Mon père avait une double vie.
J’avais 6 ans quand je l’ai appris. Je n’arrive pas à croire qu’il ait pu garder caché un secret aussi gros aussi longtemps. Comme ils n’étaient pas mariés, mes parents se sont quittés, et il est retourné dans l’autre famille.
Cependant, même s’il nous avait trahies, je l’ai toujours préféré à ma mère. Il était doux et gentil, Alors que ma mère était une peste. Hautaine, méprisante, idiote! Mais aujourd’hui, elle est morte. A cause de mon père, surement… Étant totalement éprise de lui, elle fut tellement bouleversée qu’elle sombra progressivement dans l’alcool, négligeant sa fille, sa santé, toute sa vie. Puis un soir je suis rentrée de l’école et je l’ai retrouvée inerte sur le sol. J’avais 10 ans. "Morte d’une overdose, elle a fait fausse route" disaient les ambulanciers.
On m’a alors confiée à mon père qui était retourné dans sa "vraie" famille, qui avaient quitté la capitale pour le climat méditerranéen de Nice. Toujours aussi aimant, il maccueillit bras ouverts. Je découvris alors ses enfants, mes deux demi-frères et ma demi-sur. Mais aussi ma belle-mère, qui ne semblait pas vraiment heureuse de ma présence, et pas vraiment d’accord que son mari doive payer les dettes de ma défunte mère… elle me l’a fait comprendre en m’en faisant baver pendant toute mon enfance. C’était des menaces, du chantage, des privations, des coups, des cris… ma mère était morte, je n’avait pas envie d’une deuxième encore plus mauvaise. Mais je tenais bon, silencieuse, car mon papa était là.
Heureusement, je m’entendais plutôt bien avec mes demi-frères et ma demi-sur, qui étaient de formidables compagnons de jeux.
Puis, l’adolescence arriva, et alors que j’avais aux alentours de 14 ans, j’étais prise d’un intérêt étrange et particulier pour l’ainé de la fratrie, Tae-Hyun. Il avait 3 ans de plus que moi et il était pour moi synonyme de réussite et de protection. Grand garçon, La mâchoire un peu carrée, il m’intimidait comme il me fascinait. Je rêvait de lui, l’épiait quand il était à l’entrainement et affichait ses biceps travaillés et son torse sans poils, dont les pectoraux étaient naturellement dessinés. Il était un peu carré, pas vraiment épais, le teint pâle d’orient et les lèvres roses d’une jeune fille, et il m’arrivait de fantasmer succomber au plaisir de sa chaire, et je l’aimerais et il m’aimerait… J’étais plutôt contente qu’il ne soit pas complétement mon frère.
Mais je m’égare. Aujourd’hui j’ai 23 ans, et je suis revenue à Paris, non loin du quartier de mon enfance. Peut-être que ma mère me manque inconsciemment? Je me souviens avoir pleuré à son enterrement…
Ah, je m’égare encore beaucoup. J’ai tendance à penser à tout et n’importe quoi en faisait mon ménage. Ce soir, Tae-Hyun vient à la maison, puis repart en avion le lendemain matin pour la Chine, car il tient un site internet Euro-américain dont la production de la marchandise se fait là-bas. Cela va faire 5 ans que je ne l’ai pas revu, depuis que mon père est mort, et bien évidemment, je suis toujours amoureuse de lui! Idiote, idiote!
La sonnette retentit. Le temps a passé vite. J’ouvre la porte pour découvrir mon presque frère qui avait un peu changé physiquement.
_ Bonjour! Entre, tu es chez toi!
Il entre, toujours aussi silencieux qu’à l’époque. Il me semble qu’il a pris de la masse musculaire. Il a une barbe de 3 jours. Ses cheveux sont plus courts que la dernière fois et ça fait plus… mature… Sa virilité atteint les plus haut sommets quand il est dans ce costume, noir comme l’abysse profonde de ses yeux. Il a une gourmette au poignet droit.
_ Tu peux poser tes affaires dans ma chambre si tu veux.
_ Merci.
_ Tu as faim?
_ Oui.
_ J’ai préparé du ragoût de Doenjang, je sais que tu adores ça.
_ Merci.
Nous avons mangé, et j’ai pu discuter avec lui. Il parle peu, comme d’habitude, et ses réponses sont brèves. Il m’a fait remarqué que chez moi c’était vraiment petit. C’est vrai… Mais bon, j’suis pas pleine aux as contrairement à lui, donc je peux pas me payer plus grand qu’un loft avec le minimum: Salle de bain, toilette, cuisine et un séjour qui fait aussi office de chambre à coucher.
_ Mya, on va se coucher? L’avion décolle tôt.
_ Oui, grand-frère !
_ Tu n’es plus une enfant, appelles-moi par mon prénom.
_ Euh, oui, Tae-Hyun…
Nous nous levâmes et il parti se raser, pendant que je revêtais un pantalon de pyjamas et un débardeur blanc. Quand il revint, il était rasé de près, simplement habillé d’un caleçon et d’un T-shirt. Il pénétra dans le lit étroit comme on pénètre un temple, et quand il daignât me regarder, son regard tomba timidement sur ma poitrine. Ses yeux légèrement bridés se plongèrent ensuite dans les miens et voyant que j’avais remarqué qu’il me matait, il se retourna vivement et éteignit la lampe en me susurrant un "Bonne nuit", visiblement troublé. J’étais excitée et je me répétais en boucle dans ma tête qu’il avait regardé ma poitrine, toute fière.
Les heures passaient, et je n’arrivait pas à trouver le sommeil, me retournant sans cesse sous les draps. J’étais toute émoustillée de le savoir à mes côtés. Alors que je roule pour me coucher sur le ventre, mon sein gauche s’écrase sur la paume de sa main ouverte, affreusement gêné et confus, il retire sèchement sa main mais sa gourmette s’est emprisonnée dans mes cheveux et nous nous débattons, désynchronisés pour allumer la lumière afin de se libérer. Quand nous allumons enfin, je suis au-dessus de lui, il a mes seins sous le nez. Je me retire vite, et nous restons silencieux, perplexes, avant d’éclater de rire.
_ Ah, je suis vraiment désolé Mya…
_ Oh c’est pas grave, j’ai bien vu que tu aimais mater mes seins…
_ …
_ Quoi?
_ … Je parlais de l’incident avec la gourmette…
_ Ah… désolée, c’est juste que…
_ Je comprends. La fatigue.
_ …
_ Bonne nuit, et pardon encore.
_ Non, Tae-Hyun, j’ai bien vu que tu avais maté mes seins…
_ Ne parles plus.
_ Quoi?
_ C’était juste un incident.
_ Tu les regardes en ce moment.
Il rougit.
_ N-Non.
_ C’est pas grave, tu sais, toi aussi tu as des atouts sexy!
Je lance cette phrase afin de détendre l’atmosphère, ce qui fait l’effet exactement inverse puisque mon presque-frère me regarde comme si je venais d’une autre planète. Il fait la moue, et ses lèvres roses sont apétissantes…
_ Tae-Hyun… Est-ce correct… si je m’approche…
Je m’approche de son visage doucement, pose ma main sur sa joue et dépose un baiser tendre sur ses lèvres qui dure un certain temps. Il reste immobile, me suit du regard quand nos lèvres se séparent, comme perdu dans une foule.
_ Mya… Qu’as-tu fais?
Je deviens rouge à mon tour. Il me regarde sévèrement. Je sens mon sexe frémir d’excitation. Je suis épatée de ce que j’ai osé faire.
_ J-Je ne peux plus supporter ça grand-frère, mes souvenirs de toi, ton absence qui m’oppressait…
_ Arrêtes! Ne m’appelles plus grand-frère après avoir fait ça!
Je laisse échapper quelques larmes, confuse,
_ Je t’aime, je t’aime, je t’aime! Je t’aime grand-frère, je t’ai rejeté et rejeté encore, mais ça ne marche pas, à la fin, j’étais envahie par toi!
_ Mya, on partage le même sang!
_ Seulement celui de papa!
Il devient sombre tout d’un coup. Il baisse la tête, éteint la lumière. J’entends les draps bouger, et il me couche sur le dos, ses mains sur mes épaules, se positionne à quatre pattes au-dessus moi.
_ Mya, s’il te plait…
_ Tae-Hyun?!
_ Dis-moi que ce n’est pas parce que je ressemble à papa…
_ Non, c’est depuis longtemps.
_ Depuis quand?
_ … Depuis que j’ai 14 ans, Tae-Hyun.
Il reste silencieux, puis à ma grande surprise, allume la lampe.
_ Sérieusement?!
_ Euh, oui…
_ …
Il m’écarte les jambes, retire sauvagement mon pantalon et ma culotte et me pénètre brusquement avec son sexe bandé. Je pousse un cri de douleur et de surprise. Il me fait ensuite l’amour avec toute la douceur du monde…
_ Tu es encore vierge, n’est-ce pas?
_ Ah… Oui…
_ Ça va comme ça?
_ Oui…
Il enfonçait son long sexe au plus profond de moi et enchainait une série de mouvement, touchant le fond à chaque fois, m’arrachant un gémissement. Nos regards étaient plongés l’un dans l’autre, j’entendais sa respiration saccadée, perdue dans son visage rouge, ses lèvres… Il avait le visage de l’homme coupable, entrainé dans le vice par son propre désir. Me tenant par la taille, mes jambes entourant sa nuque, il accéléra le mouvement. Mon corps vibrait au rythme de ses pulsation… Peu à peu, je sentis venir le frisson, partant de mon ventre, qui me faisait gémir un peu plus fort à chaque fois, plusieurs fois, de plus en plus profondément… Il avait saisi ma taille et sa grandeur soulevait mes hanche aisément pendant qu’il me pénétrait. Son regard avait abandonné le miens pour mon cou et ma poitrine qu’il fixait amoureusement. Nous étions tout deux essoufflés, il accéléra le rythme, encore, m’écarta les jambes un peu plus avant de s’enfoncer très profondément en moi. Il redressa la tête, yeux clos, sentant la jouissance grandir en lui, il tint bon jusqu’à la limite, et quand j’eus un orgasme, retira son sexe, éjacula hors de moi, ce que je ne compris pas…
_ Pourquoi tu ne m’as pas tout donné?
_ Nous ne sommes pas protégés, je ne veux pas t’engrosser.
_ Mais… Je voudrais bien un enfant de toi, moi!
_ Sottises, tais-toi donc!
Il se dévêtit avant de m’embrasser passionnément, avec la langue cette fois, me retira mon débardeur et pétrit mes seins nus en m’embrassant de nouveau, se précipitant sur mes courbes avec ses mains. Puis il retire sa langue de ma bouche, il filet de bave nous gardant unis, me retourne et redresse mon arrière-train.
_ Ton amour ne s’éteindra jamais?
_ Peut importe combien j’essayerais de t’effacer de mon esprit, c’est comme une maladie incurable… Je crois que je ne pourrais jamais cesser de t’aimer.
_ … Je t’aime, Mya…
Il me pénètre par la zone sensible, d’abord doucement, puis de plus en plus fort… agenouillée, la tête contre un coussin, je gémis de douleur alors qu’il me baise et enfonce son long sexe profondément dans mes intestins, claque son bassin contre mes fesses rebondies, et alors que le plaisir est à son comble, se déverse en moi. Il me retourne sur le dos, admire mon visage rougit par le plaisir dont la bouche suffocante est grande ouverte, et j’admire le sien, son corps, son sexe (et quel long sexe)… Il est magnifique, quand il baise, ses lèvres pulpeuses et envoutantes, ses tempes, son regard fixe mais tellement profond, son cou épais, ses épaules carrées, sa mâchoire dure… Tous ses traits son extrêmement virils.
_ Je t’aime Mya… Je ne peux arrêter cet amour qui se propage à travers mon corps.
Après cette brève pause, il me saisi à nouveau la taille et m’empale brutalement avec son sexe que je ressent au plus profond de mon intimité, s’en suit une danse exaltée de nos deux corps, ses mouvement rapides me font le plus grand effet et mes gémissements que j’essaie en vain de modérer sont perçants. Ses gémissements à lui sont plus prononcés que les première pénétrations où il s’adaptait à mes "disponibilités". Rageusement excité, il m’empoigne plus fort, me fait l’amour plus violemment, toujours en missionnaire. Je saisi sa nuque et le guide avec mes cuisses qui, croisées autour de ses hanches, pousse celles-ci à l’intérieur de moi. Une douleur me prend soudain au niveau des lèvres. Ses coups de reins ravagent mon vagin, chaque coup profond m’arrache un cri entremêlé de jouissance et d’une délicieuse douleur… Mes lèvres se contractent, son sexe vibre, et il se déverse à nouveau, dans mon ventre cette fois.
Épuisés, nous nous redressons, il s’assied et je me met à genoux. Nous respirons. Puis il me regarde, saisit ma tête et enfonce son sexe dans ma bouche. J’effectue cette fellation forcée, contre mon envie. Il appuie sur ma tête pour la faire descendre au plus profond, sans succès immédiat. Son sexe ne pénètre même pas à moitié dans ma bouche. Il me fait engloutir son sexe de plus en plus loin, progressivement, me faisant claquer son gland au fond de la gorge, puis à force de va-et-viens, l’introduit complètement. Il se déverse en partie dans ma bouche puis relève ma tête pour me jaillir au visage.
J’essuie avec les draps.
_ Alors? Pas trop déçue?
_ N-Non, enfin, j’avais pas vraiment d’attentes précises, c’est ma première fois…
_ Ah, du sang…? Tu saignes!
Il regarde mon sexe avec insistance. Je regarde : Voilà d’où venait la douleur! Il a déchiré quelque chose "ici"…
Je le vois se pencher de plus en plus sur mon bas-ventre.
_ Tae-Hyun…?
Il m’écarte grand les cuisses et je sens sa langue rapeuse se délecter du sang de ma féminité. Sa langue parcoure les contours de mes petites lèvres, titille mon clitoris durcit par un mouvement de langue vertical… Je cambre le dos, bouche bée, emportée par cette sensation divine. Il pénètre sa langue dans mon vagin, visite ses parois, puis remonte me mordiller le clitoris… Un frisson parcoure tout mon être.
_ Aïe!
_ C’était désagréable ça?
_ Oui!
_ Tant mieux!
Il remonte le long de mon ventre, penche mon visage sur la droite et m’inflige une longue, puissante et douloureuse morsure à l’extrémité de mon cou. Il m’embrasse et nous nous endormons, entrelacé amoureusement, moi sur lui qui m’entourait de ses bras, mêlant la chaleur de nos corps à la sueur, et la musique de son silence lorsqu’il me souffle dans le cou me berce.
Nous avons dormi paisiblement jusqu’au lendemain. Réveillée avec lui, j’étais anxieuse de son départ. Alors qu’il boucle sa valise, il se tourne vers moi, l’air grave.
_ Peut-on se promettre que cet amour appartient au passé désormais?
_ Je ne sais pas si j’aurais la force… Tae-Hyun, quand tu disais que tu m’aimais hier soir…
_ Oui?
_ Depuis quand?
_ Depuis ce soir, où j’ai vu ton visage, tes joues roses, tes yeux clairs et humides quand tu me disais "Je t’aime".
_ Seras-tu capable de me dire "Je t’aime" encore une fois?
_ Et toi, Mya, seras-tu capable de redire "Je t’aime" ?
Il me quitte sur cette phrase en m’offrant un dernier baiser d’adieu et la signature de son passage sur mon cou.