Nous voyons un serveur arriver pour voir si nous avons choisi ce que nous allons manger. Nous avons le nez plongé dans la carte, et il vient se placer près de notre table :
Bonsoir, j’espère que votre après-midi dans nos installations a été agréable, avez-vous choisi ce que vous dînerez ?
C’est le grand brun du hammam… en costume de serveur, il se présente autrement qu’en maillot de bain et est toujours aussi classe. Sous la table, je te fais du pied de manière insistante pour t’inciter à relever la tête. Tu le vois et le plus naturellement du monde :
Ça n’était pas vous au hammam tout à l’heure ?
Si effectivement, je me détendais avant de prendre mon service et de dresser la salle. Vous aussi, vous êtes bien détendus, j’espère. Le dîner devrait vous plaire au moins autant que notre spa. Vous avez choisi ?
Nous commandons, et le serveur s’éloigne de nous.
Il est vraiment pas mal ! me dis-tu.
Eh bien, profite du repas pour l’inviter à nous rejoindre ensuite ma chérie !
Tu crois qu’il accepterait, ça n’est pas déplacé ?
Je suis absolument certain qu’il accepterait, il faut juste surmonter notre timidité.
Et s’il n’est pas célibataire ?
On invite aussi sa copine; vu comme il présente, je pense que sa copine devrait nous plaire, qu’en penses-tu ?
On verra comment se passe le repas et si j’ose, je te demanderais peut-être de le faire, laisse-moi réfléchir.
Il nous amène nos entrées, sans que rien ne se passe de particulier. Je te caresse les jambes sous la table, le fait de savoir que tu ne portes pas de culotte m’excite au plus haut point. Je repense à ce que nous avons fait et surtout à ce que je t’ai raconté juste avant, dans la chambre. Je l’imagine nous rejoindre dans la chambre et se joindre à nous dans une étreinte lubrique intense…
Nous échangeons sur notre excitation réciproque, et nos envies. Tu me confirmes que l’idée te paraît plus que séduisante, mais tu n’oseras certainement pas lui demander… Je te propose alors de m’en charger, ne sachant pas comment procéder, mais l’idée m’excite tellement que je tenterais bien !
Tu acceptes, un peu intimidée. Je te dis que de toute façon, au pire il dit non et on ne le revoit jamais, s’il dit oui, on peut toujours arrêter à tout moment. Il travaille ici, il souhaitera certainement rester discret.
Nous continuons notre dîner, je te vois émoustillée et plus timide que d’habitude.
Je profite du moment où notre serveur nous amène le dessert pour lui demander à quelle heure termine le service en salle. Nous apprenons donc qu’à partir de vingt-deux heures, il n’y a plus de prise de commande, et que les clients partent en général vers vingt-trois heures. Ensuite, l’équipe du « soir » nettoie et range, mais comme il a préparé la salle, il y échappera ce soir.
Bonne nouvelle pour nous. Je ne lui dis pas de but en blanc ce que nous avons derrière la tête, mais je lui demande de nous apporter l’addition avec le dessert, ainsi qu’un stylo. Il a l’air surpris, mais prend ma demande en compte.
L’addition est là, je prends une serviette sur laquelle j’écris notre numéro de chambre et lui propose de venir nous rejoindre lorsque son service sera terminé. Je te fais lire, il n’y a rien de particulier, mais je veux m’assurer que tu es toujours partante.
Bien sûr que je suis partante, j’ai peur de faire une tache sur la chaise, tellement je dégouline d’excitation, je n’arrête pas de penser à ce que tu m’as raconté tout à l’heure !
Quand il revient, je lui tends la coupelle, avec l’addition, ma carte bleue et la serviette par-dessus afin qu’il ne puisse pas la louper. Je le vois s’éloigner, se diriger vers le comptoir et lire le mot que j’ai écrit. Il fait la moue, je me dis que c’est mort…
Il prend la machine à carte bleue, et revient vers nous, c’est l’instant de vérité.
J’accepterais bien votre invitation, mais je ne suis pas célibataire…
L’invitation tient pour votre amie également dans ce cas ! lui dis-je.
Il faut que j’aille lui en parler avant alors.
Elle est ici ?
Oui, c’est la jeune fille qui vous a placés à votre arrivée, par contre, elle est de service du soir, si elle est d’accord, elle arrivera probablement tard.
C’est toi qui prends la parole, j’imagine que la perspective d’avoir en plus à ta disposition cette jolie femme t’enchante :
Ça n’est pas grave, nous saurons patienter tous les deux… ou à trois, j’aimerais beaucoup qu’elle se joigne à nous.
Pendant cette brève conversation, je tente tant bien que mal de faire mon code, mon esprit vagabonde déjà vers les abîmes de la luxure ! Une fois réglé, il récupère la machine et nous laisse se dirigeant vers sa compagne en train d’accueillir les derniers clients, il est juste un peu moins que vingt-deux heures.
Nous les observons, ils se retournent vers nous, nous leur sourions, je ne perçois pas de tension dans leurs attitudes. Je ne sais pas s’ils sont libertins ou si c’est une première pour eux. Ils sont en tout cas manifestement plus jeunes que nous, trente-cinq ans maximum, peut-être un peu moins. Le serveur embrasse furtivement sa compagne et se dirige vers nous :
Nous pourrons vous rejoindre, pour ma part aux alentours de vingt-trois heures, vingt-trois heures trente maximum; ma compagne, Julia, certainement pas avant minuit, minuit et demi. Est-ce que ça vous convient ?
Nous nous regardons rapidement, cherchant l’approbation de l’autre dans son regard.
Oui, parfaitement, nous allons nous balader sur la plage. En attendant, je vais vous laisser mon numéro au cas où l’on ne te fasse pas attendre dans le couloir.
Je lui donne donc mon numéro, nous échangeons nos prénoms, il s’agit de Pierre.
Il nous reste entre une heure et une heure trente à patienter, nous nous levons, puis nous dirigeons vers la plage. Il y règne une relative fraîcheur.
Nous nous assoyons dans le sable et observons le reflet de la lune sur la surface de l’océan, plutôt calme à cette heure.
J’espère qu’on ne va pas regretter de les avoir invités…
Ils sont charmants tous les deux, si jamais ça se passe mal, on leur demandera de sortir, et puis voilà, on ne risque pas grand-chose ma chérie.
Je suis à la fois impatiente et peureuse…
Moi aussi, mais je pense qu’on va bien s’amuser.
J’ai envie de toi…
A ces mots, profitant de la relative obscurité, tu ouvres ma braguette et portes tes lèvres sur mon gland. Tu m’aspires et me lèches, c’est bon ! Heureusement, nous sommes légèrement en retrait vers les dunes, j’aurais trop peur de me faire surprendre sinon.
Ta libido ne connaissant pas de limites, je te vois te relever et venir à califourchon sur moi.
Profitons du fait que je n’ai pas de culotte après tout, qu’en penses-tu mon chéri.
Avec grand plaisir !
Tu me guides en toi, doucement, je prends possession de ta grotte délicieuse. J’ai terriblement envie de te lécher, de goûter à ton excitation abondante en cet instant. Je repense à ce que nous avons fait dans la chambre avant de manger, à ce que je t’ai raconté, et à ce que nous allons probablement faire ensuite. Difficile de ne pas jouir dans ces conditions. Je t’attire à moi, nous nous embrassons pendant que tu ondules du bassin. Nous continuons ainsi, un petit instant, avant de reprendre nos esprits. Je remets mes vêtements en place, pour ta part, ta robe retombe naturellement sur tes jambes, puis nous retournons vers l’hôtel. Compte tenu du temps de marche, il est presque l’heure.
Nous arrivons en chambre, tu me demandes dans quelle tenue accueillir… Etant donné nos projets clairement affichés, je pense qu’une petite nuisette simple est de rigueur, mais ça n’est que mon avis. Quoi qu’il en soit, tu files sous la douche, je reste dans la chambre au cas où Pierre arriverait.
Même si tu ne portes pas grand-chose sur toi, que le seul bout de tissu qui te sépare de ta plus belle parure est ta robe, j’adore te regarder te déshabiller et te diriger nue vers la salle de bain. Ton visage, ton cou, ta poitrine, tes hanches, tes fesses, ta petite chatte épilée, j’aime tout chez toi.
Te voilà sous la douche et j’entends frapper à la porte. Je vérifie par le Judas, il s’agit bien de Pierre. Je le fais entrer, il est encore en tenue de serveur.
Question d’hygiène, je l’invite donc à aller se doucher, nous nous déshabillons tous les deux, et avançons, chacun le sexe déjà excité par les perspectives qui s’offrent à nous, vers toi en train de te savonner.
En me voyant, tu me demandes si je n’attends pas notre invité, mais très vite, tu le vois derrière moi se faufiler à son tour derrière la paroi de la douche à l’italienne. Je me glisse derrière toi, tu fais face à ce bel homme, il s’avance vers toi, se penche en avant pour t’embrasser alors que je glisse mes mains sur tes seins, mon sexe maintenant parfaitement dur se glisse naturellement entre tes fesses. Je parcours ton cou et tes épaules de mes baisers.
Tes mains partent à la découverte de ton nouveau partenaire de jeu. Son torse, ses fesses et sa queue, tout aussi dressée que la mienne à cet instant. Vos bouches toujours unies, il glisse ses doigts vers ton bas-ventre et tu as empoigné sa tige que tu malaxes doucement.
J’attrape le gel douche, je te savonne le dos, je fais signe à Pierre de me tendre une de ses mains, il te savonne alors le torse, quant à toi, tu lui nettoies le corps t’attardant, coquine que tu es, sur ses fesses, mais principalement sur sa queue de belle taille.
Nous prenons chacun quelques petits instants pour parfaire notre toilette complète, une fois rincés, la pièce est très embuée, je diminue l’intensité du jet d’eau et tu t’agenouilles devant nous. Nos glands, gonflés par le désir, mais surtout tes caresses, se tiennent devant toi, et s’offrent à tes lèvres ainsi qu’à ta langue. Tu te délectes de nos corps, alternant sucions et léchage sur chacun de nos sexes. Je te fais signe de te relever et de te pencher en avant, ta bouche disponible pour notre invité, ainsi positionnée, la mienne s’occupe des profondeurs de ton désir. Je te lèche avidement pendant que tu suces Pierre. J’aime tellement ton goût, promener ma langue sur tes lèvres humides, y enfoncer mes doigts pendant que tu t’occupes de notre partenaire de l’instant.
Tu te relèves et empoignes nos sexes dans chacune de tes mains.
Venez les garçons, il est temps de se mettre à l’aise sur le lit.
Nous te suivons, impatients de la suite.
Tu t’assois sur le rebord du matelas, les jambes écartées, j’adore ce spectacle. A nouveau, tu nous suces tour à tour, masturbant l’autre pendant que ta bouche est occupée.
Au bout de quelques minutes, n’y tenant plus, je t’allonge sur le dos, et viens te lécher à mon tour. J’aime cet instant de tension, tu es allongée sur le lit, j’écarte largement tes jambes, ton sexe s’entrouvre, appelant de sa luisante excitation mes coups de langue et les caresses de mes doigts. Tu attires Pierre vers toi, tu veux continuer à le sucer, lui caresser les bourses, empoigner sa queue. Il promène ses doigts délicats sur ta poitrine, quant à moi, ma bouche retrouve avec plaisir l’humidité de ton excitation. Je bois à ta fontaine, j’augmente son débit de mes caresses. Ma langue sur ton clitoris, mes doigts qui t’effleurent, c’est un délice, comme de te voir aspirer ce gland tendu devant tes lèvres.
Je me redresse et m’avance vers toi. Doucement, ma queue prend possession de ton intimité. Je te sens sur moi, mon corps glisse en toi, tu m’aspires vers le plaisir. Ainsi positionné, je t’admire encore mieux, et de plus près, exercer ton art buccal sur la tige de Pierre. Je dois me retenir de ne pas exploser sous ce déluge de sensations physiques et visuelles.
Tu nous demandes de changer. Pierre vient poser ses lèvres sur ta chatte pendant que les tiennes goûtent mon gland luisant de ton excitation. Cette idée que tu me suces après que je t’ai pénétrée m’excite encore plus, je ne sais pour quelle raison. Mais peu importe, j’en profite. Notre invité est manifestement habile de ses doigts et de sa langue. Il t’oblige parfois à faire de petites pauses afin de te concentrer sur ton plaisir. Tu fermes alors les yeux et empoignes ma queue encore plus fermement. Je te caresse la poitrine, du bout des doigts ou parfois fermement. Je glisse sur ta peau, joue avec tes tétons dressés de plaisir.
Je vois la bouche de Pierre glisser sur toi, sa langue te titiller, ses doigts s’enfoncer. Tu tressautes de plaisir sous ses assauts. Il finit par se pencher, et attraper sa protection de latex dans son pantalon qui est resté à terre. Il nous regarde chacun à notre tour pour nous assurer de notre consentement mutuel, pas de problèmes. Tu l’attends même avec impatience.
Correctement couvert, il se présente à toi, et doucement, pousse les portes de ton intimité. Nous observons tous les deux ces instants avec délectation. Puis, lorsqu’il entame ses doux mouvements, tu rejettes ta tête en arrière de plaisir, ta main toujours sur mon sexe dur, me masturbant pendant que je flatte ta poitrine. Le grand miroir mural nous renvoie une scène délicieuse, j’aime nous voir ainsi prendre du plaisir.
Je m’approche pour porter mon gland à tes lèvres, tu m’aspires alors que les assauts de Pierre font tressauter ton corps entier.
Le bruit de quelqu’un qui frappe à la porte me sort de ma torpeur. Je t’embrasse et te laisse un court instant avec cet homme qui te besogne pour aller ouvrir à Julia. Par correction, je m’entoure la taille d’une serviette de bain. Elle va arriver dans une pièce où se déroule une scène d’orgie. Elle sait, sans aucun doute, pour quelle raison elle vient ce soir, mais je me vois mal l’accueillir la bite en avant.
Je vérifie tout de même que c’est bien elle avant d’ouvrir. Il est déjà minuit, presque quarante-cinq, si ça n’est pas elle, je ne vois pas qui cela pourrait être. Nous ne sommes pas très bruyants, seuls tes gémissements de plaisir viennent briser le silence et l’hôtel semble assez bien insonorisé.
Un dernier regard vers le lit où tu continues de prendre du plaisir, puis par le judas, je vois bien Julia, elle aussi est encore en tailleur de service.
Je lui ouvre la porte, juste assez pour qu’elle se faufile dans la chambre.