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L'étalon aiguille (Tome 2) – Chapitre 1




"One fine day…"

J’enfilai donc les bottes noires si agréablement chargées du souvenir de Tiffanny, un blouson en cuir de la même couleur et me rendis à la bourse aux vêtements.

Je traversai la salle principale pour me rendre dans la pièce attenante dont un panneau suspendu indiquait en grosses lettres rouges qu’elle abritait les "bottes, cuirs et fourrures".

Je ne trouvai à mon grand dam rien d’intéressant parmi les fourrures. J’examinai alors fébrilement le contenu des deux portants sur lesquels étaient rangés les cuirs pour femme. Je ne trouvai rien de satisfaisant sur le premier, excepté peut-être une jolie minijupe vert amande. De plus en plus nerveux, je passai au suivant et flashai brutalement sur un superbe pantalon noir en agneau nappa. Constatant que c’était un 38, je m’en saisis et me dirigeai aussitôt sans hésiter vers les trois cabines d’essayage mises à disposition.

— Excusez-moi, Monsieur, mais c’est un modèle femme….

— Je sais, mais c’est pour faire une surprise ! Nous faisons tous les deux la même taille de pantalon. Ca vous dérange que je l’essaye?

— Absolument pas, Monsieur, c’est juste que, … Enfin, vous voyez ce que je veux dire.

— Non, je ne vois pas… mais ça ne fait rien. Merci.

— Je vous en prie….

Alors que je m’éloignais vers la cabine, je sentis le poids de son regard sur les cinq centimètres de mes talons. Je tirai le rideau derrière moi comme si je n’avais rien remarqué, déchaussai mes bottes et défis mon jean pour me glisser dans le pantalon de cuir. La ceinture possédait trois boutons superposés et alignés en biais; la taille montait assez haut sur les hanches et la doublure satinée descendait à mi-mollets.

Je renfilai mes bottes et me regardai dans la glace : je n’avais même pas à retoucher l’ourlet et le bas de mon pull cachait les trois boutons dorés, masquant juste ce qu’il fallait le coté féminin de la coupe. Tout était parfait : il moulait parfaitement mes fesses, mais malheureusement aussi mes … attributs !

J’en étais là de mes réflexions lorsqu’une voix m’interpella à travers le rideau :

— Excusez-moi, mais il y a une dame qui serait également intéressée par ce pantalon. Est-ce que vous comptez le prendre?

— Oui, oui. Il va bien, je le prends.

Lorsque je sortis, je vis le visage un peu dépité d’une jolie brune à cheveux courts. Elle dit juste "Tant pis, j’aurais du l’essayer tout de suite" et s’éloigna tandis que la dame responsable de l’essayage me fit un sourire appuyé après avoir baissé les yeux vers mes pieds bottés de noir.

— J’aime bien vos boots, ils sont sympas !

— Ce sont des bottes, et moi aussi, je les aime beaucoup, merci…

Malgré moi, j’avais un peu rougi en lui répondant.

Le pantalon posé délicatement sur le bras gauche, je me dirigeai vers les étagères où étaient entreposées une trentaine de paires de bottes. J’espérais que la chance continuerait à me sourire, et je ne fus pas déçu !

La femme brune à qui je venais de souffler le cuir se tenait là debout et discutait avec l’homme d’une cinquantaine d’années qui s’occupait de ce rayon. Je voyais dépasser de sous son pantalon en daim clair une paire de bottes en cuir marron à talon aiguille dont la pointe du pied était recouverte de métal doré. Ces bottes dégageaient un tel érotisme que je sus à l’instant qu’il faudrait par un moyen ou par un autre que je lui dame à nouveau le pion.

Tandis que je m’approchai, elle fit descendre la fine fermeture éclair afin de lire la pointure inscrite sur la doublure de cuir.

— Excusez-moi, Monsieur, 5 ½, cela correspond pourtant bien à 38,5 en pointure française, non?

— Euh… Oui, il me semble bien que oui !

— Ben, c’est ma pointure normalement, mais là, elles me semblent grandes !

— C’est peut-être parce qu’elles ont déjà été portées, Madame, ou alors… Je ne sais pas… En fait, pour être tout à fait honnête, je ne suis pas du tout spécialiste de ce genre de choses !

J’intervins alors dans la discussion.

— Excusez-moi, Madame, mais si je peux me permettre, j’ai surpris votre conversation avec monsieur, et, … c’est normal.

— Pardon?

— Je veux dire, que ces bottes vous soient un peu grandes si vous chaussez du 38 ½. Normalement, un 5 ½ correspond à un 38,5 français; mais dans le cas précis de ces bottes, vous avez en main un 39,5. A moins que ce ne soit une copie, ce qui serait très étonnant, ces bottes sont des Versace. Ce sont des bottes italiennes haute couture, et un 38,5 italien correspond à un 39,5 français.

— Chère Madame, Monsieur a l’air de s’y connaître bien plus que moi, je vous laisse, vous êtes manifestement entre de bonnes mains !

Il s’éloigna, me laissant seul avec la jeune femme.

— Ma foi, vous avez raison, je lis ici "Made in Italy" ! Mais comment savez-vous tout ça? Vous êtes bottier? Styliste, peut-être?

— Non, non, je ne suis rien de tout ça. Il se trouve simplement que j’ai travaillé dans la chaussure il y a plusieurs années et que j’aime énormément les bottes, c’est tout. Ce qui est sûr, c’est qu’elles ont un bout très pointu, mais, justement avec onze centimètres de talon, si vous les prenez ne serait-ce qu’une demie pointure trop grande, votre pied va glisser, et là,… bonjour !

— Vous croyez?

— Je vous le promets. Si vous voulez pouvoir les porter toute une journée, vous avez intérêt à vous sentir bien dedans ! Allez-y, essayez de marcher un peu pour voir comment vous vous sentez dedans.

Sous mon regard plus qu’intéressé, ses pas, d’abord hésitants, se firent plus assurés.

— Décidément, ce n’est pas mon jour ! Je crois malheureusement que vous aviez raison. Mon pied glisse vers la pointe quand je suis debout, et je sens que ça me comprime les orteils. Je ne crois pas que je pourrai les garder toute une journée. J’hésite… J’hésite vraiment ! D’autant plus que je les trouve vraiment très belles, très sexy, même !

— Ah, ça, vous avez raison, si vous me passez l’expression, "elles chauffent un max" !

Elle se rassit et commença à rechausser ses boots noirs, puis elle se ravisa et remit les bottes. Elle se releva et fit à nouveau quelques pas. Je bouillais intérieurement.

— Vraiment, je ne sais pas quoi faire… Elles me plaisent tellement ! Vous ne croyez pas que si je mets des chaussettes au lieu de mes mi-bas, ça irait mieux? … Ou une semelle, peut-être?

— Moi, ce que je dis, hein, c’est pour vous, vous savez. Je sais par expérience qu’à partir de dix centimètres de talons, on a vraiment intérêt à être bien dedans, sinon, on ne peut pas les supporter… Ou alors, dans des conditions… "spéciales" !

En finissant ma phrase, je plantai crânement mon regard dans ses yeux noirs. Pour toute réponse, elle me décocha un sourire ravageur….

J’avais ramené mon bras gauche contre moi et me surpris à caresser le cuir du pantalon en pensant "Il ne faut pas qu’elle les prenne, il me faut ces bottes, je les veux…".

— Eh ! Mais c’est le pantalon que j’avais repéré… Décidément ! D’abord, vous me piquez le pantalon en cuir, maintenant, vous allez aussi me prendre les bottes, c’est ça?

— Moi? … Je… Mais… Comment le savez-vous?

— Mais non… Je rigole ! … Oups ! Parce que vous les vouliez vraiment?

— Ben… Oui, j’avoue. J’ai flashé dessus. Mais, il faudrait que je les essaye quand même… Ça ne vous dérange pas?

Elle répondit "Non, non, je vous en prie" en me tendant les bottes avec un sourire qui semblait intéressé plus que choqué. Je m’assis à sa place et les enfilai. C’était vraiment mon jour de chance, elles étaient parfaitement à ma taille. Je me levai et, profitant de ce que personne ne prêtait attention à nous, je fis quelques pas dans l’allée.

— Au fait, je m’appelle Sam.

— Et moi, Sabrina.

Une semaine d’entraînement intensif avec Philippe et Tiffanny, suivie d’une année à marcher avec les bottes achetées ici même m’avaient permis d’être parfaitement à l’aise sur des talons hauts. Sabrina laissa transparaître sa surprise :

— Vous savez marcher avec ça?

— Ben, oui, pourquoi pas?

— Ben, c’est pas courant… Enfin, je veux dire, surtout pour un mec !

— Pour tout vous dire, je ne suis pas un mec… "ordinaire" !

— Ca, je commence à le croire !

— Bon, allez, c’est bon, je les prends. … Enfin, si vous permettez.

— Je ne peux pas faire autrement, elles sont vraiment un peu trop grandes pour moi ! Enfin, tant pis, je rentre les mains vides……

— Peut-être pas… J’ai vu tout à l’heure une jolie mini, verte, en cuir, mais après le pantalon, j’ai oublié de retourner la voir. Venez, si ça se trouve, c’est votre taille, et si elle vous va, c’est promis, je vous la laisse !  D’accord?

— OK, je vous suis.

Je remis mes bottes noires, repris en main les Versace et le pantalon, et nous retournâmes vers le rayon des cuirs. Heureusement, la jupe était encore là. Sabrina passa dans la cabine et en ressortit une minute plus tard.

— Waôw ! Est-ce qu’on vous a déjà dit que vous aviez des jambes superbes?

— Arrêtez, ça me gêne !

— Non, non, c’est vrai, je vous jure. Elle vous va super bien; Vous vous sentez comment dedans?

— Ça va, c’est bien ma taille….

— Mais?

— Mais, je ne sais pas…

— Attendez une seconde. Ne bougez pas, n’ayez pas peur….

Je regardai le prix (dérisoire !) marqué sur l’étiquette collée sur l’ourlet. J’en profitai pour caresser sa cuisse à la sauvette.

— Ecoutez, pour me faire pardonner le coup du pantalon…  je vous offre la jupe !

— Non, je ne peux pas. C’est gentil, mais… Non, ça ne se fait pas !

— Allez. Ça me fait plaisir, je vous jure. Elle vous va vraiment très bien. Vous êtes canon !

Elle se laissa finalement convaincre et nous nous dirigeâmes ensemble vers la caisse où je réglai le tout.

En traversant le hall de la salle des fêtes, je caressai le cuir du pantalon dans le sac plastique tout en pensant "C’est vrai qu’elle est canon, la petite Sabrina, j’aimerais bien prolonger ce moment avec elle". Je lui proposai de prendre un café. Elle regarda sa montre et me dit :

— Ecoutez, je dois aller chercher mon fils à la sortie de l’école dans une demie heure, mais, si vous voulez, j’habite juste à coté, là, vous voyez? Je vous offre un café, ça vous dit?

— Ça marche !

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