Marc poussa difficilement la porte de l’internat, exténué après son cours de judo. Il n’avait qu’une envie : prendre une douche et aller se coucher. Il commença à monter les escaliers, croisa un de ses amis accompagné de sa muse, et les salua brièvement. L’adolescent ne put s’empêcher de la reluquer rapidement, avant de chasser ces idées de son esprit, un sourire aux lèvres. Arrivé à l’étage, il prit la direction des douches collectives.

La lumière était éteinte, il n’y avait personne, comme souvent à cette heure. Il posa son sac, attrapa sa gourde et avala quelques gorgées. Le sportif retira son haut, qui lui collait au torse à cause de la transpiration.

Le jeune homme ne pouvait qu’être satisfait quand il s’observe dans la glace. Sa tignasse blonde et ses yeux bleus perçants le rendaient, selon ses amies, particulièrement irrésistible. Sa pratique des sports de combat lui avait permis de développer les muscles de son torse. Ses pectoraux volumineux lui donnaient une stature imposante, tandis que ses abdos luisants attiraient souvent le regard des filles à la plage, l’été.

Marc saisit le bord de son survêtement qu’il tira vers le bas. Suivit son caleçon, qu’il déposa dans son sac. Il jeta un dernier coup d’il dans le miroir avant de pénétrer dans la cabine de douche.

Il poussa le robinet, et lâcha un râle de satisfaction quand l’eau chaude vient caresser sa peau. Il ferma les yeux, profitant de ce moment privilégié de la journée. Sa respiration ralentissait, sa douleur s’amenuisait.

Marc saisit son shampooing, et se mit à nettoyer ses cheveux. Il fit parcourir son savon tout le long de son corps, n’épargnant aucune section. Ses mais descendirent le long de son torse, parcoururent ses fesses rebondies, que l’adolescent s’amusa à contracter, pour finir leur course sur ses pieds.

Soudain, la lumière s’éteignit. Marc pesta. Que se passait-il ? L’ampoule avait-elle grillé ? Il écarta cette hypothèse quand il entendit un petit rire féminin étouffé. Le jeune homme se demanda ce que faisait la jeune fille ici. Il se rappela que les vestiaires n’étaient pas séparés dans cet internat.

— Rallume ! demanda-t-il, énervé.

— Tu peux rien faire de toute façon, ricana la petite voix.

Marc sourit à l’ingéniosité de la blague. Mais c’était lui la victime. Il chercha une façon de retourner la tendance. Une pensée lui parvint. Non. C’était trop osé. Il chercha de nouveau, mais, ne trouvant pas, s’en remit à sa première idée.

Il laissa l’eau couler, et tourna le verrou délicatement. Elle était elle aussi dans le noir. Délicatement, il sortit, essayant de deviner où la fille se trouvait.

L’adolescent entendit des bruits de pas derrière lui, et se retourna.

— Tu peux rien faire, continua-t-elle en fanfaronnant.

Il sursauta, la voix était bien trop proche. La blagueuse se trouvait près de sa cabine.

— C’est ce qu’on va voir, murmura-t-il assez fort pour qu’elle l’entende.

Il la poussa dans la cabine. Fier de lui, il la maintint sous l’eau. La jeune fille lâcha un petit cri de surprise. Marc l’empêchait de s’échapper. Elle se débattait, donnant de gentils coups contre le torse nu de l’adolescent. Leurs corps se rapprochaient dangereusement, la peau de Marc effleurait les habits mouillés de la fille.

Au bout que quelques minutes, elle s’arrêta, et resta blottie contre le jeune homme. Celui-ci n’en revenait pas. Ils étaient bien trop proches. Il ne le connaissait pas. Dans l’obscurité, il ne pouvait même pas découvrir les contours de son corps.

La porte des vestiaires claqua, et la lumière grésilla. Comprenant immédiatement, Marc referma la porte de la cabine. Après avoir fermé le loquet, il hésita. Il allait découvrir derrière elle, celle qui le voyait nu en ce moment même.

Lentement, il pivota sur lui-même. Il croisa le regard qui le dévorait de la folle. Ses longs cheveux bruns bouclés, son teint pâle, ses lèvres fines, la courbe élégante de son nez firent deviner à Marc qu’il s’agissait de son amie Manon. Sa mâchoire se détacha légèrement de surprise. Ne pouvant résister, il fit glisser des yeux vers son corps. Sa chemisette blanche était devenue totalement transparente, laissant apparaître sa poitrine libre de tout soutien-gorge. Son petit shorty épousait parfaitement la forme de ses hanches. Marc remonta son regard et croisa celui de Manon qui le scrutait, elle aussi, attentivement.

Elle voulut parler, mais le jeune homme lui indiqua de se taire, entendant les sifflotements de l’individu qui était entré dans la cabine voisine.

Marc était irrésistiblement attiré par son amie. Il s’approcha et posa sa main sur son épaule dénudée. Manon rougit, et esquissa un sourire timide. Ses doigts glissèrent et vinrent déboutonner son haut. Doucement, le tissu quitta sa peau. Doucement, ses seins apparurent, telles deux petites poires. Ses deux tétons bruns pointaient, et Marc avait envie de les lécher. Il se contenta de les caresser, ce qui fit gémir Manon. Le jeune homme continue d’admirer ce corps de rêve, ce corps effilé, ce ventre plat et musclé. Même son nombril était parfait.

Marc sursauta quand Manon posa une main sur son ventre. Il la regarda, et celle-ci lui rendit un regard coquin. Affectueusement, il remonta une de ses mèches mouillées qui lui cachait son visage angélique. Manon rougit encore plus, mais elle continua ses caresses remontant le creux de ses abdominaux pour remonter jusqu’à la frontière de ses pectoraux, n’oubliant pas de titiller ses tétons. Marc sentit de petites décharges électriques le parcourir. C’était magique. Si peu pouvait provoquer tant. Les deux mains de Manon enlacèrent les deux parties de son V, suivirent les courbes jusqu’à son sexe.

Marc saisit les poignets de Manon, hésitant. Finalement, il se laissa aller. Les mains froides se saisirent de sa verge tendue. L’eau faisait glisser parfaitement ses doigts. En même temps, Marc posa ses mains dans le dos de Manon. Et délicatement, vont faire glisser son shorty. Les sensations au niveau de son sexe se multipliaient. Il ne put s’empêcher de gémir de plaisir. Ses mains curieuses parcourent les fesses de sa compagne.

Peau contre peau, se procurant tous les deux un plaisir absolu, les deux amants ne voyaient pas le temps passer.

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