A 22 ans Clara venait de décrocher un job de commerciale dans l’industrie pharmaceutique et elle parcourait plusieurs départements avec sa petite voiture plus toute jeune.

Attachée à réussir dans son nouvel emploi elle soignait tout particulièrement son apparence physique et elle veillait à porter des tailleurs ou des robes dans lesquels elle investissait une bonne part de son salaire de débutante. Elle appréciait également la jolie lingerie et portait souvent des dim up noirs avec des dessous assortis. Assez petite, mais mince et sportive, souriante, elle savait que son physique était plutôt un atout dans ses contacts professionnels.

Ce soir d’octobre elle rentrait à son domicile à bord de son véhicule mais elle s’était égarée et un violent orage grondait. Comble de malchance, la voiture donnait des signes de faiblesse et elle refusait de dépasser les 50 Kms/H. Le moteur finit par se couper mais une propriété isolée se détachait sur le côté droit de la petite route de forêt et Clara prit l’allée de gravier qui menait à la maison. Le grand portail était ouvert ce qui lui permit de se glisser au côté d’autres voitures qui étaient stationnées.

Elle n’avait pas de réseau sur son portable et elle décida de quitter sa voiture pour aller sonner à la grande porte en bois qui se trouvait en haut des marches du perron.

Courant sous la pluie elle sonna à la porte. L’attente lui parut longue mais un homme portant un uniforme de service finit par lui ouvrir ?

La dévisageant, l’employé de maison lui demanda :

— Que puis je faire pour Mademoiselle ? Mademoiselle fait elle partie des invités de M. Le Comte ?

— Heu…non, répondit Clara, mais ma voiture est en panne et je n’ai pas réseau pour mon portable. Pourrais je utiliser votre téléphone pour appeler l’assistance ?

— Entrez Mademoiselle, je vais voir

Clara entra dans un vaste hall avec plusieurs portes et un escalier de marbre qui montait à l’étage supérieure. La propriété était un véritable petit château et avait une taille imposante.

— SI Mademoiselle veut bien attendre dans le petit salon lui dit l’employé en ouvrant une des portes.

Lui cédant le passage, le majordome l’invita à s’asseoir sur l’un des petits canapés qui meublaient ce salon, décoré de tentures vertes. Un peu impressionnée par les lieux, Clara s’installe sur l’un des canapés.

Après quelques minutes, l’employé revint.

— Mademoiselle joue de malchance mais avec cet orage, notre ligne téléphonique est coupée et nous n’avons pas non plus Internet. Que souhaite faire Mademoiselle ?

Peu tentée par une longue marche sous la pluie, Clara demanda à son interlocuteur s’il lui était possible de rester ici en attendant que le téléphone revienne.

— Je vais voir Mademoiselle répondit l’homme de manière laconique

Drôle d’endroit se dit Clara, mais je suis tout de même mieux ici que dehors. Elle se leva pour faire le tour de la pièce et passa ainsi devant la grande cheminée de pierre noire. Son attention fut attirée par un bruit qui semblait provenir du conduit de cheminée. Elle s’arrêta pour mieux entendre. Il s’agissait d’une sorte de plainte, un miaulement, non finalement ce n’était pas le bruit d’un animal mais une sorte de cri ou plutôt de plainte à intervalles réguliers.

L’entrée du majordome interrompit ses réflexions.

— M. Le Comte accepte que Mademoiselle demeure ici jusqu’à ce que le téléphone revienne. Mais il insiste pour que Mademoiselle reste dans cette pièce car il y a une soirée privée au château. Je viendrai prévenir Mademoiselle dés que la ligne sera rétablie. Et je vais apporter du thé à Mademoiselle.

— Merci Monsieur répondit Clara poliment.

Une fois la porte refermée, elle se remit à écouter. Oui, c’était bien des cris humains, un cri de douleur, régulier, une voix féminine pensait elle.

Intriguée et vaguement inquiète Clara attendit que le majordome dépose un plateau avec du thé et des biscuits, puis elle reprit son écoute.

Vraiment un drôle d’endroit se dit elle. Sa curiosité piquée au vif, elle ouvrit doucement la porte du salon pour se retrouver dans le grand hall. L’employé avait disparu et elle s’aventura à faire quelques pas. EN se dirigeant vers le grand escalier, elle entendit à nouveau les cris mais de manière plus étouffée. Elle s’enhardit alors à s’avancer de nouveau et elle découvrit une porte sur le mur supportant l’escalier. Les cris semblaient provenir de cette direction.

Le coeur battant elle ouvrit la porte qui donnait sur un escalier de pierre qui descendait en tournant. Cette fois elle entendait distinctement les gémissements réguliers.

Elle descendit quelques marches et tourna à droite pour descendre encore une dizaine de marches. Des tentures noires, épaisses, masquaient une pièce d’où provenait un rayon de lumière. S’approchant des tentures, Clara eut une vision de la pièce en glissant un regard entre les deux pans de tissu. Elle fut alors stupéfaite par la vision qui s’offrait à elle.

Elle entrevit une vaste pièce voûtée, dallée de pierres avec des tapis et au fond de la pièce elle distinguait une petite estrade, comme une estrade de théâtre. Sur celle ci elle vit une femme dont les poignets étaient liés au dessus de sa tête et dont les pointes de pieds reposaient à peine sur le plancher. Uniquement vêtue d’une paire de bas noirs maintenus par un porte jarretelle, elle était entourée d’un couple dont l’homme tenait à la main un martinet et la femme une cravache. A intervalles réguliers ils lui infligeaient un coup de leur instrument ce qui déclenchait les gémissements de la victime.

Face à cette estrade, elle aperçut un bar sur le côté et, arrangés en U, trois canapés sur lesquels étaient installés des spectateurs qu’elle avait du mal à distinguer. Une jeune femme vêtue de bas noirs et d’un petit tablier blanc semblait faire le service entre le bar et les convives. Surprise et choquée par ce spectacle Clara marqua un mouvement de recul. Mais elle ne put s’empêcher de regarder à nouveau. Malgré ses cris, il lui semblait que la femme entravée demandait à ses tourmenteurs de continuer : la femme à la cravache visait les fesses tandis que l’homme au martinet appliquait ses coups sur les cuisses, le ventre ou même les seins de sa victime. Le corps rougi, la femme suspendue semblait demander que le martinet atteigne telle ou telle partie de son corps.

Par une fascination malsaine, Clara ne parvenait pas à quitter les lieux. L’un de ses petits amis lui avaient fait visionner un film pornographique sur Internet il y a plusieurs mois et cela l’avait terriblement excitée lorsqu’ils avaient fait l’amour devant l’ordinateur. Elle sentait monter en elle le même désir que lors de cette expérience.

Continuant à jouer les voyeuses, et presque sans s’en rendre compte, elle glissa une main sur sa jupe et elle commença à caresser son entre jambes, tout doucement, fascinée par le spectacle.

C’est pourquoi elle n’entendit pas le majordome descendre l’escalier et lorsqu’elle se rendit compte d’une présence, il était derrière elle, la saisissant par ses deux bras qu’il tira en arrière tout en la propulsant dans la salle.

— On dirait que M. Le Comte a une invitée surprise dit le majordome d’une vois forte en faisant entrer Clara dans la pièce.

Horrifiée, Clara vit le couple sur la scène qui la regardait tandis que les spectateurs qu’elle distinguait mal se tournaient vers elle.

Sur le canapé de gauche, une femme d’âge mure, était à genoux et sa bouche coulissait sur le sexe dressé d’un jeune homme noir. Trois personnes se retournèrent sur le canapé du fond, une femme entourée par deux hommes. Un dernier couple, enlacé sur le canapé de droite se mit à la détailler.

Descendant de l’estrade, le martinet toujours à la main, celui qui semblait être M. Le Comte s’avança vers elle. C’était un homme d’une soixantaine d’année, aux cheveux gris, de petite taille, mais mince et à l’oeil vif, vêtu d’un strict costume sombre et d’une chemise blanche.

– Hé bien, qui êtes vous jeune fille et comment vous permettez vous d’interrompre une soirée entre amis ?

— ….Ma voiture est en panne et j’attends que la ligne téléphonique revienne balbutia Clara rouge de honte.

— Il me semble que nous avions eu la gentillesse de vous faire installer dans un salon répondit Le Compte de manière amusée. Savez vous jeune fille que la curiosité est un bien vilain défaut ? Qui me dit que vous n’êtes pas tout simplement une petite voleuse en repérage qui vient fouiner chez moi ?

Tout en parlant, l’homme jouait avec son martinet et les lanières de cuir noir caressait les épaules et la poitrine de Clara.

— Non Monsieur, je vous en prie, croyez moi, je suis réellement en panne et j’ai entendu des cris alors j’ai cherché à savoir d’où ils venaient.

— Hé bien vous avez vu maintenant… C’est notre amie Carole qui crie à la fois son désir, son plaisir et sa douleur. Mais puisque vous êtes là, il faut peut être satisfaire totalement votre curiosité jeune demoiselle. […suite…]

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