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La nouvelle vie d'Isabelle – Chapitre 9




Leurs invités repartis, Isabelle et Paul, quelque peu étourdis, se sentent déboussolés. Particulièrement Isabelle, qui ne sait plus si elle a eu tort ou raison de se livrer à toutes ces fantaisies sexuelles. L’embrassant gentiment sur le front, Paul se veut apaisant.

 –       Mon amour, on a fait pas mal de bêtises, oui. Mais nous nous sommes retrouvés, n’est ce pas là l’essentiel ?

 –       Bien sûr ! Mais moi, si sérieuse, si prude, si Comment ai-je pu ?

 –       Ecoute-moi. Tu éprouvais le besoin de te libérer. C’est à présent chose faite. Ne reviens pas en arrière, sinon tout ceci n’aurait servi à rien, et tu ne cesserais de culpabiliser. En revanche, nous pouvons reprendre une vie de couple, une VRAIE vie de couple. Je t’aime, toi et toi seule. Sophie n’aura toujours été pour moi qu’une partenaire, tout au plus une amie. Mais je n’éprouve aucun sentiment amoureux pour elle. Maintenant, je vais si bien m’occuper de toi, je veux dire au lit, que tu n’auras aucune envie d’aller voir ailleurs !…

 –       Au lit seulement ?

 –       Mais non, pour tous les domaines de notre vie conjugale, bien évidemment ! C’est un nouveau départ, ma chérie. Embrasse-moi.

 Debout au milieu du jardin, étroitement enlacés, Isabelle et son mari vont s’embrasser à en perdre haleine, puis, main dans la main, se diriger vers la maison.

 Lundi matin ;

 Journée habituelle de repos pour Isabelle. Quant à Paul, afin de mieux sceller leurs retrouvailles, il a pris un jour de congé. Ce lundi débute donc par une bienfaisante grasse matinée. Pour la première fois depuis des temps immémoriaux, Paul a dormi sans pyjama, et Isabelle sans chemise de nuit. Mais ils sont restés chastes, épuisés par leurs actes dominicaux.

 Lorsque vers 9 heures Isabelle ouvre enfin un il, elle constate l’absence de Paul dans le lit. Mais le revoici bien vite, porteur d’un plateau bien garni.

 –       Bonjour Madame, room service ! fait-il en riant.

 –       Tu aurais quand même pu t’habiller pour faire le garçon d’étage, réplique-t-elle sur le même ton badin, remarquant la nudité totale de son « serveur ».

 Elle s’assied, et il la rejoint sur le lit, assis en tailleur. Les deux amoureux vont savourer leur petit-déjeuner d’un bel appétit. Ils restent silencieux, se contentant de se regarder affectueusement, comme s’ils se découvraient.

 Son café, ses croissants avalés, Isabelle ordonne :

 –       Maintenant, enlève-moi ce plateau, et fais-moi l’amour !

 Obéissant, Paul saisit le plateau et le dépose au sol.

 Aucune perte de temps en « strip-tease », ils sont déjà dans la tenue ad hoc

 Tout commence par de longs baisers à pleine bouche. Tous deux se dévorent. Puis, les lèvres de Paul parcourent les épaules de sa femme, son cou, pour se poser sur sa belle poitrine. Il va lécher les douces rondeurs, mordiller les tétons, les aspirer. Isabelle lui caresse les cheveux, lui flatte le dos. 

 Elle s’étend sur le dos. Paul va lentement, très lentement, descendre l’intégralité du corps féminin. Bisous sur le ventre, un petit coup de langue dans le creux du nombril. Ignorant pour l’instant le sexe impatient de son épouse, il parcourt de ses mains les longues et douces cuisses, qu’il caresse avec tendresse. Les jambes, les pieds Tout y passe. Il va remonter toute la plante de chaque pied, honorer les orteils de petits coups de langue. Montrant son immense désir, Isabelle écarte les cuisses, s’offrant impudiquement. 

 S’avançant dans la fourche, Paul va de ses doigts ouvrir un sillon dans la petite forêt intime. Closes, les grandes lèvres ne vont pas le rester longtemps. Un gouffre rouge s’ouvre sous ses yeux. Rouge et humide. Il y enfonce sa langue. Une petite rivière entre alors en crue, Paul va directement s’y abreuver. La pointe de sa langue va ensuite débusquer le petit clitounet, qui jouait les timides jusque là. La petite boule de chair se verra léchée, pressée, doucement mordillée. Cela procure de véritables décharges électriques se répercutant dans tout le corps d’Isabelle.

 Elle va ensuite s’allonger près de son mari, et contempler quelques instants le beau sexe en érection. Ce sexe qu’elle a détesté durant des années, qui lui a fait mal, elle le veut à présent. Près d’elle, sur elle, en elle, PARTOUT en elle Et pas uniquement pour cette fois : elle le veut encore, et encore. 

 Paul, apercevant le regard de sa femme figé sur son membre :

 –       Elle te plait tant que ça ma bite ?… Je te l’offre, elle t’appartient. Désormais, tu en auras l’exclusivité.

 –       Oui elle me plait, elle est belle, et proportionnée comme il faut : ni trop grosse, ni trop petite. Elle me fait trop envie. Tu veux que je te suce ?

 Paul s’amuse de la question de sa femme :

 –       Fais ce que tu veux avec, puisqu’elle à toi ! Un cadeau offert n’est jamais repris !…

 La remarque fait rire Isabelle, qui débute une lente mais ferme masturbation de la belle queue. Puis elle va l’accueillir dans sa bouche, à chaque fois un peu plus loin que lors de la précédente fellation. Elle creuse les joues, aspire le bel engin. De sa main droite, elle va triturer délicatement les couilles, gonflées de sève masculine.

 Elle se positionne devant Paul, dont elle écarte et lève les jambes. Après avoir léché la hampe érigée, les bourses dures, sa langue va se poser sur un petit cratère vierge.

 –       Oh, ma chérie !… s’exclame Paul, tout à la fois surpris et ravi de cette action inattendue de sa belle. Jamais personne ne lui a titillé cet endroit, pas même la très chaude Sophie

 Avec application, Isabelle va durant quelques minutes lécher l’anus d’un Paul aux anges, découvrant de nouvelles et exquises sensations.

 Et puis, plus « classiquement », elle reprend en bouche la verge bien rigide.

 Isabelle ne se veut pas une dominatrice, mais elle savoure tout de même une autre petite revanche : durant des années, elle a troussé sa chemise de nuit, écarté les cuisses sur commande, obéissant aux désirs de Monsieur, subi de brefs assauts bestiaux, l’expression « devoir conjugal » reflétant parfaitement ces actes. Là, ce jour, elle attend que Monsieur lui offre du plaisir, elle le suce à sa guise, et à présent elle se place à califourchon et s’empale sur lui. C’est ELLE qui va choisir la cadence de ses montées et descentes, ELLE qui demandera à changer de position lorsqu’ELLE l’aura décidé !… C’est une autre forme de jouissance qui traverse la jolie brune, plus psychologique que réellement sexuelle.

 –       Pourquoi souris-tu ? demande Paul

— Parce qu’on est bien, non ? Tu aimes que je te baise mon chéri ?

 –       J’adore !… Vas-y, baise-moi mon Isabelle adorée !

 Celle-ci va alors s’agiter de plus en plus vite sur la bite de Paul. Puis elle va tourner sur lui, faire onduler son ventre d’avant en arrière, arrachant des gémissements de plaisir à son époux.

 –       Oh nooooonnn Isa, c’est trop bon, mais ce sont des trucs de pute que tu me fais là !

 –       Mais je suis TA PUTE mon amour ! Et tu seras mon unique client !

 –       Tu me prendras combien ? Questionne-t-il sur le ton de la plaisanterie.

 –       Une belle robe, ou un dîner dans un très bon restaurant, par exemple !

 Tous deux rient de leurs bêtises.

 Isabelle se penche en avant, et embrasse amoureusement Paul. Ayant depuis peu découvert la « paresseuse », c’est à présent dans cette position qu’Isabelle exige de se faire prendre. Docile, soumis comme un bon toutou, Paul s’empresse de satisfaire le vu de son épouse, se colle contre son dos, lui lève une cuisse, et s’enfonce de nouveau dans sa chatte dégoulinante. Il se met à la bourrer très fort. Mais pour le moment, tel n’est pas le souhait de Madame.

 –       Baise-moi doucement, je te dirai lorsque tu devras accélérer.

 Trop heureux du comportement de la « nouvelle Isabelle », Paul obéit sans sourciller, et va ramer sereinement dans le ventre chaud. Isabelle va faire durer le plaisir, son plaisir une bonne dizaine de minutes, ponctuant chaque pénétration profonde en elle d’un « aaaaahh !… » de bien-être. Paul crève d’envie de la défoncer, la tringler, l’éventrer littéralement, mais il se voit obligé de maintenir cette cadence soft.

 Jugeant le moment venu, Isabelle libère enfin son époux :

 –       Tu peux y aller mon chéri, baise-moi, démonte-moi, éclate-moi !

 Dans la seconde qui suit, l’énergie de Paul se trouve décuplée. Il pistonne Isabelle comme un dément, le claquement des corps résonne dans la chambre. Isabelle se lâche également.

 –       Oui, ouiiiii, continue, explose-moi, je t’aiiiiiiiime !

 Le couple en fusion est loin de se douter que simultanément, dans la chambre située juste au-dessus de la leur, la jeune Morgane, nue sur son lit, se branle comme une folle en entendant ses parents s’éclater. Elle en est tout à la fois excitée sexuellement, et ravie moralement, enfin sa maman et son papa chéris se retrouvent, après tant d’années d’indifférence et de disette ! Morgane, se contorsionnant, va jouir la première, aspergeant ses draps de longs filets de mouille.

 A quelques mètres au-dessous d’elle on va bien vite la rejoindre dans l’extase. Après un dernier « je t’aime ! » hurlé par Paul, son sperme va jaillir en cascade dans le ventre d’Isabelle, qu’il va remplir comme une outre. Bonne dernière, s’étant retenue jusqu’à l’ultime instant, Isabelle largue les amarres, voguant vers le bonheur suprême, elle ne s’entend même pas crier, peut-être vient-elle de passer par l’orgasme de sa vie.

 Isabelle mettra plusieurs minutes à se remettre de son émoi. Ses yeux se tournent enfin vers Paul. Chacun va parler. Pour se dire quoi ? Un long discours lyrique ?

 Inutile. Ce sera plus que bref, mais ô combien important.

 Isabelle :

 –       Paul, je t’aime !…

 –       Moi aussi je t’aime, ma chérie !

 Ils finiront par se lever. Ils prendront leur douche en commun, se savonnant mutuellement. 

 Un vieux souvenir revient à la mémoire de Paul.

 –       Tu te rappelles ? On prenait nos douches ensemble, avant.

 –       Oui, je m’en souviens. C’était juste avant notre mariage. Répond Isabelle avec de la mélancolie dans la voix.

 Hormis ce savonnage seulement coquin (car ils ne négligeront aucune partie du corps de l’autre, fût-elle la plus intime !), ils demeureront sages.

 –       Comment allons-nous poursuivre cette belle journée ? demande Paul.

 –       N’oublie pas que tu me dois un salaire ! rétorque Isabelle.

 –       Un salaire ???

 –       Oui ! Ne suis-je pas ta pute ? Et tu viens juste d’être mon client !

 Tous deux s’esclaffent.

 –       Je n’aime pas ce mot dans ta bouche et surtout te concernant, ma chérie, même si c’est pour rire.

 –       D’accord, mais demeure ma rémunération ! J’exige un déjeuner à « l’Auberge de la Forêt ».

 –       C’est cher et ce n’est pas tout près d’ici. Mais bon, c’est OK. Mais pourquoi ce resto chic et lointain ?

 –       C’est là que tu m’as demandée en mariage, voici « quelques » années !… Bel endroit symbolique pour repartir du bon pied, non ? Allez, dépêchons-nous, on va se faire beaux.

 Sifflotant joyeusement devant son miroir Paul va se raser, tandis qu’Isabelle file nue jusqu’à la chambre pour farfouiller dans une garde-robe à présent très renouvelée.

 Bien qu’elle dispose maintenant de plein de petites jupes et robes récemment acquises, Isabelle va en revenir à la fameuse minirobe rouge du passé. Maquillage, chignon, collier, bracelet, bagues, boucles d’oreille, parfum, Isabelle ne lésine pas, souhaitant offrir « la totale » à son époux retrouvé. Soutien-gorge et string noirs tout en dentelle. « L’historique » et très courte robe rouge, donc, et une nouvelle paire d’escarpins noirs, encore plus hauts que les précédents, presque 20 centimètres de talons !… Marchant de manière sensuelle dans sa chambre, se mirant de face, de profil, Isabelle plaisante :

 –       Hummm, j’ai envie de moi !

 Rien qu’à cette idée, son string s’humidifie. Elle se raisonne, ce n’est pas le moment, il va leur falloir partir, le restaurant se situe à presque 100 kilomètres de leur domicile.

 Ondulant gracieusement, Isabelle fait une entrée de star dans le salon. Mais elle se fige bientôt de stupeur et de déception. Affalé dans le fauteuil, Paul est toujours en pyjama !

 En elle-même, la ravissante brune se lamente :

 –       Ce n’est pas vrai ! ça ne va pas recommencer !!… 

 Elle prend alors sur elle pour dire le plus calmement possible :

 –       Mais mon chéri ! Tu n’es pas encore prêt ? On n’aura jamais le temps d’aller jusqu’à ce restaurant !

 –       Je sais, c’est dommage, mais je n’ai plus envie. Enfin, je veux dire pas tout de suite.

 Au bord des larmes, Isabelle balbutie :

 –       Mais alors que va-t-on faire ? Rien ?…

 –       Rien ? répète Paul en se levant enfin du fauteuil et marchant jusqu’à son épouse qu’il enlace tendrement. Mais mon amour, je connais mille façons de ne « rien » faire, en restant chez soi ! 

 Et de prendre Isabelle par la main, et l’entraîner en direction de la chambre.

 Comprenant enfin le vu de Paul, Isabelle retrouve le sourire.

 –       L’Auberge de la Forêt ne peut-elle pas attendre un peu dans nos projets ? demande-t-il.

 Le visage rayonnant, Isabelle approuve.

 –       Elle attendra, mon chéri, elle attendra !…

 Et la porte de la chambre de se refermer sur les deux amoureux

                                                                           Fin

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