Elodie

J’avalai ma salive avec difficulté. Je ne savais pas si c’était sous l’effet de la surprise, des hormones ou du fait de tromper Sonia, mais j’avais de plus en plus de mal à rester lucide. Lorsqu’elle se baissa pour porter mon membre à sa bouche, je fermai les yeux, prêt à recevoir cette vague de plaisir dont j’eus réellement envie. Elle commença son uvre et, sous les fréquents bruits de succion, je soupirai, enivré par le plaisir prenant l’avantage sur ma raison. Mes émotions s’intensifièrent dès lors que, de sa main libre, elle attrapa mon scrotum et commença à jouer avec ce qui se cachait à l’intérieur, les faisant rouler entre ses doigts. Quelques secondes plus tard, elle interrompit la moindre de ses actions et se releva lentement, frottant mon pénis contre son corps bouillant, le contact entre ma peau et la sienne m’électrisant à chaque instant. Une fois totalement relevée, elle me tourna le dos et se pencha, prenant appui sur le mur en face à l’aide de ses mains.

-Viens, Nathan. Fais entrer ta baguette dans le four, elle n’est pas encore cuite.

Elle écarta alors davantage les jambes, me donnant une vision totale de son intimité, ouverte et dégoulinante de cyprine. J’avançai, comme hypnotisé par ses charmes, et, violemment, je portai mes mains à ses hanches, l’empoignant fermement. Je savais qu’elle aimerait, elle m’avait, un jour, confié à mon insu qu’elle adorait qu’on la brusque. J’avais décidé de lui donner ce plaisir, alors, sans attendre, j’enfonçai mon membre au plus profond de son corps, l’obligeant à se maintenir fermement contre le mur, sans quoi elle aurait pu finir assommée. J’enchaînai dès lors avec de puissants va-et-vient, différents de ceux que j’avais portés à Sonia la nuit dernière, elle qui, contrairement à Ariane, était plutôt douce. J’entendais les bruits de son intimité résonner dans ma tête pendant que je mettais tout ce que je pouvais dans ces mouvements de bassin. Soudain, alors que tout allait pour le mieux, une voix résonna dans la boulangerie.

-Ariane, les pains au chocolat sont prêts ?

Apeurés par la voix du chef des lieux, nous cessâmes immédiatement et, une fois que je fus sortie de son vagin, elle se rhabilla, nettoyant la petite flaque s’étant créée à nos pieds avec une serpillière humide sortant tout droit d’un seau d’eau. Elle me tendit alors mon pain au chocolat pendant que je me rhabillai, rajustant au passage son tablier, rentré à moitié dans son pantalon de boulangère. Elle m’embrassa du regard et je quittai la pièce par l’issue de secours, étant un habitué de l’endroit, ce n’était pas la première fois que l’on m’appelait à l’aide ici, mais c’était bel et bien la première fois que cela se déroulait ainsi.

Assis sur un banc devant l’université, je dégustais la viennoiserie que je venais de payer en nature. Lorsque j’eus terminé, j’entendis une voix, au loin, prononçant mon nom. Je regardai alors vers la droite et vis Elodie, ma voisine de sciences, celle qui, quelques heures auparavant, avait failli découvrir ma relation naissante avec Sonia. Nous avions tous les deux choisis de poursuivre notre enseignement scientifique en plus de nos cours de droits, ce qui nous avait, de ce fait, beaucoup rapproché. Lorsqu’elle fut à quelques pas de moi, elle me sourit et s’assit juste à côté.

-Alors, c’était qui, cette fille ?

Abasourdi, je la regardai, elle et son air amusé, d’un il impressionné.

-Comment tu le sais… Tu nous regardais ?

Elle rit de nouveau, porta sa main à sa bouche avant de m’asséner une petite tape sur l’épaule.

-Idiot, il faudrait ne pas avoir de nez pour ne pas le remarquer, tu sens la mouille. A ta place, j’irai prendre une douche, avant que ton autre copine, la vraie, apprenne ce que tu as fait.

Zut ! Elle avait tout découvert. Je me reniflai et, effectivement, Ariane m’avait laissé partir, mais pas son odeur. Je devins alors aussi rouge que la jupe d’Elodie

-Tu dois pensé que je ne suis qu’un salaud, je me trompe ?

-Tu n’en es pas un, tu profites juste de la jeunesse et tu as raison. Moi aussi, je trompe mon copain, c’est tellement plus excitant. Le sexe devient vite monotone avec lui, je m’ennuierais presque.

L’entendre parler de sa sexualité me redonnait confiance, j’avais de la chance que ce soit elle qui m’ait abordée. Si, par malheur, ç’avait été Sonia, j’aurai très certainement passé un sale quart d’heure.

-Donc, si j’ai bien compris, tu ne parleras de ce que j’ai fait à personne, lui demandai-je.

-Je n’ai rien dit de tel, répondit-elle, souriante. A moins que tu n’accèdes à ma requête.

Je coupai alors ma respiration. Qu’allait-elle me demander ? Elle n’était pourtant pas du genre à faire chanter les autres, je me demandai alors réellement dans quoi je m’étais fourré.

-Je t’écoute.

-Rejoins-moi à la bibliothèque ce soir, après le TP de bio. Je t’expliquerai tout

Sans prononcer le moindre mot supplémentaire, elle me laissa seul, sur le banc, mes pensées perdues dans le vide que formait mon esprit suite à la réaction de ma partenaire de classe. Je restai assis là, à contempler le ciel, jusqu’à ce que la sonnerie retentisse, indiquant l’ouverture de la cantine.

-Ah, te voilà !

Assis au réfectoire, dégustant une assiette de purée accompagnée d’un cordeau bleu cuit à la perfection, je vis Ariane s’installer juste en face de moi.

-Tu t’es changé, me demanda-t-elle, non, attends, tu t’es parfumé !

Je hochai la tête, ne pouvant répondre, la bouche pleine de purée. Une fois ma gorge libérée de cet obstacle culinaire, je pus alors lui répondre en toute franchise.

-Évidemment, pas le temps de revenir chez moi prendre une douche, je pouvais pas non plus rester comme ça, alors voilà, j’ai mis la dose de parfum.

A ma grande surprise, ma voisine de sciences enroula son bras autour du mien en me regardant dans les yeux. J’étais un peu déstabilisé, je n’avais pas l’habitude de ce genre de choses.

-Ou alors, vu que mon appartement est à cent-mètre d’ici, tu aurais pu me demander de te laver chez moi, mais c’est pas grave, je te pardonne.

-Euh… Merci, c’est… gentil, répondis-je, ne sachant pas quoi dire d’autre.

-Bon, c’est pas tout ça, glissa-t-elle en se levant, mais j’ai des amies à rejoindre, je leur ai promis de déjeuner avec elles ce midi, et je tiens toujours mes promesses. Et au fait, n’oublie pas pour ce soir.

Elle me fit un clin dil et parti, me laissant, seul, finir le reste de mon repas.

Je baillai en sortant de la salle de TP. Cette dissection avait beau être intéressante, je détestai couper les animaux. Je commençai à me maudire d’avoir choisi de continuer la voie des sciences, mais tout compte fait, ça me permettait de suivre les conversations de Sonia, qui, quant à elle, devait probablement découper plus de souris que moi. J’envoyai sans attendre un message à cette dernière, la prévenant que je rentrerai plus tard à cause d’un devoir de recherche sur le code pénal. Une fois le message envoyé, je me rendis à la bibliothèque, point de rendez-vous avec Elodie, me demandant ce qu’elle allait me demander. En arrivant devant la pièce, j’aperçus ma partenaire de TP à travers la vitre de verre, regardant sa montre. Je suis en retard, pensais-je, elle va m’en vouloir. Je me trompai. Lorsqu’elle me vit arriver, elle me sauta dans les bras en émettant un son aiguë. Les bibliothécaires, courroucées, nous invitèrent à nous taire. Nous nous excusâmes et, prenant ma main, elle m’entraîna vers l’une des salles réservées à travailler.

-Viens, c’est l’heure de nous amuser.

Je ne répondis rien, mais je savais très bien ce qui allait se passer.

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