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Berin, le temps et l'espace – Chapitre 4




Le docteur pilote le TARDIS comme à son habitude quand une petite idée lui vient à l’esprit. Il décide de faire une surprise à son amie. Il fait atterrir son vaisseau dans la ville de leur départ, histoire que Berin puisse voir sa famille et ses amis. 

Quand elle rentre dans la salle de commande, le docteur montre un sourire d’une oreille à l’autre. Il l’amène à l’extérieur pour lui montrer la rue pietonne déserte de laquelle ils avaient fui quelques semaines auparavant. Berin prend le docteur dans ses bras puis le tire par le bras et court vers l’appartement dÉmilie, sa meilleure amie.

Le trajet est assez court ; elle fonce comme si elle avait fait le chemin une centaine de fois. Elle frappe à la porte de l’appartement au quatrième étage. Émilie ouvre la porte, peu vêtue et assez mal réveillée. 

On est samedi, il est 7 heures : à son âge, c’est normal qu’elle ne soit pas bien réveillée. 

Émilie est brune aux cheveux très longs arrivant jusqu’en bas du dos, elle est bien fournie par la nature avec deux seins en pomme bien bombés et un cul bien ferme. 

Berin dit toujours en rigolant que si elle doit un jour baiser une fille ça serait Émilie. La discussion passe de tout à rien. Pendant près de deux heures, elles parlent entre filles pendant que le docteur lit une bonne dizaine de journaux différents.

C’est pas bon.

Quoi, docteur ?

Docteur, qui ?

Bonne question. Disent les deux questionnés sur deux tons différents, le docteur avec un ton plus lambda, Berin avec une pointe de sarcasme.

Des rats géants, près de deux fois la taille moyenne et résistant aux dératisants classiques ont été repérés dans le centre de la ville.

Et ? Demande Emilie qui ne sait rien du fonctionnement du docteur.

Si quelque chose comme ça se produit, c’est qu’il y a obligatoirement une chose qui influe sur eux génétiquement car, sinon, cela aurait été progressif. 

Berin commence à parler comme le docteur ; ça l’étonne un peu et elle en rougit.

Comment tu peux comprendre tout ça ? Toi et les sciences, ça fait deux, Berin. Demande Émilie, toujours perturbée par le type au nud papillon et sa pile de journaux.

C’est à force de voyager dans le TARDIS avec moi. Elle comprend des choses plus vite ; elle est un peu habituée.

C’est quoi le TARDIS ?

Le TARDIS c’est pour temps à relativité dimentionelle inter spatialle. C’est ma machine à voyager dans le temps et l’espace.

Ok, je veux bien que vous soyez un peu bizarre mais des aliens, des machines à voyager dans le temps… Vous êtes marteaux.

À vrai dire, Émilie c’est vrai, la machine du docteur, les aliens, les trucs bizarres, c’est vrai : je les ai vus. 

C’est vrai : j’ai combattu des robots, sauvé le Londres victorien de Mister Hyde après avoir couché avec Sherlock Holmes et je dois dire que Doyle l’a bien monté. J’ai sauvé des filles d’un réseau de prostitution intergalactique au XIXe siècle en Ecosse. Les amérindiens m’ont pourchassé et on a pris des vacances de rêve à Bora Bora.

Tout ça en une semaine ?

Nous sommes partis cinq semaines à vrai dire.

Va consulter, t’es pas bien. 

Berin s’en va très vite, énervée par les paroles de son amie. Elle comprend qu’on puisse être méfiant quant aux dires du docteur mais venant d’elle, sa meilleure amie, elle devrait la croire et non pas croire qu’elle est folle. Berin s’effondre en pleurs dans les escaliers. Les voyages étaient parfaits mais le retour s’était avéré plus dur.

Le docteur arrive avec Émilie qui est prête à leur laisser une chance de lui prouver qu’ils ne sont pas fous. Le docteur ammène donc les deux filles devant le TARDIS. Emilie fait remarquer que ça ressemble à des chiottes de chantier. 

Le docteur ouvre la porte et laisse Berin entrer, suivie d’Emilie qui dit que c’est plus grand à l’intérieur, ce à quoi le docteur répond qu’il sait. Il tapote sur le tableau de bord, comme pour chercher quelque chose en regardant plusieurs écrans à la fois. Il cherche quelque chose mais quoi ? Émilie est encore sous le coup de ce qui se passe. Une cabine de chiottes plus grande à l’intérieur et qui ressemble plus à un vaisseau de Star Trek qu’à quoi que ce soit d’autre. Berin, avec un petit sourire, essaye de lui expliquer ce qu’est le TARDIS mais son amie n’entend rien tant elle est étonnée par cet engin spatial. Le docteur tape sur le tableau de bord avec son poing encore et encore. Il part vers l’extérieur, assez énervé. Berin est inquiète : c’est la première fois qu’elle voit le docteur comme ça.

Docteur, il se passe quoi ?

Depuis l’histoire de Manhattan j’ai toujours pensé que Je devais être seul pour être fort puis je t’ai rencontrée Mais, car il y a un mais, te garder m’expose à te perdre toi aussi comme les autres. Les ennemis que je vais affronter ici sont parmi les trois seules races dans tout l’univers que je ne pardonnerais jamais pour ce qu’ils ont fait à moi et à tant d’autres. Je suis au cur d’une tempête et tout ce qui se rapproche de moi me rend plus seul qu’avant. Tu dois comprendre que, si je fais ça, c’est pour ton bien. Pars.

Quoi ?

PARS ! Et ne reviens jamais. 

Le docteur pleure en disant ces mots; il ne tient plus debout; il a du mal à tenir tant la douleur qui le frappe est forte, les mots qu’il dit lui arrachent le cur.

Docteur, pourquoi ?

C’est des Daleks, des aliens enfermés dans des corps de métal ou des boîtes de conserve sur roue. Ils n’ont l’air de rien mais ils sont responsables de plus de génocides que n’importe qui d’autre.

Berin s’en va en pleurs, Émilie reste sous le choc des paroles du docteur. Comment a-t-il pu lui dire ça ? Il voit le regard que lui jette la fille. Il lui explique que c’est pour son bien. Qu’elle ne doit en aucun cas le suivre et que ceci pourrait bien être sa dernière aventure. Il remet les deux clés du TARDIS à Émilie, lui ordonnant de les jeter si jamais il ne revenait pas les chercher dans la journée.

Le docteur arrive au repaire des Daleks. Ils sont trois, deux d’entre eux ont perdu leur tireur laser, le troisième est en bon état mais semble inerte. La voix robotique des Daleks n’étonnait plus le docteur. Ils ressemblent à des poubelles retournées à qui on aurait greffé une ventouse et un fouet de cuisine. Le tout surélevé d’une tête ronde pivotante avec un il bleu qui sort d’une longue barre.

Salut. Alors pourquoi vous avez échoué ici ?

Docteur ! EXTERMINER ! EXTERMINER !

Allons ! Votre vaisseau à une fuite de réacteur ce qui à causé la croissance inhabituel des rats. Un seul d’entre vous peut me tirer dessus, les deux autres ne peuvent attaquer qu’avec le débouche-chiotte qui vous sert de main droite. Qu’est ce qui s’est passé ?

IL arrive. L’homme de la fin, il va revenir. Même vous, vous ne pourrez pas l’arrêter.

Qui ?! 

Pendant ce temps Berin est en pleurs à l’appartement. Émilie essaye de la réconforter. Elle se colle à elle pour la rassurer, la calmer pour qu’elle arrête de pleurer puis, le visage à moitié couvert de larmes, Berin regarde Émilie dans les yeux et l’embrasse et son amie lui rend son baiser. 

Émilie commence à lui retirer le haut, puis le soutien gorge. Elle lui suce les tétons tel un bébé qui chercherait son lait à tout prix. Elle embrasse la zone des seins, Berin frissonne, c’est nouveau pour elle, elle a déjà vu des lesbiennes dans des films porno ou, plus récemment, chez madame Vastra mais c’est la première fois qu’elle vit une expérience comme ça. La bouche de sa copine sur son corps lui fait un effet nouveau, elle avait la chair de poule, le désir prend le contrôle de son corps, elle ne peut rien y faire. Elle retire elle-même son pantalon et sa culotte alors que son amie fait descendre ses baisers vers son vagin. Elle descend et s’arrête sur son bouton d’amour alors qu’avec sa main gauche, elle joue avec les grandes lèvres et, de la droite, elle lui caresse la poitrine. La sensation de la peau douce contre la sienne, la fait se sentir bien, elle gémit. Berin ne se retient pas longtemps avant d’arriver à l’orgasme. Elle crie tellement fort que tous les voisins de l’immeuble ont du l’entendre.

Elle veut rendre le cadeau à son amie mais celle-ci résiste quand Berin veut lui défaire son soutien gorge rose bonbon qui garde ses deux beaux seins bien gros par rapport aux siens. Berin arrive finalement à défaire le soutien gorge. Il en tombe deux clés. Berin comprend que ce sont les clé du TARDIS. Elle les prend, se rhabille très vite et court vers le TARDIS. 

Émilie, à moitié nue, la suit dans la rue et rejoint le TARDIS qui n’avait pas bougé d’un centimètre quand elle se rend compte qu’elle est passée devant des passants seins nus et en petite culotte. Berin commence à parler au TARDIS.

Allez vieille machine, on doit le sauver, aide-moi, aide-moi à le sauver. Aide-moi sinon il va mourir et tu vas rester ici seul, comme moi, et je ne veux pas, pas après ce que j’ai vu, pas après ce que j’ai vécu. Je ne veux pas revenir à cette vie, tu m’entends ?! Je sais qu’il te parle, souvent, donc aide-moi, je t’en supplie, je suis à genoux, en larmes Aide-moi, aide-moi, aide- moi Par pitié. 

Soudain, un hologramme apparaît juste devant Berin, c’est le docteur.

Berin, si tu entends ces mots c’est que tu es sur le point de me désobéir. Si je t’ai demandé de t’éloigner car je sais qu’un jour je le ferai et que tu décides de revenir, je t’en remercie. Si jamais tu veux passer outre tu n’as qu’à dire au TARDIS code protocle sauvetage ST-01. Au fait, si je veux te faire partir, c’est que je risque de mourir alors je tiens à te remercier. »

Berin se relève et hurle l’ordre que l’hologramme lui a donné.

Alors que le docteur est au bord d’une rembarde de sécurité avec les trois daleks autour de lui, il risque de chuter à tout moment, le TARDIS apparaît autour de lui et des trois daleks. Le docteur est étonné ; il ne sait pas ce qu’il se passe tout en espérant à la fois que ce soit et que ça ne soit pas ce qu’il pense. Il est tiraillé. Berin arrive derrière un dalek et le frappe à coups de batte de baseball et casse la branche oculaire de son opposant. 

Le docteur se précipite sur la console et sort un fusil un peu poussiéreux et tire sur les trois ennemis. Il ramène ensuite Émilie chez elle et ferme la porte.

Pourquoi tu as fait ça ?

Je tiens à toi ?

Non. Tu tiens à tout ce que tu as vécu. Tu ne t’accrochais qu’à des souvenirs et des envies quand tu es venue.

C’est ce que tu as fait en me chassant : tu t’es accroché aux pertes du passé, celles qui t’ont forgé.

Je te déteste car tu as raison. Mais fais au moins une seule promesse : si jamais on est dans une situation où tu risques de mourir, tu restes dans le TARDIS. 

Le docteur prend les commandes et, comme à son habitude l, décide d’une destination. Mais, tout d’un coup, le TARDIS fut attracté par un évènement étrange : un homme étrange apparaît dans le TARDIS.

IL IL va revenir ! De l’enfer où il a été banni. Il se lèvera et reprendra l’univers avec son armée de démons. 

L’homme se désintègre avant que le docteur ait pu lui demander une réponse.

Finalement, on va peut être aller voir la meilleure archéologue de l’univers : ma femme. 

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