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Le bungalow du cocu heureux – Chapitre 2




Chapitre 2 Voyeur comblé, cocu chagrin.

Chacun est rentré chez soi. Jai laissé à Mylène le temps de faire une toilette complète. Je veux bien que dautres lui donnent de la joie, lui frottent la couenne, la sautent, lui réjouissent les sens, la fassent glapir de bonheur et se tordre sous lorgasme. Je suis heureux de lire sur son visage lexpression de lextase triomphante, mais je ne tiens pas à nager dans leurs flaques de foutre en son sein.

-Tu as vu lheure, où étais-tu passé? Je tai cherché partout, je me suis inquiétée. (La menteuse!) Tu nes pas raisonnable. Tu as rencontré une belle vacancière?

Si la meilleure défense cest lattaque, Mylène a parfaitement assimilé la leçon. Ses frasques, ladultère commis il y a quelques minutes? Rien, à côté de mon retour tardif! Et pour comble linfidèle me soupçonnerait de mêtre attardé avec une femme. Si elle savait elle ferait profil bas.

Jinvente une histoire propre à lui donner à réfléchir sur sa conduite récente.

-Jétais assis à la plage et létendue ondulante de la mer ressemblait, à la lueur de la lune, à un ventre de femme emporté par la houle du plaisir. Je timaginais allongée à mes pieds, soulevée paisiblement par un orgasme interminable, jouissant sans fin par la grâce dun amant invisible. Jétais fasciné et je me remplissais de limage de ma chérie abandonnée à la jouissance. Timaginer en plein coït sous un inconnu, ployée et ondulante sous les vagues de volupté charnelle ma donné une grosse envie de tirer une crampe. Et toi, tes-tu bien amusée? Jai remarqué avec fierté que les jeunes du camping tentouraient. Dommage que leur moyenne dâge ne leur permette pas de te faire sérieusement la cour et lamour.

Mais aux âmes bien nées, la valeur nattend pas le nombre des années, jen ai eu la démonstration il y a quelques instants, Mylène vient de le vivre avec passion et la réplique ne métonne pas.

-Traite-moi de vieille! Quest-ce que dix ans décart?

— Tiens donc, tu chasses la jeunesse. Cest nouveau? Pardon, si lun deux ta plu, me le présenteras-tu? En attendant, avant que ces petits ne tenlèvent à ton mari, je dois te faire un aveu. Limage de toi enlacée par un jeunot a réveillé ma libido et jai une énorme envie de te faire lamour ce soir.

-Oh! A cette heure? Tu vas réveiller les gens. Jai les pieds en compote à force davoir dansé, je ne suis plus très en forme ce soir.

Les pieds? Ou le sexe? Dans sa gigue elle a plus frappé des fesses sur la table que des talons sur le plancher, sa vulve a encaissé plus de chocs que ses orteils. Mais elle nen parlera pas. Ai-je vraiment lair dun gobe mouche? Je connais lorigine de sa méforme inhabituelle.

-Excuse-moi. Jespérais. Je me disais: Les jeunots se sont frottés à elle, lui ont fait sentir des queues congestionnées et tendues, lont longuement échauffée, excitée, fait mouiller, rendue folle denvie de senvoyer en lair, il ne me restera plus quà cueillir le fruit mûri entre leurs bras. Ce sera un premier soir de vacances merveilleux, où détendus et heureux dêtre ensemble, mari et femme se retrouvent et redécouvrent leur amour. Tant pis. La journée mal commencée avec la présence inattendue de Léo, elle finit sur une déception. Ma femme sest fatiguée en me cherchant paraît-il et sest trop dépensée avec les autres pour pouvoir faire lamour avec moi.

-Ecoutez-moi ce malheureux. Un soir sans faire lamour et il pleure. Pauvre chou, comme si je te négligeais. Mais pour toi jaurai toujours de lamour. Promets-moi de ne pas te moquer de moi si je ne suis pas aussi performante que dhabitude. Allons au lit, je te ferai regretter tes plaintes. Viens mon amour.

Nous sommes toujours dans le séjour. Les formes de Mylène sont cachées dans une robe de chambre que jai baptisée « Tue lamour ». Je la dépouille et elle apparaît à son avantage dans une nuisette transparente créée pour mettre en valeur le contenu: Des cuisses fermes, des fesses rondes à souhait, des seins au galbe parfait, tout ce qui fait le bonheur de la vue et lenchantement du toucher Mylène examine mes traits. Elle sait que le tissu ne cache pas les marques sur sa peau. Le miroir lui a révélé des suçons dans le cou, sur la chair blanche des seins et sur lintérieur grassouillet des deux cuisses. Il faudra un bronzage sérieux pour atténuer les marques. Gérard, son premier amant connu de moi, sous mes yeux a tété comme un nourrisson, a joué à la ventouse et a marqué au rouge la viande apprivoisée avant den user en mâle ardent et fougueux. Ces préliminaires ont laissé des traces sur la peau. Mylène guette ma réaction. Je fais laveugle, je lattire contre moi et, à mon tour, jembrasse la chair si tendre de son cou en chantonnant Brassens « le menu que je préfère, cest la chair de votre cou » Je mouille cette chair à grands coups de langue, je la mordille et la suce, je la vampirise. Je nai pas le pouvoir de gommer les traces du passage de lamant indiscret, mais je peux les faire disparaître sous mes suçons.

Mylène se laisse marquer avec satisfaction et frémit sous mes baisers appuyés. Elle se tordait contre Gérard, elle grimpe à larbre avec son légitime époux. Jimite lamant en tous points, sur les seins jélargis les suçons, jaspire longuement la peau si douce des cuisses à proximité de la chatte

Pour masturber son sexe, comme lautre je reste debout et mes doigts chargés de ma salive pénètrent les cavités déjà visitées et traitées avec entrain par le jeune gaillard. Sous lattaque Mylène réagit plus fort, ses chairs meurtries par les assauts de lamant occasionnel sont plus sensibles aux massages. Elle a beau creuser le ventre et reculer la croupe, mes doigts frictionnent son conduit vaginal et ne la perdent pas. Elle serre les dents pour dissimuler la douleur inavouable. Le travail a déjà été accompli ce soir par un autre. Les caresses à répétition astiquent et irritent sa chatte et deviennent difficiles à supporter, mais il lui est impossible de me le déclarer sans devoir lexpliquer. Elle ny tient pas.

Je prolonge le supplice, je fouille et touille la cramouille, je fais trembler tout le corps. Geste pour geste je repasse où il est passé, jinsiste où il a appuyé, je racle, je récure, je râpe où il a limé. Avec une différence, jai tout mon temps. Je fais durer avec un brin de cynisme dans lespoir dentendre Mylène demander grâce. Jaimerais recevoir de sa bouche laveu du rapport sexuel précédent avec le maître nageur. Je pourrais remettre les compteurs à zéro en lui disant le plaisir que jai pris moi-même à observer comment elle a su apprivoiser et mettre loiseau en cage pour lui arracher sa crème. Tout serait plus simple ensuite, elle connaîtrait mon fantasme et ne soffusquerait plus davoir à le satisfaire. Elle pourrait varier ses conquêtes à linfini pour me réjouir. Nous serions complices, elle baiserait sans vergogne sous mes yeux éblouis et mériterait ma reconnaissance. Mais elle endure sans lâcher un mot. Comme lui, je lui fourre des doigts puis je lui fais goûter mon index et mon majeur enrobés de sa cyprine.

Elle accueille avec soulagement lheure de la pipe quand jappuie sur ses épaules, à lemplacement où Gérard lui a fourré sa bite en bouche. Elle est accroupie devant ma queue et laccueille comme celle de Gérard. Jai droit au même traitement, en mieux même. Elle compte peut-être sen tirer avec une fellation savante. Rien ne presse, nous nattendons personne. Les mâchoires mobiles, la langue agile, les lèvres de velours arrondies, les doigts en cercle, Mylène déploie son savoir faire de fellatrice expérimentée. Elle est sérieuse, appliquée, émouvante de gourmandise sincère. Au-dessus royalement sucé je commence à lâcher des onomatopées à intervalles irréguliers, je bloque ma respiration, je mempare de la tête brune et tente de pénétrer le gosier. Mylène tousse et crache, joues en feu, larmes plein les yeux. Mais elle adore la fellation et les excès ne la rebutent pas.

Cest un moment de calme après les tourments de son vagin; elle aussi veut faire durer. Si elle sy prend bien, quitte à avoir mal aux mâchoires, elle mettra fin à ses douleurs abdominales: je cracherai mon sperme sur ses amygdales et je lui ficherai la paix pour ce soir. Elle souhaite sans doute se présenter demain fraîche et dispose à son prochain rendez-vous amoureux programmé avec Gérard. Donc elle aimerait écourter la séance de minuit, la limiter à cette sucette destinée à me faire passer lenvie de tirer ma crampe dans son trou irrité. Et jestime donc bénéficier de plus dardeur que lautre, elle mâche, lèche, engloutit ma verge. De la langue elle flagelle le gland et le méat pendant que le double anneau de ses doigts branle mon pieu entre les testicules et la tête. Le danger déjaculation sannonce, je romps le lien, ma bite se retire à limproviste, ma femme est déçue. Je la relève.

Au contact de son cul sur le plateau de la table établira-t-elle le rapprochement avec sa partie de cul précédente? Comme Gérard je lui bouffe labricot, je le fends en deux pour y plonger mon nez et ma langue: elle la bien rincé son con à la douche, cest tant mieux, je ne suis pas assez préparé à avaler les restes  de léjaculation dun prédécesseur. Un jour peut-être, avec lhabitude deviendrai-je le toiletteur post coïtum de ma chère femme. Certains maris paraît-il réussissent à nettoyer la bite qui quitte le sexe de leur épouse. En serai-je capable? Il me reste du chemin à faire avant datteindre ce niveau dadoration et de dévouement à la femme. Mes phalanges retournent tourmenter la gaine chaude pour y mettre le feu et préparer le chemin à mon zizi en érection constante. La plage couleur saumon sétale, les lèvres intérieures sont rouge vif, cest bien compréhensible, mais jignore volontairement ce détail, je ne suis pas le seul artisan de ces rougeurs de frottement. Jefface encore sous mes suçons les marques indiscrètes de lautre laissées au plus soyeux des jambes et sur le pubis rebondi. Si un curieux veut savoir Mylène pourra accuser la folie amoureuse de son mari, sans mentir.

Et enfin, comme Gérard, je la prends sur la table. Longuement je lime par coups brefs ou par pénétrations profondes. Elle grimace, geint. Je mexcite à regarder mon pénis jouer au piston. Je sors complètement, et je vise lorifice avant quil ne se referme. Je pompe, je vais, je viens, je visite tous les recoins, jefface de sa mémoire si cest possible les sensations laissées par lengin étranger, car je reste le mari, le propriétaire des lieux, celui qui veut bien prêter mais non donner. Cest ma femme, sa jouissance fait ma joie, je veux que cette joie se renouvelle, je ne veux pas perdre sa source: à moi appartient le privilège de mexalter en contemplant les marques de volupté sur sa face. Je la mène à lorgasme, malgré les désagréments perceptibles du feu intérieur attisé par le contact de mon gourdin dans son con, jasperge de mon sperme le col de son utérus. Elle est heureuse par moi comme elle la été avec lautre. Je suis content dêtre apprécié par ma femme. Elle me trompe, mais elle maime. Elle a droit à un double bonheur par la succession de deux sexes. Tant mieux pour elle.

Elle retrouve son souffle, veut membrasser pour me remercier. Si elle croit en avoir fini, elle se fait des illusions. Le canapé mattend, je mallonge sur le dos comme lautre et jattends que ma femme menjambe. Dans ses yeux il y a un déclic, mais elle se tait. La répétition par deux hommes différents des mêmes séquences a de quoi la troubler. Je lui laisse linitiative, à elle de me chevaucher. Elle menjambe, sempare de ma barre et semmanche avec prudence. Sa gaine lavée à la douche reste sensible au frottement de mon sexe contre les parois lubrifiées. Et cette fois je sens au lieu de voir. Je suis dans une forme olympique, remonté comme un coucou par le spectacle de la copulation de ma femme et de son vigoureux maître nageur. Mylène fatigue, mais Mylène ne veut pas caler, cest une question damour propre. Montrer de la faiblesse, faire la planche pleurnicharde serait indigne delle. Elle relève le challenge, relance, se fait tendre, proclame que je suis le meilleur. Je pousse à laveu:

-Aurais-tu des éléments de comparaison?

Elle rit de ma question. Mais pour elle lheure nest pas aux aveux. Son rire est un peu fêlé et dissimule une sorte dembarras. Elle caracole et connaît un orgasme fleuve, ses sursauts me rendent le trop plein de sperme qui vient inonder mes poils pubiens. Tout est bénéfice pour moi. Jamais je navais donné autant dattention aux préliminaires, jamais je navais joui aussi fort. Lintroduction de ce personnage dans notre couple, ou plutôt dans lintimité de ma femme, a redonné force à un amour qui devenait routinier.

Un brin de toilette plus tard, sur notre lit enfin je lui redis combien je laime, je lui annonce deux semaines damour dont elle gardera un souvenir inoubliable. Je la convaincs de me donner loccasion de lui montrer le bienfait de ce séjour. Léo et Léa ne viendront pas marracher de sa foufoune. A quatre pattes sur le matelas elle me reçoit dans sa chatte tant fêtée ce soir et ma lance surexcitée par la réalisation de mon fantasme ne lui laissera pas lexcuse dun mari défaillant. Ses gémissements témoignent de sa satisfaction. Inspiré par lensemble et par une demande de trêve pour son vagin que je fatiguerais, je quitte le réceptacle élargi, pose mon gland dans le sillon des fesses, et je profite de la surprise pour mouvrir un passage dans son anus. Ce nest pas dans mes habitudes, mais ma raideur actuelle et mon désir de ne pas déplaire à une femme éprouvée par la succession de deux mâles dans ses parties intimes me poussent à explorer cette possibilité.

-Jean, que fais-tu?

Jai bien écarté les muscles, mes pouces tirent sur les bords plissés de la corolle, je crache sur la rondelle un jet de salive que mon index fait pénétrer dans le petit trou. Je lempale.

-Jai pitié de ton vagin, il y a longtemps que je nai pas emprunté le passage étroit, je profite de linspiration du moment pour te préparer.

-Me préparer à quoi?

-Admets quun jour tu veuilles coucher avec deux hommes, lun par devant lautre par derrière: ton cul se dilatera sil est entraîné.

-Mais tu divagues. Je suis mariée avec toi, avec toi seul. Tu as des idées bizarres tout à coup. Lair marin ne te réussit pas. Aïe! Fais doucement, tu me déchires le cul avec ta grosse bite. Satyre. Oh! La, la!

La discussion est close, la porte arrière est ouverte. Cest une sorte de reprise en main. Son cul est serré, ne baille pas comme le vagin déformé par les deux rapports. Gérard nest pas encore passé par là, elle met un certain temps à shabituer au ramonage, cherche à me déloger par des secousses, mais je me cramponne aux hanches et je sens létreinte des muscles se détendre peu à peu. Ce soir est soir de fête.

-Mon chéri, je taime. Tu es le mari de mes rêves. Mais je tombe de sommeil.

Effectivement Mylène est assommée et sendort aussitôt. Ma conduite me semble ambiguë. Le voyeur qui sommeillait en moi a été comblé. Jai vu, ma femme sest envoyée en lair et jai regardé attentivement: le spectacle ma donné une énergie nouvelle et ensuite jai baisé ma femme avec un plaisir accru et avec un entrain de jeune marié. Mais nest-ce pas une manière de vouloir nous prouver, à elle et à moi, que je suis le meilleur afin de lui démontrer que sa recherche de sensations hors de notre couple ne lui apportera pas les satisfactions dont elle a peut-être rêvé. Derrière le voyeur satisfait et sexuellement regonflé, le mari trompé a tenté de reprendre la main. Nest-ce pas de la jalousie qui sest traduite dans le plaisir sadique éprouvé en voyant quand je la fourrais la déformation des traits du visage de ladultère? Plus je bourrais, plus je défonçais plus javais le sentiment dinfliger une juste punition. Ma verge donnait des coups, des coups de punition. Ma verge frappait, ma verge raclait pour faire mal. Bizarre!

Ma joie de voir ma femme tringlée par Gérard nest pas absolument pure. Jaurais tant aimé prendre un plaisir infini à découvrir le bonheur de ma femme venu dun autre. Jusque là je me croyais à labri de la jalousie, je ne craignais rien: notre amour devait savoir accepter les aventures purement sexuelles. Que Mylène goûte à dautres fruits devait enrichir sa capacité à maimer. Et si je « connaissais » une autre femme, dautres femmes, Mylène en tirerait le bénéfice.

Ainsi se développait mon fantasme: nous étions des époux amoureux assez unis pour ne pas nous offusquer de ce que les autres appellent faux pas ou adultère et même, tellement amoureux et surs de leur amour, que des aventures extraconjugales simposaient comme preuves de la force de notre lien. Il était nécessaire de séloigner, de se donner à dautres pour mieux se retrouver. Alors pourquoi tout à coup ce pincement au cur pendant laccomplissement enfin réalisé de mon fantasme, pourquoi avoir imité en tout leur accouplement et avoir fait plus? .Dailleurs nous sommes dans ce camping parce que je craignais un attachement, sentimental il est vrai, entre Mylène et Léo, son collègue de travail. Je vais mettre à profit nos vacances pour me mettre à lépreuve. Le prochain rendez-vous des amants devrait méclairer sur les limites de mon fantasme.

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