Ce spectacle m’enflamme. Je sens mon ventre se contracter sur le piton que je n’ai pas quitté.

Julien enlève son short, se met à genoux et, tout en embrassant le cul de ma chèvre se masturbe vigoureusement.

Ils sont à quinze mètre, en plein soleil. Je pense que Julien ne m’a pas vue, à l’ombre du pin.

Je suis très excitée. Je frotte mon clitoris de plus en plus vite.

Quand il éjacule sur les tétines de Mimi, je suis prise d’un énorme orgasme.

Julien ne m’a toujours pas remarquée, il court avec les cabris, la bite à l’air, se dégonflant doucement.

J’en ai envie! Ça à l’air chaud et doux, plus gros que ma pierre, mon époux.

J’ai vu quelques sexes parfois.

Celui de mon frère, petite chose molle et pâle. Celui d’Alexandre, un vieux qui m’a fait voir sa saucisse au bal, plus grosse, rouge, mais tout aussi molle. Celui de mon voisin avec sa femme, une seconde à travers leur fenêtre. Et puis le bouc, un cheval, un chien.

Je me sens infidèle, empalée sur une bite et en désirant une autre.

Mais j’ai trop envie de recevoir en moi ce sexe chaud et palpitant, de sentir son jus me remplir.

Julien finit par m’apercevoir, il s’approche.

Je me moque complètement d’être écartelée et nue sur l’herbe rase. Mieux, j’ai du plaisir à me montrer. Je me sens belle.

Je frissonne rien que de le voir avancer de son pas lourd, traînant un peu les pieds. Il à un énorme sourire.

-" He suis pas-sé au cha-let-mais-tu-est -pas là. Alors he viens dire bon-jour aux ché-vres et tu es là!"

Il s’assied à coté de moi, semblant ne pas remarquer l’étrangeté de ma situation.

Il me regarde un peu, sa main hésite, puis il la pose délicatement sur mon ventre. J’ai un gros frisson, et les pointes de mes seins se dressent d’un coup. Julien le remarque.

-" He peux aus-si te faire des bi-sous?"

-" Oui, tu peux, mais très doucement."

Il tête mes seins en me caressant.

Oh! Ce que c’est bon!

Ses grandes mains sont très douces et brûlantes. Il me caresse vraiment de manière délicieuse, sur tout mon corps.

Personne ne m’a jamais touchée, depuis que je me lave sans l’aide ma mère.

C’est mille fois meilleur que ce que je me fais toute seule!

Il m’électrise et m’apaise en même temps.

Je jouis une nouvelle fois autour de mon rocher.

-" Tu pleu-res?"

-" Non, Julien, tu me fais très plaisir."

Je sens son sexe devenir très raide contre ma jambe. Je tends la main et je le saisis délicatement. Il à un petit sursaut.

-" Qu’est-ce- que-tu fais?"

-" Tu n’aimes pas?"

Il réfléchit et ne dit rien.

-" On t’a déjà caressé là?"

-" Oui, la da-me du pain-mais-j’ai mou-illé sa ro-be et elle a cri-é sur moi"

-" Je ne vais pas crier sur toi Julien,"

-" Tu-veux me faire-des bi-sous?"

-" Oui, j’ai très envie de te faire des bisous" Disant ça, je me relève, quittant délicatement la pointe de roche, gluante de mes jouissances.

Je le repousse sur le dos et je caresse son corps musclé, je passe ma main dans les poils de sa poitrine, c’est doux.

Je joue un peu avec son membre gonflé. Il est long. Quand je le tiens à deux mains, le bout dépasse encore, et il est presque deux fois plus gros que mon rocher. Je trouve amusant de faire glisser cette petite peau pour découvrir le bout violet et brillant. Je le goûte et le glisse dans ma bouche. Il frissonne quand je promène ma langue tout autour.

Il murmure:

-"Tu fais-bien les bi-sous-ça fait-chaud par-tout"

Nous nous roulons sur l’herbe en riant, on se bataille comme des enfants. Soudain, alors que je le plaque au sol, je sens son sexe qui entre en moi, par accident. Julien se bloque et regarde ailleurs, paralysé.

J’arrange ma position, je me colle à lui, le caressant de tout mon corps et je lui murmure

-" Tout va bien Julien, je vais te faire une autre caresse. Tu verras, ça ne fait pas mal du tout"

Je me laisse doucement descendre sur sa bite.

Oh! C’est doux!

Bien plus gros et plus long que mon rocher. Mais ça rentre plus facilement.

Je jouis avant de l’avoir avalée en entier.

Julien à les yeux fermés et il rit tout doucement.

Je commence à m’agiter sur lui, j’adore les sensations qu’il me procure. Il me fouille le ventre au plus profond.

Je le sens commencer à trembler, se gonfler encore plus, alors j’arrête de bouger.

J’ai vu comment il s’est dégonflé après s’être masturbé, et je n’ai pas fini de le goûter.

Je me couche de tout mon long sur lui, allonge mes jambes contre les siennes, et je nous fais rouler de côté. Il est sur moi maintenant. J’ouvre mes jambes et son gros engin qui ne m’avait pas quitté glisse plus profondément dans mon corps.

Julien ne sait pas bien quoi faire, il regarde de nouveau au loin. Je le rassure encore et je bouge mon bassin à sa rencontre. Son instinct de mâle prend le dessus, et il commence à bouger en moi.

Il se laisse aller et se déchaîne comme un animal. Il grogne, me pistonne, me défonce. Je n’aurais jamais pensé que ça soit aussi bon. Je remonte mes genoux vers les épaules. Oh! Il me cogne le fond du ventre comme si il voulait me transpercer.

Je jouis à grands cris. Julien continue de me labourer comme une machine. Je n’en peux plus, j’ai des tremblements dans tout mon corps. Mais il continue sur sa lancée. Il me bourre frénétiquement, tous les muscles tendus. Soudain, il s’arrête tout au fond de ma chatte, pousse encore plus. Les yeux exorbités il tremble de plus en plus fort. Sa bite vibre en moi.

Je fais un mouvement de bassin, et il explose! Il m’injecte un torrent de jus qui déborde aussitôt de mon vagin béant.

Il s’écroule sur moi en tremblant comme une feuille. Nous avons de la peine à retrouver notre souffle.

-" Haime bien-les- bi-sous comme-ca."

-"Oh! Moi aussi Julien, merci, tu fais vraiment de bons bisous"

— " hai en-core en-vie"

Il est de nouveau dur comme du bois.

Je n’ai pas fini de palpiter, mais le voyant dans cette forme, je suis de nouveau toute excitée. Je me mets à quatre pattes, et lui dis de venir derrière moi.

-" Comme les che-vaux et les boucs"

-" Exactement comme ça!"

Il commence à faire des baisers sur ma chatte, glisse sa langue à l’intérieur.

-" Tu as meill-eur goût que les chè-vres"

Il a déjà vu comment faire dans cette position.

Il trouve tout de suite l’entrée et s’engouffre dans ma chatte trempée, me pistonne comme un étalon, soufflant fort.

Il a repris son rythme de forcené.

Il va me défoncer! J’ai peur d’avoir mal et pourtant je lui tends encore plus mes fesses. Il me tient par les hanches de ses grandes mains, il me broie la taille, me tire et me pousse pour me planter encore plus fort sur son engin. On est enragés! Je sens que je dégouline et ma chatte fait des bruits mouillés. Je plante mes orteils et mes doigts dans la terre, je soulève mes genoux en les écartant et je viens à sa rencontre, m’empalant comme une folle sur son sexe tendu.

Il grogne, commence à trembler de plus en plus fort et soudain, me tirant à lui de toutes ses forces, il se plante tout au fond de mon ventre en feu. Il pousse un grand cri de bête. Je lui répond d’un hurlement. La montagne nous renvoie nos cris mélangés, pendant qu’il me presse contre son ventre avec une force démentielle. Ses mains comme des étaux autour de ma taille me portent, me soudent à lui. Il tremble très fort. Je sens son sperme qui me remplit en longs jets brûlants. Je lui répond en lâchant une grande giclée de mon jus.

Je vois des étoiles et des éclairs dans ma tête. Nous restons un grand moment à vibrer ensemble jusqu’à ce qu’il me repose et délivre ma taille de son emprise. Nous restons soudés par nos sexes, moi, la tête entre mes bras, lui couché sur mon dos.

Mon ventre tremble et mon cur bat trop fort. Il respire vite dans mon cou.

Je sens son sexe qui se dégonfle en moi, des glissements, des soubresauts. Il me fait des bisous dans le cou et sur les épaules.

Brusquement, il se retire de mon ventre avec un bruit mouillé, me tirant de ma torpeur.

Julien court en faisant de grands gestes et en riant vers les chèvres qui se sont rapprochées de nous. Je me laisse tomber sur l’herbe et les regarde faire les fous en riant.

Cette nuit, j’ai vraiment honte de moi!

Je suis une traînée. J’ai couché avec l’idiot.

Qui sera le suivant? Le prochain qui monte par ici?

C’est moi qui vais remplacer Myriam? La vieille qui couche avec tout le monde, même son chien, à ce qu’on dit.

J’ai trahi mon vu en me déflorant avec ma montagne. Puis j’ai trahi ma montagne.

Mais qui le sait? Qui s’en préoccupe?

Après tout, tout le monde à ses secrets. D’ailleurs, j’en avais déjà avant!

Même si Julien parle, personne n’y fera attention.

Et c’est trop bon de faire l’amour.

C’est dans mon instinct de femme.

C’est la société qui a inventé ces interdits et ces obligations. Et la société, elle est là bas, au village, représentée par tous ces faux jetons et profiteurs.

Ici c’est la loi de la nature et des instincts.

Et je suis tellement heureuse d’être ici et de ce qui m’est arrivé depuis que je suis montée.

J’ai enfin l’impression de vivre. Je mange comme un ogre, je chantonne tout le temps.

Le silence. La beauté de tout de qui m’entoure. La grandeur du ciel. Les odeurs du pâturage chauffé au soleil. Les orages. Mes copines les chèvres et leurs fous de cabris.

Bien sûr dans trois mois, il faudra redescendre. Mais je serai encore avec mes biquettes.

Julien m’a dit qu’il avait une cachette secrète dans le village. J’ai essayé de trouver laquelle, car je croyais toutes les connaître. A chaque fois il m’a dit non en riant. J’en avait deux qu’il ne connaissait pas. Mais il paraît que la sienne est grande et que c’est là qu’il se cache quand il ne veut pas voir ses parents. Il veut que je vienne faire des bisous avec lui.

On verra ça.

Il est très gentil quand on le connaît. Je regrette de m’être moquée de lui avec les autres. J’espère qu’il remontera bientôt "dire bonjour aux chèvres".

En attendant, j’ai bien l’intention de profiter au maximum de mon bonheur!

J’entends un orage s’approcher. Je remonte mon drap jusque au menton et je m’envole pour un nouveau rêve.

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