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II – Plaisirs coupables – Chapitre 15




Le lundi, de retour au travail, la morosité de la semaine précédente a laissé place à un comportement bien plus serein de la part des deux tourtereaux.

C’est avec un large sourire affiché sur leurs visages qu’ils débarquent au travail, toujours l’un après l’autre cependant, car ils ne sont pas encore prêts à s’afficher devant leurs collègues.

Ils savent que ça se saura un jour ou l’autre, mais ils préfèrent temporiser encore un peu. Cette situation n’est pas trop handicapante de toute façon, car ils n’échangent que très rarement des gestes de tendresse lorsqu’ils sont au travail, et s’ils le font, c’est dans un bureau fermé à double tour donc les risques sont limités.

Durant ce week-end de « retrouvailles » après une semaine de disette, ils ont aussi discuté du fait de s’installer ensemble pour de bon. Tous deux y pensaient déjà depuis quelque temps et le sentiment de manque très fort qu’ils ont ressenti durant ces quelques jours où ils ont été séparés leur a prouvé par A+B qu’ils étaient prêts à sauter le pas.

Jenny étant propriétaire de son appartement et Florian n’étant que locataire du sien, c’est donc ce dernier qui déménagera chez elle. Ils ont, bien sûr, envisagé d’acheter une maison, surtout que les parents de Jenny sont tout à fait disposés à mettre la main à la poche pour les y aider, mais pour l’instant, ils vont se contenter de cet appartement somme toute assez coquet et bien assez grand pour eux.

Leur couple a passé une nouvelle étape après cette petite période de flottement et il semble en être sorti encore plus solide qu’auparavant. Alors qu’ils sont tous les deux dans le bureau de Jenny en train de travailler, Shama vient les voir.

— Vu vos têtes, quelque chose me dit que la hache de guerre a été enterrée ce week-end ! s’exclame Shama en les voyant en train de rigoler ensemble.

— Tout de suite des métaphores guerrières ! On s’est pas repris à coups de gifles non plus, hein ! objecte Florian.

— Non mais bon, vos tronches de dépressifs valaient quand même le détour ! Et pour le dédommagement, on fait comment ? dit-elle en se tournant vers Jenny.

— Quel dédommagement ? demande cette dernière, étonnée.

— Ben j’ai diverti ton homme pendant que tu l’ignorais !

— Quel sacrifice, souffle Jenny, et bien vois directement avec lui, c’est votre problème à tous les deux, pas le mien, c’est pas moi qui t’ai demandé de le divertir !

Shama se tourne vers Florian et le regarde avec les bras croisés, un petit sourire aux lèvres.

— T’avais pas vraiment l’attitude de quelqu’un à qui on demande de consentir un énorme sacrifice.

— Détrompe-toi, ça m’a considérablement perturbée !

Florian éclate de rire.

— Putain, ce qu’il faut pas entendre. T’as qu’à dire que je t’ai violé tant qu’on y est !

— C’est tout comme ! Et j’ai un témoin en plus de ça, ma copine que tu as sournoisement pervertie !

— Ça n’a pas eu l’air de trop la perturber vu qu’elle a envie de me revoir et que, d’après tes dires, elle en pince pour moi.

— Et tu t’en fous de ça ? demande Shama à Jenny.

— J’y peux rien si elle craque pour lui. Tant qu’elle reste à sa place, ça me gêne pas.

— Donc en gros, je t’ai offert mon corps sans aucune contrepartie !

— T’as pris du plaisir ?

— Non.

— Menteuse !

— À partir du moment où Camille nous a rejoints, tu ne t’es quasiment occupé que d’elle !

— Arrête de raconter n’importe quoi, je t’ai baisé aussi et t’as bouffé toute mon éjac’.

— Peu importe, je veux une compensation ! exige Shama, le visage renfrogné.

— Et bien on dira que j’aurais réglé ma dette quand on baisera avec Thomas vu que là, c’est toi qui auras besoin de moi.

— Ouais, tu parles, marmonne-t-elle après avoir soupiré.

— Pourquoi tu dis ça ? D’ailleurs, c’est quand que l’on doit faire ce que tu m’avais dit ?

— Ça se fera pas, avoue Shama, dépitée.

— Pourquoi ?

— Et bien monsieur s’est trouvé une nana et il ne veut pas la tromper, voilà !

Jenny étouffe un rire.

— Ben c’est bien pour lui ça, non ?

— J’estime qu’il pourrait faire une exception pour moi, quand même ! Si je n’avais pas donné de ma personne pour lui apprendre à avoir confiance en lui et à utiliser son démonte-pneu comme il faut, jamais il n’aurait trouvé de nana ! s’insurge l’Indienne.

— Oooooooh, détends-toi ma grosse ! lance Jenny, ta passion numéro une, c’est de te prendre des coups de bite et à t’entendre, on croirait que Flo et Thomas t’ont forcée à donner ton cul. Sans déconner, on dirait une gamine qui pleurniche parce qu’on lui a enlevé son jouet !

— Alors premièrement, je t’emmerde et deuxièmement, j’avais pas fini de jouer avec !

— Des grosses bites, il y en a d’autres, dit Florian.

— Comme la sienne, c’est aussi rare qu’une tempête de neige en plein désert ! rétorque Shama.

— Ben t’as qu’à t’enfiler l’extincteur qu’il y a dans le couloir. Et quand tu en auras fini avec, il te servira aussi à éteindre le feu que tu as aux fesses ! glousse Jenny.

— J’arrive pas à choisir si je te préfère quand tu fais la gueule et que t’envoies chier tout le monde ou quand tu es de bonne humeur et que tu as un humour de merde, s’interroge Shama.

Jenny ricane en envoyant un clin d’il à l’Indienne.

— Bon ben désolé pour toi, Shama. Si jamais tu arrives à le faire changer d’avis et que t’as de nouveau besoin de moi, n’hésite pas, lui propose Florian.

— Ouais, on verra ça. Et si j’ai besoin de toi pour autre chose, ça marche aussi ?

— Bien sûr ma chérie, tu sais très bien que je suis ton éternel abonné !

— Oulah, t’as pas peur de lui dire ça toi ! dit Jenny.

— J’en prends note ! répond Shama. Tiens Jenny, avant que j’oublie et que je reparte avec, voilà les documents que tu m’avais demandés pour ton rendez-vous de mercredi, lance-t-elle à Jenny en lui tendant un classeur.

— Ah oui, merci Shama !

— Quel rendez-vous ? demande Florian.

— Avec l’investisseur.

— Ah, c’est mercredi donc.

— Oui.

Shama prend congé et laisse le couple tout seul.

— Tiens, Denise m’a appelé tout à l’heure, dit Jenny, elle m’a passé un petit savon !

— Pourquoi ça ?

— Parce que ça fait un bail que je ne l’ai pas appelé et encore plus que je ne suis pas passée la voir. Et elle n’est pas contente non plus que je ne lui ai pas annoncé en personne qu’on était ensemble.

— Comment elle l’a su ?

— Par Marion.

— Ah, je vois.

— Du coup, je lui ai dit qu’on passerait au salon après le boulot ce soir. Ça te dérange ?

— Pas du tout ! C’est vrai que ça fait longtemps que je l’ai pas vu non plus.

— Je ne lui ai pas dit en détail tout ce qui s’était passé, je lui ai juste dit qu’on avait eu pas mal de boulot.

— C’est pas un mensonge pour autant.

— Non, mais bon, j’omets quand même pas mal de choses.

— C’est pas grave, elle n’a pas forcément besoin d’en savoir plus, dit Florian en lançant un clin d’il à sa petite amie qui lui sourit en retour.

La journée se passe tranquillement et à la fin de celle-ci, ils prennent la direction de l’institut de beauté.

Une fois dans les lieux, ils y trouvent Denise et Marion en pleine discussion à l’accueil.

— Ah, regardez-moi qui voilà ! s’exclame Denise avec un air qui mélange joie et frustration, je commençais à perdre espoir de vous revoir un jour !

— Vraiment désolé Denise, ces dernières semaines ont été assez chargées, répond Jenny.

Les deux femmes se prennent dans les bras et se saluent chaleureusement.

— Vous aurez pris votre temps pour vous mettre ensemble tous les deux. Pendant des semaines, on aurait dit deux chiens qui se tournent autour en train de se sentir le cul ! lance Denise avant de partir à rire.

— Tu sais ce qu’on dit, tout vient à point à qui sait attendre, répond Jenny en souriant.

— Entre toi qui es avec Florian et Marion avec Nathan, vous allez finir par me faire culpabiliser d’être célibataire !

— Avec tous les prétendants que tu as, il ne tient qu’à toi de choisir un homme, tu sais, réplique Jenny.

— Ah ah, oui, je sais ma chérie, mais je rigole. J’ai déjà donné pour ce qui est de la vie de couple et maintenant, je suis très bien toute seule !

— C’est pas très encourageant pour nous ce que tu dis là ! dit Marion.

— Souviens-toi de ce que je t’ai déjà dit, il ne faut pas te baser sur les expériences des autres pour mener ta vie, tu dois faire tes propres choix et voir ce que ça donne. Sinon, comment sauras-tu ce qui est bon pour toi ?

— Oui, tu as raison Denise, c’est d’ailleurs ce que je fais ! lance fièrement Marion.

— Et c’est très bien ainsi ! Je suis vraiment très heureuse pour vous, mes enfants, vous formez tous de très jolis couples !

Cette fin de journée au salon est très calme et les quatre amis discutent de tout et de rien durant un long moment.

Une fois la dernière cliente partie, Denise renvoie chez elle Nellia, la nouvelle fille qu’elle a embauchée.

— Bon, maintenant qu’on est tranquille, et pour fêter le fait que vous soyez ensemble, je vais vous offrir un massage spécial couple ! dit Denise en regardant Jenny et Florian.

— Spécial couple ? s’étonne Jenny, c’est nouveau ça ? Il me semble pas avoir vu ça dans la liste des soins que tu proposes.

— C’est parce qu’il n’y est pas, je ne le réserve qu’à certaines personnes ! Alors, ça vous dit ?

— Ça dépend, ça coûte cher ? questionne Jenny avec un air taquin.

— Oulah, très cher, mais pour ce coup-ci, c’est offert par la maison !

— Si c’est offert, alors…

Jenny regarde Florian qui acquiesce avec un large sourire, trop heureux d’être sur le point de se faire chouchouter ; Jenny, elle aussi, est ravie de ce petit moment de détente imprévu.

Denise accompagne le couple dans un box dans lequel se trouve, non pas des tables de massage comme on s’attendrait à en trouver dans un institut de beauté, mais deux matelas assez épais posés au sol, côte à côte.

— C’est nouveau ça ? demande Jenny en voyant l’équipement.

— Oui, je les ai reçus la semaine dernière et vous allez les inaugurer ! Comme ça, vous me direz si c’est confortable.

— Ça a l’air en tout cas.

— Allez, déshabillez-vous et ensuite, allongez-vous sur le ventre.

— On se fout à poil ?

— Oui !

Après avoir donné ses consignes, Denise s’éclipse et les deux amoureux s’effeuillent comme il leur a été demandé, puis ils s’allongent sur les matelas.

— Hummmm, il est super moelleux ! s’exclame Jenny.

— On a l’impression d’être allongé sur un nuage, confirme Florian.

— Rien que ça, ça suffit à me détendre. Quand le massage aura commencé, il y a de fortes chances que je me mette à roupiller !

Florian tourne son visage vers Jenny qui a déjà les yeux fermés avec un petit sourire qui étire ses lèvres. Elle ronronne tranquillement en faisant doucement onduler son corps pour profiter du confort du matelas.

Florian va poser sa main sur celle de sa petite amie et tous deux croisent leurs doigts ensemble. Outre le confort de leurs couches, l’ambiance est silencieuse et grandement propice à la détente. La porte coulissante du box se fait entendre et Denise rentre à pas feutrés.

— Alors, ces matelas ?

— Au top ! répond Jenny dans la seconde, je pense que je vais t’en piquer un pour le mettre dans mon bureau pour me détendre quand j’en aurais besoin !

— On va te piquer les deux alors, rajoute Florian.

— Ah ah ! Content qu’ils vous plaisent.

Denise s’agenouille près de la tête des deux amants et, l’un après l’autre, elle positionne sur leurs yeux une sorte de petit masque de repos.

— Ça fait parti du massage ça ? demande Florian.

— C’est pour vous aider à vous détendre, répond Denise, et on ne l’enlève sous aucun prétexte, compris ?

— Compris ! promet le couple.

— Bien, on va bientôt commencer alors.

Denise ressort encore et les voilà de nouveau seuls. De se retrouver entièrement nus et les yeux bandés rajoutent un soupçon d’excitation à la détente qu’ils ressentent déjà.

— Ça va, ma puce ?

— Oh oui, et quelque chose me dit que ça va aller encore mieux d’ici pas longtemps.

— Connaissant Denise, je pense qu’on ne va pas être déçu.

Jenny ricane au moment où un mouvement de la porte coulissante se fait de nouveau entendre, ils perçoivent des bruits de pas légers autour d’eux et ne ressentent que le mouvement de l’air qui leur caresse la peau. Plusieurs personnes sont présentes, deux, peut-être trois, mais c’est difficile de deviner tant ces visiteurs sont silencieux.

Jenny et Florian se lâchent alors la main et se tiennent prêts, impatients de savoir à quelle sauce ils vont être mangés.

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