— Bon, nous allons voir ça de plus près. Michel, allonge-toi sil te plaît sur la table dexamen.

Le docteur, la doctoresse devrai-je dire, sinstalle au pupitre dun écran à coté du lit. En contournant son bureau, sa blouse reste une seconde accrochée, dévoilant la peau bronzée dune cuisse nue. Elle capte mon regard intéressé, sourit et rétablit lordonnance de sa tenue.

— Lil de ton mari est toujours aussi égrillard !

— Je sais, jai renoncé à le changer, acquiesce Francine mon épouse.

Et alors ? Il ny a pas de honte à profiter dun spectacle agréable.

— Que veux-tu, à mon âge on ne se refait pas, répliquai-je en me dirigeant vers la table de consultation.

Jaime bien Laurette que jai connue jeune médecin débutante lors notre installation dans ce quartier. Depuis, elle et Georges son mari, sont devenus nos amis, enfin pour être honnête, surtout ceux de ma femme Francine. Cest assez compréhensible vu la différence dâge. Ils ont à un ou deux ans près celui de mon épouse qui na pas atteint la cinquantaine tandis que moi, jai été lan passé, obligé de prendre une retraite non désirée, poussé vers la sortie par un conseil dadministration soucieux de ne pas conserver un dirigeant de plus de 65 ans. Oh ! Ce nest pas pour des considérations bassement matérielles que jai retardé au maximum la date de mon départ, ma pension est confortable, merci. Simplement cela ne me plaisait guère de passer les journées seul dans lappartement pendant que Francine travaille comme chef de service à la préfecture. Enfin, cest le passé maintenant et je dois admettre que la vie professionnelle trépidante ne me manque pas. Je peux ainsi me consacrer à mon épouse que les tracas professionnels mentraînaient à négliger. Quel bonheur de sortir ensemble sans le souci de se ménager pour faire bonne figure le lendemain lors de la réunion avec les délégués du personnel ou à la réception dun client hyper important ou pour faire visiter lusine à une sommité régionale voir nationale ou régler un conflit entre deux directeurs ! Nous avons retrouvé une vraie vie de couple et la bonne humeur de Francine fait plaisir à voir.

Faisait, car depuis quelque temps, je crois que jai trop tiré sur la corde. Francine sest inquiété de ma mine fatiguée et prenant prétexte de défaillances que jespère passagères, ma entraîné de force dans le cabinet de Laurette.

— Baisse ton pantalon, ordonne celle-ci dun ton professionnel Le slip aussi Plus que ça Encore Voyons Michel ! Ne fais pas lidiot ! Comment veux-tu que je texamine !

Je repousse le dessous à mi-cuisse.

— Ah quand même !

Elle manipule mes bourses. Que sa main est douce ! Francine me dévisage dun air ironique. Jefface le sourire béat sur ma figure et détourne les yeux. Laurette donne une pichenette à la verge molle qui repose sur ma cuisse. La réaction est immédiate : lengin grossit et sallonge.

— Bon, jusquici rien danormal, déclare le médecin satisfait. On va contrôler ta prostate.

Elle déplace sur mon bas ventre un détecteur déchographie et observe avec attention les moirages qui se dessinent à lécran.

— Hum, hum Bon, je vais faire un toucher rectal. Soulève le bassin.

Elle enfile un gant de latex. Laurette, le visage inexpressif, fait tourner son doigt. Oh ! Cette sensation ! Je maîtrise avec difficulté un soupir, pas question que Francine se moque de moi ! Nouveau soupir quand le doigt quitte lanus. Lexamen aurait pu durer plus longtemps !

— Alors ? Quest-ce quil a ? demande mon épouse.

— La prostate est un peu grosse, mais cest presque normal à son âge. Faudra juste la surveiller.

Laurette me passe du papier pour que jessuie le gel dont elle ma enduit pour léchographie et le jette avec le gant dans une poubelle. Elle approche sa chaise de la table dexamen et soulève le pénis du dos du doigt. La verge reste souple malgré la douceur du frottement.

— Par contre, je trouve que son sexe est un peu paresseux.

— Moi aussi il minquiète, renchérit Francine qui se lève et prend ma main.

Les deux femmes contemplent mes bijoux de famille complaisamment étalés. Je sens ridicule et maudis mon manque de réaction.

— Tu crois quen le caressant? suggère Laurette.

— Je pense, dhabitude il adore ça.

— Tu permets ?

Sans attendre une réponse quelle sait affirmative, la doctoresse manipule de deux doigts la tige molle. Je suis horriblement gêné. Une autre main que la mienne ou celle de ma femme me caresse. Cela ne métait plus arrivé depuis notre mariage. Laurette fait glisser la peau sensible sous le regard intéressé de Francine. Le gonflement de la verge trahit le plaisir que jéprouve. Jai honte et men veux de ne pouvoir contrôler mes réflexes.

— Ah quand même ! sexclame mon épouse.

— Oui, renchérit Laurette, il a failli me vexer !

— Heureusement quil sest repris.

Puisque Francine tolère quune autre femme me touche, je cesse de culpabiliser. Elles veulent me caresser ? Je nai rien contre ! Laurette me manipule. Sa paume se referme sur la tige dilatée et la caresse se transforme en véritable masturbation. Jignore sa signification thérapeutique mais je nai plus honte de ma virilité retrouvée et mabandonne à la douceur du traitement.

— Peux-tu maider Francine ? interroge le médecin.

— Oui, comment ?

Je souris à ma femme qui avance une main gourmande.

— Dès quil aura atteint la raideur maximum, explique Laurette, tu le maintiendras pendant que je contrôlerai avec

— Arrgghh !

Quelques gouttes giclent du méat et viennent sécraser sur le poignet de la doctoresse et la main de Francine.

— Oh le cochon ! Tu ne pouvais pas te retenir !

— Euh Je mexcuse mais je nai pas pu. Ça ma échappé.

— Cest comme à la maison, renchérit mon épouse qui messuie avec douceur.

Laurette reprend mon sexe en main. Quelques coups de poignet sans résultat. Elle joue distraitement avec la tige molle. Cela me fait un bien immense quoique sans manifestation physique.

— Bon, pas la peine dinsister, déclare-t-elle en mabandonnant. Tu peux te rhabiller.

La perte des doigts sur la verge me fait soupirer.

— Euh Cest tout ce que tu fais comme contrôles ?

— Sil te plait Laurette, supplie Francine, jaimerai savoir à quoi men tenir.

— Bon, jaccepte. Aide-moi à restaurer sa virilité.

Je suis aux anges. Deux jolies femmes pour moi tout seul qui soccupent de mon sexe ! Je ferme les yeux ne voulant pas savoir qui du docteur ou de mon épouse décalotte le gland ou fait rouler les testicules. Malgré la proximité de léjaculation je sens la verge gonfler et sallonger.

— Aaah !

Une bouche se referme sur le gland. Jouvre les paupières pour voir Francine, les yeux plissés dun rire contenu, sucer ma queue entre les lèvres. Ça alors ! Je nen reviens pas ! Ma femme qui pratique une fellation en public !

— Laisse-moi contrôler la raideur, la bouscule Laurette Non, cest insuffisant, déclare-t-elle en appuyant sur la verge qui ploie.

Elle manchonne la tige, couvrant et découvrant alternativement le gland.

— Non, ce nest pas encore ça Tu permets.

Laurette se penche et avale mon sexe. Ça cest de la conscience professionnelle ! Oh cette langue ! Aussi douce que celle de Francine ! Cest la première fois que jentends parler dun pompier comme préparation à un contrôle médical. Peut-être de la médecine moderne ?

— Arrgghh !

De nouveau mon corps échappe à mon contrôle. Léjaculation déferle sans prévenir. Surprise Laurette avale une partie du sperme et recrache le surplus dans un mouchoir. Elle va éclater mais se ravise devant mon air penaud.

— Tu as vraiment un problème dérection, déclare-t-elle lorsque nous sommes revenus à son bureau. Tu éjacules sans avoir atteint la rigidité nécessaire à la pénétration.

— Tu peux pas lui prescrire du Viagra ? suggère mon épouse.

— Euh Laurette ma dit une fois que cétait pas la peine dy rêver.

— Je tai dis ça moi ? Euh Tu as raison Michel, confirme-t-elle après contrôle sur son ordinateur. Ce serait incompatible avec le traitement pour ton cur.

— Quest-ce quon peut faire ?

— Euh Les problèmes masculins sont très difficiles à résoudre. Les traitements connus sont contraignants et le succès nest pas garanti. Je vais réfléchir et consulter quelques collègues spécialistes. Je vous contacterai dès que possible.

Laurette rédige une ordonnance. Francine sagite sur sa chaise.

— Si je comprends bien, la galipette pour monsieur cest fini, du moins pour linstant.

— On ne saurait mieux dire, sourit Laurette.

— Et moi ? Quest-ce que je deviens dans tout ça ?

Je détourne les yeux pour ne pas croiser son regard furibond.

— Que veux-tu que je te dise ? déclare Laurette impuissante. Tu veux que je te prescrive un amant sur ordonnance ?

— Oh ! Tas pas honte ?

Jajoute mon grain de sel.

— Je vois dici la tête du pharmacien.

— Ou alors une cure aux sports dhiver ? Sans ton mari de préférence.

— Ça reviendrait au même, ne puis-je mempêcher dajouter.

— Toi ! Tu as intérêt à te taire, me lance Francine.

Elle range son sac.

— Calme-toi, la console Laurette. Je te promets de faire au plus vite et de te rappeler courant de la semaine Avec de bonnes nouvelles, jespère.

— Je te remercie.

Nous embrassons en vieux amis comme si lintermède érotique, une première entre nous, était une parenthèse sans conséquence. Dans la rue, Francine a retrouvé sa bonne humeur.

— Sois tranquille mon chou. Dans quelques jours ce sera terminé.

Jaimerais être aussi confiant quelle

Le soir dans notre lit, Francine vient se lover amoureusement contre moi. Nous échangeons un long baiser. Nous avons lhabitude de nous coucher nus. Rien ne vient contrarier nos caresses réciproques. Je sais quelle adore sentir mes mains se promener sur son corps en prélude à lacte damour. Elle ronronne de plaisir pendant que mes doigts, ma langue partent à la découverte sans cesse renouvelée de ses coins secrets. Sa main glisse entre nos corps vers mon bas ventre, ses doigts entourent mon sexe Ma verge gonflée de désir narrive pas à raidir. Francine sentête.

— Jy arriverai !

Elle senfonce sous les draps.

— Aaah !

Une bouche chaude sempare du gland. Une langue le parcourt, titille le méat. Je sens la tige se dilater sallonger se durcir.

— Je savais bien que jy parviendrais !

Francine, fier du résultat se redresse. Sans lâcher son trophée, elle saccroupit sur mon ventre, dirige la queue entre ses cuisses Las ! La verge plie au lieu de pénétrer. Pire, je ne résiste pas à la montée brutale du désir et mépanche à lorée du vagin tant désiré. Je suis désespéré.

— Ma chérie, ma chérie, pardonne-moi, pardonne-moi. Je ne suis plus bon à rien.

Francine mentoure de ses bras et me cajole.

— Ce nest rien mon chou, ce nest rien. Jai été présomptueuse de croire quune simple visite à Laurette suffirait pour te guérir. Il nous faut être patient.

— Tu Tu crois ?

— Jen suis sûre.

Nous restons plusieurs minutes serrés lun contre lautre, puis je me dégage avec douceur.

— Ma chérie, accorde-moi de te faire jouir par mes caresses puisque cela mest interdit autrement.

Elle me sourit et se place sur le dos. Je menfonce sous les draps.

— Non, pas comme ça. Je veux te caresser en même temps.

— Euh

Comment lui dire que jen rêve mais que je serai incapable de lui montrer physiquement le plaisir quelle me fera ?

— Tu veux pas ? Il faut que Laurette soit présente ?

— Ne dis pas de bêtise.

— Alors ? Quest-ce que tu attends pour te mettre en position ?

Je sors de dessous le drap pour y retourner mais en sens contraire la tête entre ses cuisses écartées. Je soupire daise lorsque ses doigts de fée triturent la verge ratatinée et quune langue douce caresse mes testicules. Jécarte les poils de son sexe à la découverte de son petit bouton secret que je décalotte.

— Ouiii ! Aaah !

Je mapplique à parcourir les replis de chair qui shumectent de la rosée du plaisir. De longle je chatouille lentrée du vagin, pénètre de la longueur dune phalange.

— Aaah !

Sa bouche entoure de salive tiède la queue flasque qui me sert de sexe.

— Arrhh !

— Hé ! Noublie pas de me caresser !

— Tout Aah ! Tout de suite.

Jintroduis deux doigts dans le puits damour et un dans le trou secret, derrière. Sa langue fait rouler mon gland contre le palais. Quelle sensation ! Jamais une caresse buccale ne mavait donné autant de plaisir. Peut-être à cause de la souplesse de ma queue inhabituelle en ces moments ? Je mordille le clitoris. Francine frémit. Mon sexe quelle a presque entièrement avalé étouffe ses gémissements. Je la sens près de la jouissance et active mes caresses Là Oui ! Mes doigts clapotent dans son vagin qui dégouline. Tout à coup elle serre les cuisses emprisonnant ma tête. Ouille ! Elle ma presque mordu. Ce nest pas grave.

Au bout de quelques secondes Francine retire ma queue de la bouche.

— Excuse-moi, je narrive pas à te faire plaisir.

— Oh que si ! Continue !

— Mais ça na pas lair de te faire de leffet.

— Tu crois ça mais je tassure, cest délicieux.

— Ah bon ! Puisque tu le dis.

Elle reprend sa sucette pas convaincue. Jen grogne de satisfaction et memploie à étancher ses lèvres intimes.

— Ah quand même ! Jy ai mis du temps mais jy suis arrivée !

Francine est fière de sentir le barreau se développer entre ses lèvres et active ses léchouilles sur la tige. Je suis à la fois déçu et content. Content de récupérer une virilité qui méchappait, mais un peu déçu de ne plus sentir le gland rouler sous la langue en une délicieuse caresse. Le monde est mal fait ! Tant pis, ce nest pas la faute de Francine et je mefforce de lui procurer un autre orgasme Aïe ! La sève monte dans la tige. Non, pas encore, cest trop tôt !

— Arrête ! Sil te plait ! Arrrgh !

Trop tard ! Avant que Francine comprenne quelle doit cesser de sucer, le sperme sécoule dans sa bouche. Elle déglutit consciencieusement et termine de nettoyer le gland pendant que mes doigts investissent ses orifices et que ma langue râpe le clitoris.

— Aaah ! Ouiii !

Je me dégage et minstalle à ses cotés la serrant contre moi. Sa respiration sassagit.

— Pardonne-moi mon chéri, jai mis trop de temps. La prochaine fois je te promets je ferai attention.

— Tu es un amour.

Trois jours plus tard, Laurette me téléphone. Elle a obtenu pour moi un rendez-vous auprès dun professeur réputé. Cest un homme ce coup-ci. Ses rudes manipulations ne me font aucun bien, ni celles de son assistante, une infirmière revêche qui semble vouer une haine farouche à la gens masculine à en croire les regards mauvais quelle me lance. Au bout de plusieurs examens et contrôles divers, ce spécialiste me laisse peu despoir. Daprès lui, mes corps caverneux sont en piètre état et je ne retrouverai pas, à moins dun miracle la rigidité nécessaire à lintroduction. Je suis effondré, oh ! Pas pour, moi, mais pour ma femme. Francine a beau massurer que les caresses réciproques que nous échangeons sous la couette suffisent à son bonheur, je sais quil arrivera un moment où son corps réclamera une nourriture sexuelle plus consistante. Que cest dur de vieillir

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