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Féminin pluriel – Chapitre 12




Cécile et Jackie sont parties à Lézignan acheter du vin, Amy et Dominique au travail car la saison est loin d’être terminée, je bascule donc en mode total farniente, grasse matinée, plage, mer, soleil.

Le coin naturiste n’est pas trop fréquenté et je trouve une place sympa où je peux étaler sans pudeur mon bronzage, bien commencé cet été les weekends dans le jardin de Cécile.

La moyenne d’âge est plutôt élevée mais il y a quand même de jolis corps et je ne me prive pas de regarder, après tout moi non plus cela ne me dérange pas qu’on me mate, quelques audacieux tentent  bien d’entamer une conversation mais ne sont pas trop collants et c’est somme toute plutôt flatteur.

Le soleil tape encore bien, quand la faim se fait sentir, je remets mon paréo et vais à la paillote restaurant. Les gérants connaissent bien Dominique, nous prenons l’apéro. On est loin de l’affluence d’août et seules quatre tables sont occupées. Je déjeune au bar et l’après midi se déroule tranquillement devant un café en discutant de choses et d’autres.

Je sirote l’apéro du soir et profite de la douceur qui monte, je rêvasse. La Rousse qui se tient à l’autre bout du bar a posé son livre et engage la conversation avec les gérants. C’est une habituée, comme moi elle a passé l’après midi à l’ombre. Nous échangeons des banalités.

C’est une directrice d’école à la retraite, je l’avais vaguement pressenti, quelque chose dans son allure, elle aurait aussi pu être militaire Cela dit elle est agréable, sa conversation intéressante et le patron ayant offert une coupe de champagne, chacune à notre tour nous remettons notre tournée. Comme je n’ai pas trop l’habitude de boire, la tête me tourne gentiment, m’arrive parfois de rire un peu bêtement.

Ma nouvelle connaissance propose de me ramener en voiture. Ca m’arrange vraiment, je ne le cache pas. Ca n’est pas que je soit loin, mais là, j’ai la flemme de marcher.

En montant j’ai assez de lucidité pour me demander si elle ne va pas me faire le coup de la panne. Mais faudrait il qu’elle soit goudou et rien ne le laisse penser. Et puis j’en ai vu d’autres. Je m’affale sur le siège passager et roule! Elle trouve sans difficulté mon adresse mais au moment de  descendre, elle me fait signe :

–    Connaissez vous bien le Cap?

–    Euh, un peu, comme ça, je réponds sans m’avancer.

–    Voulez vous voir quelque chose de pas banal?

–    Euh pourquoi pas, en exagérant mon hésitation.

–    Pas de problème. Venez.

Nous roulons un petit quart d’heure. Aurait elle un plan? On verra bien, je vais rentrer dans son jeu.

En descendant de voiture elle ferme les portières sans les claquer et m’entraîne à pas de loup vers une petite montée qui surplombe un bosquet. J’ai l’impression de jouer aux gendarmes et aux voleurs. En haut de la dune elle me fait allonger près d’elle et rampe doucement vers le sommet.

–    Regardez!

D’accord! J’ai compris, elle me fait le coup des voyeurs. A la lisière du bosquet, trois femmes et plusieurs hommes se donnent du bon temps.

Clairement ça l’excite, elle met un doigt sur la bouche et m’indique le groupe en secouant son autre main.

Les femmes ne chôment pas, deux surtout, elle sucent à tour de de bite agenouillées sur des serviettes de bain, elles se régalent. La troisième en revanche, une petite boulotte est délaissée, elle tente bien d’attraper un chibre par ci par là mais dès qu’une bouche se libère celui-ci s’envole. Elle se rattrape alors en caressant tout ce qui passe à sa portée et se résout à faire minette à l’une des femmes qui apprécie visiblement. Elle tente de continuer quand un homme enfile son terrain de jeu mais c’est peu pratique et elle se tourne vers l’autre femme jusqu’à ce qu’elle s’en fasse déloger à son tour.

Je redoute un instant que ma complice en voyeurisme me propose de rejoindre les faunes mais non, après avoir maté un bon moment elle retourne à la voiture. Assise sur une aile elle est hilare :

–    Tu avais déjà vu ça?

Tiens, elle me tutoie maintenant!

–    Pas vraiment… (je ments très bien quand je veux).

–    C’est excitant, non?

Sa voix a changé, elle est plus chaude.

–    Oui, mais j’ai un peu froid, dis-je.

Je fais très bien la gourde. Elle farfouille dans dans la voiture, ben non, on va rentrer, je m’étais fait des idées.

Mais elle pose un châle sur mes épaules et me frotte le dos. Je vais avoir le droit à la totale, j’adore jouer au chat et à la souris.

–    Tu as vu les femmes?

Je hoche la tête. On y arrive enfin

–    Et la petite grosse, tu as vu, quelle cochonne!

Je hoche toujours la tête.

Ses mains sont descendues doucement plus bas dans mon dos, là ce sont mes fesses. Je fais comme si je ne sentais rien.

–    Moi ça me fait quelque chose de regarder, pas toi?

–    Oh! Si, si! Mais, tu es lesbienne?

–    Et pourquoi pas? Et si moi je t’embrasse?

L’attaque arrive enfin, je ne bouge pas quand son visage se rapproche de moi. Sa langue cherche la mienne, voyons ce que tu vaux

Elle embrasse bien et sous mon paréo j’ai le minou qui réagit à sa galoche. Avec autorité elle me couche sur le capot tout en me prenant la bouche, ses mains s’activent et défont le nud de mon paréo sur ma poitrine. J’esquisse un geste pour le retenir quand il glisse mais elle bloque ma main et me souffle :

–    Laisse moi faire, c’est si bon ma puce.

Ma puce! Je manque de pouffer, si elle savait

Sa main droite a pris un sein et joue avec. J’aime bien la tournure qu’ont pris les choses et j’imagine que la suite va devenir carrément jouissive. Mais pas question de le laisser paraître.

Elle est bien excitée, ce doit être son truc de surprendre, car elle commente ses gestes en se frottant sur moi.

–    Je vais te caresser avec ma main et te faire jouir comme tu n’as jamais joui et j’irai lécher ton jus Ensuite je te montrerai comment me faire jouir à mon tour.

Mon paréo est entièrement ouvert elle a une main sur mon épaule, l’autre descend vers mon abricot, que je garde serré, et fermement écarte mes cuisses. Quand elle sent ma moiteur elle a un rugissement rauque :

–    Mais tu mouilles! Petite coquine, tu as donc envie? Ou est-ce le souvenir des bites de tout à l’heure?

J’ai très envie de me faire fouiller la chatte, je n’imaginais pas cette fin de journée en me rendant à la plage ce matin!

Sa main est aussi experte que sa langue, j’anticipe sa minette et j’en mouille de plus belle. Mon abricot s’ouvre lorsqu’elle le survole, je veux faire saillir mon bouton mais d’une pression de la main sur mon épaule elle bloque le mouvement de mon bras.

Elle remonte jusqu’au nombril et redescend, puis elle appuie un peu plus en remontant, ce qui suffit à faire bailler ma chatte qu’elle parcourt de deux doigts. Je me tends vers sa caresse mais elle sait faire durer le plaisir et je ronronne quand enfin elle me pénètre.

Son pouce bute contre mon clitou à chaque fois qu’elle enfonce ses doigts. Elle alterne les cadences en maîtresse consommée stoppant tout début de jouissance, pour le faire renaître illico. Un par un elle m’a mis quatre doigts et son pouce frotte mon bouton jusqu’à ce que je hoquète ma jouissance.  

–    Tu commences à aimer

Puis elle se lève et étend le châle sur le sable. Pendant que je reprends mon souffle elle se déshabille, quand elle ôte sa jupe je peux voir sa chatte bien fournie. Elle s’allonge et m’invite à la rejoindre. Elle recommence à jouer avec mes seins, une petite tape de temps en temps sur mes tétons les fait durcir, sa langue les titille, elle les mord. Je ferais bien de même avec les siens mais je m’en tiens à mon rôle d’ignorante.

–    Fais voir comment tu te caresses

Timidement je joue avec mon bouton tandis qu’elle m’imite. Mais rapidement sa main rejoint la mienne.  

–    Montres moi comment c’est bon comme ça, fais moi du bien.

Et elle pose ma main sur sa chatte bien ouverte et humide.

Pendant un bon moment nous nous masturbons réciproquement, le silence juste troublé par nos gémissements et nos petits cris de plaisir.

Sa peau est blanche avec des tâches de rousseur et  son odeur forte ajoute à mon excitation, je me demande si sa cramouille est aussi forte.

Je vais le savoir vite car elle se met sur moi en 69. J’ai de la barbe rousse  au menton, elle apprécie ma langue et joue avec mon bouton. J’imite ses mouvements de langue et varie quand elle varie, j’ai du mal à me retenir de lui planter un doigt dans le cul, de laper comme une goulue son jus.

Ses gros seins frottent mon ventre et s’écrasent dessus. C’est chaud et doux, son ventre titille les miens.

Chose amusante, je vois son pied tourner au même rythme que sa langue, comme si un lien invisible les reliait. De temps en temps elle la pousse au milieu de ma raie et petit à petit elle m’agace l’étoile et l’enduit de salive, puis la pénètre lentement.

Mon amante prend son temps et c’est reparti pour moi qui savoure.

Mais elle n’est pas rassasiée, s’allonge sur moi, s’ouvre la chatte et la frotte sur la mienne. Doucement au début puis de plus en plus fort, s’arrêtant pour reprendre son souffle. Elle me culbute, les jambes retenues par ses mains et heurte mon bas ventre avec le sien, avec une brutalité presque masculine n’était la décharge électrique lorsque son ventre touche mon clito.

La tête relevée, les yeux clos, elle cherche son plaisir et je ne suis qu’un jouet pour elle. Lorsqu’elle finit de me besogner elle se couche sur moi avec un roucoulement satisfait.

Nous restons à apprécier l’instant et je ne me souviens plus qui trouve qu’il fait frais, nous nous rhabillons en silence, et elle me ramène sans parler.

Un petit baiser papillon lorsque je descend et elle file, assouvie. Je me demande si, comme nous tout à l’heure, nos ébats ont été suivis par d’autres yeux

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