— La mère: Lilianne, 50 ans.
— La fille ainée: Isabelle, 25 ans.
— La deuxième fille: Emma, 20 ans.
Le visage rayonnant d’ Emma apparaît.
— Bonsoir maman! S’ exclame-t-elle en se jetant dans les bras de Lilianne.
Elles s’ embrassent chaleureusement sous le regard attendri d’ Isabelle.
— Et moi, je compte pour du beurre?
— Ca va, j’ arrive ma grande tige!
Emma se précipite vers elle tandis que Lilianne ferme la porte. Elle saute dans les bras
d’ Isabelle, manquant de les faire tomber toutes les deux sur la moquette.
Elles rigolent tout en titubant. Isabelle ne peut s’ empêcher de humer le doux parfum des cheveux de sa petite soeur.
— Ok, je me calme! Pense-t-elle en s’ extirpant des bras joueurs.
Lilianne met un album des fleetwood mac avant de diffuser une huile essentielle d’ Ylang-Ylang.
Le diffuseur commence à éclairer le salon d’ agréables couleurs pastels.
— Aller, go pour l’ apéro. J’ ai envie de décompresser, moi, les filles. Dit Emma en se dirigeant vers la table de cuisine d’ où émane les senteurs épicées du sud.
Elle saisit une tartine de Pan con tomate et en engloutit la moitié en s’ asseyant lourdement sur le banc témoin de l’ émoi filial.
Isabelle la rejoint et remplit les verres de sangria.
— Alors Isa, ça fait quelques jours que je n’ ai pas eu de tes nouvelles… Quoi de neuf? tu es rayonnante!
— Merci mon petit clown…
— Tu es amoureuse, c’ est ça? demande Emma en vidant la moitié de son verre de sangria.
Isabelle la regarde en pensant: "si tu savais…"
— En plein dans le mille! Oui, je viens de tomber amoureuse.
— Allez, balance, c’ est qui? Un intello sexy, un sportif poète, un…
— Je n’ ai pas trop envie d’ en parler maintenant espèce de petite curieuse!
— Aller, fais pas ta chieuse soeurette!
Lilianne vient les rejoindre en pensant: "ce n’ est pas possible, c’ est de moi qu’ elle parle?"
— Arrête d’ embêter ta soeur Emma! Dit-elle en rougissant.
— Ho! Toi tu sais quelque chose maman!
— Comme si ta soeur avait l’ habitude de me parler de ses nouvelles rencontres…
Lilianne prend quelques cacahuètes avant de sortir les petits roulés à la saucisse du four.
— Pfff, la tige et ses petits secrets, c’ est n’ importe quoi…
Isabelle sourit, ses lèvres brûlent de laisser sortir cet interdit secret, de voir la surprise s’ afficher sur le visage insolent d’ Emma.
Elle termine son Pan con tomate en regardant Lilianne revenir déposer les roulés sur la table.
Cette dernière s’ assoit à coté d’ Isabelle, en face d’ Emma qui se ressert de la sangria.
Les discussions légères s’ enchaînent, les verres se vident au rythme des rires et des délicieuses bouchées.
— Maman, tu peux rouler un joint s’ il te plaît? Demande Isabelle en fixant sa soeur.
— Quoi? tu fumes toi aussi?
— Hé bien oui, j’ ai envie de tester de nouvelles expériences en ce moment!
— Bien! Bien! Enfumez-vous tant que voulez! Répond Emma en faisant un geste théâtral.
Ce faisant, elle renverse son verre de vin.
— Ha! Je me demandais quand le petit clown allait faire sa première gaffe. Dit Isabelle en rigolant. Sa main se pose sur les cuisses de sa mère, impose une sensuelle pression.
Lilianne se gratte la gorge.
— Laisse ma chérie. Dit-elle en direction d’ Emma.
.. Je vais nettoyer ça avant que tu n’ aggraves les dégâts.
Tout en épongeant le vin, elle regarde ses deux filles, le coeur emplit d’ amour mais perturbé par
d’ inconscientes appréhensions.
Isabelle termine de rouler maladroitement le joint avant de l’ allumer.
— Et toi mon Emma, comment vont tes amours en ce moment?
— Bertrand commence à me saouler avec ses habitudes de grand-père. Les soirées pyjamas devant la télé… Je n’ en peux plus!
— Tu vois, toi aussi tu as besoin de nouvelles expériences! S’ exclame Isabelle en exhalant un long filet de fumée.
Lilianne lève un sourcil alarmé dans sa direction.
— Bon, les nouvelles expériences, c’ est bien mais il ne faut quand même ne pas se laisser emporter par des pulsions irraisonnées… Répond-t-elle.
— C’ est toi qui dit ça, la digne hippie de sa mère? Dit Emma en écartant de sa main la fumée qui arrive vers elle.
— Oui maman… Enchérit Isabelle.
.. Encore dernièrement tu me disais de m’ ouvrir…
— C’ est quoi cette histoire les cachotières? T’ ouvrir à quoi?
— On se calme les filles! Répond Lilianne en essayant de prendre un ton autoritaire.
.. Rien d’ important. Et puis tiens, donne-moi le joint!
Elle prend le pétard des mains de sa fille.
— D’ ailleurs Isa, qu’ est ce que tu as été achetés tout à l’ heure?
La diversion semble marcher, Emma scrute la pièce.
— Tu as achetés des cadeaux ma tige? Demande-t-elle joyeusement.
— Hé oui… Pour nous trois!
— Cool sister! Aller, les cadeaux, les cadeaux, les cadeaux!
— Ca arrive petite soeur, le temps de terminer le joint. Répond Isabelle en le récupérant de la bouche maternelle.
— Hé, dites donc jeune fille! Tu pourrais attendre que je termine ma bouffée…
— Désolé maman, j’ ai envie de planer ce soir.
Les trois femmes se sourient, une tendre vibration complice chatouille les regards.
La voix de Stevie Nicks, la musique des Fleetwood Mac, accompagne agréablement l’ enivrement.
Finalement Isabelle se lève, la jupe légère danse sur les jambes se dirigeant vers la chambre.
— Je vais chercher les cadeaux!
Emma applaudit joyeusement.
Isabelle revient et dépose les sacs fushia sur le divan. Elle en sort trois paquets cadeaux.
— Voilà les premiers cadeaux!
— Wow, en plus il y en à plusieurs? Je t’ adore soeurette! S’ exclame Emma en déchirant rapidement son emballage.
Lilianne finit son verre d’ une traite.
La cadette brandit un fin maillot de bain, deux pièces, d’ une chaude couleur orange.
— Il est superbe Isa… très.. sexy, mais superbe!
— Oui, il est magnifique. Répond Lilianne, soulagée.
— A toi maman, ouvre le tien!
La mère découvre un maillot, une pièce, noir, orné de légers motifs argentés.
— Tu va être incroyable avec ça maman! S’ exclame Emma en le prenant des mains de sa mère pour
l’ admirer.
— Merci ma puce. Dit Lilianne en embrassant Isabelle.
Cette dernière profite de l’ attention détournée de sa petite soeur pour glisser une main, discrète, entre les cuisses de sa mère.
Lilianne est partagée, entre profonde excitation et appréhension. Le baiser glisse furtivement sur les lèvres.
— Allez, montre nous le tien! Dit Emma en lançant le maillot maternel sur le divan.
Isabelle ouvre lentement son paquet. Elle en sort sensuellement un bas de maillot pourpre,
échancré ,qui semble ne cacher que le strict minimum.
— Tu va provoquer une émeute avec ça ma grande tige!
.. Et tu n’ as pas de haut?
— Non, cet été j’ ai décidé de pratiquer le topless!
— Ha! C’ est donc ça le conseil de maman? Que tu t’ ouvres à cette nouvelle expérience? Demande Emma en direction de sa mère.
— Heu… oui… Répond-t-elle en levant les yeux au ciel.
Isabelle se lève, soulève un peu son chemisier.
— On teste le matos les filles?
— Maintenant? Demande Lilianne en faisant la moue.
— Pourquoi pas maman? Comme ça, si ça ne va pas, j’ irai les échanger demain. Répond Isabelle en déboutonnant son chemisier.
Emma se lève à son tour pour déboutonner son pantalon, elle manque de s’ écrouler sur la table en essayant de libérer sa deuxième jambe.
Lilianne sourit d’ un air résigné et se dirige vers le divan pour récupérer son maillot.
— Flûte! se dit-elle
.. Ce ne sont que des maillots…
Les trois femmes se déshabillent sans complexes.
Isabelle prend tout son temps. Elle se sent prédatrice, épanouie. Lorsque sa jupe descend, dévoilant
l’ absence de culotte, l’ excitation déjà présente se déploie dans le ventre, ouvrant les vannes d’ un plaisir inconnu, ravageur.
Elle regarde le sexe imberbe de sa soeur. Le coeur s’ accélère, tambourine aux oreilles.
Le petit ticket de métro de sa maman, soulignant de jolies lèvres intimes proéminentes.
L’ amour ressenti est presque trop fort.
Emma termine son essayage en premier.
— Alors?
Le tissu du maillot donne l’ impression que la cadette sort de l’ eau.
— On dirait une nymphe, sortit tout droit d’ un conte de fée. Dit Lilianne en terminant d’ enfiler son maillot.
La coupe souligne ses qualités physiques tout en gommant les imperfections. Les motifs argentés
semblent prendre vie à chacun de ses mouvements.
— Et toi, la reine des sirènes maman! Répond Emma en applaudissant sa mère.
.. Tu ne trouves pas Isa?
— Oui, tu es ensorcelantes maman! Si papa te voyait, il aurait une attaque!
Les trois femmes rigolent.
Isabelle se dirige vers l’ ordinateur pour mettre un album de musique lounge.
La ficelle pourpre entre ses fesses semblent narguer les regards admiratifs.
— Il faut vite que j’ aille faire pipi sinon je sens que je vais baptiser ce nouveau maillot! Dit Emma en trottinant vers la salle de bain.
Sans prendre le temps de fermer la porte, elle descend de justesse le slip de bain avant d’ assouvir son besoin impératif.
Isabelle, telle une louve, court sur la pointe des pieds vers sa mère pour l’ enlacer. Elle embrasse sa mère avec passion.
Lilianne, surprise, se laisse faire, pantelante.
Le puissant bruit du jet d’ urine retentit hors de la salle de bain.
Isabelle malaxe les fesses de sa maman qui sent un flot de cyprine mouiller son maillot.
Le bruit du jet décline soudainement.
— Stop ma puce! Murmure Lilianne en séparant difficilement sa bouche de celle de sa fille.
Isabelle, la tête légèrement penchée, sourit de manière provocante. Les reflets de l’ ivresse miroitent dans ses yeux.
Emma revient joyeusement et embrasse sa soeur sur la joue.
— Merci soeurette, j’ adore ton cadeau! On ouvre les autres?
— Pas tout de suite impatiente jouvencelle! D’ abord on termine le repas.
.. Je vous les donnerai après le dessert.
Emma fait mine de bouder en allant se rasseoir.
Lilianne se sent étourdit par toutes ces sensations. Elle se demande si elle n’ a pas eu tort de permettre à sa fille de s’ ouvrir ainsi à ses désirs.
Elles attaquent l’ omelette en parlant de leurs frustrations vis-à-vis de la gente masculine.
Vient le moment du dessert, une salade de kiwis et de pêches.
— Tes seins sont en forme aujourd’hui la tige! Plaisante Emma en regardant les attributs dénudés de sa soeur.
Les tétons érigés témoignent de l’ excitation qu’ entretient Isabelle par ses pensées exaltées.
— Hé oui, je me sens totalement… épanouie. Répond-t-elle en s’ étirant sensuellement.
— mais c’ est qu’ elle est en chaleur la soeur! Balance Emma en souriant à sa mère.
Lilianne prend une grande bouchée de la salade de fruit. Elle sent le pied d’ Isabelle caresser sa jambe sous la table.
Elle se sent un peu rassurée de voir qu’ Emma, dans son innocence, ne perçoit rien du jeu de sa grande soeur.
— Ok, on peut passer aux autres cadeaux maintenant? Demande la cadette en joignant ses mains, comme une prière.
— Un petit digestif et tu pourras découvrir la seconde fournée.
.. Maman, tu peux nous servir un petit rhum-orange s’ il te plaît?
— Tu es sûre ma chérie? Nous avons déjà bien picolé ce soir…
— Oui, j’ ai envie de me laisser aller, de profiter sans me poser de questions. Pas toi Emma?
— Bien dis Isa! faisons la fiesta! Dis la cadette, dansant sur le banc, manquant de tomber en arrière sur le dos.
— En fait, reste assise maman, tu as tout fait ce soir. Je m’ en occupe. Dis Isabelle en déposant un baiser sur l’ épaule de sa mère.
Elle remplit généreusement trois verres de rhum, ajoute un peu de jus d’ orange.
— Pfuuu! Tu les as bien chargé! Dis Emma en faisant une grimace.
— Juste ce qu’ il faut pour s’ amuser mon petit clown. Tchin! Répond Isabelle en levant son verre.
Les deux soeurs font cul sec sous le regard dubitatif de leur mère.
— Bon… vous avez bien mérité les prochains cadeaux. Dit Isabelle en titubant vers les sacs.
Elle lance un paquet à sa soeur (qui n’ arrive pas à le rattraper) et ramène les deux autres.
Emma déchire rapidement le papier cadeau et en sort une culotte vibrante.
— Voilà qui va rendre moins "pépère" ton Bertrand. Dit Isabelle en savourant l’ expression de surprise sur le visage de sa soeur.
Emma rigole en prenant la petite télécommande à côté de la culotte.
— Et ça c’ est pourquoi? Demande Emma en brandissant la télécommande.
Isabelle lui prend des mains.
— Ca c’ est ce qui donne le pouvoir à ton partenaire, d’ actionner, de choisir la puissance du vibrateur incorporé. Répond Isabelle en introduisant les piles dans la télécommande.
Lilianne a du mal à en croire ses yeux. Elle hausse imperceptiblement les épaules.
Une sensation de légèreté, d’ abandon la submerge.
Elle ouvre son paquet et découvre un superbe godemiché nervuré.
— Wow! C’ est quoi cet engin? S’ exclame Emma.
.. T’ as pété un câble frangine…
— Notre chère mère a bien le droit de se faire plaisir avec le top des verges artificielles!
.. Et d’ après le vendeur, celle-ci à toutes les fonctions pour te faire grimper aux rideaux.
— Isabelle! S’ exclame Lilianne en faisant les gros yeux.
Mais elle ne peut s’ empêcher d’ admirer le bel engin.
— Alors là, je suis curieuse de savoir ce que tu t’es acheté espèce de dévergondée! Pouffe Emma.
Isabelle ouvre son paquet et en sort le même godemiché que sa mère.
— Voilà, étant célibataire moi aussi, j’ai décidé de succomber à cette merveille de technologie.
— Comme si vous partagiez le même mec! Dit Emma en éclatant de rire.
— Vous êtes déchaînés ce soir mes filles! Répond Lilianne en rangeant son godemiché dans
l’ emballage.
— Allez petite soeur, essaie ta culotte. Je veux être sur de t’avoir pris la bonne taille.
— Ok, ok. J’espère que ça va ramener un peu de feu dans le pantalon de mon homme. Répond Emma en enlevant le maillot de bain.
Encore une fois, en voyant le sexe imberbe de sa soeur, Isabelle manque de jouir sous les sensations qui s’ emparent de son ventre. Le clitoris semble masturbé par une main invisible.
Lilianne pose sa main sur la cuisse de son aîné en admirant la sublime culotte en dentelles.
Emma prend une pose de star, joue exagérément avec ses cheveux.
— Ce serait mieux si tu enlevais ton haut de maillot, ça ne va pas du tout avec cette culotte. Dit Isabelle en inclinant la tête sur le côté.
Emma mime maladroitement un strip tease en se débarrassant du linge.
Sous la lumière ambré de la pièce, elle ressemble à un personnage de dessin animé.
— Voilà, c’ est beaucoup mieux. Dit Isabelle en caressant les doigts de sa mère posée sur la cuisse.
Elle actionne la télécommande. Emma sursaute sous l’ effet vibrant.
— Hé, arrête ça la tige! Dit la cadette en serrant les cuisses.
— Du calme, je voulais voir si la télécommande marchait. Répond Isabelle en augmentant l’ intensité des vibrations.
Emma ressent un soudain mélange d’ excitation et de légère douleur sous les assauts de la culotte.
— Arrête Isa, c’est trop fort…
— Ok, pardon, je me suis trompée de bouton. Ricane Isabelle en éteignant la télécommande.
— C’ est fou comme la seconde vibration était forte! Dit Emma, perturbée, en s’ asseyant.
— Le vendeur m’a dit que cette culotte pouvait réveiller les minous les plus fatigués. Dit isabelle en remontant la main de sa mère, sous la table, sur la cuisse.
Lilianne peut sentir l’ intense chaleur qui se dégage de l’ entrejambe de sa fille.
— Même un minou de zombi! Répond Emma en tirant sur l’ élastique de la culotte.
Elles repartent dans un long fou-rire.
La musique lounge se mêle aux effluves alcoolisés.
— Donne-moi ça! Dit la cadette en reprenant la télécommande des mains de sa soeur.
.. J’ai pas envie que tu te "trompes" encore de bouton ma tarée de frangine… Je ne t’ avais jamais vu comme ça espèce de dévergondée.
— Et… tu aimes cette nouvelle facette?
— Pour tout te dire, oui, c’est agréable de te voir aussi détendu. Tu es rayonnante!
Isabelle sourit, heureuse de cette réponse.
— Avec tout ce qu’on à bu, ma vessie va exploser. S’ exclame Lilianne en se levant pour se diriger vers la salle de bain.
— C’ est vrai que l’ alcool a coulé a flots, j’ ai la tête qui tourne un peu. Dit Emma en fermant les yeux.
— Oui, d’ailleurs j’ai l’impression que mon estomac se révolte. Répond Isabelle.
.. Mmm, je crois que je vais dégobiller…
Elle part en courant vers la salle de bain.
En fait Isabelle se sent très bien…
Elle pénètre dans la salle de bain, ferme brusquement la porte, et se jette entre les jambes de sa mère en train d’uriner.
— Ma puce, qu’est ce que tu fais? Murmure Lilianne.
— Chut… je n’en peux plus, il faut que je te lèche maman. Répond doucement Isabelle en passant une main sous le jet doré.
Lilianne voudrait résister, dire quelque chose, mais les brumes de l’alcool et le désir lui font ouvrir encore un peu plus les cuisses.
Elle termine de faire pipi. Isabelle prend sa taille et ramène le sexe maternel vers sa bouche assoiffée.
La langue parcourt les lèvres intimes, toutes humides, agace le sensible clitoris.
Les mains de Lilianne se crispent dans la chevelure de sa fille. Un terrible orgasme la submerge, un flot de cyprine jaillit, un long gémissement résonne.
Emma entend ce son, pense que sa soeur a un problème. Elle se précipite vers la salle de bain, se cogne le petit doigt de pied contre la base de la table.
Elle entre dans la pièce a cloche pied, s’ arrête brusquement en découvrant le spectacle d’ Isabelle lapant sa mère sur les toilettes.
— Mais qu’est-ce que vous faites?
Les deux femmes sont statufiées, la bouche humide d’Isabelle reste grande ouverte.
Emma, paniquée, rebrousse chemin.
— Mon dieu… Emma? Crie Lilanne en se levant brusquement.
Isabelle, abasourdie, tombe sur ses fesses.
La cadette, le souffle court, est en train de se rhabiller précipitamment.
Lilianne sort de la salle de bain en tentant de se réajuster.
— Attend Emma… je… arrête… il faut que je t’explique…
— Je crois que c’était clair… vous avez perdu la tête!
.. Franchement, c’est n’importe quoi! Hurle Emma en enfilant difficilement ses chaussures.
— Attend ma chérie…
Isabelle, hébétée, sort de la salle de bain. Impuissante, elle observe, comme dans un mauvais rêve,
sa soeur partir en claquant la porte.