Cela faisait un peu plus de six mois que javais une relation suivie avec Pierre
Nous nous étions rencontrés sur un site par le biais dune petite annonce. Il recherchait « un passif mature en dessous féminin ». Son annonce était écrite dans un français impeccable, ce qui laissait présager dune certaine éducation et par la même dune sensibilité qui pourrait me séduire, moi qui me sentais si féminin, soumise et en quête dune aventure suivie, de qualité, pour mabandonner à tous mes fantasmes. Javais tellement été déçue par mes vaines tentatives précédentes où seule la vulgarité était au rendez vous…
Nous avions échangé quelques mails torrides et nous avions peu à peu développé lenvie de nous voir, de nous explorer et moi de me livrer à lui comme la femelle quil désirait et que je voulais être au plus profond de moi
Notre première rencontre avait été au-delà de toutes mes espérances La séduction avait opéré à merveille Javais pour ma part fait tout ce quil fallait pour lui plaire et le faire fondre Grande et belle, avec des trais fins, javais naturellement un port féminin et une étrange cambrure de reins qui produisait lorsque je le souhaitais, les effets escomptés…
Peu de temps avant ce premier rendez vous javais fait des emplettes secrètes Jétais vêtue pour loccasion descarpins à talons hauts, dune petite jupette stricte avec un petit chemisier noir. Et dessous un collant résille fendu et une jolie culotte-string comprimaient bien mon sexe dhomme était de moins en moins dactualité et que je ne voulais pas reconnaître. Pierre navait pas résisté longtemps moi non plus du reste, et dès que sa main sétait posée sur mon genou, je savais que cétait le point de départ dune belle histoire, rythmée de nos étreintes passionnées, de plus en plus fréquentes …
Peu a peu, il mavait transformée, en me féminisant comme il le souhaitait et comme je ly encourageais à chacune de nos rencontres trop brèves. Il savait me combler, me rassasier ; je rêvais souvent de ses pénétrations, de ses caresses, des longs et puissants jets de sa semence dans mes entrailles qui étaient le summum de ma jouissance de femme, de la femme que jétais devenue avec lui et pour lui Mes organes sexuels, mon corps et mon plaisir sétaient peu à peu modifiés selon ses souhaits. Mes seins étaient devenus très sensibles et il navait pas son pareil pour me faire jouir par mon petit trou que lui seul savait profaner avec tendresse, vigueur et passion. Mon transformisme sarrêtait là cependant (pour l’instant): pas de perruque ni de maquillage outrancier. Juste un genre androgyne et féminin, et encore, lors de nos moments "rien qu’à nous" uniquement. J’enviais les travestis tout en redoutant leur quotidien difficile. Nous en avions parlé avec Pierre : si notre idylle se poursuivait à ce rythme, alors la seule voie qui me serait offerte serait beaucoup plus radicale et je deviendrai transsexuelle avec les traitements adéquats et les interventions qui vont avec. Mais le moment n’était pas encore venu, le temps dirait …
Il me dorlotait beaucoup et pas un jour ne passait sans que l’on ne se parle en s’échauffant au téléphone ou que nous nous rencontrions avec toujours la même émotion et une envie intacte et toujours renouvelée.
Je le gâtais aussi de mon mieux et lorsque, par faute de temps, nous nous rencontrions en voiture dans un endroit discret, ma bouche et mes lèvres se rassasiaient de leur mieux de sa verge puissante et dardée. Je ne perdais pas une goutte de son nectar liquoreux. C’était mieux que rien et la femme que j’étais se devait de donner du plaisir a son homme, tout en partageant au maximum les maigres instants de plaisir que nous pouvions avoir. Il m’avait avoué que je suçais "comme une reine" et c’est vrai que je mettais beaucoup d’application à le gober, à lui avaler jusqu’en fond de gorge son sexe de bonne taille, en léchant ses bourses et en donnant des petits coups de langue sur son gland. Ho, je n’étais pas en reste quand même dans ses moments la et ses doigts furetaient mon intimité toute moite et livrée. Mais bon, je sortais de ces rencontres furtives en restant sur ma faim, et ce n’était qu’un pis aller.
Au fil de nos rencontres, notre relation se densifiait, notre complicité devenait toute naturelle. Jétais un peu jalouse aussi, car je savais que de loin en loin il donnait le change en ayant un rapport avec son épouse : ma rivale. Il avait beau massurer quil ne pensait quà moi à ces instants là cela ne mempêchait pas de songer que jaurai préféré être à la place de "lautre" pour laccueillir entre mes cuisses et lui offrir mon corps de tous ses pores, croupe cambrée, pour quil sen repaisse à loisir
Un soir de rendez vous prévu et attendu avec impatience, jétais mélancolique en lattendant devant mes deux coupes de Champagne tristement vides. Je me demandais quelle serait l’issue de cette merveilleuse relation ? Jusqu’où nous mènerait elle … ? Pressentant sans doute au téléphone mon vague à l’âme, il mavait dit pourtant dit « Je te ferais une surprise ».
Quelle surprise ?
Ho moi aussi javais une surprise pour lui : un body qui se dégrafait à lentre jambe pour lui livrer mes plus intimes replis quil adorait, une paire de bas avec un fin motif et un soutien gorge transparent qui mettait en valeur ma poitrine et mes petits mamelons érectiles quil savait me téter savamment. Oui, je faisais une jolie coquine dessous mais chastement dissimulée par une tenue stricte et classe dont javais le secret.
Le timbre de la sonnerie retenti pour me sortir de mes rêves tristes.
Dès que je lui ouvris la porte, il me fit chavirer comme à son habitude. Nos langues impatientes se mêlaient avec fièvre comme à la recherche du temps perdu. Je fondais, et immédiatement une sensation de douce chaleur inondait mon bas ventre
Il me repoussa tendrement en me disant : « attends, jai une surprise pour toi, enfin deux ». Il déposa délicatement un petit paquet et une enveloppe sur la table du salon et safféra à déboucher le Champagne avec minutie. Le bruit festif du bouchon accompagna ses paroles que je buvais : « et bien Camille, ouvre les, ce sont des cadeaux pour toi ma chérie et commence par le paquet si tu veux bien ».
Le petit paquet était très soigneusement emballé d’un papier noir mat chic et dun ruban carmin. Il avait la taille dun emballage de montre. Dans ma tête je pensais quil pouvait sagir en effet dune montre puisque jen faisais la collection.
Jouvris le paquet avec une délicate émotion et pleine dimpatience. A part quelques dessous cétait le vrai premier cadeau quil me faisait Une montre ?? Jouvris la jolie boite pour découvrir un joli objet métallique argenté et lisse, de la taille dun gros bouchon de champagne, mais oblong et conique et avec à lune de ses extrémités une fine chaînette argentée. Je ne saisis pas immédiatement lusage de lobjet ? Un pendentif ?
— Cest un « plug » chérie, me dit Pierre : je sais que tu rêve souvent à moi lorsque je te pénètre et que je suis en toi, alors je toffre ce plug. Tu pourras le porter la journée et lorsque tu penses à moi. Que tu es loin de moi. Je lai choisi de telle manière quil soit à peu près de la taille de ma verge ma douce coquine
Comme une bouffée de chaleur sempara de moi en me faisant presque frémir de bonheur : Pierre pense donc à moi comme je pense à lui ? Je me retournais vers mon homme viril au puissant gabarit en lui offrant mes lèvres dont il sempara goulûment. Sa main sétait aventurée sous ma jupe fendue et remontait vers linterstice de peau qui séparait mes bas de mon nouveau body un pur bonheur que de le sentir partir à ma conquête
— Attends, attends dit il en souriant et en me glissant un baiser plus chaste dans le cou, ce nest pas tout Ouvre lenveloppe
Cétait une enveloppe matelassée qui semblait contenir un DVD Pas de précipitation Ne faisons aucune supposition et laissons nous bercer par ces instants de rêve. En fait, je découvris un petit coffret en plastique ou je distinguais la photo dune belle bâtisse bourgeoise et élégante, au fond dune allée de platanes majestueux et centenaires, avec une inscription transversale selon une police stylée « Une soirée de rêve à lAuberge de La Melisse ». Je restais interloquée un instant qui me sembla être une éternité Cela serait pour nous ? Quel était donc ce plan ???
Pierre interrompit mes pensées
— Oui Camille : je veux que nous passions toute une nuit ensemble Je te veux pour femme une nuit entière
Une nouvelle vague de chaleur failli me faire chavirer et je restais immobile
Moi, sa femme pour une nuit entière Une infinie sensation de bonheur m’inonda toute entière à nouveau
Il menlaça plein de fougue
— Cela te fait plaisir ma belle à moi ??
Je ne savais trop quoi dire tellement jétais subjuguée par ses attentions
— Pierre : déjà le "plug" était une idée très délicate qui va me permettre de penser que tu es en moi, tout au fond de moi, même loin mais passer une nuit entière dans tes bras, je suis abasourdie et la plus heureuse des femmes
Il eut ce petit sourire que jaimais tant et se leva en me prenant par la main pour me conduire dans la chambre. Notre chambre ou tout plaisir lui était réservé depuis de longs et doux mois
Tendrement enlacés en échangeant un profond baiser pendant lequel ses mains parcouraient tout mon corps il mallongea délicatement sur le lit en écartant les pans de ma jupe pour découvrir mes jambes galbées dans la dentelle. Il glissa délicatement sa main vers mon entrecuisse tandis que ses baisers redoublaient dintensité et de désir. Je renversais ma tête en arrière en mabandonnant avec passion.
Je sentis quil dégrafait la pression de lentrejambe du body, puis sa langue experte sinfiltra entre mes cuisses quil écarta sans peine tellement je voulais me livrer à lui, en quête de lui, toute prête pour lui. Tour à tour, il me traitait telle la femme que je voulais être en me léchant mon entrecuisse glabre, ou tel l’homme que je refusait d’être en suçant mon clitoris de bonne taille … J’étais hybride et caméléon … Je ne pouvais retenir de petits gémissements féminins et je lui guidais tendrement sa tête pour optimiser notre plaisir en lenserrant de mes deux mains, en totale soumission, conquise et dominante à la fois, telle quil maimait … Il connaissait parfaitement le domaine, son domaine, son domaine réservé, quil préparait tendrement à une pénétration passionnée et désirée comme rarement
Oh oui Pierre : viens, prends moi !
Je le senti me pénétrer, naturellement, comme si j’étais son moule, coulisser en moi, enfin… Chaque coup de butoir me faisait gravir une marche de plus sur léchelle du plaisir, de notre plaisir partagé et ho combien intense.
Jétais sa femme, mieux quune femme encore, et lorsquil me délivra de ma quête en inondant mes entrailles de puissants jets de sa semence dans un râle viril, je me dis quil venait définitivement de féconder ma passion naissante pour lui
Pierre venait de me faire découvrir le paroxysme de ma jouissance hybride et il continuerait ainsi longtemps
Camille