La suite du week-end se poursuit dans le même tempo, entre crises de jalousie, incompréhension et jen passe. Je commence vraiment à en avoir assez du comportement dOlivier.
Mais je ny peux rien, cest dans sa nature. Après tout, lorsque nous sommes passés devant Monsieur le Curé, nous avons juré fidélité, pour le meilleur et pour le pire. Autant être clair, puisque aujourdhui, nous sommes plutôt dans le moins bien.
Nous sommes à présent dimanche, le matin se déroule à merveille puisque la maîtresse de maison nous a concocté un petit-déjeuner sympathique, avec quelques viennoiseries, et un café dune douceur incroyable. Je pars ensuite me doucher et enfile un short ainsi quun débardeur afin dêtre le plus à laise possible.
Olivier a de nouveau le regard noir, mais jai décidé de lignorer tant quil aura cette attitude à mon égard. Le temps est agréable, jen profite alors pour prendre un bain de soleil sur lun des transats de la piscine. Je mallonge et en profite pour mettre les bretelles de mon haut sur le côté de mes épaules.
Avec ma peau légèrement brunie, cest toujours un délice visuel de me voir un peu plus bronzé. Puis au bout dune heure, je suis sorti de mes pensées et de mon moment de détente par des éclats de voix. Cest Monique qui gronde ses deux fils, car ils viennent de plonger dans la piscine, et visiblement, ils ne sont pas très propres sur eux.
En effet, si je ne me trompe pas, ils sont en caleçon, et non en maillot de bain. Japprends par la même occasion, quils sont bergers. La mère de famille sexcuse auprès de moi suite à leur comportement, je lui réponds quils sont jeunes et insouciants, mais je ninsiste pas, elle a lair assez autoritaire.
Benoit et Antonin se sèchent rapidement, puis rentrent dans la maison. Ils ont vraiment des corps de rugbyman, bien musclés, bref, je me dois de sortir de ses rêveries, je suis tout de même marié. Il est midi moins le quart, nous sommes conviés à prendre notre déjeuner. Je retrouve Olivier qui est habillé de façon un peu négligé. Il porte un vieux tee-shirt, ainsi quun bas de survêtement complètement dépassé.
Je ne lui fais aucune remarque, je nai pas envie de subir une nouvelle dispute. Lors du repas, la mère de famille indique à ses fils quelle ne veut plus les voir plonger dans la piscine après une matinée de travail, cest sale, cest répugnant daller dans leau en transpirant. Le père tente de calmer sa femme, mais rien ny fait, elle semble tenir la maison avec une main de fer.
Bref, le repas se déroule dans une ambiance un peu électrique, puis lun des frères nous propose daller visiter lécurie afin de prendre connaissance des chevaux qui nous seront attribués pour la ballade de lundi.
Je suis étonnée de voir quOlivier accepte de nous accompagner, lui qui jusquà présent était toujours en retrait, le voilà sans doute finalement intéressé par les activités qui nous sont proposées.
Il est quatorze heures, nous nous retrouvons sur le perron de la maison dhôte, nous montons dans une jeep puis nous roulons les cheveux aux vents pendant un quart dheure.
Nous arrivons sur le lieu, puis je fais la connaissance de Titan le cheval qui mest attribué, tandis quOlivier effectue la même chose avec Hercule. Antonin nous fait sortir dans une sorte de prairie qui borde lécurie, mon animal semble docile, je mets la selle sur son dos puis les équipements nécessaires pour ne pas avoir mal aux fesses et me voilà en train de mhabituer à lui.
Pour Olivier, cest tout autre chose, il est assez nerveux, le cheval le ressent et le refuse sur son dos malgré les paroles douces prononcées par le petit frère. Les mouches dérangent mon époux, ce qui fait quil agite ses bras, cette action ne plaît pas à lanimal.
Puis au bout dune demi-heure, ce dernier accepte mon compagnon sur son dos. Ils font connaissance, mais je sens bien que ce lundi sera mémorable en chutes et en rires. De mon côté, je caresse la crinière de lanimal, puis me promène comme une cavalière qui ferait des cours dans un haras.
Soudain, Antonin explose de rire. Je ne comprends pas vraiment pourquoi, puis ce dernier mexplique dune façon très crue que le cheval est en érection. Je ny crois pas une seconde, puis en me penchant sur le côté, je confirme la véracité des propos du petit frère. Je ne peux mempêcher de rire à mon tour, alors quOlivier trouve ce comportement honteux, je le vois assez clairement dans son regard.
Cest sur ce trait un peu gênant que nous avons ramené les animaux dans lécurie. Nous sommes ensuite retournés à la maison dhôte.
Il est dix-sept heures, je ne sais pas trop quoi faire, donc je me mets à lire un livre dans la chambre, tandis que mon époux a enfin décidé de profiter du soleil.
Au bout dune demi-heure, je suis sorti du silence par des éclats de rire et de voix. Les murs de la maison ne sont pas épais, et je devine aisément quil sagit des deux frères. Jentrouvre la porte, et colle mon oreille contre celle de la pièce où ils se situent.
Je comprends tout de suite que je suis la raison de ce comportement, puisque Antonin raconte la mésaventure qui mest arrivée avec le cheval. Benoit que je croyais sincère lorsque nous nous sommes retrouvés dans la cuisine afin de boire de leau fraîche indique à son frère quil a eu la même érection que lanimal hier soir en me voyant en nuisette dans la cuisine.
Que sil ny avait pas eu mon mari, il maurait prise sur la table sans ménagement. Je me sens trahie, puisque son discours nétait pas du tout en rapport avec ce quil vient de dire, en même temps, je comprends aussi quil ne mest pas dit cette chose-là par respect.
Japprends tout de même quil sest masturbé en pensant à moi. Jai le rouge qui me monte aux joues, puis retourne dans ma chambre. La dernière phrase prononcée par Benoit raisonne dans ma tête, et puis je dois faire celle qui nest pas au courant afin déviter tout soupçon.
Finalement, je commence à croire mon époux lorsque ce dernier mindique de me méfier des deux frères.
Mais un autre sentiment parcourt mon esprit, puisque je suis aussi honoré de recevoir des compliments sur mon physique. Certes, dune façon un peu indiscrète, mais aussi un peu crue. Je décide alors de me prendre une douche, je me dois de calmer mes ardeurs, je suis tout de même mariée, ça ne serait pas correct de tromper Olivier après si peu de temps.
Ce dernier revient dailleurs dans la chambre, saperçoit que je suis dans la salle de bains, et patiente sur le lit. En sortant, je le vois, je lui fais un sourire, puis il mindique que nous avons une heure devant nous afin de nous rabibocher, de nous retrouver.
Je me rapproche de lui en faisant basculer mon bassin de façon enjôleuse. Olivier me saisit par la taille, puis me fait des bisous autour de mon nombril. Il descend petit à petit en direction de mon vagin, quil lèche un peu maladroitement dû à linconfort de la position puis se dernier me tire vers lui.
Mes jambes entourent son visage, qui nest quà quelques millimètres de mes lèvres. Il se relève un peu, puis me lèche avec beaucoup dardeur. Je sens sa langue entrée dans ma vulve, il titille mon clitoris, le mordille ce qui me procure une sensation de plaisir énorme.
Je descends alors en direction de son membre, enlève son jogging dun autre temps, et fait de même avec son caleçon. Son sexe est droit comme un i, je lui offre une cravate de notaire, puis commence à lui faire une fellation. Sa verge est dans ma bouche, jaspire un peu son gland, lèche la tige de bas en haut, puis je mempale sur son membre.
Le lit semble être dun autre âge puisquà chaque mouvement ce dernier craque. Pour éviter dalerter les habitants de la maison, nous mettons la couette sur le sol afin de continuer notre partie de jambes en lair.
Je reprends ma position initiale, je monte et descends sur son pieu. Olivier me met à présent sur le côté, puis moffre une cuillère. Jadore cette position, puisquen même temps quil me pénètre, il joue avec mon clitoris et mes tétons.
Cest dailleurs comme ça, que jai dû étouffer mon premier orgasme dans un coussin. A présent, je suis sur le ventre, légèrement relevée sur mes coudes, il me pénètre alors ainsi. Il bute au fond de mon vagin à chaque mouvement, et je ne peux mempêcher de grogner mon plaisir.
Je relève un peu mes genoux pour avoir un peu plus de confort, il me prend à présent en levrette puis je sens un doigt glissé dans le sillon de mes fesses, puis entrer dans mon petit trou.
Pour tout, vous avouez, je nai jamais pratiqué la sodomie, car le peu de fois où mes anciens compagnons ont voulu le faire, jai eu une douleur immense. Mais aujourdhui, je me sens en confiance, et pourquoi ne pas offrir à mon époux ce plaisir.
Il serait certainement honoré par cet acte et donc plus confiant envers moi. Il continue de jouer avec son doigt, il prend un peu de cyprine pour létaler sur mon illet, puis insère un deuxième doigt. Je ne ressens pas de douleur, au contraire, un sentiment dexcitation qui métait, jusqu’ici, inconnu parcourt mon corps. Il se recule un peu, prend son pieu en main, puis me pénètre petit à petit.
Il est dune douceur incroyable puis soudain, le voilà en moi. Je ne peux mempêcher de pousser un léger cri. Les mouvements dOlivier sont plutôt calmes, puis au bout dun moment, il accélère. La tête dans le coussin, jessaye détouffer mes grognements de plaisir. Il me prend dune manière beaucoup plus bestiale.
Tandis que je me masturbe le vagin, je sens mon ventre se contracter, puis jenvoie des jets de cyprine sur la couette. Mon époux quant à lui, explose entièrement dans mes entrailles. Je jouis une nouvelle fois, mais je ne peux être discrète, la pression sensuelle est à son comble.
Nous prenons le temps de nous câliner amoureusement. Je pense quà cet instant même, jai retrouvé lhomme que jai épousé. Celui qui na pas peur de me voir fuir ou autre. Nous nous relevons, regardons lheure, il est quasiment dix-neuf heures. Je regarde en direction de la porte, je suis inquiète, car cette dernière était légèrement entrouverte.
Ce qui veut dire que notre intimité était protégée par la chance ou le saint esprit. Je vais tout de même la fermer, jette un coup dil dans le couloir, et entends des pas pressés dans les escaliers.
Je suis sûr quun des frères nous a espionnés. Je garde ce soupçon pour moi, puis avec Olivier, nous partons en direction de la salle à manger. Les deux frères sont autour de la table avec leur père, tandis que Monique est dans la cuisine. Les odeurs qui séchappent de cette dernière sont envoutantes.
Nous prenons un apéritif, discutons de tout et de rien, mon époux confirme à Benoit sa présence pour la ballade à cheval de demain. Jévite de croiser le regard du grand frère, mais mon esprit me dit de faire autrement.
Le repas se déroule normalement, puis à vingt-trois heures, tout le monde part au lit. Je remercie mon compagnon de participer à la journée de demain, et il me répond que cest normal, que nous sommes ici en amoureux et que nous devons donc faire des activités ensembles. Je sens une pointe de jalousie dans son discours, mais je ne fais pas de remarques.
Je ne sais pas si cest la nourriture locale, ou la chaleur étouffante qui règne dans cette région, mais une nouvelle fois, jai une soif incroyable. Je descends comme la veille en direction de la cuisine, afin de me servir un verre deau fraîche.
Et une nouvelle fois, je sursaute puisque cette fois-ci, cest Antonin qui est derrière moi pour se désaltérer. Je le soupçonne de vouloir me mater, comme son frère la fait hier soir, mais je me tais, je ne dis rien. Nous bavardons tout de même pendant cinq minutes puis je retourne en direction de ma chambre.
Sur la porte de cette dernière, je vois un post-it avec écrit, ouvre la porte quil y a derrière toi, cest une surprise. Je suis alors prise dans un tourment, mon esprit me dit dy aller, mais mon cur me dit le contraire. Je marche quelques instants dans le couloir.
Je me dis que je ne dois pas franchir le seuil de lirréparable, mais est-ce que jen ai réellement envie