Chapitre 5
Au réveil, Chris se précipite dans la chambre d’Isabelle, défait le lit, laisse ses vêtements sur le sol, se douche non sans avoir tiré sur le cordon pour faire venir Désirée lui porter son déjeuner. Lui, sous l’eau bienfaisante, bande en repensant aux doux moments avec Isabelle. Se séchant, il regagne la chambre, se retrouve face à Désirée qui s’incline avec déférence.
« Désirée, explique-moi comment on peut vivre comme soumise, que trouve-tu de beau dans ta vie d’esclave, si c’est bien ce que tu es. »
« Je le suis, que Monsieur Chris se rassure. En fait, vivre en tant que soumise, c’est vivre l’amour, le plaisir autrement. Quand Maître Weeson me punit, c’est avec le désir que je jouisse. Mais si je faute, c’est moi qui viens le trouver pour qu’il me punisse à la hauteur de ma faute. Dans ces moments rares, je ne jouis pas. Même si j’étais au bord de l’orgasme, je m’interdis de jouir. De plus, Maître Chris, je ne suis pas son amante, je ne suis pas sa femme, ou même sa maîtresse. Je suis sa soumise, il est mon maître, et mon abandon entre ses mains et ses pensées me fait devenir encore une autre, une femme meilleure. Plus belle, plus assurée, une femme en adéquation avec ses principes mais aussi avec ses envies. Vous voyez, demoiselle Isabelle, elle possède cette envie, elle est cette soumise, elle n’aspire qu’à devenir un peu comme moi, sans pour autant être pareil. Maître, il vous faut l’accepter, on ne sait jamais qui cherche l’autre. Qui du soumis ou du Maître cherche son opposé. Ma soumission pour Maître Weeson, elle s’est faite quand je l’ai vu, il y a un an de cela. Depuis que demoiselle Isabelle est près de vous, mon Maître m’a signifié de tout abandonner pour le rejoindre, de loin le plus merveilleux ordre qu’il m’ait donné. Demoiselle Isabelle se découvre, cette aventure, elle la vit comme une preuve qu’elle est faite pour cette vie. Je suis désolée, Maître Chris, il vous faudra me punir avec la plus grande sévérité. Je suis allée trouver demoiselle Isabelle, nous avons longuement discuté ensemble, toutes les deux, pendant que vous faisiez vos courses. Oui, Maître Weeson m’a mise au courant et je serais me taire. »
« Waow, si je m’attendais. Écoute, là, même si je le voulais, je ne pourrais te punir. Déjà parce faute avoué est à moitié pardonnée ensuite, parce que tu m’as dit ce que je voulais connaitre. Enfin, parce que je vais avoir besoin de ton aide sans que ton Maître ne soit au courant pour Isabelle. »
« Il l’est, désolée, mais je me dois d’être franche, de ne rien cacher ou masquer. Le mensonge m’est interdit. Oui, Maître Weeson sait tout. »
« Et merde ! Bon file, que je mange quelque chose. »
Hors de lui, il descend rejoindre le bureau. Il se retrouve devant se commissaire.
« Bonjour Chris, nous vous avons laissé dormir, la servante nous a dit qu’elle vous avait donné quelque chose pour dormir. Tenez, c’est une copie, vous y comprenez quelque chose ? »
Après une lecture rapide, Chris relève la tête, jouant au parfait imbécile surprit par le contenu de cette lettre.
« Mais c’est quoi cette connerie ? »
« Justement, j’avoue que je comptais sur vous pour m’en dire plus. Un mec qui veut votre amie comme rançon et qui l’enlève, là, même moi, je ne pige pas. Et l’argent alors, il sert à quoi ? »
Chris se laisse tomber sur une chaise qui traînait là. La copie dans la main, il se relève et montre le document au commissaire.
« Je reconnais son écriture, celle d’isabelle, mais elle semble être toute tremblante. »« Essayez d’écrire avec une arme pointée sur votre nuque. Pas facile d’écrire, croyez-moi. »Chris retombe, jouant au désillusionné, à l’apeuré. Monsieur Weeson pose une main bienveillante sur l’épaule de Chris, se pose sur l’accoudoir et s’approche sa bouche de l’oreille de ce jeune homme.« Je suis au courant pour Isabelle, ma petite chienne est vilaine rapporteuse. Si tu veux un conseil d’un vieux de la vieille, prends ma fille comme elle se donne à toi. Tu verras, c’est encore mieux. »
Chris ne peut répondre sous peine d’être entendu des policiers qui ne cessent d’écouter le dernier téléphone.
« C’est à toi de jouer fils, c’est l’heure ! »
En bas, Chris attache Isabelle contre une des colonnes sur lit, face contre lui. Cette fois, Isabelle sait déjà que sa poitrine, son pubis vont souffrir.
« Punissez bien votre chienne, elle ne mérite que ça, mon Maître. »
Il prend la cravache, pose l’extrémité de celle-ci sur la bouche d’Isabelle qui l’embrasse avec tendresse.
« Tu es prête, ma petite chienne ? »
« Plus que jamais, Maître Chris. »
Il soulève le combiné, patiente, le bras déjà armé et prêt à cinglé cette poitrine.
« Allô, Weeson à l’appareil ! »
« Écoutez bien, mardi, dernier délais. Vous l’entendez braire comme une truie qu’on égorge ? La prochaine fois que vous l’entendrez, c’est quand on lui coupera une oreille, peut-être un doigt. Mardi, dernier délai, passez un bon dimanche. Oh, dites aux flics, ils ne nous auront jamais. Je vous appelle lundi, en fin de journée pour l’échange. »
Il repose lentement le combiné. Il regarde Isabelle, les seins tuméfiés rouge, le pubis tout aussi rouge. Il passe et repasse le bout de cette cravache sur le sexe d’Isabelle, cette dernière ferme ses yeux pour mieux ressentir ces douces caresses sur son intimité. Dans l’encadrement de la porte, une femme nue s’avance, laissant tomber sa robe. Elle se plaque contre Isabelle, offre son corps. Désirée regarde Chris qui s’en va fermer la porte à double tour. Il revient posant l’extrémité de son objet de supplice sur la bouche de cette servante qui l’embrasse.
« Compte ! »
Le premier coup tombe durement sur les seins de la belle esclave qui annonce le chiffre un. Les suivants se succèdent, jusqu’à vingt-cinq, le même nombre que reçu Isabelle. Puis, à genou, elle baise cette cravache, les pieds chaussés du Maître. Debout devant Chris, il la pousse sur le lit, à plat ventre et s’enfonce dans son anus sans le préparer. Elle ne crie pas, tout juste un long gémissement au moment de sentir cette douloureuse brulure à son anus. D’une main, il défait la corde, pousse Isabelle sur le corps de Désirée. Les voilà dos à dos, étendues sur ce lit. Il passe d’un cul à l’autre pour finalement le retourner, mettre les visages devant son chibre et éjaculer sur les visages. Sans plus de scrupule, il montre sa robe à Désirée, la porte. Elle s’en va, non sans avoir embrasser la bouche de son tortionnaire. Baiser agréablement échangé avec Chris et elle quitte la cave. Sur le lit, sans avoir bouger d’un cil, Isabelle se montre encore plus soumise en venant lécher ce pénis de son sperme. Satisfait, il caresse la joue de sa bien-aimée et remonte rapidement en fermant son pantalon. Cette fois, le commissaire le fixe.
« Où étiez-vous ? »
« J’ai juste été me soulager, je suis tellement tendu que j’en suis détraqué. »
« Monsieur Chris était aux WC du premier, Monsieur le commissaire, je peux en témoigner. Il est terriblement perturber que je viens de terminer de tout nettoyer. »
« Désolé, mais c’est le boulot qui veut ça »Chris soupir légèrement, caresse la main de Désirée avant de s’asseoir, heureux de l’aide précieuse de Désirée.
« Désirée, pouvez-vous masser mes épaules, j’ai mal comme si j’avais coupé quarante bûches de bois avec une hache qui ne coupe pas. »
Monsieur Weeson se tourne vers Chris, il sourit pour avoir compris le message. Désirée retire le pull de Chris, répand de l’huile dans ses mains et entame un doux massage.
« Désirée, pouvez-vous aller le masser dans mon coin. Et faites ce qu’il faut. Chris, vas te détendre. Je gère mieux que toi, j’en ai l’habitude. »
Dans un sorte de petit salon de massage, près du sauna, Désirée ferme la porte à clef, retire son habit et nue masse ce corps aussi nu que le sien. À califourchon sur les fesses, faisant des mouvements lents avec son bassin, elle masse les épaules et le dos de Chris avec ses mains. Sur ses fesses, Chris sent ce sexe mouiller son sillon anal. Le corps glisse encore, venant masser les reins de Chris. Elle glisse encore. Se retourne, prend un pied, le lèche, le suce, le masse. Elle prend son temps et Chris apprécie. Cela ne fait que retarder et rendre le finale bien plus puissant. Il pourrait lui ordonner, après tout, elle l’a appelé Maître Chris, c’est signe qu’elle l’accepte pour un dominant. Mais là, c’est plus fort que lui. Ce gout de sexe interdit l’émoustille sans comme une mesure. Elle reste imperturbable, massant, léchant, suçant, embrassant les jambes, les fesses et même l’anus de celui qu’elle nomme Maître Chris. Délicatement, elle retourne cet homme. Revenant vers les pieds de Chris, elle recommence à donner de son savoir sur ce corps qui lui montre, par son pénis fièrement dressé qu’il apprécie. En haut, dans le bureau, Monsieur Weeson montre des signes de fatigue, il s’allonge sur le canapé.
Dans sa cave, Isabelle, se fait à manger, remuant sa soupe, elle regarde autour d’elle. Rien ne peut rapprocher cette cave de sa confortable chambre et pourtant, Isabelle s’y sent comme un poisson dans l’eau. À l’étage, juste au-dessus de la cave d’Isabelle, Chris est sur le point de jouir dans les entrailles de Désirée. Il s’agrippe à ses seins, les étirant contre lui, collant sa bouche à cette bouche entre-ouverte. Il se cabre, s’arque boute et crache sa semence dans ce corps si docile. Désirée lâche un long râle de bonheur, sans cesser de couvrir ce corps de baisers tous aussi doux que lascifs.
Lundi, Monsieur Weeson réunit la somme, quatre valises pleine de billets usagés, sans numéro qui se suivent, sans traqueur, sans électronique. Cela ne plait pas aux policiers, il leur faudra revoir la suite, la remise de la rançon. Mais pour ça, ils ne sont que deux à connaitre la suite.
Alain vient de rentrer du travail, il est monté directement chez monsieur Weeson. Un policier se montre plus inquisiteur que l’autre. Chris se fâche, demande à voir le commissaire. Ce nom, celui du commissaire surprend le policier qui le laisse passer promptement. À peine le temps de passer au bureau, faire acte de présence, prendre brièvement des nouvelles, qu’il monte pour redescendre de l’autre côté et rejoindre Isabelle. Le couple s’enlace, elle le couche, lui retire ses vêtements, lèche ses pieds odorants, remonte, écarte les fesses, lave son anus, suce son sexe, le fait jouir dans sa bouche.
« Caresse-toi pendant que je fonce me doucher. Quand je reviens, c’est pour te voir jouir, ma douce chérie ! »
« Avec plaisir Maître, énormément de plaisir. »
Il file, gagne sa chambre, retire ses fringues, s’enfile sous la douche. En sortant, il se retrouve, à poil devant le commissaire.
« Ne vous gênez pas, surtout ! »
Là, le policier le fait asseoir, lui raconte l’enlèvement de madame Weeson. Chris sourit, éclate de rire. Le policier connait ce dossier. Chris, il le juge incapable d’un pareil acte. Il s’excuse et retour dans le bureau. Chris se change, rejoint Isabelle, sous son regard, elle jouit et ne fait pas semblant. Il l’embrasse avant de remonter dans le bureau.
« Dites, monsieur Weeson, il parait que vous auriez enlevé votre future femme, c’est le commissaire qui vient de me l’apprendre ! »
« Oui, c’est vrai, un moment de folie. On avait mis ça au point avec mon beau-père et mon paternel. Trois jours durant, toutes les polices d’Europe ont cherché ma femme. Bon, la connerie m’a coûté un bras à l’époque, 100 000.- je crois, mais c’était assez drôle. Les journaux se sont bien amusés après. »
Chris éclate de rire quand monsieur Weeson continue, donnant plus de détail. Même le commissaire est obligé d’en rire. Cela étant, pour Chris, il est temps de passer ce coup de file. Il prétexte avoir faim et s’éclipse. Monsieur Weeson prie le commissaire de laisser Chris tranquille, lui affirmant qu’il peine même à son travail. Dehors, une meute de journalistes s’entasse devant le perron. Le commissaire envoie son conseiller en communication répondre aux questions. Dans la cave, Chris n’a que le temps de l’appel et de quelques coups de martinet sur Isabelle. À peine a-t-il soulevé le combiné que Monsieur Weeson décroche.
« Monsieur Weeson ? Où en est la rançon ? »
« Elle est là, comme me l’avez demandé. Ne frappez plus ma fille, je vous en supplie ! »
« C’est juste pour vous prouver qu’elle est encore en vie. Elle est magnifique, sa peau est si délicate au toucher. Pour un peu, on voudrait la violer ! »
« Non, pas ça, c’est mon unique trésor ! »
« Nous le savons, maintenant, écoutez bien ce qui va suivre. Demain, vous vous envolerez pour Porto. Près de la frontière espagnole, je dicterai les coordonnées exactes après, vous ferez en sorte que la rançon soit parachutée à une hauteur de trois cent mètre. Plus haut, elle est morte. En retard, même tarif, les flics, idem. Maintenant, voici le lieu exact…. »
Monsieur Weeson note les chiffres des coordonnées avec précision puis, glisse le papier dans sa poche et raccroche après que Chris ait asséné un dernier coup de queue dans le sexe d’Isabelle. il ne l’a pas frappée, juste aimée. Il remonte, un sandwich et un verre de lait à la main, il entre dans le bureau, suivit de Désirée.
« Alors… ? »
« Demain, dans les Pyrénées, depuis mon avion. Tu ne peux pas venir, je dois être seul. Désolé mon grand. »
« Je reste ici, à vous attendre. Mon patron est d’accord. »
Le commissaire écoute déjà la bande, note les coordonnées que lui arrache aussitôt Monsieur Weeson.
« Vous voulez jouer avec la vie de ma fille ? Si c’est le cas, il vaudrait mieux pour vous avoir tous les atouts dans votre manche, sinon, j’en connais qui pourrait sortir de ses gonds, votre ministre ! »
Le commissaire n’insiste pas, il sait que cet homme peut le faire couler, lui briser sa carrière. Monsieur Weeson sait qu’il va devoir jouer serrer, ce commissaire n’est pas le dernier né, il connait son job. Mais il en a vu d’autre et dans sa tête, tout est déjà en place, seul Chris ne connait pas encore la suite, la remise de la rançon. Dès l’aube, filant par derrière, Monsieur Weeson file prendre son avion, son piper privé.