Nous décidons de sortir l’une après l’autre des toilettes, moi en première, Catherine trente secondes plus tard.

Alors que je suis de retour, Sylvie, le sourire aux lèvres s’empresse de me questionner.

— Alors, Muriel, qu’en est-il ?

— C’est bon ! Je n’avais pas oublié de la mettre. Quelle tête de linotte je suis !

— Dommage, s’exclame Nathalie, je trouvais cela excitant de savoir que tu aurais pu l’oublier

Catherine revient alors auprès de nous.

— Oublier quoi ? S’enquière-t-elle.

— Sa culotte voyons, s’écrie Sylvie !

— Chut ! Ne parles donc pas si fort, s’il te plaît. Je ne tiens pas à passer pour…

Je cherche mes mots.

— Pour une dévergondée ? Propose Nathalie, narquoise.

— Une prostituée ? renchérit Sylvie.

— Mais vous êtes ignobles, toutes les deux ! s’exclame Catherine. Vous ne devriez pas dire cela !

Sylvie et Nathalie, se regardent, l’air visiblement gênée que leurs paroles soient allées si loin. Sylvie me prend la main.

— Excuse-moi Muriel, je ne pensais vraiment pas ce que je disais.

— Et moi non plus, ajoute Nathalie. Toutefois…

— Toutefois ?

— Toutefois, de savoir que tu ne portes pas de soutien gorge aujourd’hui, cela me coupe sacrément la chique !

— Mais je ne l’ai pas fait exprès !

— Je te crois bien volontiers Muriel, mais je trouve cela quand même culotté ! Heu, je voulais dire…

Nous éclatons toutes de rire devant ce jeu de mot involontaire. Mais c’est l’heure de rentrer en cours d’allemand aussi nous faut-il rapidement reprendre notre sérieux ! Discipline über alles ! Puis nous enchaînons sur la Géographie avant de nous retrouver au réfectoire pour le déjeuner.

— N’oublie pas ton rendez-vous avec la Proviseure, me rappelle Nathalie.

— Merci du rappel. Je me demande ce qu’elle me veut.

— Peut-être voir la couleur de ton soutien-gorge ? Propose Sylvie.

— Ou de ta culotte ? Pouffe Nathalie

— Mais arrêtez de l’embêtez avec cette histoire ! S’exclame Catherine. Cela vous obsède à ce point ?

— Obséder, non ! Amuser, oui ! Il y a également autre chose qui nous amuse Nathalie et moi, indique Sylvie.

— C’est de voir que vous allez très souvent aux toilettes en même temps ! Des esprits mal tournés pourraient…

— se tromper facilement en se laissant abuser par de telles idées, je réplique ! Comment peux-tu dire cela, Nathalie. Catherine et moi avons été aux toilettes à la pause, c’est vrai. Est-ce suffisant pour affirmer très souvent ?

— Déjà hier ! Rétorque Sylvie.

— Dis-moi Sylvie, combien de fois par jour vas-tu aux toilettes. Cinq fois ?Une dizaine de fois ? Tu penses que une fois sur dix, voire une fois sur cinq, cela peut-être considéré comme très souvent ?

— Arrête Muriel, Cela nous a juste amusé de voir Catherine temboîter le pas. Je n’ai pas pu m’empêcher de penser qu’elle allait vérifier elle même si tu as avais mis ta culotte.

— N’importe quoi ! S’exclame Catherine.

— En tout cas, moi, j’aurais bien eu envie de vérifier, dit Sylvie ! Cela m’excite vraiment cette histoire !

Je soupire. Que se passe-t-il depuis quelques jours ? Est-ce moi qui ai ouvert les yeux sur l’importance de la sexualité ou est-ce moi qui suis en train d’influencer les personnes que je côtoie ? Je dois dire que je patauge un peu mais ce n’est vraiment pas désagréable cette nouvelle façon de voir la vie.

— Tu veux vérifier ? Vraiment ? Nous avons juste le temps avant que je n’aille à mon rendez-vous avec la Proviseure !

— Tu plaisantes ?

— Pas du tout, si tu en as envie, je ne vois pas pourquoi je te priverais. Cela vous intéresse également ? Dis-je en regardant Catherine et Nathalie.

— Moi oui ! Réponds Nathalie. Je ne sais pas pourquoi mais je frissonne rien qu’à cette idée.

— Bien allons-y alors, que celles qui veulent me suivent, dis-je en me levant de table.

Je me dirige vers la sortie de la salle, suivie de Sylvie et Nathalie. Seule Catherine n’a pas osé se lever.

— Mesdemoiselles, où allez-vous ainsi ? Crie la surveillante en s’approchant de notre petit groupe.

— Pour ma part, je dois aller voir la Proviseure, réponds-je

— Moi, je dois aller aux toilettes, affirme Sylvie.

— Et moi également, ajoute Nathalie.

Je remarque l’air soupçonneux de la surveillante qui craint vraisemblablement les bêtises que trois jeunes filles pourraient bien faire.

— Bon ! Vous, allez à votre rendez-vous avec la Proviseure ! Par contre, vous deux, vous n’irez aux toilettes que l’une après l’autre. Vous d’abord dit-elle à Sylvie.

Sylvie et moi sortons du réfectoire pour prendre le couloir qui mène aux toilettes, mais également à l’escalier montant à l’étage. Nous rentrons toutes deux dans les toilettes et nous enfermons dans un des cabinets.

— Accroupis-toi, Sylvie, tu verras mieux.

Sylvie sassied sur ses talons. Je relève doucement ma jupe pour lui dévoiler mes cuisses et finalement faire apparaître l’étoffe blanche de ma culotte. Je m’amuse du regard de Sylvie qui fixe mon entrejambe.

— Satisfaite, lui demandé-je ?

— Oui, dit-elle en se relevant.

— Cela t’excite ?

— Oui un peu.

— Maintenant sors vite ! Que Nathalie se dépêche de venir voir avant que je ne sois en retard.

— D’accord, à tout à l’heure ! Merci !

Sylvie partie, mes pensées se bousculent. C’est si excitant de voir ma petite culotte ? Moi, j’étais excitée de voir le sexe de Lima, ou celui de Renée. Mais là, une petite culotte ! Et pourtant, le visage de Sylvie traduisait son émotion profonde. Je suis sûre qu’elle mouillait !

— Muriel, tu es là ?

— Oui, Nathalie, je t’ouvre.

Le même cérémonial s’applique avec Nathalie qui reste éberluée devant ma jupe relevée.

— Ta culotte est humide, me dit-elle.

— Quoi ? Zut !

— Mais rassure-toi, je crois que la mienne l’est aussi.

— Cela te fait autant d’effet de regarder ?

— Je pense autant d’effet qu’à toi de montrer. Tu avais montré à Catherine aussi ?

— Pourquoi me demandes-tu cela ? Tu n’es pas satisfaite de ce que tu as vu ?

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