Carole dort toujours, je viens vers elle pour déposer un baiser sur ses lèvres. Elle ouvre les yeux, me sourit, m’enlace et m’attire à elle pour échanger un long baiser. Quand elle détend la pression de son bras, je me penche sur son sexe pour y déposer un baiser.
— Ta journée a été si éprouvante que ça ?
— Oui, mais ça va beaucoup mieux.
— Je vais te détendre, ne bouge pas, laisse-moi faire.
Elle est allongée sur le divan, les bras le long du corps, les jambes à peine écartées. Je pose mes lèvres sur ses seins, titille ses tétons, redescends sur son ventre pour en embrasser le moindre centimètre carré, je contourne son pubis, longe sa jambe droite jusqu’au pied, remonte par l’autre jambe jusqu’à l’aine ou je m’attarde un peu. Son ventre ondule légèrement, mes lèvres remontent sur ses seins, les embrassent, les lèchent, remontent encore sur son cou pour atterrir sur ses lèvres. Un long baiser nous uni, son corps reste inerte, il attend la suite, seule sa respiration trahi son impatience. Je quitte ses lèvres pour redescendre sur ses seins, son ventre, mais, cette fois, je plonge directement sur son sexe qui ruissèle de cyprine. Ma langue s’enfonce entre ses lèvres pour venir titiller son petit bouton. Elle ne résiste que quelques secondes et explose dans un superbe orgasme. Son corps se tend vers ce plaisir qui l’envahi. Ça dure de longues secondes, mais elle se détend petit à petit pour reprendre une respiration normale.
Je me redresse pour constater qu’aucuns de ses membres n’a bougé, elle est restée inerte tout le temps.
— Tu n’as pas bougé d’un poil ?
— Evidemment, tu me l’as demandé.
Nous rions toutes les deux de bon cur, je la sens beaucoup plus détendue que tout à l’heure. Elle se redresse, se lève et va vers la salle de bain.
— Je vais prendre une douche, tu m’accompagne chérie ?
— Bien sûr.
Je le suis dans la salle de bain, quand j’entre, elle règle l’eau et se glisse sous la cascade. Elle se tourne vers moi, m’ouvre ses bras dans lesquels je me jette. Un ardant baiser cimente nos lèvres. Je suis au bord des larmes, l’émotion que suscite ce contact m’émeut à un point que je n’aurais jamais imaginé. Je suis complètement dingue de cette fille, maintenant, j’en suis sûre, je suis amoureuse comme je ne l’ai jamais été. J’arrête l’eau et entreprends de laver son corps mouillé avec mes mains. J’étale le gel douche sur ses épaules, son dos, ses seins, son ventre, ses fesses pour finir sur ses jambes et descendre jusqu’aux pieds. J’évite soigneusement la zone de son sexe, je sais trop bien comment ça fini, et je veux profiter de ce moment le plus longtemps possible. Carole se laisse faire, sa respiration est régulière, elle aussi profite du moment au maximum.
— Tu n’oublies rien ma chérie ?
— Ne t’en fait pas, tu seras propre comme un sou neuf, je ne laisserais pas un millimètre carré de ton corps privé de mes soins.
— J’y compte bien.
Mes mains remontent entre se jambes pour savonner l’intérieur. Arrivées en haut des cuisses, elles s’écartent pout passer sur ses fesses. Je sens Carole se crisper un peu, elle commence à s’impatienter. Mes mains caressent plus qu’elles ne nettoient ses fesses, mon majeur gauche se glisse même entre elles pour titiller un peu son anus. Elle pointe brusquement ses fesses en arrière, mon doigt pénètre d’un demi centimètre, mais je le retire aussitôt.
— Julie, s’il te plait ?
Je ne réponds pas et continu mon chemin sur ce merveilleux corps que j’aime tant. Mes mains remontent sur son dos, je me redresse et quand elles arrivent sur ses épaules, nos lèvres se joignent pour un long baiser. Quand elle se dégage, les rôles sont inversés, c’est elle qui me lave. Ses mains glissent sur ma peau en passant par les épaules, le dos, les seins, le ventre, les fesses, les jambes jusqu’aux pieds pour remonter entre elles et tourner sur mes fesses. Je suis folle d’impatience, je ressens ce qu’elle ressentait tout à l’heure, c’est une sensation que j’adore, le moment ou le corps s’éveille au plaisir. Comme moi elle se redresse pour finir par m’embrasser. Nos corps enduis de gel glissent l’un contre l’autre, nous exagérons le mouvement pour les faire onduler l’un sur l’autre, seins contre seins, ventre contre ventre, pubis contre pubis. L’excitation monte, Carole me prend la tête entre ses mains et me regarde intensément.
— Je t’aime Julie, je t’aime.
Je la regarde aussi pour lui répondre.
— Je t’aime Carole, je t’aime.
Je fonds en larme quand je sens ses lèvres sur les miennes. Nous échangeons un long et tendre baiser, corps à corps. Je n’ai jamais été aussi heureuse de ma vie. Je sais que je peux partager ma vie avec cette personne. Je m’empare du pommeau de la douche pour régler la température de l’eau pour nous rincer. Carole me regarde.
— Nos ne sommes pas parfaitement propres, nous avons oublié quelque chose.
— Ne t’en fais pas, je vais m’en occuper.
— Et j’en ferais de même avec toi.
— Evidemment.
Je mets un peu de gel sur le bout des doigts de ma main droite et les glissent entre ses lèvres intimes. Elle écarte légèrement ses cuisses pour me faciliter la tâche. Mon majeur glisse entre ses petites lèvres pour pénétrer dans son vagin. Mon pouce se pose sur son clitoris et fait des petits ronds. Carole se crispe d’un seul coup, elle m’enlace, me serre contre elle, ma main est coincée entre nos deux pubis, mais je peux toujours bouger mes doigts. Tout à coup son corps est secoué de spasmes, elle jouit en me serrant très fort, au point de me couper la respiration.
— Oui ma chérie, que je t’aime, que je t’aime.
Nos bouches se soudent jusqu’à ce qu’elle revienne à elle. Elle m’écarte un peu, met du gel sur ses doigts et me rend la politesse. Son majeur s’enfonce dans mon vagin tandis que son pouce titille mon clitoris. L’effet est immédiat et j’explose dans un sublime orgasme.
— Oui, je t’aime, je t’aime.
Je retrouve mes esprits en sentant l’eau de la douche couler sur mon corps, Carole me rince en déposant des baisers sur mes seins. Elle s’est rincée aussi et nous sortons de la douche. Nous nous essuyons mutuellement, mais la fatigue nous gagne, nous décidons d’aller dormir. Dans le salon, personne, seul Hector dort dans son coin. Elodie et Sandrine ont décidé d’aller se coucher elles aussi. Carole s’allonge sur le lit, je viens me coller à elle en l’enlaçant. Nous sommes tellement fatiguées que Morphée gagne la bataille en un rien de temps.
Le lendemain, je me réveille la première. Carole ne travaille pas aujourd’hui, je vais pouvoir en profiter. Sandrine et Elodie ne sont toujours pas réveillées, après avoir pris une douche j’enfile une jupe, un corsage et un blouson. Hector comprend que je sors et vient vers moi. Nous descendons ensemble, il ne peut s’empêcher de mettre son museau sous ma jupe. Un coup de langue sur mes lèvres, mais je l’écarte, je ne veux pas de ça maintenant. Dans la rue, toujours la même chose, mais cette fois, à la boulangerie, la femme qui m’avait suivi m’attend. Elle se colle à moi dans la file d’attente et se penche sur mon oreille.
— Bonjour, tu te souviens de moi ?
— Bien sûr.
— J’ai gardé un super souvenir de notre rencontre, je peux t’accompagner dans ton hall ?
— Excuse-moi, mais c’est impossible, je suis très attendue.
— Dommage, alors, je peux prendre un petit plaisir ?
— Fais comme tu veux.
Quelques secondes après ces mots, une main vient se poser sur mes fesses, un doigt lubrifié de salive se glisse entre elles et vient s’enfoncer un peu dans mon anus. Je fais un léger mouvement de recul pour lui faciliter la tâche, le doigt s’enfonce encore un peu. Mais le jeu est de courte durée, arrive mon tour, j’achète le pain, des croissants et me retourne pour voir la femme lécher son doigt et me faisant un clin d’il. Je retourne à l’appartement, les filles sont levées, le café est prêt et la table mise. Nous nous installons pour petit déjeuner, évidemment, je raconte ce qui vient de se passer. Sandrine est étonnée.
— Pourquoi lui refuser de t’accompagner ?
— Parce que j’étais trop impatiente de rejoindre Carole.
Carole se penche sur moi pour m’embrasser.
— Si ce n’est pas de l’amour ça !!
Tout le monde rigole, le petit déjeuner se termine joyeusement, Sandrine et Elodie s’embrassent souvent comme Carole et moi-même.
Je décide de sortir seule avec Carole, je vais donc voir Elodie et Sandrine pour leur demander de trouver quelque chose pour que nous puissions rester seules.
— Que veux-tu faire ?
— Je ne peux pas te le dire, tu connaitras la raison ce soir.
Dix minutes plus tard Elodie nous annonce qu’elle va chez sa cousine avec Sandrine et nous demande de les accompagner. Je prétexte une fatigue passagère, et comme Carole veux rester avec moi, les filles s’en vont seules avec Hector. Quelques minutes plus tard, je propose à Carole de m’accompagner pour une course.
— Que veux-tu acheter.
— Un cadeau pour une amie.
Nous nous habillons comme d’habitude et décidons de marcher, le temps s’étant un peu adouci, ce qui n’empêche pas le froid de nous exciter un maximum. Nous arrivons place Vendôme. Je commence à m’arrêter devant une vitrine. De magnifiques bagues brillent sous la lumière des spots.
— Magnifiques, elles sont magnifiques.
Je prends Carole par la main et l’entraine à l’intérieur, le magasin est encore vide.
— Que fais-tu ?
— J’ai envie de les voir un peu mieux, ne t’en fais pas, ils me connaissent, mes parents étaient de gros clients. Laisse-moi faire et surtout ne dis rien.
Je vois arriver Martine, c’est une femme d’une soixantaine d’années qui me connait depuis toujours.
— Bonjour Julie, comment vas-tu.
— Très bien merci, je vous présente mon amie Carole, Carole, je te présente Martine, la responsable du magasin.
— Enchantée mademoiselle.
— Moi de même.
— Bon, ça va pour les politesses, qu’est ce qui t’amène ma petite Julie.
— Je cherche un solitaire.
— C’est pour une occasion particulière ?
— Je vous donnerais la raison dans un petit moment, que pouvez-vous me présenter ?
— Je vais te présenter ce que j’ai.
Martine nous présente plusieurs solitaires tous plus beaux les uns que les autres. Je surveille le visage de Carole, soudain il s’illumine à la vue d’une bague composée d’un diamant taillé à l’ancienne. Le diamant n’est pas très gros, mais il brille de tous ses éclats. Je demande à Martine de me le donner. Je me tourne vers Carole, lui prends la main gauche, m’agenouille, lui glisse la bague à l’annulaire.
— Carole, veux-tu devenir ma femme et me prendre comme femme.
Elle éclate en sanglots, tombe à genou, me prend dans ses bras.
— Oui, oui, oui, oui, je veux être ta femme et que tu sois ma femme.
Nous pleurons à genou dans le magasin dans les bras l’une de l’autre. Même Martine y va de sa petite larme. Nous nous relevons, Carole regarde sa bague. Je me tourne vers Martine.
— Vous comprenez maintenant ?
— Parfaitement ma petite Julie, je vos souhaite à toutes les deux un bonheur sans faille.
Je vais payer la bague suivie par Martine. Arrivé dans le bureau Martine s’immobilise.
— Tu es devenue magnifique ma petite Julie et surtout, tu as de magnifiques fesses, tu connais mes penchants, c’est un vrai supplice de les voir sans y toucher.
— Qui vous en empêche ?
Elle me regarde avec de grands yeux et s’approche. Je me tourne pour lui présenter mes fesses, deux mains se posent dessus et les explorent sous toutes les coutures. Elles les caressent, les soupèsent, les écartent, les tâtent, tout y passe, jusqu’à ce qu’une bouche vienne y déposer deux baisers.
— Magnifiques, vraiment magnifiques.
— Je suis très heureuse de vous avoir fait plaisir, je vous dois combien ?
Je paye la bague, vais rejoindre Carole qui ne cesse de regarder sa bague et sortons de la boutique.
— C’est trop beau Julie, jamais je ne pourrais t’offrir l’équivalent.
— Qui te le demande.
Nous passons la journée dehors, faisons quelques courses, évidement, j’achète du champagne pour fêter ça avec les filles. Carole n’a d’yeux que pour sa bague et n’arrête pas de me dire qu’elle est trop belle. Le soir, à notre arrivée, les filles sont déjà là. Carole se précipite pour leurs faire voir sa bague. La soirée est bien arrosée, même Guillaume est venu nous rejoindre, mais pour une fois le sexe a été mis en veilleuse, ce n’est qu’une fois au lit que Carole m’a remercié à sa façon. Ce fut une nuit exclusivement consacrée à mon plaisir, je ne pouvais plus l’arrêter.
Depuis, nous sommes mariées, Sandrine et Elodie se sont installées dans un appartement pas très loin de chez nous. Nous les voyons de temps en temps avec Hector. Quelques visites à la sur de Carole ou la cousine d’Elodie, la vie s’écoule doucement et sereinement.