Adrien a été invité à un mariage. C?est Christian, un copain qu?il n?avait pas vu depuis près de 10 ans qui l?a invité. Ils ont été très proche à un moment donné. Ils étaient jeunes et un peu fous, et ils sautaient des filles en préparant la révolution. Et puis, la vie les a séparé. La révolution ne s?est pas faite. Adrien a été amoureux, follement, longtemps, et maintenant son amour est parti. De son côté, Christian se décide enfin à franchir le pas et à se poser. Adrien a hésité avant de se rendre au mariage, car il n?aime pas les histoires d?amour des autres. Mais cela l?a touché que son vieux pote Christian ait pensé à lui. Alors il s?est habillé tout en noir, comme d?habitude et il s?est rendu directement à la soirée. Il a évité la cérémonie, dans l?après-midi, parce qu?il trouvait cela si ridicule maintenant, toute cette mise en scène pour des couples qui se séparaient au bout de quelques années.

    La soirée sembla durer une éternité. Une centaine de personnes était rassemblée dans une immense salle. Christian n?était pas disponible et Adrien ne le vit pratiquement pas. Il n?arriva même pas à savoir à quoi ressemblait la mariée. Il ne connaissait pas grand monde et il y avait des invités qu?il chercha à éviter, parce qu?il se souvenait ne pas les aimer beaucoup. Il resta donc près du buffet, à boire un verre après l?autre, jusqu?à ce qu?il comprenne qu?il ne pourrait pas reprendre le volant et qu?il devrait dormir sur place. Si Adrien avait voulu s?amuser, il y serait certainement parvenu, mais depuis que sa femme est partie, il trouve toutes ces conventions sociales bien futiles. Il ne veut ni rire, ni danser, alors il boit. Pourtant, c?est un homme qui plait aux femmes, avec ses vêtements noirs et son air sombre, son corps athlétique et mince, et plusieurs invitées, célibataire ou non, auraient bien aimer attirer son regard. Elles dansaient devant lui, ondulant des hanches, s?essayant à rire fort pour se faire remarquer, mais Adrien ne les vit pas. Il se contentait de chercher des yeux les ? anciens combattants ?, comme ils s?appellent entre eux, anciens activistes révolutionnaires, pour savoir ce que chacun était devenu. La seule qu?il remarqua fut une jeune femme bien faite en tailleur moutarde. Il la remarqua parce qu?elle avait un je ne sais quoi, de l?insolence dans le regard peut-être, ou ses cheveux qui bougeaient librement sur sa tête, sans laque ni chignon, à moins que ce ne soit simplement parce qu?elle dansait pieds nus, ce qui ne semblait pas se faire parmi les nouvelles connaissances de Christian. Leurs regards se croisèrent à trois ou quatre reprises, et le courant passa, ils le sentirent tous les deux, cette décharge nerveuse qui indique le désir réciproque. Mais Adrien n?était pas capable d?aller plus loin, de faire le premier pas, de dire les mots qu?il faudrait dire. Il avait trop bu, de toute façon.

    Vers quatre heures, il décida qu?il n?avait plus rien à attendre de la soirée et il monta se coucher. La fête était organisée dans un centre de vacances et on pouvait dormir dans les dortoirs réservés aux gosses en colonie. Il y avait huit lits dans chaque dortoir. Adrien ne choisit pas, ne regarda pas les noms pourtant écrits sur les portes et s?écroula sur le premier matelas disponible, après avoir posé sa chemise et son pantalon. Il n?avait rien prévu, ni draps, ni sac de couchage mais c?était l?été indien et la nuit était douce. Il dormit ainsi, en caleçon, à même le matelas rugueux.

    Quand il se réveilla, il faisait jour. Six ou sept personnes partageaient la chambre avec lui. Un type ronflait comme une locomotive dans un coin et deux gosses étaient enroulés dans un duvet à même le sol. Adrien avait très mal au crâne. Il décida de ne pas bouger, de ne pas se lever, dans l?espoir que la douleur s?atténue. C?est alors qu?il reconnut la jeune femme de la veille, sur le lit qui lui faisait face. Elle dormait sur le ventre et il ne pouvait pas voir son visage, mais la masse de cheveux châtain clair tout emmêlés ne pouvait pas appartenir à quelqu?un d?autre. Son buste émergeait des draps. Elle ne portait qu?un soutien gorge rouge et il put admirer ses épaules et ses omoplates saillantes, sa taille si mince.

    C?est à ce moment là que son téléphone sonna, dans la poche de son pantalon roulé en boule au pied du lit. Adrien bondit, malgré le mal de tête, récupéra l?appareil et se précipita hors du dortoir pour répondre. C?était son ex femme, qui l?appelait pour la même sordide histoire de pension alimentaire que d?habitude. Ils s?étaient déjà disputé de nombreuses fois à ce sujet, mais elle relançait régulièrement le conflit, et le dimanche matin était un de ses moments préférés.

    – Tu es vraiment une pétasse, dit Adrien qui essayait de hurler tout en chuchotant, ce qui est un exercice assez difficile.

    La jeune femme en soutien gorge rouge sortit alors de la chambre. Vêtue d?une gandoura légère et tenant une trousse de toilette à la main, elle s?arrêta devant le spectacle qu?offrait Adrien. Il était en caleçon au milieu du couloir, une érection matinale parfaitement visible sous le tissu léger, tous ses muscles tendus par la colère, l?oeil noir. Ils se regardèrent un instant, lui un peu dérouté et elle souriant. Elle s?approcha alors et en passant, empoigna son membre à travers le tissu.

    – Quelle belle érection ! dit-elle sans cesser de sourire.

    L?instant d?après, elle s?éloignait dans le couloir. Adrien la regarda partir, ses hanches rondes se balançant doucement au rythme de sa marche. Le désir l?embrasa. Il expédia l?idiote au bout du fil, la menaçant de ne plus rien verser du tout si elle ne raccrochait pas, et tenta de retrouver l?inconnue dans le dédale du bâtiment. Il finit pas trouver une immense salle de bains, où une douzaine de bacs à douche, fermés par des rideaux de plastique, faisaient face au même nombre de lavabos. Une seule des douches était en train de fonctionner, et Adrien reconnut les jolis pieds qui dépassaient sous le rideau. Il enleva son caleçon et repoussa le rideau.

    – Je peux entrer ? dit-il en entrant.

    Il n?avait pas envisagé que l?inconnue puisse se dérober. Avec le temps, il avait perdu un peu de cette timidité qui le paralysait quand il était plus jeune.

    – Nous n?avons pas été présentés, monsieur, s?exclama-t-elle en riant.

    – Je m?appelle Adrien, répondit-il. C?est suffisant ?

    Déjà, elle avait repris en main le membre dressé qu?elle avait effleuré tout à l?heure. L?eau coulait sur eux et ruisselait sur leurs visages et sur leurs corps sans qu?ils s?en occupent. Adrien bandait à en avoir mal à la bite, et ce n?était plus une érection matinale sans objet. Il voulait cette femelle légère qui s?offrait à lui. Il voulait ces seins pleins et fermes qu?elle tendait vers lui, cette bouche pulpeuse qui lui souriait. Il voulait lire le plaisir dans les grands yeux clairs qui le fixaient avec intérêt depuis la veille. La fille avait une trentaine d?années et un corps superbe. Il la prit par la taille et la força à se retourner. Après avoir regardé avec plaisir son magnifique derrière, haut, rond et dur, il se colla contre elle, glissant sa queue entre les fesses chaudes de la dame. Sans précautions, il lui mordit la nuque, empoigna ses seins à pleine mains, les malaxant, pinçant les tétons. Elle acceptait tout. C?était comme si l?homme devinait ses désirs et les réalisait. Elle se laissa aller au plaisir et il aurait pu la prendre sans plus de préliminaires. Mais Adrien gardait la tête froide. Il n?avait pas de préservatif sous la main et il savait les règles à respecter lorsqu?on débutait une nouvelle relation. Il glissa une de ses mains sur le ventre dur de la demoiselle, découvrit une petite toison frisée, puis des lèvres charnues et chaudes, entre lesquelles il glissa son majeur. L?intimité de la jeune femme était humide, de cette humidité chaude et collante que les femmes secrètent lorsqu?on leur donne du plaisir. Son clitoris, qui se retrouva aussitôt sous le doigt d?Adrien, était déjà gonflé et sensible et n?attendait qu?une caresse pour l?amener à des sommets de plaisir. Toujours collé à elle, le visage dans son cou, sa barbe rugueuse rougissant la peau si blanche de la jeune femme, il la branla, avec tout le savoir faire que donne l?expérience, alternant frôlements et pression, lenteur et accélérations jusqu?à ce qu?elle explose contre lui, laissant échapper un ? ouiiiiiiii !! ? que tout l?étage dut entendre. Il sentit la jeune femme se tétaniser entre ses bras, puis fondre littéralement. Elle était à lui, maintenant, prête à tout lui offrir en échange de ce plaisir qu?il venait de lui procurer. Il aurait pu la baiser, bien sûr, mais pas seulement. Elle se serait laissé attacher ou fouetter pour lui plaire, elle aurait accepté une fellation ou la sodomie. Seulement, Adrien était un romantique, et il aimait qu?on l?aime. Il trouva donc beaucoup plus chevaleresque de résister à son désir.

    – Vous êtes une fée, dit-il à la jeune femme. Une fée avec un cul superbe, ce qui est rare. J?aimerais bien vous rencontrer à nouveau, vous et votre derrière, si vous le voulez bien. En attendant, je vous laisse à votre douche.

    Et Adrien sortit, ruisselant, bandant, avec un mal de crâne plus terrible encore qu?à son réveil. Il retourna à la chambre pour s?habiller. Il comptait s?éclipser et retourner dormir chez lui, lorsqu?il tomba sur le nouveau marié.

    – Adrien, super ! s?exclama Christian. J?avais peur que tu ne sois pas resté. Je ne t?ai pas beaucoup vu hier soir, dis donc. Je ne t?ai même pas présenté ma femme. Tu restes, hein, pour le repas tout à l?heure ?

    – Je ne suis pas très en forme, tu sais…

    – Oh, vieux, fais un effort ! Je me marie !

    – OK, laissa tomber Adrien, OK tu te maries comme un con, donc je reste. Mais j?espère que tu te rends compte de l?honneur que je te fais.

    Il ne le dit pas mais il espérait revoir la jeune femme au tailleur moutarde. Il voulait retrouver ce sourire insolent et cette chatte brûlante.

    L?apéritif était servi dehors, en plein soleil. Malgré ses lunettes noires, la lumière était douloureuse pour Adrien. On lui proposa des huîtres (des huîtres !) qu?il refusa aussi poliment que possible. La plupart des anciens copains n?étaient plus là. Il y avait surtout la famille et la fille d?hier soir n?était pas en vue. Adrien se demanda ce qu?il faisait là. Heureusement le vin blanc était bon, et frais, et il s?installa au calme dans un coin.

    C?est alors qu?il vit Christian traverser la foule dans sa direction. Il tenait par la main une jeune femme vêtue d?un magnifique tailleur gris perle en satin. C?était donc sa femme. Mais c?était aussi la jeune femme qu?Adrien avait caressé sous la douche quelques heures plus tôt ! Le choc fut plutôt rude pour Adrien. Il crût un instant que la cuite avait été plus sévère que prévu, mais non, c?était bien elle, le regard intense, le sourire de femme libre, la poitrine bien dessinée, les longues jambes. Il se rappela aussitôt les aréoles sombres, la toison frisée, les fesses pleines.

    – Voilà ma Sophie, annonça Christian avec l?air idiot de celui qui a gagné au loto. Comment tu la trouves ?

    Les regards d?Adrien et de Sophie se croisèrent. Celui d?Adrien exprimait l?étonnement et la réprobation (? Quoi ? Vous ? Vous voyez dans quelle situation vous nous avez mis ? ?), celui de Sophie l?innocence, la légèreté, le bonheur.

    – Mon vieux Christian, tu ne changeras pas, j?en ai peur, finit par répondre Adrien. Cette question, tu n?aurais jamais dû la poser. Si je la trouve moche, ta Sophie, je ne vais pas te le dire, et si je la trouve… à mon goût, je ne vais pas te le dire non plus. Je vais rester dans mon coin à me ronger le foie de jalousie sans que tu le saches.

    – Ainsi, vous êtes donc le fameux Adrien, dit alors la jeune femme qui ne quittait pas son interlocuteur du regard. Vous savez, vous êtes vraiment le héros de mon nouveau mari. J?espère vous revoir bientôt, un jour où je serais plus disponible.

    Et avant qu?Adrien puisse réagir, elle avait disparu au milieu d?un groupe d?anciens qui voulaient la féliciter pour la taille des huîtres. Il échangea encore quelques banalités avec Christian (? tu as de la chance ?, ? il faudra qu?on se revoit plus souvent ?) en bénissant les lunettes noires qui lui permettaient de rester impassible, et il se retrouva seul à nouveau.

    Sophie virevoltait de groupe en groupe, plus belle, plus jeune, plus désirable que jamais. Adrien se rendit alors compte qu?il était tombé complètement amoureux de la femme de son meilleur ami. C?était bien lui. Des années sans femme, sans désir, et voilà qu?il replongeait dans une histoire complètement impossible. Lorsqu?elle riait, sa voix cristalline le crucifiait, et les ondulations de ses hanches le faisaient bander. Il aurait dû partir, mais il ne pouvait s?arracher au spectacle.

    Un portable sonna, et Adrien vit une jeune femme tendre l?appareil à Sophie. Elle parla quelques instants, rit à nouveau, puis se mit à regarder dans sa direction, souriant encore, écoutant ce qu?on lui disait, et le fixant toujours. Il comprit qu?il était le sujet de la conversation. Puis la jeune femme rendit le portable et se dirigea vers lui. Evidemment, Christian n?était visible nulle part, sans doute en train d?ouvrir des huîtres ou de ramener du vin.

    – Adrien, j?ai besoin de vous, dit Sophie en se plantant devant lui, les mains sur les hanches, insolente et splendide. J?aimerais vous montrer quelque chose à l?étage. Vous venez ?

    – Hum, fit Adrien. Je ne crois pas que ce soit une excellente idée. Pas aujourd?hui en tout cas. Tous ces gens ont vraiment besoin de vous, eux.

    – Oh, soyez gentil ! insista-t-elle avec une voix chaude à laquelle il savait très bien qu?il ne pourrait pas résister.

    Il la suivit donc, persuadé qu?ils allaient au désastre, ne pouvant s?empêcher d?admirer sa superbe croupe tandis qu?elle montait l?escalier devant lui. En haut, elle le fit entrer dans un dortoir et ferma la porte derrière eux.

    – D?accord, dit Adrien. Mais ce n?est vraiment pas bien.

    Sophie s?approcha de lui, amusée, charmée. Elle posa d?abord un doigt sur ses lèvres, avant de défaire un bouton de sa chemise, et de suivre la clavicule du jeune homme du bout du doigt d?un air rêveur.

    – Mmmh, je me demande si j?ai eu raison de me marier, finalement, dit-elle alors. Mais je t?ai fait venir pour te présenter quelqu?un, ma soeur Muriel.

    Et de derrière le montant d?un lit superposé sortit une jeune femme, en tout point semblable à Sophie si ce n?est qu?elle portait un ravissant tailleur moutarde, et que ses cheveux étaient bien plus emmêlés que ceux de sa soeur.

    – Je crois que vous avez déjà fait connaissance, tous les deux, si j?ai bien compris, dit Sophie. Mais il y avait peut-être confusion dans ta tête, Adrien, non ?

    Et elle s?éclipsa avant que le jeune homme ait pu répondre quoi que ce soit. D?ailleurs, il ne la vit même pas sortir. Toute son attention se concentrait sur Muriel. Elle était exactement comme sa soeur, pas jumelle pourtant, plus jeune peut-être, plus indépendante, plus sauvage certainement et c?est ce qui avait séduit Adrien dès le départ.

    – Regarde, dit-elle en lui présentant une boite de préservatifs. Il a fallu que je fasse au moins cinquante kilomètres pour trouver ça.

    – Et comment te faire savoir que j?apprécie ?

    – En bandant, monsieur. Il vous suffit de bander comme ce matin pour me combler, maintenant.

    Et déjà, ses chaussures volaient à travers la pièce tandis qu?elle se jetait à son cou. Adrien l?embrassa, dévora ses lèvres pulpeuses, fouilla sa bouche jusqu?à ce qu?ils perdent haleine, lécha son cou avant de lui mordre l?épaule. Muriel s?était appuyé contre le montant du lit superposé et se laissait déguster avec délice. Elle avait fermé les yeux et penché la tête en arrière pour mieux offrir sa gorge à la bouche de son amant. Pendant ce temps, les mains d?Adrien ne restaient pas inactives. Si cette fille voulait qu?on la baise, il n? y avait pas de raison de perdre du temps en faisant des manières. Il pétrissait un sein à travers le corsage, pendant que sa main remontait le long d?une cuisse chaude et tendre, sous la jupe. Aucune culotte n?arrêta sa progression.

    – Bon sang, éructa-t-il lorsque ses doigts furent au contact de la chatte mielleuse de la jeune femme. Tu veux me rendre dingue ?

    – Oui, monsieur, avoua-t-elle. C?est exactement ce que je désire.

    Et, échappant à ses mains qui la fouillaient et à sa bouche avide, elle s?écarta de lui pour entamer aussitôt un magnifique strip-tease. Muriel était à l?aise dans son corps, et elle savait ce qu?elle voulait. Elle fixait Adrien droit dans les yeux, et elle se déshabillait avec grâce. La pièce était inondée de soleil et, lorsque ses seins apparurent, Adrien sut qu?il ne verrait jamais rien d?aussi beau dans toute son existence. Sans la quitter des yeux, il en était bien incapable, il ôta sa chemise. La jupe tomba à son tour et elle fut entièrement nue devant lui.

    – Voilà, dit-elle simplement. Je suis à toi.

    Comme il restait sans voix, elle s?approcha et s?agenouilla devant lui.

    – Adrien, tu vas me faire rougir, à me regarder ainsi, dit-elle en s?attaquant aux boutons de son pantalon. Je ne suis pas si belle que ça après tout. Mon ventre n?est pas vraiment plat et mon sein droit est un peu plus petit que le gauche. Tu l? as remarqué ?

    Adrien ne réussit qu?à grogner sa réponse parce que la jeune femme était parvenue à ses fins et dégageait doucement sa queue tendue, descendant pantalon et caleçon sur ses genoux d?un même mouvement.

    – Je vais te sucer la bite, Adrien. J?en ai envie depuis tout à l?heure sous la douche, mais tu es parti trop vite.

    Elle décalotta doucement le gland, l?humecta de sa petite langue pointue, avant de le glisser dans sa bouche chaude. C?était un délice. Adrien ferma les yeux et se laissa faire. Il essaya de se rappeler la dernière fois qu?une femme l?avait sucé aussi bien et il ne trouvait pas. La plupart des femmes attendent tout de leur partenaire, se contentant de s?offrir. Muriel savait s?occuper d?un garçon et il appréciait.

    – Ce sont les défauts qui rendent les femmes vraiment belles, dit-il quand il réussit à parler. Et la lumière qui vient de l?intérieur … oh ! quelle belle salope tu fais !

    Maintenant, la bouche de Muriel allait et venait le long de son membre, sa main droite soupesant ses couilles tandis que les ongles de sa main gauche étaient plantés dans la fesse dure de son partenaire.

    – Je veux dire … les femmes qui savent … faire ça … sans être des esclaves … c?est rare… Je te veux maintenant … viens !

    Docilement, Muriel abandonna la bite de son amant, la gardant juste dans sa main et se redressa. Regardant autour de lui, Adrien se demanda où entraîner la jeune femme. La pièce était remplie de lits superposés. En dessous, ils allaient se cogner sans arrêt. En haut, cela paraissait ridicule. C?est Muriel qui se décida la première, montant à l?échelle du lit le plus proche. Lorsque ses fesse furent à la hauteur de son visage, Adrien l?arrêta en posant ses mains sur les hanches de la jeune femme. Au comble du désir, il enfouit son visage entre les cuisses devant lui. Elle s?écarta légèrement pour lui laisser le passage, et se cambra pour mieux offrir son sexe à la bouche de l?homme qui le cherchait. Le nez d?abord, puis la langue d?Adrien découvrirent l?intimité dégoulinante de Muriel. Il la lécha à grands coups de langue râpeuse, buvant le miel secrété en abondance, humant l?odeur de femme qu?elle exhalait et qui le faisait bander plus encore, si c?était possible. Puis il concentra l?action de sa langue sur le clitoris qu?il savait sensible. Il le frôla d?abord, avant de le titiller plus violemment du bout de la langue, jusqu?à l?orgasme de sa partenaire. Les mains de Muriel se crispaient sur les montants de l?échelle, tandis que ses jambes flageolaient et qu?elle gémissait sans retenue. On devait l?entendre dans tout l?étage mais ils avaient l?un et l?autre complètement oublié le reste du monde.

    – Allez, grimpe ! ordonna-t-il lorsqu?il s?estima repu.

    C?était délicieux de donner des ordres à une jeune femme qu?il savait parfaitement indépendante et libre. Seul le désir de sa queue en elle la faisait obéir, et c?est ce que voulait Adrien. Il escalada l?échelle à sa suite. Arrivée à quatre pattes sur le lit du haut, elle n?avait pas changée de position, tendant sa croupe vers lui.

    – Allez, monsieur, dit-elle quand il arriva. Il est temps de m?honorer. Mon con est à vous.

    – C?est vrai que tu n?es pas parfaite, Muriel, dit-il en enfilant le préservatif. Tu as un gros cul.

    – Oh oui ! gémit-elle. Dis le encore !

    – Un cul énorme, ma belle. Et j?adore ça.

    Et il la pénétra d?un coup, comme si leurs deux corps étaient faits l?un pour l?autre. Bien planté en elle, ses mains agrippées aux hanches de la jeune femme, sa queue s?enfonçait comme dans du beurre dans son petit con. La pression sur son membre était idéale. La superbe jeune femme, intelligente et drôle, n?était plus qu?un cul à bourrer et il s?attela à la tâche avec bonheur. Il se mit à donner de grands coups de reins qui écrasaient son ventre contre les fesses tendres de Muriel. Elle allongea les bras pour se retenir aux montants du lit. Adrien la tamponnait en cadence, tentant de garder la tête froide, car il savait qu?il devait faire durer l?exercice pour mener sa partenaire à un nouvel orgasme. A chaque coup de rein, il grognait comme un tennisman et Muriel laissait échapper un ? oui ? plaintif. Il accéléra le rythme, comment faire autrement, et bientôt, il ne fut plus du tout capable de se maîtriser. Changeant ses mains de position, il empoigna les fesses de la jeune femme et les écarta, découvrant du regard son anus sombre. Il put ainsi gagner quelques millimètres et envoyer Muriel au septième ciel.

    – Oooouuuiiiiiii ! hurla-t-elle.

    Alors il se déchaîna. Pris de furie, se sentant près d?exploser, il se mit à aller et venir si vite et si fort que toute la structure du lit se mit à craquer et à trembler. C?est à ce moment qu?il perdit l?équilibre et tomba de toute la hauteur du lit superposé, sa bite expulsée hors de la grotte chérie, ses bras touchant le sol les premiers et se cassant sous le choc, sa tête heurtant ensuite le parquet de la chambre. C?est ainsi qu?il perdit connaissance.

    Lorsqu?il se réveilla, il y avait plein de monde autour de lui, des gens qu?il n?avait jamais vu, Christian aussi dans un coin de son champ de vision, une femme à côté de lui et Adrien ne sut pas si il s?agissait de Muriel ou de Sophie. Il eut le temps de se demander si il était toujours nu au milieu d?eux, avec le préservatif au bout de la queue, avant de sombrer à nouveau dans l?inconscience.

    Lorsqu?il se réveilla pour la seconde fois, il était dans une chambre d?hôpital. Ses deux bras étaient plâtrés, retenus au dessus de lui par des câbles et des poulies et il avait un terrible mal de crâne. Il vit défiler un jeune médecin méprisant à qui il aurait bien cassé la figure, si il avait pu, une énorme infirmière à moustache, dommage, sa mère, au secours, avant de se rendormir.

    Lorsqu?il se réveilla pour la troisième fois, le visage qu?il espérait voir était devant lui, avec ce sourire qu?il désirait mordre. Le visage de Christian était à côté, l?air inquiet.

    – Muriel ou Sophie ? bougonna-t-il.

    C?était Sophie, et Adrien ne reconnut pas l?énorme déception qui l?envahit aussitôt. Ce personnage de blasé, de cynique qu?il avait mis des années à mettre au point, le type qui n?attend rien de la vie et qui n?est jamais déçu, cela ne marchait plus. Il était amoureux grave. Il fut poli et amical, rassura les jeunes mariés sur son état, mais il avait surtout envie de rester seul pour rêver un peu. Pour s?inquiéter un peu ( où est Muriel ? A-t-il été si ridicule qu?elle en veut plus le voir ?). Après leur départ, il vit encore l?énorme infirmière, un aide-soignant qui le fit manger puisqu?il en était bien incapable et puis ce fut la nuit. L?hôpital s?enfonça dans le silence. Adrien ne dormait pas parce qu?il avait tellement dormi depuis la veille, ou l?avant veille il ne savait plus. Soudain, la porte s?ouvrit sans bruit et se referma. La personne qui entra, cela semblait une infirmière, n?alluma pas la lumière. Elle ne dit rien non plus mais elle se dirigea vers le lit. Elle devait être pieds nus, car il n?entendit aucun bruit de pas. Lorsqu?elle fut plus près, il reconnut à la lueur de la lune la blouse des personnels soignants, une silhouette féminine et des cheveux bouclés tout autour du visage. Adrien ne dit rien. Son coeur se mit à battre plus vite pourtant, car il connaissait cette silhouette, et il voulait que ce fut elle. L?ombre ne dit rien non plus, mais une main légère se posa sur son genou, remonta le long de sa cuisse et se posa sur son sexe qui déjà grossissait sous le drap.

    – ça va ? murmura la voix qu?il espérait entendre.

    – Maintenant oui, avoua Adrien.

    – J?ai mis un costume d?infirmière, dit Muriel mutine, j?ai pensé que cela te plairait.

    Sa main caressait tranquillement le membre d?Adrien. Elle s?était assise sur le bord du lit, le massant doucement à travers le drap. Elle prenait son temps et lui se laissait faire, parce qu?il ne pouvait pas faire autrement et parce que l?émotion le submergeait et qu?il ne voulait pas le laisser paraître.

    – J?aime bien ce que tu m?as fait hier, Adrien, dit-elle doucement. Ce n?était que du sexe, mais je me suis vraiment sentie bien. J?étais à toi, et j?ai envie de l?être encore. Je suis venue pour te le dire, et maintenant je vais te le montrer.

    Elle enleva le drap, et le débarrassa du pantalon de pyjama que sa mère l?avait obligé à enfiler. Elle troussa sa blouse sur ses hanches et l?enjamba. Elle s?assit à califourchon sur lui et il sentit la chatte brûlante et humide de la jeune femme se poser sur sa queue. A croire qu?elle ne portait jamais de culotte.

    – Nous allons baiser sans préservatif, mon petit Adrien, dit-elle, coquine et tendre à la fois. Je viens du bureau des infirmières, les vraies et j?ai pu vérifier tes examens sanguins : pas de MST. Comme je suis sûre d?être claire parce que j?ai fait un test il y a peu et que je prends la pilule, je veux ta grosse bite en moi sans plastique, en vrai. Et cette fois, tu ne vas pas t?échapper avant de me remplir de sperme, hein ?

    Pendant qu?elle parlait, sa chatte humide, ouverte glissait sur le membre raide de l?homme allongé. Glissant doucement sa main entre eux, elle le guida en elle et s?empala sur lui, laissant échapper un soupir de plaisir. Puis elle commença un doux va et vient, lent et régulier. Adrien sentait les fesses de la belle reposer sur ses cuisses. On n?entendait que leurs deux respirations qui commençaient à s?accélérer.

    – Ne va pas trop vite, dit Adrien. J?ai des choses à te dire et bientôt je ne vais plus pouvoir parler … Si tu es venue … juste pour qu?on baise une fois ensemble … et ciao … ce n?est pas la peine, mais si … tu veux bien qu?on le fasse encore et encore … qu?on aille ensemble voir le soleil se coucher sur la mer … et que je te regarde dormir de temps en temps … et je puisse tenir ta main dans la mienne quand on marche dans la rue … alors vas-y … ma bite est à toi … emmènes nous au paradis … Muriel ! Putain quelle salope tu fais ! tu me fais jouiiiiirrrr !!!

    Et Adrien se vida en elle. Tout ce désir accumulé, transformé en sperme, se déversa dans le con étroit de la jeune femme, déclenchant à son tour son orgasme. Elle avait posé ses mains sur la poitrine d?Adrien et lorsqu?elle jouit, ses ongles s?enfoncèrent dans sa chair, pour ne pas hurler. Cela n?empêcha pas la lumière de s?éclairer subitement et la matrone de service d?entrer dans la pièce, alertée par les hurlements d?Adrien. Elle resta interdite devant le spectacle de ce couple en train de forniquer, une infirmière les fesses à l?air empalée sur un malade aux deux bras dans le plâtre.

    – Excusez nous, dit Adrien.

    – On ne recommencera pas, dit Muriel.

    – Pas ce soir, ajouta Adrien. De toute façon, je ne peux pas me servir de mes mains.

    – Et il s?en sert bien, d?habitude, compléta Muriel.

    – Vous faites comme vous voulez, bougonna la grosse dondon, ça ne me regarde pas. J?avais juste peur qu?il se soit fait mal en tombant du lit.

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