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Lazarius et l'antiquaire – Chapitre 5




Arrivés dans son séjour, elle me fit asseoir à la grande table quelle avait dressée pour deux. Une très belle table, rustique, et qui avait du cachet.

Elle mavait concocté un repas normand, qui était vraiment goûteux et que jappréciai dautant plus que je navais pas dégusté descalope à la crème flambée au calvados depuis bien des années.

Nous parlâmes beaucoup, elle me raconta sa vie, comment elle était devenue antiquaire, comment elle était devenue normande dadoption, en achetant cette maison, tandis que moi, qui étais normand à lorigine, javais quitté cette région depuis la fin de mes études.

Elle me questionna bien évidemment sur ma condition de représentant isolé du sexe dit fort dans un monde devenu un monde de femmes.

Je racontai, mais sans vraiment me livrer ; je navais pas trop le cur à mépancher. Si je trouvais cette femme attirante, cest parce quelle était un peu guindée, une bourgeoise mûre qui manifestement avait toujours eu du fric, genre petite fille née avec une cuillère en argent dans la bouche et qui avait grandi sans connaître une seule galère, du moins aucune galère financière.

Elle évoquait souvent les temps devenus durs pour les affaires, le commerce, surtout le commerce de luxe, de limmobilier, des produits hauts de gamme, parce que léconomie sétait un peu effondrée.

Mais elle ménervait un peu aux entournures parce quelle semblait hors du besoin et si elle devait réduire son train de vie, elle ne risquait pas de se retrouver sans le sou ni à la rue.

« Poor little rich girl » pensais-je, dont les rêves de vie dorée, avec un riad à Marrakech sétaient juste un peu éloignés.

Mais si ça nétait pas le type de femmes avec qui je me sentais très à laise, avec qui jallais me mettre à copiner, bref, que jaurais considéré naturellement, sans réfléchir, comme mon égale, elle mattirait plutôt par sa manière dêtre un peu rigide, et faisait naître en moi des envies coupables de la punir, de la voir lâcher prise, abandonner toute retenue sous la jouissance et la douleur.

« – Et vous » me demanda-t-elle, « la vie nest pas trop dure pour vous ?

— Non ça va » lui répondis-je en lui taisant que jétais médecin, que je nexerçais plus, et comment jarrivais à me faire pas mal de fric en monnayant prudemment ma présence auprès des femmes que je triais sur le volet, « je me débrouille. »

Elle nétait pas stupide, et devait bien deviner quun mec, de nos jours, à moins quil soit totalement coincé ou idiot, avait mille façons de gagner de largent facilement.

« – Bon, » lui dis-je dun seul coup à un moment où la conversation commençait à se tarir, en partie parce quelle ne mintéressait pas vraiment, « je pense que vous ne mavez pas fait venir ici, à plus de cent-cinquante kilomètres de chez moi, pour me montrer votre maison, quelques vieilleries, et converser des difficultés économiques du monde actuel, où la précipité le syndrome de Barjavel* ? »

Elle sembla surprise de mon ton devenu soudainement un peu acerbe et de mes mots, il faut lavouer, un peu blessants.

Elle rougit, balbutia un semblant dinterrogation, feignant de ne pas comprendre où je voulais en venir, ni pourquoi, dun seul coup je devenais agressif.

Je ne lui laissai pas chercher la raison de mon changement de ton et continuai :

« – Oui, bon, je sais, vous allez me dire que vous aviez quelques objets mais que vous ne pouviez pas trop savoir à lavance sils allaient me plaire Vous allez me faire le coup très « tarte à la crème » des commerciaux du « coup de cur », ce quon ne peut jamais prévoir.

Mais la vérité », enchaînai-je sans la laisser répondre, « cest que la dernière fois que nous nous sommes vus, à Paris, quand je vous ai parlé de la possibilité de vous fesser un jour, jai vu votre il sallumer ! Et vous navez cessé dy penser depuis la dernière fois.

— Eh bien, euh

— Avouez !

— Non, je

— Arrêtez de me raconter des histoires, et de vous les raconter également ! Vous avez pris prétexte davoir ramassé ces quelques objets chinés – que vous saviez pertinemment quils navaient rien à voir avec ce que je cherchais – pour mappeler, me faire venir ici, pour que je moccupe de vos fesses comme je vous lai proposé bref, pour vous administrer LA fessée que vous avez envie dessayer ! »

Elle baissa un peu les yeux, manifestement très troublée, bredouilla :

« – Bon Les antiquités cétait aussi pour vous rendre service Je Je ne mavoue jamais vaincue comme antiquaire si enfin, si un client

— Oui. Comme antiquaire Mais comme femme je vous sens vaincue Et quelque chose me dit que vous aimez ça.

Et je pourrais même ajouter que vous m’avez fourni un bon motif, s’il en fallait un, pour vous punir, quoique vous vous en défendiez. »

Nous étions au salon, nous venions de prendre le café, elle était assise en face de moi sur le canapé, et moi jétais dans un de ses confortables fauteuils cossus ; cela faisait un bon moment que je voyais ses jambes et le bas de ses cuisses quelle avait croisées et décroisées nerveusement, moffrant une vue imprenable et plaisante sur sa chair replète gainée de nylon fumée.

Aussi, je me redressai sur mon siège sans me lever et lui montrai dune voix autoritaire le grand fauteuil resté libre :

« – Allez ! Allez vous placer à genoux sur ce fauteuil, face tournée vers le dossier. Et si vous portez une culotte, vous la descendez jusque sur les genoux ! Vous restez en robe, avec vos chaussures, vous appuyez les avant-bras sur le dossier et vous attendez, bien docilement. »

Elle se redressa, interdite, hésitante, le regard perdu, en proie à un trouble immense.

Le ton redoublant de sévérité, le doigt pointé vers ce fauteuil, jordonnai :

« – Allez, dépêchez-vous ! Vous me faites perdre mon temps. »

Elle obéit, déplia son corps pulpeux, bien moulé dans sa robe de lainage, et grimpa sur le fauteuil, sinstalla avec une certaine nonchalance, des mouvements que je trouvai souples et gracieux, dune terrible sensualité, que je soupçonnai d’être un peu calculés. Elle était en train de m’allumer, de me chauffer même.

Mais c’était son somptueux derrière qui allait bientôt monter en température.

Elle prit la posture que je venais de lui ordonner et en se contorsionnant avec une grâce certaine, elle passa une main puis l’autre sous sa robe, et je vis sa culotte, un ravissant tanga de dentelles rose pâle descendre au bas de ses cuisses, sur ses bas, ce qui me confirma que ça n’était pas un collant qu’elle portait !

Ce détail, pour le connaisseur que je suis, a son importance, et il suffit d’un petit rien supplémentaire pour me mettre en appétit, ou plutôt pour me l’ouvrir davantage.

Je pris mon temps pour me lever de mon fauteuil, et m’approchai lentement, nonchalamment, de mon antiquaire qui m’attendait bien docilement.

Je jugeai cependant que sa posture n’était pas parfaite. Aussi, lui dis-je sur un ton sévère :

" – Cambrez-vous plus. Creusez les reins. Tendez-moi cette croupe bien ronde, bien pleine. Et écartez un peu les cuisses – du moins autant que votre culotte qui les entrave le permet mais laissez-là où elle est, c’est parfait : ça vous donne un air pas bien malin et j’aime ça !

J’aime les écolières qui présentent bien leur cul parce qu’elles savent qu’elles ont mérité d’être punies et qu’elles savent ce qui les attend !

Enfin une écolière" rajoutai-je après un silence et sur un ton moqueur et condescendant"Quel âge avez-vous, Madame l’antiquaire?

— Cinquante-sept ans" répondit-elle d’une voix presque éteinte.

" – Combien ? Je n’ai pas entendu !

— Cinquante-sept ans" redit-elle plus clairement.

" – Eh bien", continuai-je, "et vous ne ressentez pas de honte, à cinquante-sept ans, d’être traitée comme une gamine mal élevée ou gaffeuse ?!

— Si

— Vous vous sentez comment, là?

— Je me sens humiliée

— A la bonne heure. C’est parfait!

C’est tout ce que vous ressentez ?" ajoutai-je après un nouveau silence.

— Non Je

— Oui?

— Oui, quoi? J’attends!

— Je Je suis excitée" continua-t-elle d’une voix faible.

" – Ahhh, nous y voilà. Voilà qui devient intéressant. Vous en avez donc envie de cette fessée?

— Oui

— C’est donc plutôt pour que je vous fesse que vous m’avez demandé de venir, n’est-ce pas ?

— Oui.

— Faute à moitié avouée est déjà pardonnée" ajoutai-je sur un ton plus doux. Et comme en lui parlant, j’étais arrivé en face d’elle, je pris son menton entre mes doigts et l’embrassai doucement mais à pleine bouche. Elle me rendit son baiser, et nos langues se mêlèrent passionnément pendant une bonne dizaine de secondes.

Quand mes lèvres se décollèrent enfin des siennes, elle leva des yeux presque implorants sur moi et prononça très doucement :

" – S’il vous plait, n’y allez pas trop fort

— Faites-moi confiance. Je fais toujours en sorte que le remède ne soit pas pire que le mal. Et le mal" dis-je alors que je m’étais replacé derrière son séant bien galbé, "est là" ajoutai-je alors que ma main droite était passée sous sa robe et qu’elle avait trouvé à l’aveuglette le chemin le plus direct pour atteindre ce qu’elle cherchait : mes doigts avaient écarté délicatement les lèvres de son sexe où je sentis, avec ravissement, une moiteur plus qu’émouvante.

Elle frissonna à ce contact, surprise de ce que mes doigts eurent si rapidement atteint leur cible.

Toujours à l’aveugle, j’entrouvris la fleur aux pétales soyeux, en caressais l’intérieur, appréciant le contact humide, recueillis les quelques gouttes de rosée qui y perlaient, et portant mes doigts à ma bouche, et fermant les yeux, je les suçai avec félicité !

" – Hummm" ne pus-je m’empêcher de prononcer.

Mon antiquaire ne me vit pas faire car elle avait gardé bien docilement la posture exigée, les reins bien cambrés, le dos droit, et elle regardait bien en face d’elle, comme une bonne soumise zélée, mais elle dut bien comprendre ce que je venais de faire.

Ne souhaitant pas la faire languir plus longtemps, je pris le bas de sa robe des deux côtés et commençai à la remonter lentement.

Le spectacle de ses cuisses bien pleines dans leur fourreau de nylon gris était des plus délicieux.

" – Bon, il est temps de passer aux choses sérieuses. Quand une jolie femme me fait faire cent-soixante kilomètres pour la fesser, il ne faut pas la décevoir. Et un aussi beau fessier, aussi plantureux, aussi épanoui, n’a le droit de souffrir d’aucun amateurisme, d’aucune approximation."

Je vis ses reins se creuser : mes mots choisis avec précision semblaient la mettre dans tous ses états, la tante.

Je remontai le plus lentement possible la robe en lainage, jusqu’à révéler les jarretières des bas auto-fixants qui serraient le haut de ses cuisses grasses, puis, continuant mon ascension, je découvris ses deux globes bien larges, bien épanouis, et d’une blancheur attendrissante.

Comme j’avais défait sa ceinture qui cintrait bien sa taille (en mettant ses formes en valeur), je repliai la robe sur le haut de ses reins et rebouclai sa jolie ceinture souple pour maintenir le tissu et empêcher qu’il retombe.

La grosse pêche bien fendue du bas des reins jusqu’à la vulve pulpeuse trônait devant mes yeux, bien exposée, bien offerte.

J’admirai de longues minutes ce somptueux fessier comme une parfaite et précieuse uvre d’art dont on vient de faire l’acquisition, n’osant pas même l’effleurer et encore moins le caresser, m’extasiant en silence sur ce chef d’uvre de la nature féminine, appréciant les courbes, les arrondis, les plats et méplats de la peau moelleuse, les délicieuses petites pentes qui en font la courbure magnifique. Finalement, interrompant ma rêverie émue, je lui annonçai calmement mais solennellement :

" – Je vais vous fesser, Madame."

* Rappel : syndrome de Barjavel : maladie (à lagent pathogène inconnu) qui a décimé en 3 ans presque tous les individus du sexe mâle, réalisant ce que cet auteur de science-fiction avait imaginé dans son roman Ravage. Seuls 0.002 % dhommes y ont survécu, dont Lazarius (cf mon histoire Lazarius & la dame aux cheveux gris.)

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