— Année 1784 – L’initiation d’une jeune aristocrate (8) – Retrouvailles… – Emma de Fontanges –
Un mois s’est écoulé depuis qu’Emma de Fontanges a rejoint le domaine de la cousine du Marquis d’Evans. Au fil des semaines écoulées, la jeune aristocrate a retrouvé ses habitudes de pupille prude et dévouée. Les traces de la flagellation imposée par le cocher lors du trajet retour se sont estompées et le corps de la jeune femme a retrouvé sa pureté originelle. Seul trace du statut réel de Mademoiselle de Fontanges, l’application qu’elle met toujours à entretenir la plus pointilleuse épilation de son pubis, afin, comme l’a ordonné son Maître de se sentir en permanence aussi nue et disponible qu’il est possible. Le temps s’écoule au rythme lent du quotidien. La cousine n’est plus toute jeune et réclame une présence attentive de sa pupille, qu’elle couve d’une tendre attention. Et Emma, tant par sa naturelle inclination que pour complaire à son Maître le Marquis, s’applique à rendre chaque jour de sa tutrice aussi doux et agréable qu’il se peut. A voir la jeune femme toujours si attentive et dévouée, nul ne saurait imaginer que sous les pudiques tenues qu’elle arbore, se dissimule désormais l’esclave Du Marquis d’Evans, dressée à s’offrir sans retenue aux plus obscènes situations.
Chaque soir, avant que de glisser son corps nu sous les draps Emma s’agenouille et récite la phrase qui lui rappelle son statut réel :
— "Je suis l’esclave du Marquis d’Evans. Je Lui appartiens corps et âme et il peut user de moi comme bon Lui semble, pour satisfaire le moindre de Ses Désirs ou ceux de toute autre Personne à laquelle il choisira de me livrer"
Une phrase qu’elle répète également chaque matin, dès son réveil, toujours nue et agenouillée au pied de son lit… C’est ainsi qu’elle entretient au quotidien L’Emprise Du Marquis. Car depuis qu’elle a quitté le Château où elle fut initiée, nulle nouvelle. Elle se morfond de ce silence, rêve chaque nuit de son Maître, gémit en imaginant les pires humiliations, les contraintes les plus avilissantes… elle sent son intimité chaude et humide, mais jamais n’y porte la main, ni quelque objet que ce soit. Car son Seigneur et Maître lui a formellement interdit de se toucher. Prude et abstinente, c’est ainsi qu’Il la veut, en dehors des périodes au cours desquelles Il disposera d’elle, afin d’en user comme de la plus voluptueuse des catins… Un mois d’absence, un mois d’abstinence, un mois de désespérance, car un mois d’attente et de silence Du Marquis d’Evans… Un mois, trente jour à attendre un mot, une nouvelle, une missive… Mais rien… Emma ronge son frein, car elle sait que son Maître éprouve là, sa motivation, la profondeur de son engagement. Un mois…
Aujourd’hui elle a choisi de participer à la préparation des confitures. Sa tutrice adore ces friandises sucrées et Emma est heureuse de pouvoir ainsi contribuer à ces petits bonheurs qui illuminent ses vieux jours. Revêtue d’une simple robe de lin, à peine différente des domestiques par la qualité du tissus. Elle se sent tellement heureuse, ainsi plongée dans une activité simple et ne nécessitant point d’artifices. Plongée dans le dénoyautage d’abricots, elle ne remarque pas que les domestiques qui l’entourent cessent leurs travaux et s’inclinent respectueusement. Ce n’est que lorsqu’elle les voit s’égayer vers la sortie de la vaste cuisine qu’elle se redresse… Alors que la domesticité quitte la pièce, deux mains enserrent sa taille tandis qu’elle ouvrait un abricot en deux. A l’oreille, une voix lui susurre :
— "C’est bien ainsi que je t’ouvrirai, ma belle esclave… comme un abricot bien mur !"
Emma se sent défaillir et il faut la poigne de Celui qui l’a ainsi saisie pour l’empêcher de se répandre sur le sol dans une corolle de lin virginal.
— "V… Vous… mon Seigneur… "
bredouille-t-elle tandis qu’Il la retourne vers Lui face à elle, le Marquis d’Evans qui la toise de Son Regard si troublant et intimidant… D’un doigt, Il lui intime le silence, caresse son fin et doux visage, puis se recule…
— "Tu dois continuer à donner le change. Il est hors de question de troubler la quiétude de ma bien aimée cousine. Aussi, tiens t’en à celle que tu es habituellement… Mais ce soir, lorsque tu regagneras ta chambre, verrouille ta porte et tiens toi nue, debout au centre de la pièce, un foulard de soie noire noué autour de tes yeux et attends…"
Et dans un vif mouvement, tout de féline souplesse, Le Marquis s’en va, laissant la jeune aristocrate le coeur battant la chamade, l’estomac noué, le bas ventre en feu… Longue, longue a été la soirée… La toilette, l’habillage pour honorer la visite du cousin d’Evans, le repas… Emma si friande habituellement de ces longues soirées riches en réflexion tant philosophiques que politiques, animées par la si vaste culture des convives, a souffert tout au long de la soirée… Ne parvenant pas à terminer ses assiettes, trop nouée par le désir… Même le délicieux dessert concocté par le cuisinier du château n’a pas pu la séduire vraiment. Et ensuite, le Marquis qui s’est attardé à déguster un antique Armagnac, laissant le liquide mordoré s’écouler lentement et poussant même la cruauté jusqu’à se resservir tandis qu’elle se morfondait, brûlante du désir de Lui appartenir enfin !
C’est finalement la cousine, fatiguée par cette longue veillée qui a donné le signal, invitant cependant les plus jeunes à profiter de cette douce soirée. L’ayant saluée, Le Marquis ainsi que deux hobereaux des environs, se sont encore attardés autour de la bouteille d’alcool… Emma, ayant accompagné sa tutrice jusqu’à sa chambre, a ensuite rejoint le salon, afin de prendre congé des convives, appuyant fortement son regard vers le Marquis lorsque, dans une révérence, elle a sollicité la permission de se retirer.
— "Que cette nuit vous soit bienveillante, mademoiselle de Fontanges",
lui a juste répondu Le Marquis d’Evans, d’un ton négligeant, revenant promptement à sa conversation. Emma a regagné sa chambre et congédié ses suivantes, préférant se trouver seule pour se déshabiller. Sitôt les deux jeunes servantes sorties, elle a verrouillé la porte comme l’a ordonné Le Marquis et ôté au plus vite ses vêtements, jusqu’à être intégralement nue. Fouillant dans ses tiroirs, elle y a déniché le foulard de soie noire exigé et l’a noué sur ses yeux en un bandeau la privant de toute vision… Et maintenant, se tenant bien droite au centre de la pièce, les cuisses légèrement ouvertes, les mains jointes dans le dos, elle attend. Une demi-heure ? Une heure ? Elle ne saurait le dire ! Longtemps, trop longtemps pour son corps qui aspire tant à se donner, se livrer à tous les désirs de son Seigneur et Maître ! Trop longtemps pour son sexe, minutieusement épilé l’après-midi même, dont les chairs intimes déjà sont si humides. Elle sent le désir l’envahir, l’excitation la gagner comme une vague qu’elle peine à contrôler… Ses cuisses tremblent des efforts qu’elle s’impose pour tenter d’endiguer ce flot d’émotions, ce besoin irrépressible d’être saisie, prise, pénétrée !
Puis un glissement furtif… comme une léger frottement dont elle ne saurait définir l’origine, un léger courant d’air, presque rien. Et soudain, la sensation d’une présence. Un léger crissement du plancher, à peine perceptible… Elle sent son corps se tendre… La présence s’affirme, même si elle n’entend pas un bruit, jusqu’à un frôlement tout près d’elle… Jusqu’à cette main affirmée, sûre d’elle, qui se glisse entre ses cuisses et sans hésitation fouille ses chairs intimes. Une main qui la force à écarter plus ses cuisses, jusqu’à pouvoir à peine encore se tenir debout et les doigts qui entrent en elle, qui saisissent ses lèvres humides et palpitantes… puis remonte sur son ventre, ses seins… qui pince les tétons, d’abord presque tendrement et puis de plus en plus cruellement, jusqu’à obtenir d’elle une grimace de douleur et qui l’oblige à se mordre les lèvres pour ne pas crier au risque d’alerter le voisinage. Puis la pression se relâche, une deuxième main se joint à la première. Elle est caressée, palpée, pelotée, fouillée… elle tremble de tout son corps, se mord encore pour ne pas gémir bruyamment… On la pousse, elle suite le mouvement qui lui est ainsi imposé. On saisit ses poignets et la force à prendre appuis contre le linteau de la cheminée de pierre, debout, légèrement penchée en avant, les cuisses largement écartées et les reins cambrés. Les mains s’égarent sur ses fesses, lui flattent la croupe, elle se cambre encore… Les doigts suivent la ligne de sa raie, l’écarte doucement jusqu’à introduire un doigt humide dans sa rosette offerte… puis un deuxième doigt se fraie le chemin, l’ouvrant un peu plus encore…
Elle se détend afin de mieux se prêter à cette inspection si indiscrète. Un souffle rauque lui échappe lorsqu’un troisième doigt se joint aux précédents écartant plus largement son petit trou, ouvrant ainsi la voie pour le gland qui déjà se fraye un chemin, force sur la rosette épanouie, pénètre et s’introduit en elle… Emma laisse juste échapper un petit cri vite étouffé, tandis que le Marquis s’enfonce en elle, d’abord lentement, puis de plus en plus brutalement, secouant la jeune femme par ses coups de boutoir appuyés qui la force encore à se mordre les lèvres pour ne pas hurler de douleur et de plaisir mêlés… Le Marquis la sodomise ainsi longuement, profondément, puissamment, ouvrant son petit trou du cul, en faisant un orifice totalement offert à Ses Plaisirs… Il va et vient en elle, déchirant sans ménagement son fondement de femelle soumise. Tandis qu’elle s’appuie désespérément à la cheminée, il saisit ses deux petits seins fermes dans ses mains et les presse tandis qu’il défonce son petit cul aux fesses si merveilleusement rebondies. Le Marquis ne prononce pas un mot. Régulièrement, méthodiquement, il encule sa chose, prenant à nouveau possession d’elle comme Il le fit quelques semaines auparavant. Il se délecte de l’abandon d’Emma… la demoiselle de Fontanges Lui est totalement acquise.
Le récit que Lui a fait son cocher du voyage jusque chez sa cousine, la facilité avec laquelle elle est entrain de se donner à Lui, les regards qu’elle n’a pu s’empêcher de Lui adresser au cours du dîner… tout cela ne trompe pas. La gente damoiselle est désormais prise dans Ses filets et ne cherchera plus à s’échapper. Elle est séduite, conquise, vaincue, asservie. Oui asservie mais elle désire tant lêtre… Elle Lui appartient, corps et âme, comme Il aime à lui entendre dire à haute voix, lorsqu’elle s’agenouille humblement à Ses Pieds… Tout en s’enfonçant en elle, en la possédant jusqu’au plus profond de son intimité, en lui ouvrant ainsi le cul, il affirme définitivement Son Emprise, la marque de Son Sceau aussi sûrement que s’Il imposait sur les chairs de la pupille les fers rouges de Son Pouvoir ! Elle est prête désormais à descendre pas à pas jusqu’aux abysses où Il veut l’entraîner. Car elle n’a rien connu encore, juste l’abandon à Celui qu’elle aime et vénère, ou à Son Ami, si proche et si complice. Mais Il va lui imposer bien plus. En se donnant à Lui, en devenant Sa chose, Emma de Fontanges ignore encore jusqu’où elle sera contrainte (contrainte ou fort désir en elle) d’aller… Et tandis qu’Il jouit en elle, inondant de foutre son si joli petit cul, Le Marquis se délecte autant de Son Plaisir que des pensées de ce qui se mijote, des lendemains qu’Il prépare à la jeune aristocrate dont Il se retire maintenant, essuyant Son sexe sur les fesses de la femelle, avant que de forcer celle-ci à s’agenouiller afin que, de sa fine bouche aux lèvres aristocratiquement ciselées, elle lèche Son sexe, afin quelle le prenne dans sa bouche, afin d’en nettoyer toute trace. Il reste ainsi de longues minutes, s’enfonçant au plus profond de la bouche offerte… ne retenant pas la nouvelle érection qui Le gagne et dont Il se vide à nouveau, cette fois directement dans la gorge d’Emma qui en avale le flot épais et abondant.
Puis, n’ayant pas prononcé le moindre mot, sans ajouter le moindre geste, Le Marquis laisse la damoiselle agenouillée, rompue, gavée de Ses jouissances… Et sans qu’elle puisse deviner, Il quitte la pièce comme Il y est venu, empruntant l’un de ces passages secrets qu’il a tant et tant explorés dans son enfance, lorsqu’il s’amusait en compagnie du fils de sa cousine, son cher ami d’enfance, le comte de Fontanges, hélas décédé en valeureux officier du Roi, en son jeune âge lors de la bataille de WilhelmStahl de 1762, alors que s’achevait la guerre de Sept Ans.
Immobile encore durant de longues minutes, Emma de Fontanges ne parvient pas à bouger… agenouillée, nue, les yeux bandés et le cul comme la bouche emplis de La semence de son Seigneur et Maître… elle demeure… percluse et heureuse. Certes traitée comme la dernière des traînées, mais tellement heureuse que son Maître vénéré, Le Marquis d’Evans qu’elle adore ait consenti à venir ainsi user d’elle… Finalement, après un long moment d’immobilisme, Emma ôte son bandeau et sans s’essuyer, sans le moindre brin de toilette, s’en va sous les draps, le corps épuisé encore de ses ébats. Elle s’endort, en rêvant de vivre à jamais sous le joug tant désiré Du Marquis…
Le lendemain matin, c’est bien tard qu’Emma rejoint sa tutrice et Le Marquis qui savourent un riche petit-déjeuner. Le Marquis semble en fort bonne forme et dévore ! Emma fait une révérence et vient prendre place à la table de ses aînés qui l’accueillent avec force sourires. Tandis qu’on lui sert du thé au subtil parfum fumé, et qu’un valet lui beurre quelques tartines, sa tutrice la fixe et prend la parole…
— "Ma chère pupille, ma douce et si fidèle Emma… je viens d’avoir une longue conversation à votre propos avec mon cher cousin, dont je n’ignore pas qu’il vous est aussi cher qu’à moi-même. Il fut question de votre avenir qui nous tient tant à coeur. Je sais que je ne serai pas éternelle et je tiens à assurer vos lendemains. Certes vous êtes encore bien jeune avec à peine vos vingt petits printemps… Mais il faut y penser et Notre si estimé Marquis est bien de mon avis. Il est temps que vous découvriez enfin le monde et je ne saurai envisager meilleur guide que mon cousin qui, je n’en doute point, saura faire votre éducation tout en veillant sur vous (là, Emma de Fontanges ne put s’empêcher de rougir, ce que sa tutrice prit naturellement pour l’expression d’une extrême timidité)… N’en doutez pas ma chère petite. Le Marquis, Notre cousin, saura vous ouvrir au monde et à ses dangers. Aussi, désormais vous irez, une fois par mois, passer quelques jours au Château d’Evans et Le Marquis vous mènera dans le grand monde, vous présentera d’éventuels prétendants et vous évitera les pièges qui guettent les ingénues telles que vous… Voici chère, si chère Emma, notre décision. J’espère qu’elle vous agrée et si tel est le cas, vous partirez dès demain avec Le Marquis, pour quelques jours, afin qu’il commence ainsi à vous ouvrir les portes de la haute société"
N’y tenant plus, Emma vient poser un genoux à terre devant sa tutrice et lui baise la main
— "Oh ma douce tutrice ! Merci de penser ainsi à moi, de me prodiguer tant de bontés ! Soyez assurée que je suivrai à la lettre les conseils de votre bon et généreux cousin et qu’il n’aura meilleure élève que moi ! Et soyez assurée qu’à l’issue de ces séjours, je reviendrai toujours à vous, afin de vous être la plus fidèle des pupilles !"
Attendri par ce touchant tableau, Le Marquis applaudit :
— "Eh bien Mesdames ! Me voici donc investi d’une importante mission. Soyez assurée ma noble cousine que je m’appliquerai à faire de votre chère pupille exactement ce qu’il se doit… Elle en apprendra plus auprès de moi qu’en des années dans un couvent… Et vous ma chère petite Emma, comptez sur mon engagement à tout vous faire connaître des devoirs d’une Dame et pour vous aider à façonner l’avenir qui vous convient…"…
(A suivre )