//Je développe ici une histoire inspirée d’une réalité. Les vraies scènes de sexe apparaîtront dès le second épisode.//
"Une biographie, ça s’invente."
Céline.
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Je m’appelle Augustin.
A mes 18 ans, j’étais parti étudier seul à Paris, quittant ainsi ma famille de province. Même si mon père et mon frère me manqueraient (je n’ai jamais connu ma mère), j’étais heureux d’habiter seul dans un tout petit appartement rue Jean Calvin pour au moins une raison: j’allais enfin pouvoir me trouver une copine! Car j’avais jusque là été particulièrement maladroit avec les filles. Mes nombreux échecs pesaient plus encore face au multiples conquêtes de Matt, mon frère plus jeune de trois ans. J’étais plutôt timide et lui plus sympathique que Coluche. J’étais plutôt maigre et mon frère musclé comme un modèle pour parfum. J’étais plutôt quelconque, finalement, alors que lui collectionnait les qualités. J’en avais au moins une: j’apprenais très vite, quelque soit la matière, ce qui me valut des interminables heures d’ennui en cours, une entrée dans la meilleure école scientifique de France et une réputation de sombre intello surnommé "Gugus". Mon plus grand complexe? Etre majeur, avoir le bac mention très bien, le permis en trois mois mais être toujours puceau Heureusement, la physique quantique, véritable source de plaisir dans ma vie bric-à-brac me retrouvait chaque soir pour me consoler et m’enchanter dans les draps magiques de la complexité de l’univers.
J’espérais que tout cela changerait à Paris. En vain, cela s’avéra une ultime déception. En effet, ma vie se résumait principalement à de très lourdes charges de travail. De plus, aucune de mes rares rencontres féminines ne m’attirait vraiment, si bien que je me retirais bien vite cette idée de la tête.
Aucune sauf une. Tous les trois jours, je descendais en effet de ma rue m’occuper des courses dans le supermarché de l’avenue de Mirbel. La caissière était une charmante noire d’une trentaine d’années aux formes abondantes. Lors des premiers paiements, il me fut fort difficile de ne pas me laisser déconcentrer par ses superbes lèvres africaines, m’abandonner dans l’envoutement de ses yeux noisettes ou, le plus tentant, perdre mon regard dans sa superbe poitrine. Après quelques blagues, alors que personne n’attendait, une conversation prit naissance:
"Et voici, je te souhaite une excellente journée, me lança-t-elle avec un sourire des plus craquants.
— Merci beaucoup, bonne journée.
— Hé, jeune homme, n’oublie pas ton porte-monnaie!
— Oh, pardon, je suis fatigué en ce moment Merci, c’est vraiment gentil.
— Il faut dormir la nuit et ne pas trop faire la fête, hein, coquin.
— C’est-à-dire En général, dans une fête, il y a de la musique et des boissons. Le soir, chez moi, c’est plutôt fiche et calcul jusqu’à une heure du matin
— Oh, mon pauvre! Hahahahaha. Ne t’en plains pas tant! Les études sont une grande chance! Que travailles-tu?
— Votre physique La physique! Pardon, la physique.
— Et alors, cela te plait, au moins? me regarda-t-elle, toute attentionnée.
— Pas autant que vou euh, pas autant que! En fait, la physique, c’est ce que je préfère, euh, voilà.
— Hahahahah, bien c’est le plus important, alors."
J’adorais son rire. Je voulais aller un peu plus loin.
"Comment vous appelez-vous?
— Mais c’est écrit là, sur mon badge: Fattima."
La caissière toucha la plaque accroché au veston qui recouvrait sa poitrine et je pus ainsi discerner ses superbes seins bouger dessous. Cela me semblait si gros et l’effet entre mes jambes fut immédiat.
"Hahahaha, et toi?
— Vous êtes si Euh, Augustin. Je m’appelle Augustin.
— Je suis ravie de te rencontrer, Augustin.
— Moi aussi madame Fattima.
— A bientôt!"
Les jours passaient et nos discussions s’émancipaient doucement mais surement. La magnifique noire aux lèvres pulpeuses venait de Côte d’Ivoire et avait immigré à Paris seule pour trouver du travail. Avec ses fesses toute ronde et ses seins massifs, la belle caissière avait en fait 39 ans. Elle aimait le cinéma, les bijoux et les gros tambours. Je ne venais désormais qu’aux heures vides lorsque les rayons se trouvaient déserts, nous laissant ainsi tranquilles pour s’entretenir. C’est ainsi qu’un jour
" Alors, as-tu vu le dernier James Bond?
— Non, pas encore! Mais j’ai si hâte. Je suis les James Bond depuis que je suis toute petite. Mon préféré a toujours été Sean Connery.
— Oh non, Pierce Brosnan a une telle classe!
— Je ne peux pas le croire Pour moi, Sean Connery sera toujours le seul, le vrai, l’unique. Hahahahha!
— Et que dirais-tu si on allait le voir ensemble? Il y le cinéma pas loin."
Il y eut un court silence.
" Ecoute, Augustin Je n’ai rien contre mais"
Je ne voulais pas abandonner, pas cette fois.
"Fattima, ce serait juste pour voir le film Tu peux bien laisser une petite chance à Daniel Craig de concurrencer Sean Connery, quand même!
— Hahahah, oui, c’est vrai
— Il y a une séance demain à 20h30 au Gaumontparnasse. On a qu’à se retrouver à 20h devant le cinéma."
Elle réfléchit un petit instant. Pendant ce temps-là, même si je me forçai à rester droit et sembler imperturbable, mon coeur tremblait, craignant un énième échec.
Puis, elle sourit.
" C’est d’accord. Viens sonner chez moi au 67 rue de la Santé.
— Parfait! A demain,Fattima.
— A demain, Augustin."
A peine fus-je sortis du supermarché que je criais "YES!!!". Quel était le plus énergisant: la surprise de la joie ou la joie de la surprise? Toute la journée, j’étudiais comme jamais, extrêmement concentré et efficace. La nuit, il me fut difficile de dormir tant l’excitation de mon pseudo-rencard avec cette femme bien plus âgée que moi m’animait.
Le lendemain soir, j’appelai mon frère.
"Ecoute, Matt, j’aurai besoin d’aide C’est pour une fille.
— Hahahaha, gugus, j’ai failli avoir une crise cardiaque! Une fille? Wooooouh, c’est sérieux, là.
— Comment t’habilles-tu au premier rencard?
— Vaste question. Cela dépend beaucoup de la fille et de l’endroit.
— Cinema. Et elle est plutôt mature.
— Mature? Gugus tu te ferais pas une MILF, quand même?
— Mais non, n’importe quoi Mature dans sa tête, et arrête de m’appeler Gugus, aussi."
Je m’étais plutôt bien rattraper sur son véritable âge…
"Alors sois classe mais décontracté. Chemise, veste et chaussures sobres. Une touche de parfum. Et sois à l’heure, Gugus."
Ainsi vêtu, je me présentais à 19h58 devant sa porte et appuya sur le bouton.
"Monte, c’est au 5e étage à droite."
J’étais dopé. Arrivé en haut, la porte était ouverte.
"Je peux entrer, Fattima?
— Oui, vas-y, je t’en prie.
— J’espère que tu t’es préparée, rigolais-je en rentrant, pour une soirée riche en cascades"
Fattima se trouvait devant moi, vêtue d’une super jupe blanche qui mettait en valeur son beau cul et d’un haut bleu ciel qui suggérait allègrement sa ravissante poitrine.
" Waouh, tu es vraiment vraiment superbe.
— Merci. Cela mérite bien d’être présentable pour rencontrer James Bond.
— Bien sur Mais nous sommes-nous présentés? Mon nom est Gustin Augustin!
— Pffff, tu es bête."
La séance de cinéma se déroulait de manière normale. Nous profitions chacun du film lorsque, durant une scène plutôt inquiétante, Fattima saisit ma main par réflexe. J’étais charmé qu’elle s’éprenne de moi pour se rassurer.
Quelques minutes plus tard, je descendis délicatement ma main sur sa cuisse, mais sans jamais la regarder, paraissant captivé par le film. Après un instant, je tâchais de la caresser discrètement. Je ne savais pas trop dans quoi je me lançais mais à ma grande surprise, la femme de mes fantasmes se mit aussi à caresser mon bras. Cette fois, la noire se tourna vers moi et me regarda souriante. Nous continuions ainsi durant plusieurs scènes jusqu’à ce que je décide de m’aventurer sous sa jupe, me rapprochant lentement de sa culotte. Je craignais évidemment sa réaction mais une folie jusqu’alors inconnue m’y contraignait. Je sentais ainsi le tissu et même quelques poils. Je me trouvais ailleurs, transporté loin de cette salle de cinéma dans un monde où tout est beau et humide. Et ce monde s’appelait Fattima. Elle continuait à caresser mon bras.
Le film achevé, nous sortions de l’endroit, échangeant nos commentaires et impressions.
" Oui, il est pas mal, expliquait Fattima, mais le méchant ne fait pas très méchant de james bond et puis, les filles n’ont pas un grand rôle.
— Avoue que la dernière scène était magique!
— Oh, vraiment, alors tu étais quand même concentré sur le film. Hahahaha!"
Je devins tout rouge mais je décidai de ne pas me laisser faire.
— et toi?
— Marchons plutôt."
Nous rentrions vers son appartement et je désirais lui prendre la main lorsque mon portable me signala la réception d’un message.
"alors alors alors??? Tu te l’es faite??"
Je soupirai de la stupidité du sms. En plus, je détestais les répétitions de points d’interrogation.
"Qui est-ce? me demanda ma bien aimée.
— Mon imbécile de frère, Matt.
— Il te demande si tu as bien aimé le film?
— Euh Oui, en quelque sorte."
Nous rigolâmes encore beaucoup sur le chemin, passant entre les bars et les brasseries. Le ciel présentait d’innombrables étoiles. Je lui expliquai l’extension de l’univers et l’éclatement des super-novas. La rêveuse m’écoutait avec de grands yeux, puis, comme un enfant, me prit la main. Nous arrivâmes finalement devant sa porte. Je redoutais plus que tout ce moment. Devais-je l’embrasser? Était-ce ce l’instant fatidique? Qu’allait être sa réaction? Et si j’embrassais mal?
" Écoute, Augustin, cela m’a fait très plaisir. Je me suis amusée. Peut-être devrions-nous refaire cela une autre fois?
— Je Euh Je comprends. Alors, bonne nuit.
— Bonne nuit, Augustin."
Je m’approchais de sa joue mais, pris dans un élan qui m’était inconnu, un mélange d’instinct, d’envie et de folie, mes mains vinrent se poser sur ses jolies fesses pulpeuses, et je dérivai vers ses lèvres rouges, ouvrit ma bouche et enveloppa celles-ci aussi délicatement que je pouvais. Cet instant s’avéra aussi magique qu’intemporel. Nous étions immortalisés dans cette position. Je sentais le goût de sa salive se mélanger à la mienne et ma langue caresser la sienne. Sous mon pantalon, ce qui faisait de moi un homme se réveilla aussitôt. Soudain, elle se retira et me regarda le plus profondément dans mes yeux.
"Augustin, je Non, mais ça va pas? Qu’est-ce que ça veut dire?
— Fattima, je te trouve belle.
— Augustin Là n’est pas la question! On ne peut pas! On ne peut pas.
— Pourquoi dis-tu cela? Rien ne nous empêche.
— Si, Augustin! L’âge! Je Je pourrais être ta
— Ne dis pas cela. C’est faux. Tu es trop jeune pour cela.
— Oui, c’est vrai mais quand même Plus de dix ans Tu es agréable. Tu es intelligent. Tu es drôle. Et tu es beau. Pourquoi ne vas-tu pas trouver une fille de ton âge?
— C’est toi que je veux, Fattima."
Et je l’embrassai de nouveau. A ce moment-là, mon esprit était dépassé. Je ne réfléchissais plus et n’écoutais que ce que je croyais mon destin, ce qui s’avérait d’ailleurs bien plus simple et efficace. Nos bouches se quittèrent.
" Augustin"
La noire me regardait d’un air gênée. Ses yeux se penchèrent vers le trottoir, puis remontèrent vers les étoiles jusqu’à se coucher dans mon regard. Moi, je me demandais si je devais l’embrasser une troisième fois.
"Montons Ici, quelqu’un va finir par nous voir."
Je ne compris pas exactement ce qu’elle voulait signifier par là mais j’acceptai aussitôt, la suivant joyeusement dans des escaliers d’un bois sombre. J’observais ses fesses pulpeuses se balancer de gauche à droite à chaque marcher, comme une danse hypnotisante. Je me demandais s’il me serait permis bientôt de les toucher. Mon corps trépignait. Mon esprit s’interrogeait. Mon coeur bravait. Le bonheur devint pour moi, non pas un sentiment abstrait, mais une émotion physique.
Et cela ne faisait que commencer!
A SUIVRE…