CHAPITRE I

«Alban ?

Alban

ALBAN !!! Réveillez-vous ! Vous dormez ou quoi ? Deux heures de colle Alban, ça vous dit ?

Hein !!? Euh quoi ? Como Désolé Madame Je

Alban le verbe faire, participe passé : ?

Je Pardon : Fétcho !? Cest ça ?

La classe entière venait de se marrer, les fayots du premier rang de façon policée, et quelques uns de mes copains à se pisser dessus. Je venais de décrocher probablement heures de colle, etc La prof, Madame Huguenot était du genre à ne pas apprécier ceux qui roupillent devant elle, même si ce nétait pas exactement mon cas au moment où elle venait de me tirer dun songe éveillé que jaurais adoré pouvoir finir tranquillement et inaperçu. Se faire Sophie Cazalet était plus quune ambition pour moi, cétait impossible, même pas pensable. Jétais puceau, oui et alors ? Avec des boutons ok soit encore. Coiffé comme un caniche, que voulez vous cest la mode. Seulement être copain avec Philippe Larive non, ça, ça passe pas. Il était de ceux qui saffichaient au 1er rang, mais pour reluquer sous les jupes des deux seules profs du sexe femelle que nous avions. Mme Roger qui était du genre timide à déclencher rien que par un de ses balbutiements un chahut monstrueux, plutôt jolie bien que rendant à Philippe la tâche de scan assez difficile avec ses longues jupes bordeaux ou encore à fleurs qui cachaient à peu près tout ce qui laurait vraiment intéressé.

Ça ne lempêchait pas de bander, davoir les yeux plissés comme sil avait chialé du jus de citron alors quau travers de sa poche droite dun pantalon tous les jours bien choisi, il sempoignait discrètement le manche pour le serrer et le faire ensuite dégorger jusquà plus soif aux chiottes, dès la pause arrivée. Discrètement, certes, mais pas assez pour échapper au regard de Sophie qui choisissait assez souvent la bonne place, le bon angle pour guetter le pitoyable combat de Philippe avec le tissu. Celui de son futal, et celui qui recouvrait les jambes des meufs qui nous faisaient cours.

Il avait moitié plus de chance avec la prof despagnol, petite, rougeaude, courte sur ses petites jambes noueuses et dynamique comme une tornade, hyper motivée à nous faire apprendre la langue de fédérico garcia jsais plus qui En gros, elle était assez moche selon mes critères, mais ce qui convenait à mon pote, cest que contrairement à la prof de sciences, elle montrait ses jambes. Et elle les croisait haut lorsquà son bureau elle nous lisait un passage auquel je comprenais généralement pas grand chose.

Cette connasse venait de foutre en lair la seule chose intéressante de cette heure de cours, celle ou dans un espoir que jentretenais les yeux presque révulsés, je passais la main dans le dos de Sophie pour défaire son soutien-gorge (oh oui, elle en avait un, il fallait quelle en porte un, mais pas un de ces trucs naze de grande surface, non, elle devait en avoir un comme on en voit sur les grandes affiches de pub en noir et blanc ! Et elle se tiendrait à la ceinture de mes jeans alors que je déferais ce putain de soutif, et que je len débarrasserais pour lajouter à ma collection ! Même si cétait le premier

Sophie nétais rien dautre quun canon, une vraie beauté à vous damner le dard, une chute de reins fine et souple aux courbes idéales, une croupe qui sallongeait naturellement en deux longues jambes fines et plus quélégantes. Une magnifique blonde à la longue chevelure ondulée, avec ses yeux clairs qui semblent vous transpercer alors quelle vous illumine dun de ses grands sourire en fait elle menvoyait plutôt chier avec un grand sourire chaque fois que je matais son nombril, son ventre nu comme elle aimait souvent le montrer sous des fringues courtes et légères.

Le soutien-gorge nétait déjà plus de la partie, je sentais ses seins pointer contre mon torse, je les sentais à travers mon t-shirt que je virais sur le champ, que je déchirais, ouvrant grand les bras avant dempoigner son postérieur, den malaxer les fesses (bon sang quelles étaient fermes !). Javais la queue tendue comme un arc, prête à la pénétrer, le cabot plein et palpitant sur le point déclater, et sa chatte ohhh sa chatte Que Dieu me donne la chatte de Sophie à baiser, là tout de suite, sur le carrelage froid de la salle de classe, à quatre pattes devant tout le monde en la faisant gémir de plaisir comme me petite chienne quelle devrait être, ooohhhh

AAAAALBAAAAAAAAAAAAAN ! VOUS ! AAAAAHH ! AAAAAAAAAH !!! VENEZ ME VOIR A LA FIN DE LHEURE ! BOUFFON !!!

Jétais désolé, fini, achevé. Sophie, quétais-je pour elle ? Si jétais un héros, cétait celui des cons de tout le lycée, voire du monde.

Je pouvais supporter sans peine dêtre puceau, si seulement cétait son puceau à elle, celui qui allait entre ses jambes connaître lextase de lorgasme juteux quelle maurait certainement réservé en dautres circonstances. Mais être le mec ridicule qui ne remporterait jamais sa virginité (mais oui, elle est vierge !) parce que jétais définitivement grillé, cétait horrible.

Alors jai débandé sur ma chaise, ma pine pendant minablement dans mon pantalon, Sophie détournant ses yeux de mon regard supplicatif, lair goguenard. Jétais baisé. Enfin pas vraiment en fait. Pas comme je laurais aimé.

Lheure touchait en fait à sa fin lorsque je métais fait lanimateur dune séance de rigolade collective à mes dépens, la classe se vida, et jaccourais devant le bureau de la señora Huguenot. Phil me lança un «veinard !» effronté en quittant la classe dune démarche en crabe, matant tour à tour lhorizon dessiné par la jupette en jeans de notre prof, et les jambes de gazelle de Sophie Cazalet, puis me lança de la tête au pied un regard hautain : «tain de baiseur de chattes moisies va eh» il sen alla lair de contempler lérection que mon froc avait pu cacher. Il avait lair du putain deunuque vicelard, régnant en douce sur un harem auquel il ne peut toucher. Tout le monde semblait me détailler au travers des fenêtres, en se bidonnant, ce qui navait plus rien détonnant.

Mon regard séleva, hésitant vers le visage un peu moins rubicond de Huguenot, et je me grattais la tête furieusement, pris dune soudaine démangeaison, avant de déclarer.

«Je mexcuse, cest pas fétcho, mais étcho ? Madame ? Je me souviens, mais je suis désolé, vraiment, je

Ta gueule, bendito ! Madressa t-elle dun sourire soudain radieux

Euh je veux vraiment pas être un bandit vous s

hihihihihi ! hihiH hum

Ben quoi ? Je veux dire je vous demande pardon ?

WHAAAAHAAAAHAAAAHAAAAAARHAAARHAAARHAAAA – koffff ! RHR koffff !!!!

Je faisais alors certainement mon sourire le plus niais, conscient quelle se foutait de ma tête, mais ignorant un peu la raison du pourquoi, et elle men instruit :

Tu es humm (elle souriait largement) Monsieur Alban Delacroix, vous êtes mon rayon de soleil daujourdhui !

Je j ?

Tu ¡ Es mi rayo de sol !

Ah oui mais et je voudrais vraiment compr

WHAAAAAAHAAAAAAHRRRRRHHRRRHRRRRIIIIHIIIHIIII ! KOFFFF !

Elle était rouge pivoine, pliée en deux assise à présent sur le coin de son bureau, me faisant signe tête baissée et doigt tendu vers la porte de

Je mexcuse encore, Madame, je suis désolé, je men vais !

Noooon ! Non mon ch pardon ! (elle fit un sourire plutôt radieux et continua de décrire des petits cercles nerveux en direction de la porte) Ne partez pas, cest pas ce que jai voulu dire, non. Fermez la porte sil vous plait, jai à vous parler seul à seul !

Oui Madame.

Savez-vous, Monsssssieur Alban Sais-tu, mon très cher et mignon petit Alban, que (je rougissait et ne savais plus où me foutre, ni comment formuler la phrase éloquent et magique qui me permettrait de passer sans dommage de lintérieur de cette salle à lextérieur de cet enfer) Sais-tu que tu es un fort bel

Madame ne ! n ! j mad si  !!!

Je balbutiais Une main sèche et pourtant assez douce venait dentourer ma queue molle et pendante hors de ma braguette. Comment avais-je pu me branler sans en avoir conscience ? Comment avais-je pu extraire ma teub à lair libre comme ça, mais dans quel état dinconscience avais-je pu être ?

Je maudissais tout à coup cette salope de Sophie Cazalet que je rendais responsable de mon égarement, et aussi du fait quelle allait me juger comme le pire taré porté par la terre aussi longtemps que mon nom et mon visage feraient partie de sa mémoire. Je gageais que ce serait pour plutôt longtemps.

Mais ce qui me paniquais, cétait mon bourreau, cette vieille toupie qui me tenait quasiment par les couilles, elle qui avait le plein pouvoir sur ma terreur au jour le jour, avait aujourdhui, jour de grâce de ma honte, attrapé ma bite et lavait faite sienne !

Javais tant, tant envie de mourir quand elle descendit de son bureau, devant moi tétanisé. Elle sagenouilla devant moi, ses doigts ornés dongles parfaitement vernis de grenat enserrant mon pieu qui me désobéissait ! Ce sale con de putain de pénis de merde me désobéissait effrontément et bandait !

Oh non pitié, je bandais comme un âne, je me sentais prêt à braire, et quand ma bouche souvrit pour supplier ma prof, oh ma prof que je respectais tant et qui me méprisait de ne pas faire quoi que ce soit quelle et moi puissions regretter, ce fut exactement ce son :

«Haaan !!!»

Ridicule. Je voulais me plaindre en mots choisis et je venais de braire, alors que ma prof ouvrit sa bouche sur mon gland plus brillant, gonflé et rouge que le capot dune muscle car mexicaine. Je fermais les yeux pour nier la réalité, et les rouvrais aussitôt tour à tour, nosant croire limpensable lorsque sa lèvre inférieure effleura le frein surexcité de mon chybre plus dilaté quun génie bleu sorti de sa lampe à huile. Et ce fut mon huile qui jaillit, mon épaisse huile blanche, mon sperme de puceau sétait dopé à la testostérone de synthèse hispanique quand il éclaboussa comme un spray son visage. Je tressaillais sur mes jambes, causant la chute de mon pantalon tout à mes pieds, sautillant comme un chevreau sur place pour protester.

Ma gorge serrée tentait de décoincer un «ohhh noooooooon !!!» alors que même mon sperme avait décidé de se liguer contre moi. Ce nétais pas comme à chacune de mes branlettes solitaires un jet saccadé de fluide, non. Cétait une explosion, un spray déjaculat propulsant des grumeaux gélatineux venus du tréfonds de mes couilles sur la face réjouie de ma prof ! Je me vidais contre mon gré alors quelle embouchait mon gland et se mit à coulisser jusquà le faire buter au fond de sa gorge, et mempoigna les hanches pour forcer les derniers centimètres à pénétrer sa bouche grande ouverte.

Un cri de douleur me vint spontanément quand je sentis ma queue se tordre pour senfoncer dun coup dans la gorge de la prof qui arrondit des yeux globuleux dans un haut le coeur réfréné. Elle me garda ainsi, un raclement sourd venu de sa poitrine faisant vibrer la hampe de ma bite, pendant que je pompais comme une gaveuse les dernières provisions de foutre dans sa gorge gonflée de mon gland. Je nen revenais pas, et voulais mourir bien plus encore quau début de cette humiliante aventure.

Cest à cet instant quelle me suça, je veux dire me suça vraiment comme une chupa chups, les lèvres arrondies sur ma peau quelle étirait vers le bout, laissant glisser cette barre que je ne reconnaissais plus, plus épaisse que jamais, longue et déformée par des tendons que je navais jamais remarqués. Jétais tétanisé et regrettais davoir à me faire à lidée que cet orgasme était la plus phénoménale jouissance que javais jamais connue.

Une tête se leva lentement de derrière lune des fenêtres, des sourcils pointés tels une flèche vers le ciel, incrédules et choqués, des yeux plus blancs et catastrophés que des billes de loto utilisées comme greffons de cornée. Phil et un autre abruti de nom de Régis avaient vu ce quils nauraient pas dû. Les murs devinrent de la même couleur que le tableau, le tableau de la même couleur que lintérieur de mes paupières, et je sentis le carrelage de la classe, la planète terre se précipiter vers mon corps. Lorsque je revins à moi, jétais allongé sur un matelas de vinyle et refusais douvrir vraiment les yeux. Il fallait réfléchir

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