Nous avions pas mal bu ce soir là, il faut dire que nous étions coincé sous la tente depuis le matin par la pluie qui nous empêchait toute velléité de sortie.

    J’avais rencontré Nicole sur le bord de la route deux ou trois mois avant, elle faisait du stop, et j’avais embarquée cette jolie blonde un peu ronde. Sa fraîcheur d’adolescente m’avait tout de suite séduit, et j’avais vite pris l’habitude de quitter l’autoroute dans l’éventualité de la rencontrer. Je savais qu’elle levait le pouce régulièrement le long de cette route, et j’eus souvent le plaisirs de lui rendre service. Elle revenait d’Amérique du Sud, et n’ayant pas encore trouvé d’appartement, elle se baladait entre les divers logements où elle était accueillie.

    Nous sympathisâmes rapidement et je n’hésitais pas à faire un détour afin de la mener à bon port, séduit que j’étais par la jeunesse de ses dix-huit ans, son sourire naturel et facile et son enthousiasme qui me faisait réaliser, du haut de mes trente ans, combien j’avais perdu cet esprit voyageur depuis que je m’étais installé. Aussi ce fut tout naturellement que je lui proposai de m’accompagner passer la première semaine d’octobre à camper en Normandie.

    Comme je possède un grand igloo, nous nous arrangeâmes bien vite, passant nos journées en ballades et nos nuits dans nos sacs de couchages respectifs. Jusqu’à que la pluie viennent mettre son grain de sel.

    Ce jeudi nous fûmes donc réveillé par le son caractéristique de la pluie sur une tente, ce qui nous enleva aussitôt toute motivation de ballade. La journée se traîna assez lentement, passée dans le bistrot du bled, à boire des cafés, à lire et à papoter. Nous optâmes finalement pour une soirée sous tente, passée à la préparation d’un bon petit plat que nous loupâmes magistralement. Heureusement quelques bouteilles de bon vin nous firent oublier bien vite nos piètres qualités de cuisinier.

    L’ivresse nous rapprochait doucement, brisant cette distance physique qui s’était naturellement instaurée entre nous, et contre laquelle je n’avais pas cherché à lutter, plus séduit par sa jeunesse et sa fraîcheur que par son corps, pourtant fort joli. Cherchant je ne sais plus quoi dans mon sac, elle en ressortit un jeu de carte, ce qui la fit rire.

    – Tu joues aux cartes ?

    En effet, jouer aux cartes, c’est plus un truc de vieux, et c’est vrai que ça ne fait pas parti de mes activités favorites.

    – Bof, assez rarement.

    – Apprends-moi.

    – En fait, je n’y connais pas grand chose, juste un ou deux jeux pour passer le temps.

    Je lui enseignai pourtant un jeu, réminiscence de mon passage à l’armée, un jeu assez simple qui nous permettait de meubler les nombreux temps creux sous les drapeaux.

    – Et on gagne quoi ? on joue de l’argent ?

    – Je te rappelle qu’on est fauché, on pourrait plutôt donner un gage au perdant.

    – Ok, quoi ?

    – On pourrait faire une sorte de strip-poker, le perdant enlève un vêtement.

    Je ne sais pas exactement si c’est l’ivresse qui l’a fit accepter, ni si c’est l’ivresse qui me donna cette idée, toujours est-il que l’ambiance changea doucement sous la tente et qu’elle accepta.

    – Ok, on arrête quand ? Dès que le premier est à poil ?

    Le changement d’atmosphère me donna des idées.

    – Non, on va faire comme ça, le gagnant à le droit d’ôter un vêtement au perdant, c’est plus drôle, et dès qu’il n’y a plus de vêtements, le gagnant à le droit d’imposer un gage au perdant.

    Elle n’hésita pas une seconde.

    – Ok.

    Les parties dans ce jeu sont généralement très courtes, une à deux minutes au plus, et les règles sont des plus simples, en fait c’est presque un jeu de hasard. Comme la Normandie n’a rien à voir avec les caraïbes, j’allumai un chauffage au gaz, petit gadget des plus efficaces qui nous permis d’affronter sereinement le froid. Elle gagna la première partie, ce qui l’autorisa à me retirer une basket. Les deux suivantes furent pour moi, elle se retrouva en chaussettes, puis ce fut mon tour. Finalement, le début de ce jeu n’était pas très érotique, heureusement que nous l’arrosions de moult lampées de vin et d’éclats de rire. Je profitai de la victoire suivante pour, tout en lui retirant sa chaussette, caresser pour la première fois le velouté de sa peau, réalisant soudainement que je n’avais même jamais vu ses pieds. En effet, cette fille était plutôt pudique, toujours vêtu d’un jeans et de larges chandails. Son expression me donna raison, elle paraissait déjà gênée. Jusqu’où irait-elle ? Il est vrai que l’idée de la déshabiller lentement me séduisait sérieusement, mais je n’avais pas non plus envie de briser cette espèce d’amitié spontanée qui avait jailli entre nous pour le prix, finalement assez faible d’un coït bâclé, aussi, j’étais prêt à arrêter l’expérience s’il le fallait. Pourtant, tout doucement nous devenions sérieux, réalisant que ce jeu pouvait nous entraîner plus loin que prévu, les éclats de rire s’espaçaient, tout comme les recours à la dive bouteille. J’étais moi-aussi pieds nus lorsque je gagnai le droit de lui enlever son jeans, ce fut un régal. Elle me fit un petit sourire gêné, contrastant avec ses larges sourires habituels, s’allongea sur le dos et souleva ses fesses pour me faciliter le travail. Je déboutonnai doucement sa braguette, découvrant une petite culotte bleue toute simple, que je m’efforçai de laisser en place, et surtout, j’effleurai du bout des doigts sa peau veloutée, sur toute la longueur de ses cuisses, ce qui lui provoqua des frissons, et chez moi un début d’érection. Je me demandai comment elle allait réagir quand ce sera à son tour de m’enlever mon jeans. Elle se rassit en face de moi, en tailleur, j’avais de la peine à regarder ses yeux, sa culotte bleue d’où s’échappaient quelques poils blonds moulant une bosse prometteuse.

    Le sort était avec moi ce soir, je lui ôtai encore son chandail, qui cachait… Un tee-shirt. Tant pis, j’allais bien me rattraper. Quand elle gagna la partie suivante, elle opta plutôt pour le haut, me laissant mon érection comprimée dans mon jeans, elle me retira mon sweet. La partie suivante fut longue, nous nous battîmes avec acharnements, comme deux gamins que nous étions, je finis par l’emporter. En lui retirant son tee-shirt, je lui caressai les flancs, fasciné que j’étais par sa peau, par la beauté de son ventre et de son nombril, partie du corps qui a tendance à vite m’affoler chez la gente féminine. Je la sentais involontairement frémir, l’ambiance n’était plus du tout à la rigolade, elle était plutôt chargée d’électricité. Réalisant qu’elle n’était plus qu’en sous vêtements, elle serra les jambes et releva les genoux, me masquant sa culotte et sa poitrine prometteuse. La mauvaise lumière du petit réchaud et des torches électriques ne me permettait pas de savoir avec certitude si elle avait rougit. Il était dit que ce serait mon jour de chance, j’emportai encore la partie suivante, obtenant le droit de lui dégrafer le dit soutien-gorge. Elle marqua un temps d’arrêt, la partie devenait vraiment sérieuse, cette fille dont je n’avais pu contempler les formes qu’au travers de son jeans était maintenant presque nue devant moi, à ma portée. Je me penchai doucement sur elle, passant mes bras dans son dos, et après quelques effleurements dans son dos, je lui enlevai son haut, dévoilant une magnifique poitrine, galbée en forme de poires, terminée par de petits tétons roses forts appétissants. J’avais une grosse envie de lui saisir les seins, si proches, de les empoigner, mais le temps des gages n’était pas encore arrivé, je me contentai juste d’effleurer le galbe d’un sein. Je me retrouvai à mon tour torse-nu, avant de gagner le droit de la dépouiller de son dernier rempart. Elle rougit un peu, cette fois j’en étais sûr, s’allongea sur le dos, détourna le regard et suréleva les fesses, afin de me faciliter la tâche. Je ne pus résister à l’envie d’effleurer son ventre tendre de mes lèvres avant de lui retirer sa culotte, je pris mon temps, admirant cette toison touffue qui se révélait peu à peu à mon regard, caressant ses cuisses du bout de mes doigts. Une fois nue, elle se rassit, les genoux plaqués contre ses seins, les jambes serrées. Puis, elle empoigna la bouteille de vin, but à même le goulot et distribua, la plie suivante.

    Quelle belle fille, dire que ça faisait quatre jours que je faisais de la marche avec elle, je commençais à oublier mes bonnes résolutions, me promettant bien de rattraper le temps perdu.

    Un cri de joie lui échappa quand elle remporta la partie suivante, le passage de mon jeans fut assez maladroit, mon caleçon se tendit, elle ne sembla pas le remarquer. Mon érection était assez douloureuse, et elle ne l’épargna pas, me retirant presque brutalement mon jeans, j’avais une envie folle de la prendre sur place ou de me masturber frénétiquement mais ce n’était pas encore le moment.

    La partie suivante fut la plus acharnée, elle dura longtemps. Prise par le défi, elle abandonna inconsciemment sa position peu pratique pour jouer, reprenant sa position initiale, en tailleurs. J’en profitai pour admirer son corps magnifique, sa nudité troublante qu’elle affichait naturellement, trop prise par le jeu. En effet, elle était à une défaite d’être à ma merci, elle l’avais bien compris et l’admettait. Je gagnai presque involontairement, j’aurais en effet bien voulu être libéré de mon caleçon, libérer mon érection douloureuse. L’ambiance changea encore, Nicole devînt grave, se demandant ce que j’allais lui imposer comme gage. Cette notion n’avait pas été bien précisé lorsque nous avions fixé les règles du jeu, nous n’avions pas mis de limite à cette idée de gage, je me demandais jusqu’où elle irait, si je pouvais lui imposer de faire le tour du camping au pas de course, mais ce n’était de toute façon pas mon intention d’humilier cette fille si charmante et pudique, qui m’avait déjà gentiment offert la vision de son magnifique corps.

    – …

    – Tu vas t’allonger sur le dos, et te laisser faire.

    – …

    – Notre repas loupé m’a laissé sur ma faim, tu vas me servir de tartine.

    – Quoi ?

    – Allonges-toi, tu vas voir !

    Elle s’allongea dons, un peu tendue, les jambes serrées, les bras collés à son corps, quelques gestes avortés, me montrèrent qu’elle avait envie de dérober ses seins et sa petite chatte à mon regard. Je saisis un pot de miel en forme d’ourson que nous avions acheté deux trois jours auparavant, le débouchai, et je traçai quelques arabesques sur son corps à l’aide d’un mince filet de miel. Le miel ne devait pas être très chaud, elle frémissait. Je lui en mis un peu partout, sur son ventre, dans son cou, sur se lèvres, sur un pied, le long d’une jambe, sur ses seins sans oublier le dessert, sa chatte que je garnis un peu plus copieusement, espérant que le miel aurait le temps de couler dans ses replis intimes.

    Le nettoyage fut long, je commençai par son pied, puis remontai doucement le long de sa jambe, elle commença à frémir lorsque j’arrivai au deuxième tiers de sa cuisse, je passai au large de son sexe, sur l’os de sa hanche, elle frémissait toujours, tendue, tout ses sens aux aguets, parfois un petit geignement lui échappait. J’aurais vraiment du m’arranger pour perdre la partie précédente, ce foutu caleçon m’était vraiment douloureux. Je remontai le long de son sublime ventre, à petits coups de langues, passant par son nombril, entre ses seins, jusqu’à ses lèvres que j’embrassai pour la première fois. Sa bouche s’ouvrit, sa langue pointa timidement pour un patin qui se prolongea. Elle leva un bras pour me caresser le dos, doucement je le remis à sa place.

    – Chut, ce n’est pas fini.

    Puis j’attaquai la descente, arrivai aux seins sur lesquels je m’attardai cette fois-ci, m’approchant lentement du premier téton, qui se dégageait, bandait, semblait m’appeler, de petits gestes involontaire du torse de Nicole me confirmèrent que ce petit téton était impatient. Je m’approchais doucement, effleurant l’auréole, me retirant, bercé par les gémissements de plus en plus nombreux que j’entendais. Je finis par lui saisir le téton, entre mes lèvres, je le suçotai doucement, l’excitant de la pointe de ma langue, puis l’abandonnai pour m’attaquer au sein suivant.

    Pendant que je faisais subir le même sort au sein gauche, je passai ma main entre ses cuisses, les écartant doucement, afin de me ménager une place. Abandonnant le second téton, je me plaçai carrément entre ses jambes, léchouillant d’abord l’intérieur de ses cuisses, là où la peau est tellement douce, avant d’enfin effleurer cette si appétissante chatte, ses grosses lèvres, passant doucement ma langue entre, m’attardant sur une, puis l’autre, puis sur ses petites lèvres, qui ressortaient comme des pétales fripés. Le mélange du miel et de son suc, ou plutôt le cocktail des miels était d’un goût enivrant, qui me montait à la tête. De petits mouvements convulsifs du bassin me pressait de continuer, je dégageai son clitoris, l’effleurant d’abord, puis m’y consacrant de plus en plus, je finis par le gober, suçant ce minuscule membre dur. Son bassin se souleva brutalement, un cri lui échappa au milieu des spasmes qui la saisirent. J’attendis encore un instant avant de lâcher son clitoris pendant que l’orgasme la parcourait, lui arrachant geignements et frissons.

    Je me dis qu’il n’était ici plus question de jouer aux cartes, la laissant cuver quelques secondes, je poussai le jeu, ôtai enfin mon caleçon, libérant enfin mon sexe douloureux, pressé d’agir puis m’installai entre ses jambes, l’embrassa tout en pointant mon engin à l’entrée de sa suave caverne.

    Je mis quelques instants à comprendre pourquoi j’avais de la peine à rentrer, malgré son sexe largement lubrifié, je stoppai brutalement ma manoeuvre, débandant presque sous l’émotion.

    – Non, tu es…

    – Chut, viens, je suis contente que ce soit toi.

    Doucement je forçai donc ce passage inexploré, elle s’agrippa à ma taille, me tirant en elle, plus fort à chaque fois qu’un cri de douleurs lui échappait. Son hymen finit par céder totalement, me livrant le passage. Je fis de mon mieux, prolongeant autant que possible mes va et vient, mais elle ne jouit pas uns seconde fois, probablement que la douleurs était encore trop forte, comprenant mon intention elle dit :

    – Viens, laisse-toi aller, ne t’inquiète pas pour moi, j’ai encore trop mal.

    Finalement l’orgasme m’éblouit, soulageant enfin cette longue excitation, j’éjaculai tout au fond de Nicole, qui m’embrassait tendrement.

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