De Julien à Julie 16
Quand j’arrive à l’appartement, ma sur m’attend avec impatience. Je remarque immédiatement qu’elle est allée piocher dans mes affaires.
Elle porte un de mes accoutrements qui plaît beaucoup à la clientèle, à savoir une tenue de danseuse de l’opéra.
Un tutu rose, des chaussons rose en satin, par contre elle n’a pas mis de collants mais a préféré des bas blancs agrémentés par des jarretières rouges. Ses couettes la font ressembler à une petite fille innocente, elle se tortille et me demande ingénument, si sa tenue me plaît.
En guise de réponse je lui tends les bras et elle vient s’y réfugier.
Elle me tient par les fesses et me presse contre elle
Sa bouche cherche, et trouve la mienne. Son baiser est passionné, enflammé, sulfureux !
Elle me dévore littéralement la bouche avant de soulever mon haut avec frénésie pour me sortir un sein de mon soutien-gorge et de me téter goulûment le téton.
— Eh bien, Mathilde ? Que t’arrive-t-il ?
— Oh putain ! Qu’est-ce que j’ai envie ! Ça m’a excité d’essayer tes tenues. Je t’attendais avec impatience, tiens touche ! Tu verras comme je mouille.
Effectivement, en glissant mes doigts, je sens une sacrée humidité entre ses jambes.
Je lui propose de rejoindre la chambre et la bascule sur le bord du lit. Je me couche sur elle pour un nouveau baiser puis glisse entre ses jambes. Toute cette odeur de cyprine me donne soif !
Je la déshabille prestement et m’attaque à la lécher avec application.
Après avoir taquiné son clitoris je plonge ma langue au plus profond pour m’abreuver de sa liqueur. J’effleure son anus du bout de l’ongle et elle se met à tortiller. J’imbibe mon majeur dans sa chatte pour le lubrifier et, sans cesser de la lécher, j’enfonce une phalange dans son anus. Elle se contracte et m’enserre la tête entre ses cuisses. Je réitère mon geste et elle se laisse pénétrer par mon doigt fouilleur.
Même si je bande terriblement, j’ai encore le sexe souillé de mes frasques avec notre mère et n’ose pas utiliser ma bite..
Tout en imprimant de légers mouvements de la main, je retourne dévorer son clitoris.
Très rapidement, elle atteint l’orgasme et les murs de la chambre tremblent sous ses cris.
Nous nous rhabillons et elle choisit un de mes tailleurs. Je lui préconise de garder ses bas et d’essayer une de mes paires d’escarpins, qui lui vont à merveille.
Elle se fait un joli chignon tandis que je vais me faire une beauté.
Au salon, nous abordons les choses sérieuses et elle écoute l’enregistrement que j’ai pratiqué avec mon téléphone de l’entretien avec maman. Je la sens bouillir de l’intérieur et l’encourage à tout écouter. Notre mère s’est faite embobiner par Arnaud, le petit copain de ma soeur et cette dernière les a surpris dans un moment chaud.
C’en est trop pour Mathilde et elle compose le numéro de son ex. Je la laisse vitupérer et insulter celui qui la trompait.
Pendant ce temps, je m’éclipse sur le balcon pour respirer un grand bol d’air ! J’en ai besoin après toutes ces émotions. Malgré les hurlements de ma soeur, j’entends mon téléphone biper.
C’est mon Patrick chéri :
« Tu me manques ma chérie, envoie moi une photo de toi que je puisse te porter sur mon cur. Je t’aime ! »
Ma sur est encore en furie après avoir terminé sa conversation. Je brise sa hargne en lui demandant de bien vouloir me photographier avec mon appareil.
Je m’assieds sur l’accoudoir du canapé et Mathilde tremble encore trop pour prendre un cliché convenable. Après plusieurs essais, je choisis le meilleur pour l’envoyer à mon chéri.
J’y suis dans une attitude sérieuse, jambes croisées faisant semblant de lire un magazine.
Avec un petit mot tendre, j’expédie mon message à mon fiancé, qui se fait dorer la peau sous les tropiques.
Ma sur me résume son entretien avec petit copain :
— Maman avait raison ! Ce salaud d’Arnaud lui a fait gober que nous étions séparés. En plus de la sauter, ce qu’il voulait au final, c’était nous avoir toutes les deux dans le même lit. Il a même ajouté qu’il aurait souhaité que, maman et moi, on se gouine toutes les deux.. Tu te rends compte !
— Mathilde, je crois que désormais tu peux faire la paix avec maman ! Appelle-la, ça lui fera plaisir ! Mais avant je dois te dire quelque chose de plus
Je décris en détail la relation que j’ai eue, peu avant, avec notre mère.
— QUOI !!! Tu as couché avec maman ! Et en plus, tu l’as même enculée !!!
— Oui, maman n’est pas celle que l’on croyait ! Elle aussi a des besoins. D’ailleurs j’escompte en satisfaire beaucoup !
— Présomptueuse !
— Avec elle, c’est un peu comme avec toi, j’éprouve des sensations particulières. Notre lien familial exacerbe la puissance de nos relations, je ne sais pas si tu comprends ce que je veux dire ?
— Pour moi aussi, c’est étrange ! Ça doit être le tabou de l’inceste qui nous excite autant !
— En tout cas, maman est une sacrée amante !
— Et moi ? Tu vas me délaisser pour elle ? En plus, tu devais me faire découvrir la sodomie aujourd’hui et c’est elle que tu as enculée !
— Ne parle pas comme ça à propos de maman ! Appelons-la, plutôt !
Notre mère est heureuse d’apprendre que les choses soient réglées, ou presque puisque Mathilde souhaite encore pouvoir arracher les yeux de son ex et autres joyeuses délices, pour se venger de lui !
Bien entendu, je révèle à maman que ma sur sait tout désormais. Elle me demande presque innocemment :
— Tu passes me voir quand ?
— Demain, nous passerons une bonne partie de la journée ensemble. Mes cours finissent le matin. Tu m’invites à manger ?
Ma sur intervient alors :
— Maman, sache que je t’aime et que tout est oublié, mais je crois qu’il vaut mieux que je ne revienne que demain, plutôt dans la soirée ?
J’ajoute :
— D’accord, mais tard dans la soirée, qu’en penses-tu maman ?
Nous rions toutes les trois de l’allusion faite à mon rendez-vous du lendemain, avec cette femme assoiffée de sexe, à savoir : maman !
Après avoir raccroché, ma sur m’adresse un regard plein de remerciements. Je suis heureuse que notre cellule familiale se recompose et que le quiproquo soit résolu.
Un bip de mon téléphone attire mon attention. C’est Patrick !
Je lis le message en souriant avant de le montrer à ma sur.
Il a écrit :
« Tu es très belle ! Tu n’aurais pas une photo plus suggestive ? »
Mathilde va devoir rejouer la photographe. Par contre, elle se saisit de mon téléphone et involontairement compulse les messages précédents de mon chéri. Elle dit:
— Houah ! Fais voir ! Quelles bites ils ont ces mecs !
— Ne sois pas indiscrète ! Rends-moi mon téléphone !
Taquine, elle s’écarte et visionne les petites vidéos de mon amant sous les assauts de bites hors normes.
Elle me dit, livide, consciente de son indiscrétion :
— Je Je ne savais pas que Patrick aimait ça. Je croyais qu’il était « L’homme » dans votre couple. Je suis désolée d’avoir fouillé dans votre intimité. Tiens !
Je reprends mon appareil et dis
— Patrick est mon homme, j’espère aussi qu’il sera mon mari un jour. Il est un excellent amant et aime tous les plaisirs, y compris celui-là. Par contre, je souhaite que tu gardes cette information pour toi. Ça ne regarde personne d’autre!
— Promis ! Bon on les fait ces photos ?
Je redonne mon appareil à ma sur avant de prendre des poses langoureuses devant l’objectif de l’appareil.
Un gros plan sur mon chemisier ouvert, des prises de vues de mes jambes, une autre de mon fessier. J’envoie le tout et la réaction ne se fait pas attendre, Patrick repond :
« Encore ! Encore plus ! »
Avec la complicité de ma sur photographe, j’entame un strip-tease décomposé en clichés qu’elle envoie entre deux vêtements enlevés. Je pose avec malice, tantôt en exposant mon dos, tantôt ma poitrine nue.
Quand il ne me reste que la culotte, Mathilde me dit, d’un air insatisfait :
— Ca serait mieux si tu bandais ! Tu ne crois pas ?
Elle n’attend pas ma réponse et se jette à genoux devant moi. En un mouvement preste, elle me sort le sexe et le gobe. Est-ce l’excitation du moment ou une volonté de parfaire ? En tout cas le résultat est là ! Elle me suce à merveille. Elle était si malhabile il y a peu.
Estimant le résultat suffisamment probant, elle réajuste ma culotte sur mon sexe bandé, avant d’en envoyer la photo à mon chéri.
Je finit par être nue et Mathilde me mitraille tout en me redonnant vigueur par des caresses manuelles ou buccales appropriées !
Mon homme n’ignore pas depuis le début que je m’expose devant ma sur et son insistance à en vouloir plus, lui a permis de constater combien je suis « proche » d’elle.
D’ailleurs le dernier cliché que j’envoie c’est d’elle avec pour commentaire :
« Mon chéri, je dois m’occuper de Mathilde, regarde comme elle est belle ! Je bande trop !! »
C’est debout que nous faisons l’amour en douceur en nous embrassant langoureusement. Elle est adossée au mur, jupe relevée et moi je soutiens sa jambe pour mieux la pénétrer.
Sa jouissance est discrète, mais la fusion de nos corps se révèle très intense.
Pendant ce temps, mon homme a envoyé une photo de son ventre maculé de sperme avec comme commentaire : « Comme tu me manques »
Humm ! Comme j’aimerais lécher son ventre ! Me dis-je.
Après notre toilette intime, Mathilde souhaite se changer à nouveau pour mettre son jean, je l’en dissuade, elle est si sexy dans son tailleur ! J’accepte toutefois qu’elle choisisse un autre chemisier, le sien étant trempé de transpiration suite à nos ébats.
Je lui propose une blouse blanche toute en broderie et dentelle qu’elle trouve ravissante.
Je la convaincs de ne pas mettre de soutien-gorge, mais elle rechigne, prétextant que l’on voit trop sa poitrine. Je lui rétorque :
— Je trouve que ça met tes jolis seins en valeur ! D’autre part, c’est une soirée entre filles ! Carole ne trouvera pas ça inconvenant.
— À propos de Carole, tu veux te la faire ce soir ?
— Si elle est d’accord seulement. On verra comment les choses vont évoluer
Plus tard, alors que je dresse la table, Mathilde m’enlace par derrière et me souffle :
« Comme je suis heureuse d’être avec toi ! »
Je me retourne et l’enlace à mon tour pour la serrer tendrement contre moi
Nous restons blotties l’une contre l’autre, un long moment.
On sonne ! Ça doit être Carole !