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CINE PASSION : MA PREMIERE SEANCE – Chapitre 1




Je m’appelle Guillaume et j’ai 42 ans. A l’âge où la plupart les adolescents font avec délice l’expérience de leurs premiers émois sexuels, du premier baiser aux premières caresses malhabiles échangées en secret avec les petites copines, j’étais pour ma part affligé d’une timidité maladive. Bien que me sentant naturellement porté sur la gent féminine, je n’osais jamais franchir le pas, regardant avec douleur les objets de ma convoitise embrasser d’autres garçons plus audacieux tandis que me montait aux joues ce même rouge feu qui m’empourprait d’ordinaire lorsque mes tendres aveux s’étranglaient douloureusement dans ma gorge bien avant de franchir mes lèvres. Pourtant, les jeunes filles ne boudaient pas ma compagnie et je pense que j’ai, par manque de confiance en moi, perdu maintes occasions de m’adonner aux joies des amours adolescentes. Avec un peu de recul, il est en effet impossible de nier que mes cheveux blonds, mes petites taches de rousseur sur le nez et mes yeux verts constituaient des arguments de séduction que j’étais bien le seul pauvre petit garçon trop sage à ne pas considérer comme de sérieux atouts, m’obstinant à ne pas voir celles de mes copines de classe qui n’attendaient de moi qu’un mot, un geste d’encouragement pour se pendre à mon cou.

Inutile de préciser que jusqu’à l’âge de 18 ans, j’eus tout le temps de devenir expert en techniques masturbatoires diverses, déployant des trésors de fantasmes et d’ingéniosité pour toujours accroître mon plaisir solitaire, à défaut de connaître ne serait-ce que la fraîcheur d’un baiser ou la sensation, que je devinais exquise, d’un autre corps se pressant contre le mien.

Je venais d’atteindre mes 18 ans, donc, lorsque, brûlant toutes les étapes de l’apprentissage amoureux, et par des moyens que je n’avais jamais envisagés même dans mes fantasmes les plus fous, j’eus la révélation foudroyante d’un plaisir sexuel que je n’ai dès lors plus cessé de rechercher, oubliant toutes mes inhibitions et découvrant assez tardivement l’infinie richesse de mes goûts multiples pour les jeux sexuels les plus torrides.

Ce soir-là, comme bien des soirs auparavant, j’avais décidé de me rendre, seul naturellement, au cinéma de mon quartier pour une petite séance avec supplément pop-corn… Peu de monde dans la salle, une rangée de fauteuils pour moi seul, un bon film sur l’écran… Tout était parfait. Au bout de dix minutes environ, un retardataire entra dans la salle, qu’il balaya du regard avant de se diriger vers ma rangée pour venir s’asseoir à côté de moi, m’obligeant à débarrasser son fauteuil de ma veste. Je pestai intérieurement contre cet individu qui avait justement choisi la place à ma gauche dans une salle quasiment déserte. Le type, un grand brun plutôt avenant d’une trentaine d’années environ, ôta son blouson de cuir et le posa sur ses genoux, puis étendit ses jambes contre le siège de devant. Une bouffée de parfum ou d’après-rasage assez agréable me parvint lorsqu’il s’installa. C’était déjà ça… Rien de pire que de se taper un film de deux heures à côté d’un voisin qui empeste… Je me replongeai dans le film en finissant mes pop-corn, puis posai le gobelet à mes pieds. Au bout d’une quinzaine de minutes, un effleurement sur ma cuisse gauche me fit tressaillir. Suivi d’un deuxième, léger, remontant du genou vers le haut de la cuisse. Je regardai mon voisin, apparemment absorbé par le film mais dont l’épaule droite bougeait imperceptiblement tandis que sa main en partie dissimulée par son blouson glissait en lents va-et-vient sur ma jambe. A présent, le bout de ses doigts ne caressait plus le dessus de ma cuisse, mais l’intérieur, montant de plus en plus précisément vers l’entrejambe. J’aimerais pouvoir dire que je résistai farouchement à l’incursion de la main de cet inconnu autour de mon intimité, mais le cur battant à tout rompre, ne sachant quelle contenance prendre, tremblant de honte ou de crainte d’être vu bien plus que répulsion farouche, je pris le parti de récupérer ma veste sur le siège vacant à ma droite et de m’en couvrir les genoux assez largement pour cacher les manuvres d’approche en cours.

Prenant sans aucun doute ce geste pour une invitation, mon voisin s’aventura bien plus loin dans la caresse, massant cette fois le renflement de mon sexe à travers mon jean. Je jetai un il craintif autour de nous. Aucun des 5 autres spectateurs ne risquait de voir quoi que ce soit depuis sa place. Mon voisin me caressait calmement, fixant l’écran comme si de rien n’était, même si je crus distinguer, en regardant sa poitrine moulée dans un t-shirt blanc impeccablement ajusté, une légère accélération de sa respiration. Contenant moi-même la mienne, qui me semblait s’entendre à des kilomètres, tout comme les battements affolés de mon cur, je m’efforçai de regarder les images défiler devant mes yeux, sans être capable de dire ce qui se passait sur l’écran. Mon esprit, lui, était concentré sur ce qui se passait dans mon jean où une érection irrépressible comprimait désormais mon sexe contre le rempart de ma braguette. Bien faible rempart, en vérité, qui céda petit à petit, millimètre par millimètre, lorsque l’inconnu se mit en devoir de l’ouvrir avec science et habileté, continuant ses caresses appuyées à travers le tissu fin de mon slip distendu.

Nouveau regard, pour voir que son autre main s’activait discrètement sous le blouson de cuir, sans doute sur sa propre braguette.

Tétanisé, des fourmis partout, les mains cramponnées aux accoudoir du fauteuil, je sentais exploser en moi des torrents infinis d’adrénaline pendant que cédait le bouton de mon froc et que des doigts étrangers glissaient sous l’élastique de mon slip pour empoigner ma bite dure comme du bois.

Comme dans un rêve, ma main gauche lâcha l’accoudoir pour fuir se cacher sous le cuir crissant, trouva un jean béant et chercha vainement un caleçon ou un slip, pour ne rencontrer qu’une petite touffe de poils et une tige aussi dure que chaude dans ma main tremblante.

Je nageais en pleine confusion, comme désincarné… Moi, complexé et encore puceau, j’étais assis dans ce lieu public, oubliant tout des raisons qui m’y avaient conduit, bandant comme un âne cependant qu’un parfait inconnu me branlait doucement en me décalottant à fond, et lui rendant maladroitement la pareille. Son pouce venait parfois explorer le bout de mon gland gonflé pour y recueillir des perles de mouille qu’il étalait pour bien en lubrifier toute la surface.

Novice discipliné, je calquai mes propres mouvements sur les siens, en un rythme lent que je devinais destiné à empêcher tout final trop rapide.

Pourtant, je savais pertinemment que je risquais à relativement court terme de répandre ma semence un peu partout dans cet endroit peu propice à ce type de pollution.

Je m’abandonnais de plus en plus, respirant vite et fort, frémissant à chaque coulissement du prépuce à la base de mon gland, accélérant sans m’en rendre compte mes caresses sur sa queue dont je peinais à évaluer la taille sous la veste, mais qui me semblait grossir encore entre mes doigts.

Sa main quitta précipitamment mon sexe et vint se poser sur la mienne pour en arrêter l’ouvrage. Nous restâmes immobiles durant de longues minutes, tandis que le film, qui me semblait interminable, continuait d’égrener ses images vides de sens devant nos yeux brillants d’autres éblouissements.

Puis le manège recommença. Puis cessa de nouveau. Puis reprit encore… Ma bite était douloureuse. Comme j’aurais voulu en finir… Jouir… Jouir à l’infini et faire jouir ce bienfaiteur inconnu pour le remercier…

L’éternité s’acheva dans un générique de fin, comme il se doit. La salle se vida dès les premiers caractères, comme il se doit, et en un temps record compte tenu du faible effectif des spectateurs. L’homme se rajusta et me fit signe d’en faire autant. J’eus beaucoup de mal à faire rentrer ma queue toujours douloureuse et encore raide dans son écrin. Nos regards se croisèrent… Pour la première fois, je pus entendre le son de sa voix, lorsqu’il me proposa de m’emmener prendre un verre chez lui et conclure notre passionnante entrée en matière. Et pour la première fois, il put entendre la mienne murmurer un « oui » timide mais sans ambigüité.

Il habitait à peine à 200 m du cinéma. Nous traversâmes une petite cour intérieure et entrâmes dans un petit appartement. Me guidant vers le séjour, il me fit asseoir sur le canapé. De verre, il n’y eut point. J’avais à peine débandé depuis que nous avions quitté la salle obscure, et son paquet était également assez proéminent… Nous reprîmes où nous en étions restés, mais cette fois, plus de vestes, de camouflages, d’artifices. Son jean vola rejoindre ses baskets et ses chaussettes au milieu de la pièce, bientôt rejoint son t-shirt et par mes propres vêtements qu’il m’ôta avec une impatiente dextérité.

La sensation d’irréalité ne cessait de s’accroître. J’étais à présent nu contre un homme nu, humant son parfum entêtant tandis que ses lèvres s’écrasaient sur les miennes et que sa langue cherchait sa jumelle dans ma bouche. Mon premier baiser… Un rude et âpre baiser de mec dont la bite dressée cognait et frottait contre la mienne, butait sur mon bas-ventre, dont les couilles chaudes glissaient sur ma peau, pendant qu’il caressait les miennes, dures comme des pierres et gonflées à l’extrême.

Tout s’enchaîne très vite. L’échange de nos prénoms dans un souffle brûlant, lui Fabrice, moi Guillaume, lui empoignant ma jeune et vigoureuse tige que je n’avais jamais vue si énorme et longue, moi lui murmurant que je suis vierge, lui me disant de ne pas m’inquiéter, qu’il veut juste me faire du bien et qu’il sera sage, moi lui gémissant que je ne sais pas comment faire, lui me guidant vers son dard en me disant de faire comme tout à l’heure, que c’est très bien…

Il me pousse vers le canapé, mes genoux plient, je tombe assis, il écarte mes cuisses et plonge vers mon sexe, je vois comme au ralenti sa langue me lécher le gland puis sa bouche l’enfourner. Je suis dans ce fourreau chaud, humide de salive, ça glisse tout seul, sa langue m’enveloppe, me savoure, me titille le bout, ses lèvres vont et viennent sur la hampe, m’aspirent, puis me recrachent pour gober mes couilles… La tête renversée sur le dossier du canapé, je halète, je gémis, je me tends comme un arc, puis redeviens souple. Fabrice m’allonge, m’embrasse de nouveau… Je devine sur sa langue la saveur de ma bite, de ma mouille. Puis il se met sur moi, me demande si je veux essayer de le sucer… Je crois que je hoche la tête, je chipote sur le bout du gland, je le lèche de la pointe de la langue, recueille un filet de mouille salée, puis gobe enfin sa trique, reproduis les mouvements de sa langue sur la mienne, le pompe quand il me pompe, aspirant si fort que je m’étonne qu’il puisse se retenir quand moi je suis au bord de chavirer sans cesse. Mais il sait y faire. Chaque vibration, chaque palpitation de ma queue, chaque tressaillement de mon corps le renseigne et le guide pour adapter le rythme et l’intensité de ses caresses. Il doit y avoir maintenant plus de deux heures qu’il joue avec moi, me maintenant dans un état second, retardant ma jouissance jusqu’à la souffrance… Je ne veux plus rien d’autre que ça… Jouir et le faire jouir en retour… Je n’ai plus honte, plus peur… J’ai juste envie de sentir ma semence exploser comme un bouquet final…

Enfin j’ose, je parle, je supplie, je dis des mots tellement plus crus que ces innocentes fleurettes que je ne parvenais jusqu’alors pas à conter aux filles… Moi qui n’avais jamais posé mes lèvres sur d’autres lèvres, je supplie ce gars encore inconnu deux heures auparavant de me faire jouir, de jouir pour moi, de continuer à me sucer, pendant qu’il me grogne entre deux allers-retours combien je m’y prends bien, combien je l’excite et comme je fais bien monter son plaisir… Il s’arrête un instant, me demande si je veux qu’il jouisse dans ma bouche… Je trouve la force de dire que je ne préfère pas, que je n’ai jusqu’alors avalé que ma semence à moi… Il inverse alors sa position, se met sur le dos, me place sur lui, m’explique qu’il va me faire jouir dans sa bouche et qu’il me préviendra pour que je retire la mienne au moment crucial.

Dernier round, souffle court. Je suce le à fond, je malaxe ses grosses couilles, le branle par intermittence, sa bouche épouse ma queue et s’active sur mon gland violacé devenu ultra sensible à force de frustration. Enfin, je sens qu’il ne s’arrêtera plus, que je vais avoir ma récompense. J’intensifie mes effets de bouche, de langue, le branle à pleine main, il gémit, se tord, se cambre sous moi, bafouille sans lâcher ma queue un « je jouis » à peine compréhensible. J’ai à peine le temps de libérer son chibre de l’étreinte de ma bouche qu’un puissant jet asperge ma joue, un autre atteint mon cou, les 4 suivants se répandent sur son torse et son ventre en petites flaques épaisses et poisseuses. Un instant plus tard, je jouis dans un profond feulement, libérant dans sa bouche complice d’infinies giclées de plaisir… qu’il se hâte de me faire partager en projetant sur ma langue, à la faveur d’un baiser, l’abondante marée de mon jus. J’avale la majeure partie du nectar dont quelques gouttes s’échappent pour ruisseler lentement sur mon ventre et dégouliner sur mon membre à peine assagi.

Nous restons un bref moment affalés et pantelants, tout poisseux de nos foutres respectifs, puis, après une douche agrémentée de tendres étreintes mousseuses, nous prenons congé en promettant chacun notre tour de retourner bien vite au cinéma du quartier pour une nouvelle séance…

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