J’étais attachée nue ou quasiment, hormis mon ensemble SM, en cuir et chaines, mais qui ne cachait pas grand chose de mon intimité, bien au contraire.
Je ressentais une excitation colossale ; je voyais mes deux fils « bourreaux » se concerter à voix basse, prés de la table sur laquelle se trouvait tout l’attirail SM : fouet, courts ou longs, martinets, chats à neuf queues, pinces pour les parties sensibles, bougies, menottes, cravaches, palettes etc.
Puis je les vis approcher torse nu, avec chacun à la main un chat à neuf queues, c’est-à-dire une espèce de martinet, composé de lanières de cuir très longues, environ 1 mètre, voire plus.
Je savais que les deux instruments ne se valaient pas, l’un possédait des lanières assez épaisses et grossières qui faisaient vraiment mal, si le coup était porté avec vigueur, tandis que l’autre possédait des lanières en peau, relativement inoffensivesle maitre pouvait alors s’en donner à cur joie pour « battre sa soumise » avec ardeur.
J’adorais ce dernier jouet qui me procurait toujours le frisson, quand je voyais l’un de mes deux tourmenteurs armer son bras avec puissance et me cingler avec vigueur, la douleur était largement supportable, voire très excitante, et le bruit de claquement produit était envoutant.
Comme pour les cravaches, les amateurs savent que ce sont les instruments qui font le moins de bruit qui sont les plus cruels
Mes deux fils « armés » de leurs" jouets", se placèrent chacun d’un côté de la croix, et me regardant avec amusement et perversité, s’amusaient à mouliner leurs instruments dans l’air.
La question un peu angoissée que je me posais était : lequel des deux était équipé du plus mordant des fouets ?
J’aurais parié pour Damien qui m’en voulait vraiment, mais par pure perversité, peut être avaient-ils échangé les rôles !
Michel me cingla le premier, et je reçus une douleur assez cuisante sur mes seins, je criais ; puis ce fut au tour de Damien, sur le haut de mes cuisses et mon sexe, et là, une douleur très supportable et une quasi jouissance de sentir les lanières venir épouser mes cuisses, s’enrouler telles des tentacules, venir crocheter mon clitoris turgescent et offert, pénétrer ma fente ouverte et déjà dégoulinante de cyprine.
Ils me cinglèrent chacun 5 fois, et je dus compter les coups sous la sanction d’en recevoir le double.
Les deux vicieux alternaient chacun les zones frappées. A chaque fois je gémissais et criais en même temps, de douleur et de jouissance mêlés.
Quand ils terminèrent, mes seins et mes cuisses ainsi que le mont de venus étaient rougis.
Quand Damien porta un glaçon sur mon sexe échauffé, je poussai une plainte de lamentation déchirante et quand il l’introduisit doucement dans le bord de ma fente et qu’en même temps ses doigts titillèrent mon clitoris, je laissais échapper un grand cri de jouissance, un immense éclat de rire, et lui demandai de me goder, ou de me baiser, mais je voulais être pénétrée après avoir été excitée et échaudée ainsi.
Tout mon corps, chaque centimètre carré de ma peau, était sensible et réceptif au moindre attouchement, au moindre courant d’air, ce qui déclenchait chez moi, à chaque fois des vagues de plaisir indescriptibles.
Quand Michel se mit à me caresser un peu partout de ses deux mains, je ne cessais de ahaner, de jouir à gorge déployée
Mes orgasmes se succédaient alors qu’ils me caressaient les seins devenus tellement sensibles, me doigtaient et me godaient le cul et la chatte
J’avais envie de faire l’amour, de façon très hard, qu’ils me prennent à deux, qu’ils me "démontent".
Je ressentais dans mon ventre une envie dévorante, monstrueuse, insatiable.
J’avais envie de sentir leurs verges me "déchirer" le vagin et le rectum.
J’étais tellement en manque, ils m’avaient tellement échauffé les sens avec "leur préparation", que le désir me faisait perdre la tête…
Il me fallait une BITE !
Puis les deux s’arrêtèrent après 3 ou 4 minutes de caresses et de jouissances indescriptibles, s’éloignèrent de moi et me regardèrent, l’air sérieux et fermé, Damien prit la, parole :
« Ma soumise, tu m’as gravement contrarié ce soir en te donnant à ces hommes, dans un étalage de luxure et de concupiscence démoniaque.
Ta punition sera à la hauteur de ton forfait, elle sera terrible, tu n’y a jamais été soumiseprépare toi au pire ! »
J’avoue que je tremblais un peu à l’idée de ce qu’il m’avait préparé ; « quelque chose de jamais expérimenté ? » mon dieu qu’allaient-ils me faire ?
Je savais Damien très imaginatif et pervers quant aux séances qu’il me préparait, j’imaginais le pireallais-je être marquée au fer rouge, empalée sur une bite en bois avec des poids suspendus aux pieds ? Fistée des deux côtés en même temps ? Livrée à quelques animaux
J’avoue que je ne me sentais pas à l’aise, je commençais à avoir vraiment peur, j’essayais de me remémorer le « safeword », mais Damien en avait choisi un tellement tarabiscoté et je ne pensais jamais devoir l’utiliser, que sous le coup de la panique qui s’insinuait dans mon esprit , je ne parvenais pas à mettre le doigt dessus !
Et je m’aperçus un peu trop tard que je n’avais signé aucun contrat avec mon « maitre »
Il avait donc le droit en théorie de vraiment me faire tout ce qu’il voulait… bien sur je pouvais refuser, mais alors la sanction serait que je ne serais plus jamais sa soumise, et cet état de fait était proprement insupportable pour moi !
Lorsque Damien s’approcha avec une écharpe, dont il me couvrit les yeux, je commençai à trembler..
Il me chuchota dans l’oreille :
« Tu sais que tu es complètement à ma merci, que je peux faire de toi ce que bon me semble et que tu approuverasmême si au début tu auras envie de vomir devant l’étalage de ma perversion
— Oui Maitre, qu’allez-vous me faire, ce ne sera pas si terrible que ça quand même ?
-Oh si ma pauvre Céline, ma pauvre mère si salope et débauchée, ce sera monstrueux, tu vas me haïr et me hurler dessus, je peux te le promettre !
— Mon dieu, je vous en prie, Maitre, ayez pitiéne me faites pas trop souffrir, je vous en conjure, je serai dorénavant encore plus aimante et vicieuse pour satisfaire toutes vos envies ! »
Je dois bien me l’avouer, ma veulerie et mon degré de soumission, à ce point précis, me dégoûtaient de moi-même, mais c’était plus fort que moi. Damien avait raison, j’étais prête à accomplir n’importe lequel de ses fantasmes, même le plus bestial, si cela pouvait l’enchanter et le pousser à plus m’aimer encorel’horreur pour moi aurait été qu’il me rejette.
Mais quand j’entendis quelle était la nature de ma punition, je m’effondrai en larmes, je tremblai de tout mon corps.
Et pour la première fois, depuis le début de cette folle passion incestueuse avec mes deux fils, je me mis à le haïr, et je le lui fis savoir :
« Salopard, ordure, petit enculé ! Tu n’as pas le droit de me faire ça !
Je te hais tu m’entends, sale petit fils de pute ! (en l’occurrence, l’insulte à double sens me convenait parfaitement.)
Si tu fais vraiment ce que tu m’as dit, je te promets que je révèle tout à ton pèreTOUT ! Tes saloperies avec moi, tout ce que tu m’as demandé de faire ! Petit bâtard !
Et il va te démonter, te péter la gueule et je me marrerai bien en te voyant gémir dans ton sang ! Salop !! »
Mais toute ma diatribe s’effondra en pures pertesj’entendis la porte s’ouvrir et se fermer ; mes deux fils allaient certainement chercher l’accessoire qui était nécessaire à leur projet machiavélique.
Seule, perdue, isolée moralement, aveuglée par le bandeau, en proie à un désespoir qui me laminait le cur, je m’effondrai, la tête penchée vers le sol, mes mains accrochées par les sangles de cuir et les bracelets en acier et je me mis à pleurer à chaudes larmes