Mamie Geneviève – Chapitre 29
Rappel du chapitre précédent:
(Après avoir récupéré mon bagage au sortir de l’avion, je me dirige vers la sortie et aperçois Virginie, ma fille ainée. Ce qui me surprend le plus, c’est de la voir avec une belle femme blonde que je finis par reconnaitre quand elle relève la tête :
C’est Sabine la maman de Bastien, mais que font-elles ensemble ?)
Je leur adresse un petit signe et toutes deux me rejoignent en souriant.
Même si les effets de l’Épice se dissipent, j’arrive à distinguer leur aura qui s’illumine quand elles s’approchent de moi. Virginie s’empresse de m’enlacer chaleureusement et de me faire des bises appuyées pour me saluer, puis elle en profite pour me soulager du poids de mon sac de voyage.
Sabine, quant à elle, me tient les mains et son regard plonge dans le mien. Si son visage rosit, ses yeux et son aura me hurlent : "Je suis tellement heureuse de te revoir".
Je l’attire à moi et l’enlace pour lui faire un câlin qui la fait trembler de la tête aux pieds.
Elle se recule, m’observe et pour la mettre plus mal à l’aise encore, je m’approche et lui dépose une bise sur les lèvres.
La foule autour de nous n’a rien vu, mais elle se sent gênée par ce bisou volé.
Virginie est amusée par la scène et dit :
— Et bien Sabine, deviendrais-tu prude à ce point ? Tu connais bien maman pourtant !
— Oui bien sûr Mais c’était dans d’autres circonstances
Je suis surprise que les deux femmes, outre se connaissent, mais en plus qu’elles se soient confiées l’une à l’autre des choses intimes, car Virginie semble tout savoir de la relation que j’ai eue avec Sabine.
Ma fille, toute souriante voire enjouée, me dit :
— Tu dois te poser des questions quant à la présence de Sabine avec moi, mais je t’expliquerai quand nous serons dans la voiture, pour le moment je suppose que tu veux rentrer chez toi ?
— Oui, tu as raison, j’ai grand besoin de prendre une douche et de me changer, j’ai eu très chaud durant le voyage. (J’omets de leur parler du jeune boutonneux que j’ai sucé et qui m’a doigtée durant le vol)
— Bon, alors, on y va! Nous aussi, avons beaucoup de choses à te raconter.
— Moi aussi mes chéries, moi aussi!
Dans la voiture, étant assise à l’arrière, je remarque vite les regards complices que se lancent les deux femmes. C’est ma fille qui, tout en conduisant, prend la parole:
"Sabine et moi nous sommes rencontrées récemment grâce à nos garçons. Comme tu le sais David et Bastien sont de grands amis et ce sont eux qui ont provoqués notre rencontre. Sabine et moi sommes devenues amies tout de suite, mais nous en reparlerons plus tard!
Quand, hier soir, je lui ai proposé de venir avec moi pour te chercher à l’aéroport, elle a sauté de joie à l’idée de te revoir"
La jolie blonde se tourne vers moi et me décoche un sourire plein de charme. Elle glisse le bras entre les sièges avant, puis sa main vient effleurer affectueusement mes genoux, pour ensuite les caresser avec douceur.
Ce geste de tendresse m’émeut énormément et je suis prise d’un soudain désir de l’embrasser avec passion, mais hélas je suis saucissonnée par ma ceinture de sécurité. Je me contente de lui presser la main délicatement pour la remercier
Virginie remarque mon émotion en regardant dans le rétroviseur et, pour dissiper mon trouble, me demande comment s’est passé mon séjour chez sa sur.
Je leur raconte, sans donner de détails, que ma semaine a été particulièrement dense en évènements et aussi très riche en expériences nouvelles. J’explique à Virginie que sa sur Agnès est bigrement attachée à Mélanie, qui est son amante depuis quelques temps, et qu’elles vont prochainement s’installer ensemble.
J’explique également que Gilles, son époux, va retourner chez sa mère, mais avec le fait avec grand plaisir. J’ajoute que leurs deux filles doivent maintenant être informées de la séparation de leurs parents.
J’évoque très brièvement la rencontre avec leurs voisins, si intéressants à connaître.
Arrivée chez moi, je laisse Virginie prendre en charge son amie. Après tout, elle connait ma maison et sait où trouver ce qui lui faudrait.
J’avale un verre d’eau, puis file dans ma chambre. La curiosité l’emporte sur mon besoin de me rafraîchir. J’ouvre mon sac et déballe nerveusement le cadeau que m’ont fait les voisins d’Agnès.
En ouvrant la boîte, je manque de tomber sur le cul et suis obligée de m’asseoir sur le lit pour calmer mon émotion.
Dans un coffret en bois exotique, je trouve tout un assortiment de sachets en toile et, ce qui attire particulièrement mon attention, c’est un tube en verre empli à raz bord de poudre aux reflets bleutés. Cette poudre, je la reconnais immédiatement, c’est du pollen d’Épice!
Compte tenu qu’il en faut très peu pour exacerber les sens, il y a dans ce tube une quantité suffisante pour au moins un siècle.
Les autres petits sacs contiennent : l’un des feuilles déshydratées, l’autre des racines pilées, ou encore des fleurs séchées, un autre encore contient des centaines de graines. Le dernier sac que je découvre, contient un calepin à la couverture craquelée par le temps. Quand j’ouvre ce petit carnet aux feuilles jaunies, je découvre de nombreuses illustrations dessinées à la main, ainsi que des notes d’une écriture fine et régulière.
J’ai entre les mains le résultat du travail du grand-père de Michelle, cet explorateur qui a recensé les connaissances sur l’Épice et l’usage qu’en font les autochtones d’une contrée amazonienne.
Tout au fond du coffret une enveloppe que je décachette prestement pour lire le courrier qui s’y trouve. Il n’y a dans ce papier que le résumé des indications relatives à l’usage des différents sachets. Et en bas de la page, une ligne:
"Pour toi Geneviève ! Fais-en bon usage"
Je continue à me demander pourquoi Michelle et Jacky ont tant tenu à me faire partager leur secret. Même s’ils étaient certains d’avoir une totale confiance en moi, je venais tout juste de les rencontrer. Ces gens ne savaient rien de ma vie et pourtant ils m’ont immédiatement considérée comme quelqu’un de fiable.
C’est incroyable, qu’ils m’aient donné tout ça ! Et surtout le carnet du grand-père qui fait partie de l’héritage, même symbolique, de cette jolie femme.
Humm Quand je repense à elle, j’ai un frisson qui me parcoure l’échine!
J’aurais peut-être la réponse grâce à l’Épice, car d’après leurs dires, c’est une autre vertu de cette plante magique que de pouvoir déterminer la confiance que l’on peut attribuer aux personnes.
En allant jusqu’à me donner des graines de cette plante aux vertus magiques, ils peuvent courir le risque que j’en fasse commerce ou que je divulgue l’information auprès de gens mal intentionnés. Mais je n’y pense même pas ! Je me verrai mal trahir la confiance qu’ils m’ont accordée.
J’appellerai Agnès au plus tôt pour qu’elle me procure le numéro de téléphone de ces personnes si généreuses. Je me dois de les remercier pour ces cadeaux exceptionnels!
Je range soigneusement le coffret dans mon armoire, non sans priser un peu de pollen avant de prendre ma douche. Dès que j’aurai un peu de temps, je m’appliquerai à bien intégrer les différentes recettes consignées sur le courrier et surtout à feuilleter les notes du grand-père.
Après m’être lavée et changée, je rejoins Virginie et Sabine, toutes deux assises l’une près de l’autre sur le canapé. Elles ont adopté une posture très sage, un peu comme des enfants qui simuleraient l’innocence après avoir fait une bêtise.
L’Épice que je viens de prendre ne fait que multiplier ce dont je me doutais. Elles sont bigrement attirées l’une par l’autre, mais n’osent visiblement pas se l’avouer.
Sabine me demande :
— Qui commence à raconter ?
— Et bien moi, si vous voulez, lui réponds-je
— D’accord.
Je leur narre, en donnant de nombreux détails, les évènements vécus lors de mon séjour chez Agnès, à savoir en résumé :
Qu’Agnès est amoureuse de Mélanie, que Gilles, mon gendre, s’est soudainement libéré et accepte volontiers leur divorce pour retourner chez sa mère qu’il aime tant, que leurs voisins sont des gens exceptionnels à de nombreux égard en particulier pour le sexe.
Je n’aborde pas le sujet de l’Épice, mais évoque tous les moments torrides que j’ai pu vivre lors de mon séjour chez ma fille cadette.
Virginie me demande :
— As-tu eu le temps de discuter avec Agnès à propos de papa ?
— Oui, elle m’a tout raconté ce que ce gros porc faisait avec elle et les autres gamines qui venaient à la maison.
— Tu sais maman, il en a fait beaucoup plus avec Agnès qu’avec moi
— Je sais, je sais
Car rappelons-le, le but initial de mon voyage chez Agnès était d’obtenir des aveux et révélations quant à la dépravation de feu mon mari. Ce salaud qui me trompait en abusant de mes filles et de leurs copines.
Bien évidemment, Sabine fond en larmes quand nous évoquons cette époque, car rappelons-le, son unique fils, Bastien, est le fruit de son dépucelage par mon défunt mari. Rien que de repenser à ce pourri, ça me donne la nausée!
Mes petits-enfants ont pour oncle le jeune Bastien.
David, est, sans le savoir, le neveu de son meilleur ami.
Lequel Bastien est, par conséquence, le demi-frère de mes filles qui sont vingt ans plus âgées que lui.
Oh là là ! Comme je m’y perds vite dans ces histoires de famille.
Virginie me fait comprendre par quelques signes que Sabine lui a tout raconté ses mésaventures. Ma fille s’applique à consoler son amie, je fais de même pour rassurer la jolie blonde quant à son innocence dans cette affaire.
Je propose de changer de sujet et demande :
— Et vous alors ? Qu’avez-vous à me dire ?
— Oh maman, tu sais Il s’est passé de drôles de choses en ton absence.
— Je vous écoute.
Sabine finit de pleurnicher, regarde Virginie d’un air inquiet, mais ma fille sais que je ne porterai pas de jugement, quand bien même elle aurait à me dire des choses immorales.
Virginie prend une profonde inspiration et se lance dans son récit :
"Comme tu le sais, David et Bastien sont très amis et ils se sont confiés mutuellement des secrets. En particulier les relations incestueuses qu’ils ont avec nous, leur mère.
De là, ces deux coquins ont voulu fomenter un coup à notre endroit.
Je pense que c’est mon fils qui en a eu l’idée, mais ça reste à vérifier, en tout cas c’est lui qui m’en a parlé plus tard.
Bref ! Lors de leurs discussions, il en est ressorti l’idée d’échanger leur maman. Ils se sont mutuellement avoué qu’ils trouvaient beaucoup de charme à la mère de l’autre.
David flashait sur Sabine et Bastien sur moi.
Ils ont donc insisté pour que Sabine et moi nous rencontrions autour d’un dîner en famille.
Naïvement, l’idée m’a plu et un soir, en début de semaine, j’ai lancé l’invitation en proposant que ça se fasse chez nous.
Tout de suite, quand j’ai vu Sabine, j’ai été charmée et réciproquement. La complicité entre nous s’est immédiatement établie; comme si nous nous connaissions depuis toujours.
Comme Christelle et les garçons s’occupaient à préparer le repas et mettre les couverts, nous avons eu tout le temps de nous faire des confidences Sabine et moi. Nous avons beaucoup échangé et surtout évoqué la découverte de la liberté sexuelle de nos familles respectives.
Cela grâce à toi, maman.
C’est là qu’elle m’a révélé ce que papa lui avait fait, mais c’est inutile d’en reparler maintenant !
Lors du repas, nous avons bu plus que de raison, un peu forcé en cela par les garçons.
J’étais placée à coté de Bastien, Sabine près de David et Christelle en bout de table
Tout le repas, mon voisin, très tactile, multipliait des contacts sur moi et je remarquais que David en faisait autant sur ma nouvelle amie. Les gars avaient les mains sacrément baladeuses
Tout cela sous le regard goguenard de Christelle.
Sabine, d’abord gênée, s’est détendue quand nous avons échangé un regard qui nous a suffit à comprendre ce que les garçons voulaient. Nous avons eu un sourire amusé car l’idée n’était pas pour nous déplaire. Pourquoi-pas, après tout, se laisser séduire par ces beaux jeunes hommes ?
Christelle a su alors que le moment était venu. Elle s’est levée, s’est mise derrière moi et a déboutonné mon chemisier avant de glisser sa main sur ma poitrine. Je n’éprouvais aucune gêne qu’elle me pelote les seins devant tout le monde.
Ennuyée dans ses gestes par mes habits, elle a enlevé mon chemisier, puis mon soutien-gorge pour reprendre le massage de mon torse nu. Sabine et son fils étaient à la fois subjugués et fascinés de me voir tant apprécier les caresses de ma fille.
Christelle a invité Bastien à profiter de ma poitrine offerte, puis a pris ma main pour la placer sur la braguette de mon jeune voisin.
David et Sabine me regardaient caresser le sexe dressé que Bastien avait dégagé de son pantalon.
J’appréciais la douceur de ses mains sur mes seins tout autant que de pétrir son sexe gonflé de plaisir. Christelle s’est placée près de Sabine et a entrepris de lui faire la même chose qu’à moi. Sabine s’est laissée faire et était plus que troublée de se laisser caresser partout par mes enfants, car tu t’en doutes David n’a pas attendu pour profiter de la situation.
Christelle a alors subitement proposé que nous dansions, pour détendre l’atmosphère a-t-elle dit, c’est vrai que l’ambiance devenait très chaude. Elle est allée mettre de la musique et nous avons quitté la table. Sabine et moi étions torse-nu, mais nullement gênées l’une comme l’autre.
Sans attendre que la musique commence, j’ai préféré tendre mes bras à Sabine plutôt qu’à Bastien.
Les gars sont restés comme deux ronds de flan quand nous nous sommes enlacées tendrement Sabine et moi. Nous étions pompettes, mais conscientes de nos actes.
Nous dansions en nous regardant les yeux dans les yeux.
Quand nous avons frotté nos poitrines l’une sur l’autre, nos jeunes bavaient de nous regarder, car nous n’avions alors plus aucune retenue pour nous caresser mutuellement.
Ils se sont déshabillés prestement, puis ont agité leur sexe bandé pour nous provoquer, en se branlant ostensiblement devant le spectacle que nous offrions. Tant Sabine, que moi, en rajoutions pour les allumer, car nous avions compris que ce soir là tout était permis.
Pour les provoquer un peu plus, je me suis approchée d’eux, ai pris leur main pour la poser sur le sexe de l’autre, avant de retourner dans les bras de ma belle.
Les deux garçons se sont rapidement pris au jeu que je leur avais proposé et se sont masturbés mutuellement
Christelle s’est appliquée à finir de nous déshabiller alors que nous dansions langoureusement, puis d’un signe du doigt, les a invités à se rapprocher de nous. Tels deux fauves, les garçons, complètement à poil, se sont jetés sur leur proie.
Bastien m’a enlacée et m’a fourré un doigt dans la chatte tout en m’embrassant.
Sabine restait fascinée par les dimensions du sexe de David, je remarquais qu’elle avait du mal à le saisir pour le pétrir efficacement.
Christelle a dégagé le tapis du salon et nous a invitées à nous y allonger. C’est alors devenu le lieu d’une orgie incroyable. Nos garçons sont arrivés à leur fin, car j’ai joui autant sous les coups de boutoirs de Bastien que Sabine sous ceux de David.
Sans compter sur Christelle qui passait de l’une à l’autre pour attiser un peu plus notre plaisir par ses caresses magiques.
Ce soir là, il ne manquait que toi, maman
"
Je reste songeuse un long moment alors que Virginie a cessé de parler. Je ne peux m’empêcher de me demander quel sort on m’a jeté pour que tous ceux que j’approche soient contaminés par le virus du sexe débridé.
Virginie me tire de mes songeries en me demandant:
— Es-tu choquée maman que j’ai pu coucher avec Bastien ?
— Non pas le moins du monde! Au contraire, je suis heureuse que vous découvriez de nouveaux plaisirs !
Sabine intervient et dit à l’adresse de Virginie :
— Tu n’as pas tout dit à ta mère !
— Que veux-tu dire ?
— Eh bien, ce qu’on fait les garçons entre eux et aussi que nous avons fait l’amour toutes les deux.
— Oui, tu as raison Sabine, et c’était merveilleux d’être dans tes bras !
Les deux femmes deux femmes restent silencieuses en se regardant avec intensité.
L’Épice me fait voir comme elles sont attirées l’une par l’autre, aussi je leur souffle :
"Il est plus que temps de vous embrasser, ne pensez-vous pas ?"
Je n’ai pas le temps de finir ma phrase que leurs bouches avides se rejoignent.
A l’issue de leur baiser passionné, je leur propose que nous nous retrouvions tous ensemble le lendemain pour passer une bonne "soirée".
Comprenant que je suis fourbue aujourd’hui, les deux amoureuses me quittent rapidement.
Probablement trop pressées de se retrouver dans un lit.
Mes deux filles ont viré leur cuti !
Les voilà toutes deux amoureuses d’une femme!
Il n’empêche que Virginie et Sabine continuent à apprécier les jeunes queues bien raides de leurs garçons. Je n’ai rien à leur objecter compte-tenu que moi aussi, j’aime autant faire l’amour avec une femme que de baiser avec un mec.
Après qu’elles soient parties. Je retourne vite dans ma chambre pour mieux découvrir le contenu du coffret d’Épice.