Comme tous les vendredi soir après le boulot, Annie, Julie et moi Marie terminons la semaine devant une volumineuse coupe glacée à la chantilly au café de l’Orient à deux pas du bureau. Nous refaisons le monde de la semaine avec chacune sa sensibilité et tous les sujets sont abordés sans tabou et retenue.
Pendant notre conversation, je remarque qu’une cliente de type asiatique assise au bar me regarde avec insistance et me gratifie de te temps en temps de quelques sourires. Elle m’a l’air d’une belle femme, BCBG en tailleur bleu marine, jupe assez courte, jambes gainées de nylon noir. Je n’y fais pas trop attention mais ce regard permanent m’intrigue.
Nous sommes en pleine discussion sur l’actualité très polémique du harcellent sexuel quand mon téléphone se met à sonner.
« C’est maman, excusez-moi un instant mais elle est tellement bavarde »
L’orage commençant à gronder au dehors, je me retire dans l’espace toilettes pour prendre l’appel.
Au bout de quelques instants, la porte de l’espace s’ouvre et je reconnais la cliente du bar. Elle me sourit en m’adressant un timide bonjour et se dirige vers le lavabo pour se rafraichir.
Ma conversation terminée, je m’apprête à rejoindre mes collègues quand la dame me fait barrage et me bloque contre la porte. Elle me regarde fixement ; m’attrape les cheveux et plaque sa bouche contre la mienne. Sa langue se heurte à mes dents que je desserre et je ne sais pourquoi, je participe volontiers à ce baiser fougueux.
J’en suis même excitée.
Nos langues s’entrelacent et je sens une main s’introduire dans mon corsage et me caresser un sein pendant que l’autre main remonte ma jupe et cherche sous mon string.
Je ne dis rien, j’ai les yeux fermés, je trouve du plaisir à ce petit jeu. Lorsque la main dans mon string atteint mon clito, je ne peux retenir un puissant jet de cyprine qui inonde les doigts de cette main baladeuse. Je saisis la main et porte les doigts à ma bouche pour goûter mon jus comme je le fais quand je me masturbe.
Je deviens complice.
Soudain quelqu’un frappe à la porte que nous bloquons et tout s’arrête. Je remets de l’ordre dans mes cheveux et mes habits et rejoints mes collègues.
« Tu m’as l’air toute bizarre Marie. Quelque chose ne va pas » ? me lance Annie
« Non. Mais tu sais, ma mère est un peu chiante. Alors où en êtes-vous avec le harcèlement ?»
« Oh nous ne sommes pas d’accord, je dis que cela a toujours existé et que seul me parait répréhensible la violence et la contrainte. Je dis même que certaines femmes se battraient pour être la première se faire baiser par leur patron ou faire partie du harem. »
« Bon les filles, il faut que je vous quitte car j’ai des courses à faire. Je vais régler les consos, c’est à mon tour »
Sur ce, je me présente à la caisse du comptoir. Ma partenaire forcée et éphémère est revenue à sa place tout près de la caisse et me glisse subrepticement un petit papier.
Un rapide coup d’il m’indique qu’y est écrit un prénom, Elodie, et un numéro de téléphone. Je range ma monnaie et le papier dans ma poche en regardant Elodie.
Je salut les filles qui continuent à bavarder et me dirige vers la sortie.
Dans le bus qui me ramène à mon appartement, je revois la scène de tout à l’heure et j’ai terriblement envie de me toucher. Je me retiens pour ne pas attirer l’attention. Mes pensées vont à cette femme avec un sentiment de culpabilité. Deviendrais-je gouine ? J’ai vraiment éprouvé du plaisir à me laisser embrasser avec la langue, me laisser caresser et doigter.
Je me demande si j’oserai l’appeler.
Après quelques courses pour un repas frugal, je rentre. Je prends une douche pour libérer mes pensées mais rien n’y fait. Je suis hantée par le corps de cette femme, j’ai envie de le découvrir. N’y pouvant plus, je cherche le petit papier avec le numéro de téléphone et j’appelle.
En entendant la sonnerie, je sens mon cur qui bat à 100 à l’heure.
« Allo, bonjour, Elodie Barois qui êtes-vous ? »
« Nous nous sommes rencontrées cet après-midi au café d’Orient. Je m’appelle Marie »
« He bien Marie, avez-vous envie qu’on se revoit pour continuer ce pourquoi nous avons été interrompues ? »
« Oui, j’aimerais bien vous revoir et mieux vous connaître »
« Je vous invite à prendre un verre chez moi ce soir si vous êtes libre »
« Je veux bien »
« Je vous attends vers 20 heures. J’habite près du café au 128 de l’avenue, vous sonnez à l’interphone marqué Elodie. »
« OK, j’y serai. A tout à l’heure »
Toute émoustillée, je me prépare en m’habillant simplement vu la température. Je passe une robe courte légère sans soutien-gorge et sans culotte. Talons hauts.
20h je sonne au 128.
« C’est Marie »
« Je t’ouvre, prends l’ascenseur jusqu’au 4ème, dernière étage, l’ascenseur ouvre directement dans l’appartement. »
Ce tutoiement ne me surprend pas outre mesure voire me réconforte pour la suite.
Arrivée au 4ème, effectivement la porte s’ouvre directement dan s le salon richement mais sobrement meublé dans un lumière tamisée.
Elodie m’accueille nue juste avec une parure soutien-gorge et porte jarretelles noire agrémentée de fleurs roses les jambes gainées de noir. Son absence de culotte dévoile une touffe de poils noirs rendant le tout hyper excitant. Elle s’approche de moi, me saisit par les épaules et colle sa bouche contre la mienne pour un baiser fougueux.
Ses Seins frôlent les miens à travers ma robe et je sens que ma chatte commence à s’humecter.
« J’ai vraiment envie de ton corps » me dit-elle à l’oreille. Déshabille-toi en me faisant un striptease »
Elodie s’assoit en face de moi sur le canapé, jambes écartées et j’amorce un lent déshabillage de ma seule robe.
Je commence par me caresser la poitrine faisant sortir un sein puis l’autre, je sens mes tétons se durcir, je fais glisser langoureusement les bretelles de ma robe découvrant ma poitrine jusqu’à la taille et entreprends de lentes caresses sensuelles de mes jambes, puis de mes cuisses jusqu’à dévoiler ma chatte également velue et déjà toute mouillée.
Elodie se branle en me regardant. Visiblement elle mouille elle aussi. La vue du suintement sur ses cuisses me donne une envie folle de la sucer.
« Approche » me dit-elle en se levant, « vient me bouffer »
Je laisse tomber ma robe à mes pieds et me colle contre son corps pour l’embrasser partout jusqu’à atteindre son pubis et chercher son clito avec ma langue. Son jus est abondant et je me délecte du nectar.
« Continue Marie, suce, suce mets ta langue dans mon con je vais jouir »
Je redouble d’ardeur et soudain Elodie part dans orgasme bouleversant ponctué de spasmes. L’apothéose nous faire tomber à terre et nos deux corps s’enlacent chatte contre chatte comme si nous baisions. Je sens les mains d’Elodie me caresser le cul et en foncer un doigt puis deux dans mon petit trou. C’est sublime. J’ai l’habitude de me masturber avec un plug mais là c’est génial.
« Elodie, je voudrais jouir par le cul »
« Laisse-moi te fister Marie et tu vas voir, c’est divin »
Nous changeons de position de manière à bien lui présenter mon postérieur. Marie se saisit d’un tube de lubrifiant posé sur la table, me prépare délicatement et entreprend de m’introduire deux puis trois puis le pouce, l’auriculaire et réussit la main entière. Jamais je n’ai eu une sensation aussi merveilleuse. Ma vulve n’arrête pas de mouiller, j’envoie des jets dignes d’une femme fontaine.
« Vas y Elodie, bouge dans mon cul, je vais jouir »
Cela ne tarde pas, j’explose dans un râle puissant en expulsant malgré moi la main de Marie.
« He bien Marie, en te voyant au café je ne m’imaginais pas que tu pouvais être une vraie salope. »
« C’est la première fois que je fais l’amour avec une femme mais je crois que je vais devenir gouine tu m’as envoutée »
« Tu as vu, je t’ai rencontrée et ça a marché. A toi maintenant de trouver une autre partenaire et si tu es d’accord nous ferons une partie à trois ici chez moi. J’ai d’autres choses à te monter. Tu as mon tel, j’attendrai ton appel »
« Je t’aime Elodie, nous nous reverrons »
Sur ce , je me rhabille rapidement et prends congé après un long baisé appuyé de caresses sur nos chattes.