Ils reprirent leur place sur le canapé, comme si de rien n’était. Jules, voulant taquiner son ami, lui dit

— Tu t’es calmé, ça y est ?

— Oui c’est bon, c’est passé.

— T’inquiète pas, c’est normal ! Faut pas avoir honte. Dit Céline, voulant rassurer.

— Et sinon c’était bien ?… Demanda Manon, voulant briser la glace. Mais ça n’a fait qu’empirer la gêne ambiante.

— Vous nous avez entendus ?

Valentine, choquée, ne savait plus quoi faire ? Que vont-ils penser d’elle maintenant ?

— Oui, en même temps, vous étiez pas très discret. Mais on comprend, vous avez eu une pulsion, y’a pas de soucis ! N’ayez pas honte, vous êtes majeurs, vous êtes vierges, vous avez des envies…

— Bon on peut passer à autre chose ? Dit Pierre-marie, encore perturbée.

Il a fallu quelques minutes avant que les conversations reprennent un rythme normal.

Valentine et Pierre-Marie n’ont pas cessé de se regarder. Au début, ils culpabilisaient. Ils avaient besoin de parler de ça. Mais ils n’osaient pas se parler. Jusqu’au moment opportun où Manon et Jules étaient à la cuisine pour préparer de quoi satisfaire leur fringale nocturne. Benjamin était parti prendre une douche. Valentine guida Pierre-Marie dans la chambre afin de discuter de tout ça.

Céline tapa à la porte de la salle de bain et précisa à Benjamin qu’elle devait se démaquiller.

— Ça dérange si je rentre ? Mon mascara coule et je dois me démaquiller.

— Pas de soucis entre ! J’suis à la douche, tu ne verras rien avec le rideau de douche.

Elle entre donc, se démaquille, et se demande ce qui retarde autant Benjamin, qui d’ordinaire, ne traîne pas à la douche.

Par le reflet dans le miroir qui permettait de voir directement la douche, elle put voir au travers le rideau opaque des mouvements peu communs quand il s’agit de se laver. Elle a compris tout de suite qu’il avait besoin d’évacuer ce désir enfui en lui.

— Mais … qu’est-ce que tu fais ? Chuchote-t-elle.

Prit sur le fait, il décida de jouer la carte de l’honnêteté.

— Ca se voit pas ? Je passe toute une soirée avec trois magnifiques femmes, et il n’y aurait que Pierre-Marie qui aurait le droit au plaisir ? Donc oui je me masturbe…

— Tu es vierge toi aussi, pas vrai ?

— Oui… Et alors ?

— Je n’ai pas beaucoup d’expérience, mais je peux te montrer quelques trucs sympas

Elle entre donc dans la douche, regarda Benjamin dans les yeux, et commença à l’embrasser. Leur écart d’âge n’était pas une barrière. Benjamin et Céline ont toujours été proches, chacun voulait plus, mais ne se l’était jamais dit.

Benjamin posa ses mains timidement sur les hanches de Céline. Il se permet de descendre sa main droite vers un endroit plus intime. Toujours en l’embrassant, il caressa sa fine toison brune et pénétra le « terrier rose », expression qu’il avait lue quelque part. Céline lui rend son plaisir et prend en main le fier et ardent vit de Benjamin. De son pouce elle caressa le gland. Et entame une masturbation qui surprit Benjamin.

— J’ai envie de plus… Fais-moi l’amour, Benjamin.

Aucun mot ne sortit de la bouche de Benjamin, il préféra un baiser plutôt qu’une phrase qui risque de briser ce moment.

Céline se retourna et se cambra. Toujours la verge de Benjamin en main, elle le guida vers l’endroit que Benjamin ne pensait pas conquérir. Céline n’avait pas eu de copain depuis sa première fois, et refusait toute relation intime ou sentimentale. Mais Benjamin était différent.

Il la pénétra, ce qui procura un frisson intense et embrasé chez Céline. Benjamin accélère la cadence, Céline ne put retenir ses cris et au bout de quelques minutes, la pression était trop forte pour le jeune homme.

— Céline, je ne peux plus me retenir

— Jouis en moi, je prends la pilule, ne t’en fais pas… Vas-y !!!

Dans un râle, il libéra le taureau enchaîné. Essoufflés, haletants, ils s’embrassent.

— Je ne te l’ai jamais dit Benjamin, mais j’ai des sentiments forts pour toi !

— Moi aussi, j’étais trop timide pour te le dire

Ils continuèrent de s’embrasser.

Remontons quelques minutes en arrière, dans la chambre de Jules, où Valentine et Pierre-Marie parlaient.

— Ça va Pierre-Marie ?

— Oui ça va…

— Tu as honte de ce qu’on a fait ?

— Pas honte… Je ne regrette pas non plus … mais c’est les autres…

Elle lui coupe la parole

— Les autres, on s’en fout ! Et ils s’en fichent de ça ! Ils comprennent qu’on avait des envies, des désirs refoulés ! On les a juste libérés. Nous n’avons jamais eu de petits amis, nous ne connaissons rien au sexe. Toi tu t’es déjà masturbé j’imagine. Moi, je n’avais jamais rien fait. Je n’ai jamais osé découvrir mes propres désirs, mon propre corps. C’est la première fois que je me sens excitée.

— Tu veux dire que tu l’es encore là ?

— Bien sûr. Tu m’as fait découvrir des sensations inconnues et indescriptibles. Je tremblais de bonheur, je ressentais des frissons de chaleur qui parcouraient mon corps entier ! C’était juste … wow…

— C’était pareil pour moi… Je m’y attendais pas…

— Je pense que c’est ça qui est beau avec le sexe, c’est qu’on prend plus de plaisir quand on s’y attend pas…

À la fin de sa phrase, Valentine posa sa main sur la cuisse de Pierre-Marie et l’embrassa.

Une nouvelle surprise pour lui. Il se laissa aller, posa ses mains sur ses hanches. Ils s’allongent côte à côte sur le lit, toujours en s’embrassant. Pierre-Marie embrasse le cou de la jeune fille, qui commence a souffler de plaisir. Il descend encore et alla mordiller le téton dressé de Valentine, qui semblait apprécier encore plus. La main hésitante, il caressa sa cuisse, remonte doucement vers l’aine, et massa du mieux qu’il pouvait le bouton rose de Valentine qui gémit de plus belle.

— J’ai envie de plus. J’ai envie de toi. Je veux découvrir ce que c’est de faire l’amour.

Sans dire un mot, ils se placèrent en missionnaire. La chaleur montait en eux. Ils s’embrassent langoureusement. Pierre-Marie s’arrête et prend peur. Il n’a pas de préservatif. Mais il se rappelle que Jules en possède dans son tiroir de table de nuit. Il en prend un, et l’applique sur sa verge.

Il continue ses caresses sur Valentine. Valentine était plus excitée que jamais, Pierre-Marie pouvait littéralement le sentir du bout de ses doigts.

Il se met en position et avant de continuer, il demande

— Tu es sûre de toi ?

— Oui, vas-y !

Il la pénètre lentement. Sentant une résistance, il y va plus lentement. Valentine pousse un léger cri de douleur. Il se retire.

— Tout va bien ?

— Ne t’en fais pas, c’est normal, je suis… Enfin j’étais vierge… Continue

Il la pénètre à nouveau. Entamant un mouvement de hanches qui ne laissent pas Valentine indifférente. Elle gémit de plus en plus. Le plaisir monte intensément. Elle ne peut contrôler ses cris de jouissance. Pierre-Marie l’embrasse pour camoufler ses cris, tout en accélérant la cadence.

Valentine attrape de main ferme la couverture et serre ses poings de plus en plus fortement. Elle atteint l’orgasme. Des spasmes parcourent tout son corps. Pendant quelques secondes. Elle perdait le contrôle de son corps. Comme si elle était possédée.

Cen était trop pour Pierre-Marie, qui jouit en même temps qu’elle. Il pousse un râle plus puissant que tout à l’heure. Et il se pose à côté d’elle. Ils avaient chaud, leur esprit était ailleurs. Ils se regardent les yeux dans les yeux, en souriant. Leur respiration mit du temps à se calmer.

— Merci… Dit Pierre-Marie

— Merci ? Pourquoi merci ?

— Merci d’avoir partagé ce merveilleux moment !

— Merci d’avoir été délicat !…

Ils avaient besoin de repos. Ils se turent pendant quelques minutes. Se demandant si ce qu’il vient d’arriver n’était qu’un rêve.

Un bruit très reconnaissable vint les perturber.

Ils entendaient quelqu’un dans la cuisine. Quelqu’un qui gémissait à son tour, qui poussait d’une voix étouffée par l’épaisseur des murs « Continue, plus fort !!! »

C’était Manon… Ils comprirent donc qu’ils n’étaient pas les seuls à prendre du plaisir.

Ils regardent discrètement par la serrure et virent Manon et Jules sur le canapé.

Benjamin et Céline n’étaient pas là. Mais ils remarquèrent que la porte de la salle de bain, qui menait au salon, était entrouverte. Ils reconnurent Benjamin et Céline, qui observaient le spectacle.

A SUIVRE

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