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L'héritage de Franck ou Histoire de Famille. – Chapitre 10




–     Oui, elle est en quelque sorte l’héritage que Franck m’a fait.

Marc discutait avec Antoine de Chantal. il lui disait qu’il avait voulu jouir de cet « héritage » bien avant le décès de Franck, mais sans succès.

–    Tu penses bien que je n’aurais jamais pensé que ce serait si facile après sa mort.

Antoine était un ami libertin de Marc, ils se retrouvaient souvent dans des « parties fines », Antoine avait déjà rencontré Franck et il était l’un des rares, pour ne pas dire le seul, à connaitre la réalité de leur relation.

 Il savait que Marc avait trouvé une femme à Franck pour ne pas alimenter le « quand dira-t-on ».

Avec Marc, Antoine était bien plus qu’un compagnon de libertinage, ils entretenaient une réelle amitié. 

Il était plus distingué que Marc et bien plus vieux aussi, mais cela ne les empêchait pas de s’apprécier.

Antoine avait déjà été sucé par des hommes, par Franck aussi d’ailleurs; une fois.

Il n’avait pas les mêmes gouts hétéroclites de Marc, jamais il n’avait rencontré d’homme seul et ce n’était que lorsqu’il était en compagnie d’un couple et que c’était  le fantasme du mari, ou de la femme. Seul dans ce cas, il acceptait de se faire sucer par le mari.

Avec Franck ce fut un peu différent, lors d’une soirée, Marc vantait les qualités de son compagnon de lit et surtout sa manière de sucer, il proposa à Antoine de le constater par lui-même.

Cela les amusa beaucoup, mais Antoine ne chercha pas à le refaire en d’autres occasions.

Marc discutait donc de l’héritage de Franck avec Antoine, il se racontait toutes leurs aventures sexuelles et autres frasques, mais il avait aussi une petite idée derrière la tête.

–    L’héritage ne se limite pas à Chantal, il y a aussi Charlotte.

–    Une histoire de famille en quelque sorte.

Marc expliqua que la fille de Franck ne l’aimait pas beaucoup. Il avait réussi à faire taire l’animosité qu’elle avait à son encontre, mais elle gardait quand même ses distances.

–    Je ne sais pas par quel bout la prendre.

Antoine était plus vieux que Marc, mais sa spécialité était la séduction des jeunes femmes. Plus il vieillissait et plus ses conquêtes étaient jeunes. 

–    Je veux que ma partenaire et moi gardions le même âge

Disait-il souvent en blaguant sur le fait qu’en additionnant son âge à celle de la femme en question, le résultat était sensiblement le même.

Il savait acquérir la confiance des jeunes femmes, beaucoup d’étudiantes papillonnaient  autour de lui et n’avait que l’embarras du choix lorsqu’il voulait de la chair fraiche dans son lit.

Marc cherchait donc des conseils, une technique d’approche…

–    Tu penses qu’elle est encore vierge ? Voilà un défi intéressant.

Antoine accrocha tout de suite à la proposition de Marc et lui promis même de lui offrir Charlotte sur un plateau, plus rapidement qu’il ne l’imaginait.

A cela il posa une condition.

Quand Marc lui avait dit que la "Charlotte" en question était jolie, mais avait eu une éducation très rigoureuse et qu’elle n’avait surement jamais vu le « loup » jusqu’à maintenant, il savait avoir attiré l’attention de son ami ; le dépucelage était la marotte d’Antoine et il se plaignait souvent qu’il était de plus en plus difficile de trouver des pucelles « légalement approchable ».

Étrangement, il avait déniaisé son premier "fruit ver" alors qu’il était entré dans la catégorie des  quinquagénaires depuis 2 ans. Jusqu’alors, toutes ses conquêtes avaient déjà vécu d’autres aventures avant lui.

Belle époque où l’on pouvait encore trouver des "fleurs de mai" majeure.

Antoine se souvenait très bien de cette inauguration, c’était la fille d’un ami, il la connaissait depuis toute petite, mais cela faisait quelques années qu’il s’était aperçu de la transformation de son corps.

Il se remémorait son approche, elle fut lente et délicate.

Elle avait entièrement confiance en lui, mais il ne voulait brusquer les choses.

il avait commencé par lui envoyer des petits signes discrets ; des regards juste assez appuyés pour lui faire comprendre qu’ils lui étaient destinés et sans en faire trop pour ne pas l’effrayer, des petits sourires qui se jouaient à être timide ou maladroit

elle pouvait ainsi sentir qu’il la trouvait à son goût, qu’il avait des pensées qui étaient bien plus qu’amicales à son égard, mais qu’il savait « inapproprié ».

Souvent, elle soutenait un peu son regard puis le détournait un peu gênée son corps était encore en pleine transformation, ses hormones aussi et qu’un homme lui montre son attirance renforçait son trouble.

Elle avait quelquefois l’audace de lui rendre son sourire. Rien de bien provocant, une simple grimace, les prémices d’un sourire qu’elle retenait, mais suffisamment dessiné pour qu’Antoine sache qu’il avait semé la petite graine et qu’il n’allait pas tarder à récolter le fruit de son entreprise. 

C’était un samedi, elle sortait de cours. Il était garé un peu plus loin de l’établissement, mais il savait qu’elle devait passer par là.

Elle avançait dans sa direction sans le savoir quand soudain, elle reconnut la voiture. Son pas se fit hésitant, mais elle continua. Elle ne savait pas vraiment pourquoi il était là, mais elle s’en doutait et avait un peu peur.

En arrivant à hauteur de voiture, elle le salua.

–    Veux-tu bien monter, j’aimerais te parler.

Sans rien dire, elle se dirigea vers le côté passager et s’installa dans la voiture.

Il démarra la voiture et ils prirent la route silencieusement.

Il se gara dans un endroit calme et discret et se tourna vers elle.

–    Il me faut que je t’avoue que tu me troubles beaucoup

Elle n’osait pas le regarder et restait silencieuse.

–    Je t’ai vu devenir une femme et aussi certains regards que tu me faisais  et cela me troublait énormément.

Il retournait la situation en lui faisant croire qu’elle était à l’origine de tout cela. Elle était toujours aussi silencieuse.

Il s’approcha d’elle doucement, elle regardait ses pieds sans bouger.

–    Regarde-moi !

L’ordre peut sembler ferme, mais il l’avait prononcé d’une voix douce et tendre.

Elle tourna la tête vers lui, il approcha ses lèvres des siennes. Elle ne fit aucun mouvement de recul, mais ne prit aucune initiative. Il posa ses lèvres sur sa bouche pour déposer un petit baiser chaste, puis en déposa un autre qui le fut moins.

Sa langue chercha avec succès à pénétrer son palais et leurs langues commencèrent une valse endiablée.

Ce jour-là il ne chercha rien de plus que ce baiser, il la raccompagna ensuite chez elle.

Deux semaines plus tard, c’était les congés scolaires, il lui avait dit qu’il aimerait la revoir et elle avait accepté.

Il lui avait dit qu’il viendrait la chercher chez elle. Il savait que ses parents étaient au travail et ne rentraient qu’en soirée et lui proposa de passer la prendre vers 14h00.

Il sonna à la porte, elle ouvrit, il rentra et à peine la porte refermée qu’il l’embrassa.

Leur baiser fut fougueux.

Ensuite, elle décida de mettre un pull avant de partir. Elle se dirigea vers la chambre, pour aller le cherche.

Il la suivit !

Dans la chambre, il la complimenta pour la décoration, bien que celle-ci n’avait rien d’extraordinaire.

Il l’embrassa, leur baiser fut  tout aussi déchainé que le premier.

Ils tombèrent sur le lit, maintenant il l’embrassait et la caressait.

Il souleva le tee-shirt qu’elle portait, glissa sa main dessous pour caresser ses seins par-dessus son soutien-gorge.

La poitrine était naissante, mais elle avait quand même un soutien-gorge peut-être pour se sentir plus « femme ».

Elle perdait pied, n’avait plus aucune notion de la réalité et se laissait enivrer par ses caresses.

Elle se retrouva finalement nue

Il enleva son pantalon et son caleçon tout en continuant à l’embrasser, se positionna sur elle et entra en elle.

La sensation était agréable, il ressentait chaque contraction de leurs sexes, tout était multipliée dans cet endroit bien étroit.

Elle pleura ensuite, mais elle lui avoua être « heureuse ».

Ce souvenir, première fois d’une « première fois », troublait toujours Antoine et pourtant, il avait eu ensuite moult nouvelles « première fois ».

La condition d’Antoine pour offrir à Marc, Charlotte, était donc de passer avant lui.

Marc n’ayant pas cette même obsession accepta sans problème.

Il ne leur restait plus qu’à trouver le moyen pour Antoine de croiser Charlotte.

Chantal ne connaissait pas Antoine et Marc décida de le lui présenter comme un fournisseur.

Elle prenait part, maintenant, à la gestion de l’entreprise,  mais elle avait aussi, pour l’instant, gardé son poste de cadre dans une autre entreprise et ne se chargeait donc que du suivi et des décisions d’arbitrage stratégiques de la société.

Par contre, elle ne s’occupait ni de la partie commerciale, ni de la partie « achat », cela restait du domaine de Marc.

Il fit en sorte de faire coïncider la présence de Chantal au bureau avec des "réunions" avec son « fournisseur », Antoine.

Elle prit l’habitude de le voir et il n’était pas rare qu’ils prennent un café tous les trois après la pseudo réunion entre Marc et Antoine.

Antoine, cultivé et distingué, sympathisa avec elle sans problème. Il ne chercha pas à la séduire outre-mesure, car elle n’était pas son « objectif ».

C’est ainsi, qu’un jour, en discutant de vacances, Antoine joua la surprise en apprenant qu’elle avait une villa dans le GARD.

Il savait par Marc, bien entendu, qu’elle possédait cette résidence secondaire et qu’elle s’y rendrait mi-juillet avec Charlotte.

–    Je ne serai pas loin de chez vous mi-juillet, vous y serez peut-être ?

Demanda-t-il innocemment lors d’une de leur conversation.

Marc était aux anges, Antoine avec bien mener sa barque et ils s’étaient, Chantal et Antoine, promis de se rendre visite mutuellement quand ils y seront.

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