Chapitre 2: Que faire ?
Nico est comme paralysé par l’incompréhension. Ce quil vient de se passer est inimaginable, pourtant les faits sont là, la Pokéball à remuer une première fois, puis une seconde, et enfin une troisième fois, accompagnée du petit son sec du verrouillage. Sans le vouloir, Nico vient de capturer sa sur. Il ne sait plus quoi faire, cette Pokéball volée est activement recherchée par la police, la ramener serait comme se livrer, et accepter la prison. Mais il doit faire quelque chose, c’est une situation inédite, les Pokéballs ne sont pas censées capturer des êtres humains, il doit en parler à quelqu’un de compétent, le risque est trop grand pour sa sur.
Il se sent perdu, il pourrait en théorie sortir sa sur de sa capsule, il connait absolument tout de la théorie qu’il a appris à l’école Pokémon, mais il s’inquiète des conséquences. Elle sera furieuse et la sortir de sa Pokéball ne réglerait en rien le problème. A partir du moment, où la capsule se verrouille, le Pokémon à l’intérieur est immédiatement dompter et reste lié à sa Pokéball.
La panique s’empare de notre héro, qui au bout d’un long moment de réflexion s’est enfin décidé, il va sortir sa sur de la Pokéball en tentant de lui expliquer la situation. La mission est périlleuse.
Mais alors qu’il allait appuyer sur le petit bouton rond, à l’avant de l’objet pour extraire son contenu, il entend l’appel de sa mère provenant du rez-de-chaussée, lui signalant que le repas est prêt.
Il ne peut pas se permettre de la sortir maintenant, il lui faudrait le plus de tact possible et cela risquerait de prendre un peu de temps pour expliquer la situation à Léa.
———-
Karine, la mère de Nico et Léa, prépare le dîner dans la cuisine. La soupe sur le feu, elle s’assoit sur le canapé qui lui sert de lit depuis maintenant cinq ans. Elle se rappelle d’il y a quinze ans, quand elle avait trouvé cette petite maison, alors qu’elle n’avait que vingt ans et les petits seulement trois. Immédiatement, elle s’y était senti bien et avait pu rapidement s’y installer, grâce à ses maigres économies, à la "gentillesse" du banquier qui avait bien voulu lui accorder un prêt, alors que rien ne garantissait sa fiabilité et à la "gentillesse" du vendeur qui lui accorda la maison avec un rabais important. Et malgré que les enfants ont atteint la puberté et qu’elle s’est retrouvée contraintes de dormir dans le canapé-lit du salon, pour qu’ils aient chacun leurs propres chambres, elle continue de se sentir apaisée et heureuse à chaque fois qu’elle rentre chez-elle. Faire dormir les jumeaux dans la même chambre devenait difficile car il lui arrivait de plus en plus fréquemment de retrouver dans le linge sale, des culottes de Léa légèrement rigidifiées par une substance étrange, elle eut la décence de ne rien dire et se contenta de donner sa chambre à Léa.
Assise sur le sofa, Karine se remémore sa journée, elle se sent terriblement triste pour Nico, elle sait que depuis qu’il est capable de parler, c’est son rêve d’être choisi par la Pr.Chen et il semblerait que tout soit raté. Elle se sent coupable, elle aurait du vérifier qu’il était bien parti, mais avec un pincement au cur, elle doit reconnaître qu’elle est un peu soulagée, les jumeaux ont désormais l’âge qu’elle avait quand elle leurs donna naissance, et leur père était déjà parti à la conquête de Kanto. Elle ne veut plus être abandonnée.
La soupe est chaude, il est temps de manger, Karine appelle ses enfants. Elle les a entendu crier tout à l’heure, mais depuis c’est le grand silence, elle est heureuse de voir que ses enfants parviennent enfin à régler leurs conflits dans le calme.
Au bout de cinq minutes, personne n’est encore descendu, c’est étrange, elle sapprête à les rappeler mais c’est à ce moment quapparaît Nico, en bas de l’escalier.
-"Tu en a mis du temps, où est ta sur ?"
-"Parti !" répond peut-être un peu trop brutalement Nico.
Karine le regarde, un brin énervée:
-"Elle aurait pu prévenir. Tu es vraiment très pâle est ce que ça va ?"
-"Oui oui"
Elle lui lance un regard, attendrie.
Le repas se déroule dans le silence, jusqu’à ce que la TV annonce, un programme spécial. La jolie policière réapparaît, et annonce que l’objet volé dans la journée, est un prototype de Pokéball, extrêmement puissant, confié au Professeur Chen, elle aurait été auparavant trouvée dans un des quartiers-générales utilisés par la désormais fameuse Team Rocket. Les capacités de cet objet restant encore inconnu, la policière recommande à tous les habitants de la ville d’être très prudent.
-"Tu as vu ce que ces malfrats ont encore fait ? Ce prototype devait être vraiment précieux pour qu’ils viennent le voler, jusque dans le laboratoire Pokémon… Ça va Nico ? Tu deviens encore plus blême."
———-
Nico remonte dans sa chambre, il a bien cru s’évanouir en écoutant les informations, heureusement que sa mère, la pris contre elle, ce contact lui a permis de se remettre les idées en place. Désormais il sait qu’il n’a plus le choix, une enquête a été ouverte, il doit retourner voir le Pr. Chen, avant d’être arrêté et accusé de complicité avec la Team Rocket.
Il s’assoit sur son lit récupère létrange Pokéball posée sous son oreiller, et appuie sur le bouton.
Un faisceau de lumière rouge sort brutalement depuis la fente dans la capsule et se dirige vers le sol, qui devient une grosse boule de lumière, qui rapidement prend la forme de plus en plus distinct de Léa.
A peine apparue, Léa se rue sur son frère, se jette sur lui, le plaque sur son lit, il ne peut pas prononcer un mot alors qu’elle lui donne un coup monumental dans le ventre.
-"T’ES UN GRAND MALADE !!!! POURQUOI T’AS FAIT CA ? ET POURQUOI TU M’A LAISSE AUSSI LONGTEMPS LA DEDANS !!!"
Nico en reprenant son souffle:
-"Attend je vais tout expliquer, j’y comprends rien non plus"
———–
Au rez-de chaussée, Karine se dit:
"Il y a du grabuge à l’étage, je me demande ce que fait Nico? Je ferais mieux de le laisser seul un petit moment, il doit se sentir mal"
———–
-"Alors voila, c’est tout ?! Tu m’as transformé en Pokémon, et je ne devrais pas le prendre mal parce que tu nas pas fais exprès et que la police te recherche ?!"
-"Je sais que c’est dur, mais t’en fais pas on va aller voir le Professeur il saura surement quoi faire, et tout rentrera dans l’ordre!"
-Alors là, compte pas sur moi, je vais aller voir les flics et tout raconter, et après ils memmèneront chez ce pervers de Chen, pour qu’il me sort de là"
Léa se retourne et commence à marcher vers la sortie.
-"NON !" Nico s’empare de la Pokéball et l’actionne vers sa sur qui se fait aspirer dans un faisceau rouge qui retourne directement vers lobjet, dont elle est liée désormais. Mais juste avant, il eut l’impression durant une fraction de seconde, que sa sur s’était arrêtée de marcher et se retournait vers lui, contre sa volonté ?
-"Désolé Léa, tu me laisses pas le choix" dit Nico avec un pincement aux lèvres, derrière lequel se dissimule un léger sourire, qui accompagne cette légère sensation de pouvoir, qui l’envahit quand il actionna la capsule.
———–
Vers minuit, Nico sort discrètement de sa chambre, la Pokéball dissimulée dans sa poche. Il descend les escaliers à pas de loup, passe devant sa mère endormie, il sarrête une seconde, l’observe. Elle dort paisiblement, et elle n’a pas du remarquer qu’un de ses seins sort de sa chemise de nuit. Lui, il l’a remarqué, il hésite une seconde puis s’approche d’elle et tend la main. Il sent sous ses doigts la chair tendre et douce du sein de sa mère, ce qui réveille naturellement, une puissante érection chez Nico. Ne tenant plus, il se dit:
-"J’en suis pas à une minute prêt, et je serais peut-être en prison d’ici peu."
Alors il sort son membre et commence à le caresser doucement. Cela fait quelques jours qu’il n’a plus eut l’occasion de s’adonner à ce plaisir, notamment à cause de la cérémonie qui approchait. C’est donc avec une jouissance certaine, qu’il découvre son membre dressé fièrement et dure comme un Onyx (Pokémon ressemblant à un gigantesque serpent de pierre).
Mais le plaisir monte beaucoup trop vite, et il à tout juste le temps de se retourner pour ne pas asperger le visage de sa mère par sa semence, seul une grosse goutte se dirige directement vers ses lèvres. Nico sattelle donc rapidement au nettoyage, il part en quête d’essuie-tout, se demandant comment il va enlever cette goutte sans la réveiller. Le problème se règle tout seul, quand il revient il voit Karine, ouvrir les lèvres et tendre la langue, entraînant avec elle le précieux jus, ce qui fait sourire Nico.
Il nettoie donc le sol, et remarque en frottant, une ombre sous le canapé : le godemiché-Taupiqueur de sa mère (difficile de décrire ce Pokémon, vous comprendrez mieux en le cherchant vous-même sur internet). Cela déclenche une nouvelle érection pour Nico, mais maintenant il doit partir. Il finit de ranger et sort de la maison.
Sur la route la culpabilité commence à le gagner, c’est sa mère tout de même, il s’en veut quelque peu, mais d’un autre côté, il ne connait que très peu de femmes, et sa mère est probablement la plus attirante du village.
———–
Arrivé au laboratoire, la tâche fut plus aisée que prévu, il pensait que la garde policière l’empêcherait de se déplacer librement vers la chambre du Professeur, mais ce n’est pas le cas. Il fait le tour du bâtiment et repère rapidement une lumière restée allumée, il s’y dirige et regarde au travers la fenêtre. De l’autre côté, le Professeur Chen, nu, est en compagnie d’une femme que Nico reconnait comme l’agent Jenny, l’agent de police, qui passait à la TV plus tôt dans la journée, elle est nue également.
Sans son costume d’officier de police, elle est sublime, elle doit être à peine plus jeune que la mère de Nico, elle a de long cheveux noirs tombant sur les épaules, Nico distingue mal son visage, mais il remarque de petits seins se tenant fièrement droit et surtout un fessier musclé et parfaitement dessiné, le tout sur des jambes extrêmement longues et galbés.
Finalement c’est peut être pas si mal d’être un éminent scientifique grisonnant.
———–
Nico les observa durant un bon moment, et il ne sait pas pour quelle raison il eut soudain envie de délivrer Léa, pour ne plus être seul à profiter du spectacle peut-être et c’est ce qu’il décide de faire après avoir prit des précautions pour être sûr que personne n’entendrai le cri que pousserai surement sa sur en sortant.
C’est ainsi que Léa sort de la capsule, hurlant et ruant à nouveaux, sauf que cette fois ci, il est préparé, et réussi à prendre le dessus, le temps qu’elle se calme.
-"On est où ?"
-"Chez le type qui va te sortir de là"
-"Super allons-y ! Bouge-toi"
-"Tu ferais mieux d’aller d’abord voir par la fenêtre" dit Nico avec un léger rictus.
Léa se dirige dans cette direction, sans poser de question.
-"OH PUTAIN ! Je t’avais dit que c’est un pervers ! Maman va être déçu !"
-" Quoi maman ?"
-"Allô, ici la Terre, à ton avis pourquoi notre mère sort tous les jeudis ? Elle est encore jeune et elle a aussi des besoins. Y a pas que toi espèce de petit voyeur, pervers qui matte sa sur sous la douche."
-"Mouais… on na pas eut le temps de s’expliquer pour ça, je suis désolé, je nai vraiment pas fait exprès, et pour tout le reste non plus d’ailleurs."
Devant l’air de culpabilité sur le visage de Nico, Léa lui répond:
-"Ouais c’est bon, t’inquiètes. On va trouver une solution … me laisses juste pas seule avec ce vieux dégouttant, je ne sais pas ce qu’elle lui trouve cette femme."
-"Et encore t’as pas vu le début ! Mais ça à l’air de se terminer, regarde. On va pouvoir aller lui parler !"
-"Ouais super, maintenant j’arriverai pas à môter l’image de ce vieux à poil…"
-"T’en fais trop je vais finir par croire que c’est ce que tu veux!"
-"Ha-ha très drôle, entre pervers vous vous comprenez" conclut Léa, avec un petit sourire malicieux.
En effet, ils en avaient presque terminé, et quelques minutes plus tard, l’officier Jenny sort de la pièce, le visage souillé par le sperme du Professeur, qu’elle n’a pas pris le temps d’enlever.
-"C’est à nous ! Fais le tour, on rentre. J’espère qu’il pourra faire quelque chose !"
