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Vacances, sexe et exhib. – Chapitre 11




Destination inconnue.

Pat est en vacances ; je suis trop contente : il mavait promis que nous allions partir cette année, sans me dire où. Jai beau utiliser toutes les stratégies possible, rien ny fait. Une tombe ; il ne lâche rien. Au matin de son premier jour de vacances, nous nous sommes levés un peu tard. Mon chéri nous a préparé un petit déjeuner royal un brunch et nous nous sommes installés dehors sous la tonnelle, nus comme dhabitude.

Alors, les filles, vos petites expériences vous plaisent ? demande Pat.

Beaucoup ! Surprenantes et divines : un réel plaisir dêtre en votre compagnie, vraiment, dit Élodie.

Merci beaucoup. Donc vous restez encore un peu ?

Bah, on va peut-être vous laisser tranquille ; on ne veut pas abuser de votre gentillesse.

« Oh, putain ! Elles ne vont pas se barrer, ces deux là ! Attends, je nai pas fini, moi ! »

Hé, les filles, vous pouvez rester : cest pas un souci. Au contraire dis-je.

Ah, mais je ne leur demandais pas de partir ; cétait une constatation, parce que moi jai prévu continue mon chéri.

Tas prévu quoi ? Il va le dire cest sûr, jinterroge.

Surprise ! Ninsiste pas, ma chérie, je ne te dirai rien.

Et si à trois on te fait des gâteries, tu nous le diras, hein ? suggère Élodie toujours aussi curieuse et impatiente.

Et tu veux te taper Pat Non mais, tu es folle ! Il te dit que cest une S.U.R.P.R.I.S.E. Tu comprends le mot « surprise » ou pas ? vocifère Tatiana.

Oops ! Je crois que Tatiana est un peu, beaucoup, passionnément, à la folie jalouse : elle a failli la bouffer toute crue. Pas cuite, quoi !

Bien, les filles ; quand vous aurez fini de vous bouffer le museau, vous le direz ; à moins que jen prenne une pour taper sur lautre.

Oh, regarde ce macho ! Tu oublies quon est trois filles et que tu es seul, réplique Tatiana.

Je ne prendrais pas ce risque, ma belle : il est pilier au rugby, et je nai pas dit que je suis avec vous. Si vous cherchez les emmerdes, à vous de voir ; moi, je tiens à ma santé.

Tu y tiens à ton gros, hein ! reprend Élodie.

Vous vous égarez, les filles. Départ demain matin aux aurores. Compris ?

Un « Oui chef ! » général accueille son injonction.

Mon chéri, si on ne peut pas savoir où lon va, on peut savoir ce quon emporte comme vêtements ?

Rien, cest bien.

On va au

Oui : « on va au », mais tu te tais. OK, ma chérie ?

Promis ! je lui réponds en lui sautant au cou.

Et, « au », cest où ? poursuit Élodie.

Bon, les filles, comme vous êtes invitées et pour le coup MES invitées donc, surprise.

Oui Mais pourquoi nous, on ne peut pas savoir ? continue Élodie dun air bougon.

Maintenant, tu attends. Elle est pénible à tout vouloir savoir avant tout le monde ! sénerve Tatiana.

La soirée se passe dans une surexcitation générale. Comme je sais où lon va, je trépigne dimpatience de partir. Les filles racontent notre journée et mes exploits dans le magasin de fringues, pour le plus grand plaisir de mon chéri qui nous avoue passer des moments inoubliables avec nous trois, « complètement fadas » comme il dit ; mais force est de constater que cest un réel plaisir, surtout pour les yeux.

Lendemain matin à 6 heures, réveil au clairon. Tout le monde est debout ; il faut tout préparer. Je prête une valise aux filles qui y entassent toutes leurs affaires. Pour Pat et moi, une petite valise suffit.

Quest-ce que tu mets pour faire la route, mon chéri ?

Short et marcel, cest bien. Et toi ?

Short, et rien dessous ?

Si tu veux. Dans ce cas, toi, pareil : rien dessous.

OK, mais je pensais plutôt mettre un maxi tee-shirt avec rien en dessous.

Tu es folle, ma chérie !

Folle de toi, oui ; et de sexe aussi, je ladmets. Désolée, mon chéri.

Tout compte fait, cest pas mal, ton idée

Un bisou, la voiture chargée, et les filles sont enfin prêtes. Oui, « enfin », car le temps de se doucher, de se pomponner, de choisir la tenue qui va bien, nous aurions eu le temps darriver là où lon va. Des Parisiennes, quoi Elles arrivent souriantes et tout en beauté ; jaime. Hé, les filles, vous avez vu ? Vous avez +2 « Jaime » dun seul coup. Xstory ne sait pas le faire, ça, deux « Jaime » dun coup. Bon, bref. Je les regarde les coquines : shorts déchirés ras du cul ou plutôt ras la moule et débardeurs : waouh ! Canons, les gonzesses !

Julie, tu nes pas encore habillée ? me demande Tatiana.

Si ; pourquoi ? Cest pas bien, ça ? je réponds en soulevant mon tee-shirt.

Un peu juste, non ? Il y a de la route, paraît-il.

Justement ; cest pour jouer à un jeu pour passer le temps en route.

Et quel jeu ? Parce que te connaissant, il faut sattendre à tout avec toi.

Vous verrez. Moi, je vous conseille de mettre autre chose : une robe qui tient toute seule. Vous savez, la robe bustier, par exemple.

Bon, OK.

Elles se changent et nous partons avec la BM de mon chéri, moi devant, les filles derrière. Derrière moi, Élodie. Pat au volant avec trois belles gonzesses, je peux vous dire quil va se la péter sévère ! Nous sommes sur lautoroute en direction de lEspagne ; je jubile car je sais où lon va. Élodie, toujours aussi curieuse, demande :

Au fait, Julie, tu nous à parlé dun jeu tout à lheure ; cest quoi ? Raconte-nous.

Vous voulez y jouer ? OK, cest simple. Le but, cest davoir le plus possible de coups de klaxon et dappels de phares de la part des routiers.

Euh oui ; et comment on fait pour les faires klaxonner, tes routiers ?

Tu nas pas une idée, ma pauvre fille ? ironise Tatiana.

Facile. Je vous explique : quand on arrive à la hauteur dun poids lourd, Pat ralentit, et nous on se fout à poil en se caressant ou pas. Et si le mec ou la nana klaxonne et met un appel de phares, on marque un point. On fait chacune notre tour, et celle qui gagne a droit à un gros câlin par les deux autres. Je vous montre ?

Tes pas bien, mais vas-y. Ça métonnerait que ça marche, ton truc doute Tatiana.

Aussitôt jôte mon tee-shirt, et jallonge un peu mon siège à lapproche du premier camion. Pat ralentit ; je vois distinctement le chauffeur. Je lui fais un coucou de la main et me caresse. Nous restons à sa hauteur quelques secondes, puis Pat accélère. À ce moment-là, le chauffeur envoie un grand coup de klaxon et un appel de phares.

Alors, les filles, convaincues ?

Ah oui ! Moi, je le fais. Et toi, ma chérie, tu le fais aussi, hein ?

Eh bien, pour une nana qui voulait à peine montrer un bout de fesse il ny a pas si longtemps, tu me surprends de plus en plus, ma puce.

On navait pas dit quon voulait se surprendre et de faire des trucs de fous par amour ? demande Élodie à Tatiana.

Si, cest vrai. Je taime, mon amour.

Bon, les filles, quand vous aurez fini de vous bisouiller, on pourra jouer, à moins que vous attendiez quon arrive à destination. Et puis mon Pat, vous allez le mettre dans un état pas possible.

Dis, Julie, ce ne serait pas plutôt ta main qui est en train de le mettre dans un état pas possible, comme tu dis ?

Merde, elles viennent de me piquer. Élodie, placée juste derrière moi, enlève sa robe. Nous passons le premier camion ; elle se caresse. Klaxon : donc +1 « Jaime ». Jai pris un carnet, fait quatre colonnes : trois à nos initiales et une pour les camions. Je comptabilise. Un camion plus un coup de klaxon = 1 point. Non, un « Jaime ». La formule est simple :

Un camion + rien = 0 « Jaime ».

Un camion + 1 coup de klaxon = 1 « Jaime ».

Un camion + 1 coup de klaxon + 1 appel de phares = 2 « Jaime ».

Nous commençons nos exhibitions à tour de rôle. Les camions défilent, les « Jaime » aussi, et les commentaires de plus en plus grivois car je peux vous assurer que quand des filles commencent à parler de cul, les mecs, à côté, ce sont des minets. Voilà une heure que lon roule. Pat propose une halte ; nous acceptons.

Sortie station-service de Lunel. Nous nous stationnons. Vite rhabillées, nous sortons de la voiture. Jai envie de pisser, mais pas que : je suis trempée ; il faut que je fasse un brin de toilette. Nous pénétrons dans la boutique, je file vers les toilettes. Cest bien ma veine : il y a la queue. Jattends ; jobserve si on me regarde car mon tee-shirt est un peu transparent. Mon regard se pose sur deux femmes qui chuchotent je ne sais quoi. Cest sûr, elles parlent de moi en me dévisageant. Leurs yeux montent et descendent ; là, cest bon : elles parlent de moi. Je vais leur rentrer dedans lorsque je me dis « Cocotte, noublie pas que tes à poil dessous. Si tu bouge trop » Bon, je croise les bras sur mes seins pour cacher la pointe de mes tétons saillants et je fixe dun regard dur les deux mégères qui, comme par hasard, détournent la tête.

Enfin mon tour. Jentre dans les toilettes, trempée de mouille, excitée par notre exhib, et lève mon tee-shirt. Non, je lenlève directement. Le dos appuyé à la paroi, je me touche le sexe, je mélectrise toute seule. Jai envie, je nen peux plus Je me masturbe fort, et en un rien de temps cest lorgasme. Je suis pliée en deux, les fesses contre la paroi, une main en appui sur celle den face, les dents serrées à mastiquer le bourgeon. Je meffondre sur la cuvette, fais ce que jai à faire, me rhabille et sors.

Dans le miroir en face de moi : moi, rouge comme une pivoine ; il faut que je me passe un coup deau et me lave les mains. Je mapproche de la rangée de lavabos, prends celui qui est libre et me lave les mains et scrutant via le miroir si personne ne me regarde derrière. Je mets mes mains en forme de coquille, les remplis deau ; un coup dil, et hop ! je plonge mon visage une fois, reprends de leau deux, trois fois. Mon tee-shirt est mouillé ; tant pis.

Une jeune femme prend le lavabo dà côté et penche sa tête vers moi.

Vous savez que vous avez un beau cul ? me dit-elle avec un large sourire complice.

Le rouge me monte aux oreilles. Vite, je sors. La femme me suit et me susurre :

Euh, pardon, mais vous êtes nue en dessous, nest-ce pas ?

Elle memmerde, en parlant poliment.

Oui. Ça vous gêne ?

Non, non. Je vous envie, cest tout.

Faites pareil, alors !

Je ne peux pas ; mon mari

Surprise ! Il est con, ce mec ; elle est vachement bien gaulée en plus.

Quoi, il ne veut pas ? Il est con ou quoi ? Avec le cul que vous avez !

Bah, il est un peu coincé

Tu sais quoi ? Tu as un tee-shirt comme le mien ? Autrement, il y en a là (je montre un portant avec dessus des maxi tee-shirts). Tu vas à ta voiture ; elle est où ?

Là-bas, à côté de la noire.

La BM ? Cest celle de mon mec. Va en acheter un et rejoins-nous là-bas.

Je retrouve mes trois compères, leur explique mon aventure, sauf les toilettes. La jeune femme nous rejoint. Nous sortons, moi mon café à la main, lautre dans celle de Pat ; les filles discutent avec la fille. Nous arrivons près de la voiture du couple ; son mec nous toise. La fille ouvre la malle arrière de la voiture (une Peugeot, cest marqué dessus ; moi et les bagnoles, ça fait deux : je sais que nous, cest une BM ; jen entends assez parler, de la BM) ; elle pose le tee-shirt, et hop ! En un éclair, le short et le débardeur sont arrivés dans le coffre. La nana est à poil ; elle enfile le maxi tee-shirt. Élodie lui dit :

Noublie pas : sil pose des questions, tu ne réponds pas ; tu lui fais un beau sourire sexy, tu lui masses la queue. Quand vous êtes sur lautoroute, tu vires le tee-shirt, tu le suces à fond, et après tu restes à poil. Et ce soir, tu as intérêt à assumer ! Je tai mis mon numéro ; tu nous diras.

La fille monte dans la voiture, dit un « Roule ! » autoritaire à son mec, nous envoie un clin dil, puis la voiture démarre.

Nous remontons dans la voiture ; les filles on interverti leur places. Pat a à peine démarré que Tatiana est déjà à poil. Je comptabilise les scores : pour le moment, cest Élodie qui gagne, mais elle a deux fois plus de « Jaime » que moi. Normal : elle le faisait deux fois sur trois pour quà la fin nous ayons fait notre exhib autant de fois chacune. Cest reparti ; les camions défilent, et les « Jaime » aussi. Maintenant, quand cest le tour de Tatiana, Élodie lui suce les seins, et forcément elles ont des appels de phares en plus. Je vois le panneau de sortie « Agde – 10 km » ; il est temps de prévenir les filles. Je comptabilise les « Jaime » : nous en avons autant ; par contre, cest Tatiana qui gagne, et moi je suis la dernière.

Bon, les filles, on arrête le jeu ; on est presque arrivés.

On va où, alors ? Et qui cest qui a gagné ?

Cest Tatiana qui gagne, et toi, Élodie en second. Mais vous avez triché : vous avez fait des trucs en plus.

Bon, les filles, vous savez ce quil vous reste à faire en arrivant ! Le pied, les filles ! jubile Tatiana.

OK, on fera ça sur la plage, je propose.

Sur la plage ? Tu es folle ! Mais où est-ce quon va ?

Vous avez entendu parler de plages du cap dAgde ?

Les plages qui sont très chaudes ? On a vu un reportage à la télé ; et tu veux quon

Quon se gouine, oui ! Vous allez voir les mecs bander et se branler en nous regardant baiser.

Mais on va se faire agresser Ah non, pas question ! proteste Élodie.

Hé, les filles ! Dabord, pour la sécurité, on a Pat. Pas vrai, mon chéri ?

Pas de souci, les filles : je veillerai. De toute façon, les mecs ne sont pas méchants ; ce quils veulent, cest mater et se branler. Donc si vous ne demandez rien, il ne se passera rien. Par contre, si vous en sucez un, là, cest la douche de sperme assurée ; à vous de voir. Pour le reste, rien à craindre.

Bon, si Pat le dit, je lui fais confiance. Dis, ma puce, on tente ?

On la dit, on le fait ! Je taime très fort.

Et nous voilà repartis pour une séance de bisous des plus fougueux. Je caresse la cuisse de mon chéri ; lui aussi est content, vu la taille de son sexe Nous échangeons un sourire complice. Par contre, son histoire de douche de sperme, ça me trotte dans la tête ; ça doit être plutôt bizarre comme truc.

Nous arrivons au cap dAgde. Lentrée dans le village naturiste a rendu les filles totalement muettes. Pat stationne la voiture sur le parking de lhôtel, et nous nous présentons à laccueil.

Nous sommes reçus par une hôtesse habillée très sexy ; Pat récupère les clefs des chambres. Nous avons une suite à deux chambres avec salle de bain commune ; tiens, on se croirait dans le château de Dame Erika ! Nous montons voir les chambres et nous rafraîchir. Avec les filles, nous nous installons au balcon de lune des deux chambres pour admirer le paysage ; nous constatons que tous les gens sont nus, ce qui ne manque pas de provoquer des remarques de la part des filles

Vous nous avez bien piégées, tous les deux ! me reproche gentiment Tatiana.

Non : « aidées » serait plus exact, vous ne trouvez pas ?

Et on va faire quoi ? demande Élodie.

Mon chéri, les filles demandent le programme !

Jarrive. Mettez-vous en tenue ; on va sinstaller sur le balcon.

Docilement, nous nous exécutons.

Julie, dis-nous ce que vous avez prévu ? demande Tatiana.

Ma pauvre, je nen sais rien. Je ne suis au courant de rien ; jai juste compris dans la voiture. Pour moi aussi, cest une découverte.

Vous êtes déjà venus ici ? Parce que cest très chaud, daprès ce quon a pu voir à la télé.

Pat arrive, nu comme nous, avec un plateau garni dun seau à champagne, de flûtes et de gâteaux. Il verse le champagne, tend une coupe à chacune, prend la dernière et sassoit.

Les filles, on trinque à ce week-end que nous allons passer ensemble. Tchin-tchin !

[ à suivre ]

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