-Tu as bien dormi.
-Oui, surtout que je me suis endormie sous tes caresses. Jean, je vais devenir accroc si tu continu comme ça.
-Jy compte bien.
-Tu sais, jai quand même été surprise dêtre aussi bien contre toi. Javais peur de mal réagir au contact dun corps dhomme nu me serrant. Mais je vois que ça va mieux, javance.
Elle sourit et se dégage pour se lever. Nous déjeunons sur le bureau. Il y a bien des douches, elles sont au fond du couloir à côté des toilettes à deux portes de ma chambre. Sonia décide quand même de maccompagner. Nous nous enveloppons dans des serviettes, la sienne lui recouvrant à peine des seins au milieu des fesses. Il ny a personne, nous pouvons nous doucher tranquillement. Nous sommes le premier week-end de juin et la plupart des résidents sont partis. Ils profitent du dernier week-end ou ils peuvent se détendre, après, cest parti pour trois semaines de révisions intenses pour lexamen fin juin, la maison des élèves va être silencieuse comme une cathédrale pendant trois semaines.
Une fois de retour dans la chambre, Sonia jette sa serviette et sallonge sur le lit. Le soleil tape déjà et inonde toute la pièce. Jouvre en grand la fenêtre pour quelle nait aucunes ombres sur elle. Je mallonge à côté. Nous sommes peau contre peau, flan contre flan. Nos hanches se touchent. Je la sens bouger un peu. Nous sommes là depuis une bonne demi-heure sans bouger, à apprécier le moment, quand je sens Sonia se tourner vers moi. Elle pose une main sur mon ventre.
-Ne bouge pas.
Je ne bouge plus. Sa main parcoure dabord timidement puis de plus en plus franchement, mon ventre, ma poitrine, mes jambes pour finir à lintérieur de mes cuisses. Ses doigts effleurent mes couilles sans sy attarder. Ma bite gonfle de plus en plus pour finir par se dresser au-dessus de mon ventre. Sa main remonte sur mon ventre et se crispe dessus.
-Je ne peux pas.
-Sonia, tu es libre de faire ce que tu veux et surtout de ne pas faire ce que tu nas pas envie de faire.
-Je sais, mais jaimerai tellement te faire plaisir, te rendre le plaisir que tu me donne.
-Tout vient à point pour qui sait attendre.
-Oui, mais combien de temps ?
-On sen fou, embrasses moi.
Elle se penche sur moi et membrasse goulument. Jen profite pour caresser la fesse libre. Mes doigts passent entre ses fesses et effleurent lanus. Elle a une réaction positive, elle ne se dérobe pas. Je ninsiste pas, je ne veux pas la brusquer. En fait, cette fille est une sensuelle, cest une tactile, son corps aime vibrer sous les caresses dune main, mais son agression la traumatisée et fait régresser.
Il est presque onze heures et elle veut passer chez une amie pour récupérer des affaires pour se changer. Quand elle shabille, elle cherche sa culotte.
-Tu nas pas vue ma culotte.
-Ta culotte est dans mon armoire, elle ne quittera pas cette chambre, je la garde.
-Mais tu es fou, je ne peux pas sortir sans culotte, en plus elle nest pas très nette, je crois que je lai un peu mouillée.
-Ce nest pas grave, tu as une jupe qui descend jusquaux chevilles, quest-ce que tu risques ?
Elle me regarde dun air étonné, elle finit par me sourire avec une moue un peu canaille.
-Je vois que tu veux te balader en ville avec une nana qui ne porte pas de culotte, ça texcite.
-Cest vrai, se balader en ville avec une superbe fille comme toi sans culotte, ça peut être très excitant, mais en fait, je veux simplement garder ta culotte, cest la première que je tenlève ta culotte, cest un merveilleux souvenir dont je veux garder une trace.
-Tu ne va pas me dire que tu es fétichiste ?
-Non, pas du tout, cest la seule que je garderais, mais elle est un peu symbolique tout de même.
-Ok, mais je suis sûre que même si je sais que personne ne peut voir que je nai pas de culotte, je ne vais pas être naturelle.
-Tu nauras que quelques mètres à faire, je te dépose devant chez toi.
-Non, je vais chez Christine pour mes affaires, je les ai amenées pour faire une lessive, elle a une machine à laver, elle habite centre-ville. Dailleurs tu vas maccompagner, on devrait manger chez elle. Je pense quelle acceptera que tu restes avec nous.
-Ok. Mais je garde ta culotte, ce nest pas négociable.
-Daccord, si tu y tiens.
Elle finit de shabiller, elle sajuste quand je viens derrière elle et la prends par la taille.
-Cest vrai que tu es toute nue sous ta jupe et ton corsage.
-Jean, sil te plait, je suis déjà assez angoissée comme ça.
-Mais non, personne ne le verra, je serais le seul à savoir.
Elle se retourne, me fait face et pose ses lèvres sur les miennes. Après un long baiser, elle me regarde en souriant.
-Oui, le seul.
Nous arrivons devant chez Christine, mais il ny aucune place de libre à proximité, on est samedi. Jen trouve une à quelques centaines de mètres. Sonia est un peu gênée, elle pensait ne faire que quelques mètres « à poil » sous ses vêtements. Je la prends par les épaules et nous nous dirigeons vers lappartement de Christine. Nous marchons enlacés, quand dun seul coup elle frissonne.
-Oh que tarrive-t-il, comment peux-tu frissonner avec la température quil fait ?
-Cest le fait de me balader sans culotte, jai une drôle de sensation, ça me fait des choses dans le bas du ventre. En fait, ça mexcite de sentir le tissu de ma jupe frotter sur mes fesses nues.
Je la regarde, ses seins pointent au travers du tissu en faisant deux globes aux pointes érigées.
-Voilà autre chose. Tu es sensuelle, ta peau est sensible, tu es toute excitée, jaime.
-Je ne sais pas si je dois men réjouir où en pleurer.
-Sans conteste ten réjouir, cest ta nature, ton corps réagit à tout plein de stimulis, cela sappelle la sensualité.
Je lui dépose un baiser sur les lèvres au moment où on arrive chez Christine. Elle nous accueille avec un grand sourire. Je ne connais que très peu Christine, cest une amie de Sonia, elles sont dans la même section, je lai vue une ou deux fois, cest elle qui levait le pouce hier. Elle sest beaucoup occupée delle quand elle a atterri ici. Je pense quelle y est aussi pour quelque chose dans lévolution de Sonia. Elle est aussi grande que Sonia, très belle, une poitrine opulente, limite trop grosse pour moi, que laisse entrevoir un décolleté profond. Le short quelle porte moule bien ses fesses hautes et fermes, fait ressortir son pubis et dégage de très belles jambes. Cest une fille décontractée, avenante et apparemment très sympathique.
Sonia récupère ses affaires dans un grand sac, lavées et repassées.
-Il ne fallait pas, jaurai pu les repasser.
-Comment tu aurais fait, tu nas rien dans ta chambre, moi je suis en appartement, jai tout ce quil faut et en plus, jai le temps, alors.
-Merci. Ou puis-je me changer ?
-Dans ma chambre.
Sonia se dirige vers la chambre de Christine avec son sac. Christine me fait assoir sur le divan.
-Comment va-t-elle ?
-Bien, elle est en très bonne santé pourquoi ?
-Ne fais pas linnocent, je ne parle pas de sa santé physique, je parle de sa santé mentale, de son évolution. Tu peux tout me dire, je tai vue venir la chercher plusieurs fois, de plus elle me parle souvent de toi, de vos discutions, et de ses progrès avec toi. Elle ma avoué quelle ne comprenait pas pourquoi elle avait soutenu ton regard et sétait arrêtée quand tu lui as fait signe le jour de votre rencontre, quelle avait eu une drôle dimpression, elle était attirée par ton regard, tes yeux bleu. Dordinaire elle serait passée sans même te regarder. Elle ma dit le jour même quelle était tombée sur quelquun à qui elle avait envie de faire confiance, que vous aviez discuté un petit quart dheure mais quelle sentais quelle pouvait aller plus loin avec toi. Je tavoue que je nétais pas très chaude et que je lui avais déconseillé de se rendre à votre rendez-vous. Heureusement, elle ne ma pas écouté.
-Si je comprends bien, jai eu chaud.
-Excuse-moi, mais je ne te connaissais pas, javais peur que ce soit un de ces chasseur de belles nanas qui veulent juste un trophée de plus à leur tableau de chasse.
-Ok, elle prend de plus en plus confiance en elle. Nous avons dormi ensemble cette nuit.
-Vous avez fait lamour ?
-Non, mais maintenant elle se laisse caresser, cest un immense progrès.
-Cest super, tu sais, elle est transformée depuis quelle te connait, pendant les premiers mois passé ici, elle pleurait tous les jours, elle était dépressive, elle me faisait peur, je craignais quelle ne fasse une bêtise. Il a fallu que je lui trouve cette association de femmes pour quelle arrive à vivre mieux. Ça allait un peu mieux, depuis quelques semaines, elle recommençait à sortir en ville, à shabiller plus décontracté, mais depuis votre rencontre, cest le jour et la nuit, une transformation radicale, elle rit, elle chante, elle sintéresse à tout, en un mot, elle revit.
-Jen suis très heureux, mais tu sais, moi aussi jai besoin delle, moi aussi je nétais pas très bien après une rupture bizarre. Elle ma fait revivre, je narrive pas à envisager lavenir sans elle. Nous nous aidons mutuellement bien que ma situation soit quand même beaucoup plus facile que la sienne.
-En tout cas, elle revit depuis votre rencontre et ça, je ne loublie pas, merci pour elle.
Sonia entre dans la pièce, elle porte un chemisier blanc très léger, sur un soutien-gorge blanc aussi, et surtout une jupe qui arrive tout juste au milieu des cuisses. Cest la première fois que je la vois en mini-jupe. Jadmire ses immenses jambes fuselées. Elle vient sassoir à côté de moi et se penche pour membrasser. Christine séclipse pour aller dans la cuisine. Jen profite pour caresser les jambes de Sonia qui se laisse faire et les écarte même un peu pour me faciliter la tâche.
-Jaime ta main sur ma peau. Pourquoi ne puis-je aller plus loin ?
-Ça viendra, patience.
Nous entendons Christine saffairer dans la cuisine.
-Je vais lui donner un coup de main.
Sonia se lève et va rejoindre Christine. Quelques minutes plus tard, elles ressortent avec tout ce quil faut pour mettre la table. Je me lève pour les aider. Nous faisons un super repas de saison, salades viande grillée et fruits. Christine nous fait un café que nous prenons sur le divan. Sonia est de plus en plus tendre, elle me touche constamment, on sent quelle a besoin de mon contact.
Nous quittons Christine en milieu daprès-midi. Jamène Sonia chez elle pour quelle y dépose ses affaires et nous partons faire une ballade dans un parc. Sonia est toujours contre moi, elle ne me lâche pas. Elle passe mon bras autour de sa taille en mettant ma main sur sa fesse.
-Sonia, nous sommes en public.
-Oui, mais jai besoin de te sentir, de sentir tes mains sur moi, ton corps contre le mien. Que marrive-t-il, mon chéri, il y a à peine dix jours, ce contact me paraissait odieux.
-Oh là, tu mas appelé « mon chéri », serait-ce que tu maimes ?
-Tu plaisante jespère, tu sais très bien que je taime, mais ma pudeur, et mon éducation mempêchent souvent de mexprimer, mais oui, je taime, je taime, je taime, tu es content.
-Surtout, très heureux de te lentendre dire ma chérie.
Elle mimmobilise et membrasse. Ce baiser enflammé dure très longtemps, jentends quelques réflexions de passants, souvent agréables sur lamour et la jeunesse, mais aussi quelque fois désagréables sur la tenue en public, la pudeur et la bienséance. Cela nous fait plus rire quautre chose. Nous continuons notre ballade tranquillement en nous embrassant de temps en temps et nous finissons par rentrer à la maison des élèves, dans ma chambre.
A suivre