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Le premier pas… – Chapitre 2




Claude observe les deux hommes qui tranquillement discutent. Pas de trace d’énervement, juste une solide amitié. Pas question de briser cela par un geste inconsidéré, pourtant ce n’est pas l’envie qui lui en a manqué. Elle reste sur sa faim alors qu’elle voit une poêle apparaitre d’un vieux buffet tout vermoulu. La boite de lentilles au petit salé ouverte vient atterrir dans la tôle noire, huilée depuis longtemps. Ensuite Michel pousse les chenets de manière à ce qu’elle reste bien à plat sur les flammes. Dans le cabanon, l’odeur de la cuisine commence à flotter.

Une bouteille de vin rouge est elle aussi tirée du sac de Paul et le bruit du bouchon qui saute est explicite. Chacun se rassure alors que dehors, les bourrasques de vent sont de plus en plus fortes, et que la pluie persiste, tombant sans discontinuer.

Sur le grenier, il y a des couvertures et des nattes, je crois que nous allons passer le reste de la soirée, cloitrés ici. Mais il y fait bon, il y a du bois et nous avons encore un peu de vin, un morceau de fromage, une baguette et du café !

La vie est belle, alors ! Du camping en pleine nature à dix bornes de la maison, c’est un rêve ? Non ?

Bien alors, préparons-nous à squatter !

La nuit tombe rapidement et à la lueur des flammes, les ombres s’étirent, se distordent, les visages deviennent insaisissables. Claude tout emmaillotée dans son plaid est bien. Assise à même le sol sur une natte de coco sortie du grenier, elle a calé son dos contre la hanche de son mari. Leur voisin lui reste à distance, faisant face au couple avec qui il discute de cet orage, de la montagne, des coccinelles asiatiques ou d’ailleurs. Le temps passe comme lors des veillées d’antan, celles dont Claude se souvient encore, celles de chez ses grands-parents ! C’était il y a fort, fort longtemps.

Des yeux, il suit ses amis de longue date, lorsque Paul voit le bras de Michel qui entoure l’épaule de son épouse. Geste au demeurant anodin, mais tout l’amour du monde est dans ce simple élan de tendresse. Elle laisse son corps fléchir pour venir s’écraser sur le côté gauche de son homme. Ce léger balancement de Claude, ouvre de quelques centimètres les pans pourtant bien maintenus de la couverture qu’elle a gardée sur elle. Et un nouvel angle découvre un peu de paradis à Paul.

La femme ne s’est pas aperçue de la vision qu’elle offre à son vis-à-vis. C’est seulement les regards trop insistants qu’il lui lance qui l’alertent au bout d’un très long moment. Mais qu’a-t-il pu apercevoir ? Un bout de cuisse ? Une infime partie de son sexe nu ? La totalité de cette chatte qu’elle dissimule au fond du compas entrouvert de ses longues jambes ? Pas de quoi fouetter un chat, mais quand même de quoi aiguiser l’appétit d’un homme seul depuis longtemps ! Elle croise alors les gambettes et ferme pour un temps à la vue de l’homme ce sanctuaire dont il rêve depuis quelques minutes.

Face à Paul, Claude est venue se caler contre lui. Michel se sent bien, le feu, le vin tout devient un appel à l’amour ! Celui qu’il porte à sa femme est immense et le besoin de lui montrer se fait sentir. Sa main glisse le long de son dos, se coule sur la clavicule et enveloppe finalement l’épaule opposée. Elle aussi doit se rassurer en venant seulement coller son côté contre lui. Immédiatement, elle bouge un peu et les yeux de Michel suivent ceux de Paul. Il n’a nul besoin de voir pour savoir. Il sait déjà que la couverture vient de s’entrouvrir, et que ce que son ami chouffe, doit l’exciter encore un peu plus. Malgré le feu, il lui semble que le visage de Paul s’empourpre un peu. Personne ne dit plus rien et le bruit des flammes qui pétillent fait comme une musique de fond.

Le mari se dit qu’il ne risque rien de tenter une approche un peu plus scabreuse ! Elle saura bien le stopper net dans son élan si elle estime qu’il dépasse les bornes, les limites qu’elle voudra garder. Alors d’une main hésitante, il tire doucement sur le plaid. Pas de vraies résistances, seulement celle de sa main à elle qui le maintient. Encore un peu et le pan avance vers le bord et un téton est pratiquement sorti de dessous la laine. Claude tourne sa tête vers lui, il s’attend à des reproches, à une remarque désobligeante. Mais non ! Un sourire, un sourire radieux se dessine sur les lèvres de son épouse.

Elle vient de tourner la tête vers lui et sa bouche a déposé dans le cou de Michel, un bisou qu’elle a volontairement rendu sonore. Lui ne fait plus un geste, ne parle plus, de peur de rompre le charme qui vient de s’établir entre les deux époux. Comme elle se frotte davantage contre lui et que la couverture n’est pas extensible, et bien cette fois, le sein rond et lourd se laisse voir dans son intégralité. Devant un Paul médusé, le baiser n’est plus primaire ni primitif, c’est un baiser passionné qui les unit tous les deux.

Michel vient de serrer son épouse, plus fortement contre lui et sa main a tiré ce qui cache son corps. A-t-elle compris que sa poitrine se dénudait à demi ? Pourquoi ne replace-t-elle pas correctement l’étoffe qui la masque ? Bizarre comme elle est alanguie, avachie sur son mec ! Elle lui donne la trique, mais il sent que son mari aussi s’échauffe en la pelotant un peu. Bon sang que son nichon est beau, bien en vue, et il attire les yeux comme un aimant. Et le sang afflue dans un endroit qui grossit à vue d’il, chez les deux mâles.

Elle a saisi que les doigts de son mari la caressent sur la laine, qu’ils insistent pour passer directement sur sa peau. Elle lève les yeux et elle comprend que Paul va faire une crise cardiaque à écarquiller les mirettes de la sorte. Il n’en peut plus. Son short a une énorme bosse, juste sous la ceinture, il ne peut pas jouer l’indifférence. Le jeu débute d’une étrange manière. Quel but poursuit-elle ? La faim de sexe est là profondément enfouie chez la femme somme toute encore jeune.

Elle ne cherche pas à se rebeller quand les doigts trouvent ce qu’ils espèrent, tâtonnent un court instant et s’insinuent sous la couverture. Michel aussi a une érection magistrale, de sentir sa femme se laisser ainsi aller à des caresses sous les yeux d’un Paul qui va exploser tant sa braguette est enflée. Puisqu’elle ne fait pas mine, par un mot ou un geste, d’arrêter la reptation des doigts, il insiste de plus en plus. Maintenant ceux-ci sont au niveau de ce sein visible et ils se mettent à flirter librement avec le téton qui se raffermit à leur arrivée.

La main de Michel sur la pointe du sein lui donne comme un coup de fouet. Claude soupire, c’est comme un long gémissement retenu, qui fuse entre deux mâchoires serrées. Les paupières presque closes laissent juste passer assez de lumière et de vision pour voir que leur compagnon de veillée est tétanisé par la vue de la scène, qu’il n’ose plus pratiquement respirer. Elle se blottit plus près encore du corps de son mari et sans faire exprès ses doigts à elle cèdent sous la pression. Ils lâchent prise, le fragile rempart qui lui couvre les épaules glisse au sol, laissant sa nudité intégrale dans le reflet des flammes.

Soudain ses amis ne se préoccupent plus de sa présence. Claude est totalement amollie contre son mâle. Il ne peut plus détacher les yeux de ce spectacle incroyable. Le bout du sein est entre les doigts de Michel et elle ouvre la main pour la poser sur son torse. Immédiatement, l’étoffe qui la couvre tombe au sol. Nue, elle est nue, entièrement, majestueusement à poils. Il détaille sans délicatesse son torse, il reluque avec envie ces cuisses légèrement croisées. La bête qui est déjà raide dans son caleçon n’en peut plus. Il reste là, à attendre quelque chose ! Quoi ? Il n’en sait rien, il ne pense plus, enfin plus avec sa tête du moins.

La bouche de la femme revient à la rencontre de celle de son mec. Les deux visages se rejoignent et les lèvres s’entrouvrent pour laisser passer leurs langues. Pour un baiser qui prend des airs de danse, des allures de panique dans l’attitude de leur ami qui fait la bougie. Il est raide comme un piquet et le mat qui risque de déchirer le short ne faillit pas. Les mains sur les genoux, il ne sait plus comment se mettre pour tenter de penser à autre chose. Rien à faire, juste à subir. Qu’espère-t-il ? Un mot de l’un, un signe de l’autre ? Mais ces deux-là, ils ne sont plus non plus capables de dire ou faire autre chose que ce qu’ils ont débuté.

La main, du sein, est descendue sur le ventre, sans trouver aucune résistance. Elle passe et repasse sur cette plage au nombril tantôt visible, mais souvent caché par l’avant-bras. Dans l’excitation, le compas s’est ouvert. Oh ! Pas entièrement ! Non ! Juste de quelques centimètres, mais c’est le premier signe de la reddition programmée d’une Claude chaude comme de la braise. Par intermittence, les regards de Paul plongent vers cette source qu’il devine plus qu’il ne l’aperçoit. Elle est belle de partout cette voisine, du genre câline ce soir. Et dans son ventre, la montée de ce désir qui le rend fou, l’infernale envie qui s’accroit à chaque nouvelle étape franchie par les deux là.

Il sent les premières gouttes de liquide séminal qui franchissent la sortie de son gland surtendu. Un instant il essaie d’imaginer des choses tristes, qu’il est ailleurs, dans ses bois, une tronçonneuse au bout du bras, il cherche un dérivatif à cette montée inexorable de l’orgasme. Il n’arrive pas vraiment à délaisser la scène, les actes qui se jouent devant lui. Les poings fermés, les mâchoires serrées à se briser, il reste là, accroché à chacun des mouvements de cette main masculine qui flatte le ventre de la femelle.

L’atmosphère dans le chalet est devenue irrespirable pour le pauvre Paul. Il se demande où se mettre, il aimerait être une souris pour s’enfiler dans un trou, pour s’enfuir, mais quelque chose l’en empêche pour le moment. Il suit la progression des doigts qui flirtent avec l’intérieur d’une cuisse, qui s’écarte de l’autre pour les laisser passer. Maintenant, Michel ne se contente plus d’une simple caresse, il met au supplice son voisin. D’un index tendu comme un mini-sexe, il entrouvre des grandes lèvres brillantes de rosée. Et elle a enfoui son visage dans le creux de son épaule comme pour oublier que Paul est là.

Son mari longe de ses doigts sa cuisse et c’est presque magique. L’effet est instantané, elle n’en peut plus, alors juste pour être soulagée, elle laisse s’ouvrir la fourche ou bien sur la main s’engouffre. Elle a bien conscience que Paul voit, qu’il ne quitte pas le cheminement de cet index qui se prend au jeu, qui lisse la fente. Elle sent sa chair qui réagit à la caresse et la fleur s’ouvre, humide, mouillée baveuse sans doute. Dans les reflets des flammes, elle ne veut plus rien savoir, elle veut juste sentir le bonheur d’être ainsi touchée. Alors sa tête se fixe entre le bras et le torse, le nez sous l’aisselle de son mâle.

La femme souffle de plus en plus fort, de plus en plus vite. Rien n’arrête les phalanges qui montent et descendent sur cette chatte qui reste maintenant ouverte et à la vue de son voisin. À croire que Michel met un point d’honneur à lui laisser entrevoir cette oasis luisante, ce sexe qui pleure son envie. Il jette maintenant de fréquents regards à celui qui lui fait toujours face, mais qui est de moins en moins impassible. Il se demande à partir de quand il va enfin oser ! Il sent qu’elle, désormais ne reculera plus, qu’elle le laissera venir, qu’elle ne se rebellera plus. Il est presque heureux et bénit l’orage, pour une fois.

Claude halète, elle geint sans discontinuer, sans plus de répit. Dans sa tête, elle se revoit ce matin, avant leur départ. Elle se souvient aussi de ces longues discussions qu’ils ont eues, Michel et elle. Les dernières, celles où il lui demandait à mots couverts de se laisser toucher devant Paul ! Ils l’ont toujours bien aimé, ils l’ont toujours plaint aussi ! Depuis qu’il est seul, il n’a sans doute pas eu beaucoup d’occasions de faire l’amour. Elle le pense, elle le croit. Elle a longtemps résisté à ses demandes, à cette bizarre envie que son mari avait.

C’est l’orage, le lieu, la promiscuité qui ont fait que pour des raisons obscures, elle se retrouve nue, caressée devant l’autre, qui n’ose toujours pas venir au-devant d’eux. Mais elle ne fera pas un geste pour l’encourager, elle en est certaine, si cela doit arriver, c’est que Paul aura fait le premier pas. Elle sait déjà que malgré ses peurs, ses réticences, elle ne refusera pas s’il l’a touche aussi, puisque c’est Michel qui a débuté le bal des sens. Mais encore faut-il qu’il oublie ses démons. Elle pense cela, et elle râle doucement sous le doigt mutin qui a enfin saisi l’opportunité d’entrer en elle.

Son ami vient de pénétrer d’un doigt son épouse. C’est affreux cette envie, cette tension qui lui déforme le short. Pourquoi son bras ne veut-il pas se jeter en avant pour poser sa main sur cette cuisse attirante ? Pourquoi persistent-ils tous les deux à le tourmenter de la sorte ? C’est effroyable, c’est épouvantable d’avoir envie et de ne pas oser. Si seulement Michel lui faisait un signe, juste d’un clin d’il, simplement un mouvement du menton. Mais rien, il se contente de la tripoter, d’aller de plus en plus profondément dans la chatte qui reste écartée au possible.

Elle n’en peut plus d’être immobile et son bassin commence à remuer, elle a rejeté sa tête en arrière et sa gorge laisse filer des plaintes de bonheur continuellement. Elle se surprend à se dire qu’elle lui ferait bien une petite gâterie à ce voyeur, qui ne bronche pas. Elle ressent, presque, dans sa bouche le gout d’une bonne queue bien dure, mais ses lèvres après avoir aspiré une grande goulée d’air se referment sur du vide et sa plainte devient presque un cri. C’est long, interminablement long. Michel ne se presse absolument pas ! Il avance avec une lenteur exaspérante, attendant sans doute encore que son ami réagisse.

Le mari lui, s’est mis à genoux, renversant sur la natte, la femelle qui a des spasmes impressionnants ! Elle apprécie la position allongée et ses longues jambes s’ouvrent le plus largement possible, pour laisser le passage à la main, tout entière. La paume de celle-ci se frotte sur le mont de vénus, entrainant de véritables décharges électriques sur le clitoris, qu’elle caresse sans relâche. La femme berce sa tête, les yeux clos, griffant le coco de la natte de ses ongles rouges. Dans le noir et sous les flammes qui dansent sur sa peau, elle est diablement belle.

Paul, halluciné reluque Michel qui retire son short et son slip. C’est la première fois aussi, qu’il voit son ami totalement nu. Ses yeux suivent le bâton qui se dresse, raide contre le ventre et dépasse largement le nombril. Alors il se met lui aussi à genoux, prenant garde de ne toucher ni l’un, ni l’autre. Il se permet en levant enfin les bras de retirer son polo et le voila lui aussi torse nu. Ensuite dans un élan de folie, il dégrafe le bas de son vêtement et il le fait tant bien que mal glisser sur ses talons. Cette manuvre entraine son caleçon vers le bas également. Il est à égalité avec les deux autres qui continuent de jouer avec leurs corps.

Cependant le visage de Claude, tourné vers Paul, les paupières semblant closes, elle aperçoit leur ami qui se désape. Ses yeux sont attirés par cette tige longue, blanche, fine, qui elle est aussi raide que celle de Michel. Elle pense soudain que c’est pour elle qu’il bande ainsi ; qu’ils bandent tous les deux du reste. Étrange comme elle en ressent une sorte de fierté, çà ne lui ressemble guère ce genre de réaction. Elle voudrait qu’il avance vers elle, qu’il lui laisse toucher ce membre qui n’attend qu’un simple geste pour se libérer.

Michel croit qu’enfin il va réussir à amener son ami à venir au-devant de cette promesse vivante qu’est devenue SA Claude. Le tee-shirt, le short et le caleçon de Paul qui tombent pratiquement tous ensemble, c’est un grand pas vers la victoire, vers la réalisation de son fantasme. Et ses espoirs retombent quand il voit avec quelles précautions son ami évite de les toucher en se dévêtant. Il ne pourra pas la rendre plus désirable, plus offerte non plus. Il se sent soudain mal à l’aise devant l’attitude de son pote.

Qui peut imaginer que c’est facile de franchir ce pas, ce fossé entre le rêve et la réalité qui se trouve à portée de main ? Il sait bien qu’il va passer pour un con, que Michel lui donne l’occasion de de se taper sa femme ! Mais il y a cette longue amitié, la même qui ne s’est jamais démentie, dans les pires instants ces deux-là étaient là pour lui. Et il reste là, le doute ancré dans son esprit. Et si s’il se trompait, s’ils n’avaient tous les deux envie que de s’envoyer en l’air devant lui ? S’il tendait la main et que Michel lui fasse une remarque désobligeante ? Pire encore si c’était Claude qui le rejetait ! Sûr que toutes ces années de communion seraient mises en péril. Le jeu en vaut-il la chandelle ?

D’un autre côté, ne pas bouger va peut-être le faire passer pour un crétin si s’ils espèrent qu’il va intervenir. De plus, elle est bougrement appétissante avec son joli ventre sur lequel, les flammes dansent. Ses nichons à eux seuls sont déjà presque un appel au viol, alors la chatte qu’il aperçoit de temps en temps lorsque la main de son ami la quitte, une fraction de seconde ! Il ne se lasse pas de chouffer la scène de cette femme allongée et qui se fait masturber par la main de son mari. Il n’a jamais rien vu de plus merveilleux comme spectacle.

Paul hésite trop ! Elle prend vite conscience qu’il ne viendra pas ! Il est tellement tellement tétanisé qu’il ne sait plus faire la part des choses ! Merde ! Elle ne va quand même pas l’implorer de la tripoter ! Et son homme qui ne dit rien non plus, il se contente d’être cajoleur, de la rendre folle d’impatience. Elle a déjà joui, à deux reprises, sous les doigts qui la fouillent. C’est bon, bon au-delà du possible ! Elle ne se contrôle plus, elle se tord maintenant comme un ver sous la main qui lentement entre en elle. Plusieurs doigts sont déjà en mouvement à l’intérieur de son ventre ! Ils tournent tout doucement, elle frissonne, des pieds à la tête.

Michel ne montre pas d’impatience particulière, il cherche à donner le plus de plaisir à son corps de femme qu’il adore, qu’il vénère. Cela fait si longtemps qu’il le pratique que chaque grain de peau lui est familier. Il sait d’avance que telle caresse va la faire bondir, telle autre lui donner un peu d’adrénaline supplémentaire. Mais ce soir c’est tellement différent, la présence de leur ami le rend gauche, presque malhabile, maladroit. La poitrine de Claude a des mouvements saccadés, ses seins ronds et lourds tressautent dans la lumière vacillante des buches qui brulent dans l’âtre. Il la regarde et il la trouve bandante à souhait. Pourquoi Paul n’intervient-il pas ?

Rien à faire pour que ses grandes pattes fassent le mouvement qui le délivrerait. Pas moyen de trouver ce zeste de courage qui l’expédierait au paradis ou en enfer selon la réaction de l’un ou l’autre des deux amants qui avancent gentiment vers le point de non-retour. Il se sent immensément, démesurément seul ! Un grand moment de flou qui se fait dans sa tête, qui l’empêche de tendre la main, de toucher cette chair qui roule sous les caresses de son mari. Il se traite intérieurement de tous les noms d’oiseaux qu’il connait, mais cela ne change rien au fait qu’il est en tension permanente et qu’il finit par en avoir mal aux bas du ventre.

Claude n’est plus qu’une attente, plus qu’une boule de nerfs. Elle est fébrile, elle voudrait que le sexe chaud et tendu de n’importe lequel des deux mâles entre enfin en elle. Que ce soit celui-ci ou celui-là lui serait égal. Elle ressent ce besoin de sentir vibrer cette chose dure et chaude, cette bête vivante qui va calmer enfin de la faim qui la dévore. Mais les attouchements s’éternisent et la langue familière de son mec vient pour aider la main qui n’en finit plus de passer et repasser. Le choc que lui provoque cette arrivée est visible. Son corps tout entier s’arc-boute et hurle à ce contact pourtant espéré.

Michel vient la lécher et pour ce faire, il change de position. Il s’arrange pour être le visage près des cuisses de son épouse. Elle cède à l’envie de prendre en bouche la bite qui frôle ses lèvres et c’est comme une délivrance. Pour son mari d’abord, c’est comme si un volcan venait d’enserrer son membre en érection. Pour Claude ce simple contact lui permet de décharger une partie de sa fébrilité par des gestes doux et agréables. C’est si bon pour lui, pour elle, et tant pis pour celui qui reste toujours à genoux à observer sans oser.

En happant la queue qui se laisse faire, Claude ferme son esprit à ce qui l’entoure, elle est maintenant totalement absorbée par cette fellation qui tire du plaisir à son Michel et elle en oublie un peu le feu qui brule au fond de ses tripes. Cette occupation de son esprit lui fait un bien fou, elle jouit sans se soucier de rien d’autre ! Plus de question au sujet de cet ami qui refuse obstinément de lui rendre hommage, plus d’états d’âme pour celui qui reste bougie, chandelle auprès du couple qui n’a plus qu’un but, celui de se faire du bien.

Le bouquet changeant de corps qui se trouvent, se retrouvent, Paul en a une vision grandiose. Il reste sans bouger, alors que ses regards se remplissent de ce soixante-neuf qui débute un autre registre dans l’escalade des caresses des deux amants. Il sent encore plus exclu, mais ne s’est-il pas mis hors jeu tout seul ? Il pense qu’il aurait dû oser, qu’il aurait pu mais il manque de ce courage essentiel, celui qui lui aurait ouvert la voie royale de ces cuisses, de ce ventre admirable.

Claude tremble, de la tête aux pieds, elle se jette goulument sur ce sexe qui se frotte à son visage ! Désormais, son mari et elle sont seuls au monde, dans une bulle. Ils viennent d’atteindre un nouveau palier dans leurs envies, de franchir un autre cap dans le fantasme ! Bien entendu, ils auraient préféré que le voyeur tente, cherche à entrer dans leur sphère intime. Mais se lâcher ainsi devant un homme qui les regarde leur donne un sentiment de bien-être, une touche d’interdit qui transforme leur jouissance en feu d’artifice.

La fellation ordinaire est rendue plus bandante par cette présence insolite. La minette prend une autre saveur, de savoir que quelqu’un bave de la voir se faire sous ses yeux. Et sans vraiment s’en rendre compte, elle, comme lui, se mettent à jouir sans aucune retenue. Il se répand dans la bouche accueillante, elle se met à couler comme jamais elle ne l’avait fait auparavant. Le feu dans la cheminée se meurt, alors que celui de leur orgasme explose dans ce chalet sous les yeux d’un voisin qui intérieurement se traite de crétin de con de n’avoir pas su.

Claude et Michel en sont restés là. Paul aussi ! Ils n’ont pas encore osé renouveler cette expérience, mais qui sait

Elle n’a pas appris à aimer les orages pour autant. Mais ce chalet reste bien ancré dans leurs mémoires Un jour peut-être qui sait ?

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