiré lautre grognasse :

— Tu as de beaux seins de nourrice. Tu as allaité tes enfants ? Longtemps ? Ils sont aussi doux que ceux de ma truie qui ne veut pas faire de petit. Tu entends salope. Odette viendra habiter ici avec les siens. Ils sont tout faits et elle men donnera dautres. Regarde comme on fait, il ny a pas besoin dengins spéciaux à piles. Ça cest de la baise.

Odette a ri.

-Ton mari utilise des vibromasseurs pour te faire jouir ?

— Non, il dit que ça abîme et détraque le vagin des putes.

— Tu entends conasse ? Cette femme a accouché deux fois, mais son ventre est cent fois meilleur que le tien.. Rhan!

Il sest tu. Il était couché sur elle, lui envoyait des grands coups de boutoir. Elle saccrochait à lui avec les bras et les jambes. Ils ont baisé dans toutes les positions. Elle jouissait, il riait et recommençait à la bourrer. Jai pleuré de rage. Ils sont partis à la douche. Il lui a dit:

— Demain je te déménage.

Elle est partie. Il a ouvert la porte et ma dit :

— Demain tu fous le camp. Une femme me suffit. Va faire la putain ailleurs.

— Non, je suis chez moi ici. Nous sommes mariés. Où veux-tu que jaille ? Je reste.

Aussitôt, il ma retournée et ma fessée, à grandes gifles sur les fesses. Je lui criais que je lui demandais pardon, que je serais fidèle. Les coups tombaient plus drus et plus violents.

-Alors tu as fini de me pourrir la vie ? Tu dégageras ou je continue ? Je vais boire un coup de rouge pour reprendre des forces et on recommence, jusquà ce que tu te décides à libérer la place. Trouve ton uf, cest peut-être plus persuasif que la fessée, on va bien rire. Pendant quil buvait je me suis sauvée, en savates, sans culotte et jai marché. Hébergez-moi pour la nuit.

Marion bonne sur et bonne poire la prise dans ses bras. Elles ont occupé le lit. Jai été relégué sur le canapé. Ça fait quinze jours que nous logeons, nourrissons et blanchissons ma belle-sur. Marion est allée chez Joseph et a ramené les effets personnels de Liliane entassés dans des sacs poubelles. Odette est installée en maîtresse de maison chez Joseph.

De S.M.S en S.M.S. jai poussé Gérard à me faire des déclarations damour enflammées. Il sort de lhôpital samedi.

— Je serai seule de quatorze heures à dix-sept heures Viens, nous jouerons avec luf. Je mentraîne tous les jours.

-Et si on faisait lamour sans ça. Odette moublie. Elle a quitté le domicile. Sais-tu où elle se trouve ?

— Qui aimes-tu, Odette ou moi ? Si tu nes pas sûr, ne viens pas.

— Cruelle ! Je naime que toi. Je me fous dOdette. Jarriverai à quatorze heures. Bisous, mon amour.

Jai convoqué le comité daccueil : Joseph et Odette occuperont ma chambre. Dans limpossibilité dassister au match en raison de prétendues fortes douleurs dans la cheville suite à un faux pas dans un trou, je délègue Marion. Elle me racontera la rencontre. Elle est contente de saérer. Son inséparable sur tousse et dérange mes plans, elle veut rester, je comptais léloigner.

— Je te garde ici, à condition que tu occupes les toilettes quand arrivera ma visite. Entendu ?

— Oui . Ça durera longtemps ?

— A prendre ou tu rejoindras Marion.

— Ça va. Qui vient?

On sonne, je pousse Liliane dans les toilettes. Je dirige les visiteurs, Joseph et Odette, vers la chambre. Je fais venir Liliane et lui montre les échanges de plus en plus érotiques entre Gérard et sa sur.

— Ça ne métonne pas. Il avait juré de te la piquer. Excuse-moi, ma sur est amoureuse de lui. Ses messages sont explicites. Elle va te quitter, sûr ! Mais je serai là pour te consoler.

— Merci, mais Gérard na pas encore gagné.

— Relis les textes et rends-toi à lévidence. Il y a longtemps que je le prévoyais. Elle allait tous les jeudis à une réunion de vente, oui ?

— Effectivement.

— Mais il ny a pas une réunion tous les jeudis, mon pauvre. Alors où allait-elle quand tu allais à lentraînement ? Ne tes-tu pas posé la question, jamais ? Sais-tu où elle est en ce moment et avec qui ?

Je parierais quelle a rejoint Gérard et ils senvoient en lair en te plaignant. Elle te racontera un match bidon. Cest pour cela quelle ma interdit de laccompagner cet après-midi.

— Tu la dénonces?

— Cest scandaleux de se moquer de son mari comme elle le fait depuis deux ans. Elle ne te mérite pas. Cest ma sur mais elle me fait honte. Moi, je moccuperai bien de toi.

Jen ai les jambes sciées. Berné, cocu et aveugle. Tout mais pas Liliane !

On sonne, il est 14 heures. Liliane va delle-même dans les toilettes, que ne ferait-elle pas pour remplacer sa sur ? Elle oublie sa liaison avec Gérard et tout et tout et tout.

Je suis presque étonné de me retrouver face à Gérard. Sil est là, Marion nest pas avec lui. Liliane ma menti ou sest trompée ? Gérard remarque ma surprise, est gêné. Il me croyait absent.

— Bonjour, euh !Je sors de lhôpital et jai pensé prendre des nouvelles de mes amis. Puis-je saluer Marion ?

— Bien entendu. Elle fait une petite sieste dans la chambre. Entre je ten prie, prends place, je lappelle.

Jouvre la porte de la chambre,

— Venez , vous avez de la visite.

— Tu voussoies ta femme ? Je croyais cette mode passée.

Il se tourne vers la porte, voit sortir une femme nue suivie dun costaud aussi nu. Il rit jaune, na ni la force ni le courage de se lever. Le malheureux, terrorisé par lapparition de Joseph est vite aussi nu que les deux autres. Une corde lui lie les mains dans le dos. Nous le couchons sur le parquet, fesses en lair. Javais juré de lui faire bouffer luf. Il y a mieux à faire. Loeuf enduit de lubrifiant entre difficilement dans lanus. Les six centimètres disparaissent, lanneau trop large émerge à ras de la rose. Jappelle Liliane. Elle ouvre des yeux !

— Tiens la télécommande et dis-moi où est luf. Cherche. Mise en route, appuie. Plus vite ! Maintiens ce niveau.

Je madresse à Gérard

— Depuis quand es-tu lamant de ma femme ?

— Pas moi!

— Liliane accélère.

Le corps se contorsionne. Il tremble des pieds à la tête, bave.

— Tu as abîmé le vagin de Marion.

— Cétait la seule qui me résistait.

— Il ment, elle était daccord. Elle nest pas si « abîmée » que ça. Elle tenfume pour ne pas faire lamour avec toi. Allez, Gérard, dis lui avec qui tu las placée. Parle. Je mets au maximum.

Il pleure, se tord, crie :

— Stop, je parle.

Liliane ralentit.

— Avec qui ?

— Avec Émile. Mais elle na pas eu besoin de moi. Le jeune con la draguée. Cest pour ça quelle ne voulait pas de moi, la conne. Débaucher un mineur. Il ny a plus de morale. Odette que fais tu ici ?

— Regarde, cher mari. Joseph a une belle queue, hein. Belle et bonne.

Odette saccroupit au dessus de Joseph couché sur le dos, cherche la bonne place et senfonce sur le mandrin de son concubin. Elle chante :

-Hue, coco !

— Non, ne fais pas ça. Nos enfants ! Pleurniche le couveur.

— Il serait temps de ten souvenir. Ils grandiront avec celui que je porte.

Liliane ne sait plus, saccroche à son rêve, me sourit:

— Jean, tu me gardes ?

— Où est Marion ?

— Si tu me gardes,

-Parle où je tenfonce luf dans le cul.

— Au stade, dans le réduit à balais.

Jarrive en un temps record. Je me précipite vers le réduit, fermé par une porte pleine. Sur le côté la lumière entre par une toute petite fenêtre. Balais, tondeuse à gazon, râteau, pioche et seau de chaux ont été sortis. A lintérieur on chahute. Je jette un il à travers la vitre sale, crasseuse. Trois gaillards nus, bite en main entourent une femme. A tour de rôle elle les suce ou les masturbe avec application, un dans la bouche, un dans chaque main. Je ne distingue pas sa figure. Est-elle brune, châtain ou rousse ? Les garçons crient :

-Debout, debout, tends tes fesses.

Celui qui me tourne le dos cache le visage et une grande partie du corps de la femme. Derrière elle un autre pointe sa verge vers le sexe sous la croupe encore jeune, pas trop impressionnante, il sy frotte, pousse son ventre en avant. Les mains sur les hanches de la femme le jeune se balance lentement, encouragé par les rires des deux autres. Voilà donc à quoi se livre Marion. Elle ne souffre plus, pour eux son vagin est disponible et libre. Le troisième prend son tour derrière le corps penché sur une brouette. Et vlan, il lembroche vigoureusement, mène son affaire prestement, se retire et gicle sur le bas du dos. Le premier vient sappuyer devant la fenêtre, zut. Je vois le troisième sinstaller face à la croupe :

— Dans le cul , Émile, mets lui dans le cul. La salope aime lanal. Perce lui la rondelle. Vas-y Émile.

Il ny a pas de doute, si cest Émile, la femme est forcément Marion. Je vais la tuer. Et je tuerai Émile en même temps. Je me dirige vers la porte métallique, saisis le manche de pioche. Une main se pose sur mon épaule

— Alors Jean, on joue au curieux ? Quest-ce qui se passe là-dedans ?

Cette voix ! Quel bonheur dentendre la voix de Marion ou Liliane ?

— Tu ne devais pas venir. Tiens, jai pris plein de notes sur le match. On a gagné ! Quoi, tu ne mas jamais vue. Ho ! Jean, je suis ta femme. Tu as laissée Liliane seule à la maison ? Elle va faire des conneries. Cest une malade, une mythomane. Vite. Non, dabord ouvre cette porte que moi aussi je voie ce qui tintéresse tant.

Je tire la porte. Le gars qui défonce linconnue se retourne. Marion sesclaffe joyeuse

— Bonjour Émile. Alors tu as fini par trouver lâme sur !

Elle me fixe :

— Ce jeune bouc ma fait la cour. Il voulait que je le dépucelle, se recommandait de Gérard, cet autre taré.

La maison est vide. Quelques mots griffonnés sur une feuille de photocopieuse me soulagent :

« Liliane part avec Gérard ». 

— Chouette, enfin elle est casée. Explique-moi, Gérard est venu ? Tu mas expédiée pour que je ne le voie pas? Quand me feras-tu confiance ? Tu mériterais…

— Quoi ?

— Viens au lit, que je te montre quoi : "Je taime"

….

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