De son index, elle me fit relever la tête ; je ne parvenais même pas à soutenir son regard perçant.
Des mots, c’est bien gentil, me dit-elle avec fermeté ; mais moi, j’aime les actes concrets. Et regarde-moi pendant que je t’y autorise encore !
Je lui obéis et parvins tant bien que mal à la regarder dans les yeux.
Que voulez-vous que je fasse, Madame ?
Je te l’ai dit, il me semble, non ? Je veux que tu sois à moi corps et âme. Je te veux à mes ordres 24 heures sur 24. Serais-tu complètement conne, ou bien préfères-tu que je te le fasse entrer à ma façon dans ton petit crâne de piaf ?
Non, Madame ! Je… je vous jure de toujours faire de mon mieux pour vous satisfaire, balbutiai-je en baissant les yeux.
Bon, eh bien nous allons voir ça tout de suite, dit-elle en enlevant son index de mon menton en se relevant. Allonge-toi sur le dos. Magne-toi !
J’obéis le plus rapidement possible. Le sol était froid ; jétais sur de la pierre, et ce qui restait de ma tunique était complétement trempé. Je frissonnais non seulement à l’idée de ce qui pourrait se passer, mais à cause de la sensation. Elle se plaça debout juste au-dessus de moi, remonta un peu sa robe, et je sentis d’un coup un liquide chaud m’arroser copieusement le visage et les cheveux. Mon visage se crispa aussitôt de dégoût. Je fermai les yeux et la bouche en réalisant la situation : elle me pissait carrément dessus ! Les dernières gouttes coulèrent sur ma poitrine nue. Le liquide, chaud à l’origine à cause de la température de la pièce, devint rapidement froid. Je restai à terre, inondée de pisse, souillée, humiliée à jamais. Elle finit par se retirer en soupirant de satisfaction.
Aaah, bon sang, ce que c’est agréable… dit-elle en rajustant sa robe. Allez, debout ; et tout de suite ! m’ordonna-t-elle.
Je voyais sa mine réjouie de s’être libérée sur moi, et péniblement je me levai. J’avais l’impression de sentir la pisse à des kilomètres à la ronde.
Je pense qu’une bonne douche s’impose, tu ne crois pas ? Tu vas passer la nuit ici, et demain matin enfin, plutôt tout à l’heure je m’occuperai de ton cas. Allez, suis moi, c’est par ici ! me dit-elle en me montrant le chemin.
Je la suivis, les yeux et la tête baissés. Cette situation me semblait tellement irréelle… Nous montions des escaliers en pierre ; ma tunique ne me couvrait plus que les pieds, le dos, les bras, les mains et une partie des jambes. Après une série de couloirs, elle ouvrit une porte qui donnait sur une chambre spacieuse et magnifique. Elle était dotée d’un grand lit à baldaquin, des meubles de grande qualité, et elle communiquait avec une grande salle de bain toute équipée.
Tu as la salle de bain ici, avec une douche, du savon, des shampooings pour chaque type de cheveux, des serviettes ; enfin, tout ce qu’il te faut. Ensuite tu iras te coucher. Ah, encore une chose : n’essaie pas de filer ; les fenêtres sont munies de barreaux. Bonne nuit ! me dit-elle sèchement en fermant la porte à clé derrière elle.
Je fonçai à la salle de bain, enlevai ce qui me restait de tunique, qui était maintenant bonne pour la poubelle, et pris une longue douche. Au début, l’eau chaude raviva les blessures dues aux coups de martinet, mais je finis par trouver cela apaisant. Je me lavai plusieurs fois afin de me débarrasser de l’odeur d’urine dont je pensais être imprégnée. Une fois bien propre, je me séchai rapidement, constatai qu’elle avait dit vrai pour les barreaux : jétais prisonnière. Je finis par mécrouler sur le lit par-dessus les couvertures. Cétait si confortable que le sommeil me gagna immédiatement.
Le lendemain matin, je fus réveillée par les lueurs du soleil, déjà bien haut. Je réalisai que je n’avais même pas pris la peine de me couvrir, tant j’étais morte de fatigue. Je m’étirais comme un félin lorsque j’entendis le bruit de la serrure de ma chambre. Je fus juste à temps sous les couvertures quand la femme que j’avais vue hier fit son apparition. Je pus alors mieux la détailler : grande, brune, mince, hautaine, le visage sévère, habillée d’un peignoir. Elle pénétra dans la pièce et ferma la porte derrière elle. Elle s’approcha de moi en me regardant fixement, s’assit à coté de moi sur le lit et retira violemment les couvertures, dévoilant ma nudité que je n’osai pas cacher.
Jespère pour toi que tu n’as pas oublié la promesse que tu m’as faite cette nuit ? m’interrogea-t-elle en prenant fermement ma mâchoire dans une de ses mains et en affichant un petit sourire en coin.
Non, Madame, dis-je en l’évitant du regard.
Bien ! Il me faut immédiatement ton prénom ainsi que ton âge.
Mon prénom ?
Oui ! Alors, ça vient oui ou merde ?
Je… Je mappelle Fran, je suis Vietnamienne et je suis âgée de 18 ans, Madame, balbutiai-je.
Intéressant… Enfile un peignoir, prends ton petit déj, et retrouve-moi dans mon bureau quand tu auras fini ; mon majordome t’y conduira, dit-elle en tirant un cordon suspendu à ma gauche, que je n’avais même pas remarqué.
J’obéis rapidement. J’allai dans la salle de bain, enfilai un peignoir blanc, et un homme entre deux âges fit son apparition peu de temps après.
M’avez vous appelé, Madame ? demanda-t-il.
Oui. Veuillez, s’il vous plaît, conduire cette jeune fille à la cuisine et préparez-lui un petit déjeuner. Ensuite, emmenez-la dans mon bureau.
Bien, Madame la baronne.
Nous sortîmes tous trois de la chambre et je pris un bon petit déjeuner. Peu après, je me retrouvai dans le bureau de la baronne, où elle était assise à travailler, je pense. La porte se referma à clé derrière moi. Qu’allait-il encore se passer ?
À poil ! ordonna-t-elle sans même me regarder.
Je déglutis péniblement, mais je quittai le peignoir qui tomba à terre.
Assieds-toi, me dit-elle en me désignant une chaise face à elle.
J’obéis, la peur au ventre. Pourquoi devais-je me déshabiller ? Elle me présenta alors un stylo-bille avec la feuille de papier qui venait à l’instant de sortir de son imprimante.
Voici ton contrat, me dit-elle sèchement. Il est écrit que tu devras m’obéir sans rechigner, te soumettre à tous mes caprices. Tu auras pour ordre impératif de me vouvoyer, me respecter, m’appeler "Maîtresse", me satisfaire, respecter les tenues vestimentaires imposées, me servir fidèlement. Interdiction formelle de me regarder dans les yeux, de discuter, de désobéir. Tu ouvriras ta gueule uniquement sous mon ordre ; tu ne jouiras qu’à condition que je te le permette. Maintenant, lis ce contrat à haute voix afin que je sache si j’ai oublié quelque chose.
Je sentais son regard posé fixement sur moi.
Moi, Fran, saine de corps et d’esprit, par ce contrat…
Les règles ! me coupa-t-elle. Lis les règles, bordel ! C’est si difficile que ça ? gronda-t-elle entre ses dents.
Je me raclai la gorge et énonçai à haute et intelligible voix tout ce qui était écrit sur le papier, sans oublier une seule règle ; j’en eus le vertige. C’était un vrai contrat dans lequel mon nom était inscrit, et que je devais signer en cas d’accord ; mais en même temps, avais-je réellement le choix ? Dans quoi je m’embarquais ? Je pouvais tout arrêter, lui dire d’aller se faire foutre, m’enfuir a toute vitesse ; mais jétais toute nue, le bureau était fermé à clé, et je n’avais plus d’outils pour m’aider en cas de fuite éventuelle. Je me voyais déjà lui obéir ; l’idée d’être traitée comme une poupée commença à me procurer une étrange chaleur.
Mon esprit était brisé, je n’avais plus la moindre porte de sortie, et penser que je pourrais encore m’en sortir n’était qu’une illusion stupide. Sans que je ne m’en rende compte, ma main droite s’était emparée du stylo, et je signai le document attestant ma soumission officielle. Je rendis le papier à cette femme qui, en l’espace d’une petite seconde, était devenue ma Maîtresse. Elle le prit et le rangea dans un petit coffre-fort. Je restai assise, les yeux baissés, comprenant que ma vie toute entière avait basculé en une fraction de seconde.
Paaaarfait. Maintenant, viens ici, chienne ! ordonna-t-elle en claquant des doigts pour m’indiquer que je devais me placer à sa gauche.
Je me levai comme un robot et obéis sans rechigner, comme le précisait l’accord signé de mon propre sang. Elle fit pivoter son siège afin de toujours me faire face.
À partir de maintenant, ta position sera à genoux, mains dessus, tête et yeux baissés : c’est toujours ainsi que tu m’accueilleras ! ordonna-t-elle en écartant largement les cuisses. Allez, positionne-toi !
Je me positionnai comme indiqué, mains sur les genoux, tête baissée, et je remarquai alors qu’elle était dépourvue de sous-vêtements. Je vis son minou rasé, et qu’elle mouillait littéralement son siège.
C’est bien… À partir de maintenant, tu ne t’appelles plus Fran. Ce nom, tu l’oublies définitivement. À la place, tu répondras à "chienne", "soumise", ou tout autre nom que je te donnerai, selon mes humeurs. Et pour toi, ce sera "Maîtresse", et uniquement ça ! me dit-elle sèchement en posant une jambe sur son bureau. C’est bien clair ?
C’est très clair : j’ai parfaitement compris, Maîtresse.
À la bonne heure ! Alors viens te régaler, ma chienne ; viens manger la chatte de ta Maîtresse. Je suis certaine que tu en crèves d’envie, n’est-ce pas ? dit-elle en me laissant faussement le choix tout désignant sa chatte trempée et palpitante.
Je n’avais jamais pratiqué de cunnilingus de toute ma vie, mais je savais très bien comment faire, malgré tout. Alors je m’approchai d’elle à quatre pattes, sortis la langue et attrapai directement son clito. Je le fis rouler, le suçotai, et ma Maîtresse en ronronna de bonheur. Je lapais tout le jus salé qui s’échappait d’elle. J’essayais de faire de mon mieux ; après tout, je lui appartenais. Je ne trouvai pas le goût aussi désagréable que je l’aurais pensé ; curieusement, je dois dire que j’y prenais un certain plaisir, contre toute attente. Ma langue astiquait son minou lubrifié et odorant ; j’avais le menton souillé de sa mouille poisseuse et gluante. Je mangeais sa chatte avec délice, à tel point que ses hanches remuaient et quelle aggripait ma nuque pour mieux m’attirer a elle.
Oh, putain, mais combien de chattes t’as bouffées, au cours de ta vie, toi ? C’est génial ! grogna-t-elle de plaisir.
Je laissai un de mes doigts fins s’insinuer en elle, et j’entamai des va-et-vient rapides. Je me rendis vite compte, à sa façon de m’aspirer, que je me débrouillais bien. Un second doigt rejoignit le premier. Je doigtais ma Maîtresse avec énergie tout en lui lapant le bourgeon. Je la sentis se raidir, se contracter, et rapidement ma Maîtresse jouit en hurlant. J’avalai son nectar du mieux que je pus. Je la nettoyai avec ma langue avec le maximum d’application ; j’avais le menton et les doigts inondés de cyprine. Elle eut un peu de mal à retrouver son souffle. Je repris ma place initiale, agenouillée à sa gauche, yeux baissés, m’essuyant la bouche du revers de la main.
Ouah… Eh bien, dis-moi : t’es très douée, ma chienne ! Tu caches bien ton jeu, je le reconnais, dit-elle, haletante au fond de son siège.
Merci, Maîtresse. Désirez-vous autre chose ?
Reprends ton peignoir et va te laver, me dit-elle doucement. Aujourd’hui, tu auras des choses à faire.
Bien, Maîtresse, dis-je en me relevant.
Je repris le peignoir, sortis du bureau et me rendis dans ma chambre pour prendre une bonne douche. Je réalisai avec stupeur que je venais d’effectuer mon premier cunnilingus, et qui ne sera sûrement pas le dernier, maintenant que jétais devenue sa soumise. Ma chatte avait besoin de caresses. Je décidai d’enfreindre le règlement et finis par me satisfaire avec le pommeau de douche avec de l’eau tiède. Un orgasme fulgurant qui a dû être étouffé me traversa de part en part en quelques instants.
Je pris conscience que ma vie avait changé du tout au tout, et que ce que je venais de faire dans le bureau de ma Maîtresse n’était qu’un début…
Une suite ?