Les douze servitudes d’Hélène : êta et le Cyclope Polyphène (suite) –
Des grognements de mécontentements tels ceux dun ours mal léché se firent entendre. Le Cyclope venait de constater que l’on avait entamé son gros pain. Il se rapprocha de la table, pencha la tête en avant tout en se courbant, dubitatif, fronçant son unique et épais sourcil puis tourna la tête un peu dans toutes les directions, scrutant une éventuelle présence étrangère. Puis ne voyant rien danormal, il se mit à chercher, dabord sur le côté opposé de la petite cache improvisée dêta et de Philtos. Ceux-ci essayaient de ne faire aucun bruit, tout en utilisant au mieux le recoin caché de langle rocheux assez restreint, dont ils disposaient. Et linévitable se produisit. Polymène tournant le pas, se dirigeant vers létagère, aperçut très vite les deux personnes. Un petit moment de surprise le fit se figer tel une statue, le regard de son il unique fixe et empli détonnement. Mais quand il se mit à réagir, il attrapa, de son épaisse main, le bras de Philtos qui sétait mis devant êta afin de la protéger au mieux. Le géant tira énergiquement à lui, le jeune homme, qui paraissait ridiculement petit face au 2,20 mètres du Cyclope. On aurait dit un enfant devant son père De sa grosse voix grave et bourrue, Polymène sexclama :
— Qui ose venir dans mon antre ? Qui êtes-vous pour oser venir à jusquà moi et me voler ma nourriture !?
— Je nous nous sommes perdus et dit le jeune philosophe effrayé, ne pouvant terminer sa phrase
— Jai dit qui êtes-vous ? coupa le Cyclope, laissant couler de la bave sur ses épaisses lèvres.
— Je Je mappelle Philtos, fils de Perticlès et dAgnaristè, je viens de Béotie et voici êta qui ne sait doù elle vient, ses souvenirs sont effacés me semble-t-il et
Portant un regard plus attentif sur êta toujours aussi belle et désirable dans sa totale nudité, il se mit à la regarder intensément en se figeant. Il était comme saisi par sa beauté, on ne saurait dire si son regard par son il unique, était de lenvie bestiale dun animal en rut ou de ladmiration excessive face aux courbes si parfaites et si sensuelles de la belle. Mais il était évident quil nétait pas insensible aux savoureux charmes de la femelle. Son sexe ne pouvait cependant pas trahir sa subite excitation car comme avant quil saperçoive quil nétait pas seul, son énorme phallus était toujours exhibé en érection (selon La Volonté Divine). Mais son il devint tout rond denvie, le front relevé et un semblant de rictus pervers ponctuait lensemble quand il se bomba le torse Il se mit à se reculer jusquau milieu de la grotte et tout en maintenant toujours fermement le jeune homme par le bras, sadressant à êta, il coupa la parole à Philtos sur un ton vicieux :
— Toi la belle femelle, vient par là que je te regarde de plus près
êta obtempéra comme à son habitude. Elle se présenta les bras le long du corps, la tête baissée devant le Cyclope qui sans dire un mot lui imposa de se mettre à genoux appuyant de sa lourde main sur lépaule de la belle
— Après avoir mangé mon pain, il te faut savourer le dessert, lança l’imposante créature
Et sans un mot de plus, Polyphène prit la tête dêta pour la forcer à lui lécher sa volumineuse verge dressée. Proportionnée à ses grosses testicules, sa grosse bite devait avoir le diamètre dun poing dhomme et dune longueur de 25 à 30 centimètres ! Trop grosse pour entrer dans la bouche dêta, celle-ci se contentait de lui prodiguer de savoureux léchages de langue sur toute la longueur de la hampe, de la base des couilles, sattardant à chaque replis de peau ou des veines saillantes pour remonter jusquau volumineux gland gorgé de sang. Le Cyclope visiblement appréciait le savoir-faire de lesclave femelle quand il força Philtos à son tour, à sagenouiller pour se faire lécher, par celui-ci, ses couilles tandis quêta à côté léchait avidement le raide phallus dressé et son gland turgescent. Les deux esclaves utilisaient leur langue mais aussi leurs mains pour caresser les fesses, le bas-ventre et la hampe du géant. Celui-ci émettait des grognements de plaisirs appuyant des ses deux grosses mains puissantes et velues sur les nuques des esclaves. Quand au bout dun long moment, le Cyclope poussa un puissant et très très long râle de jouissance qui ne sarrêtait plus quand il jaillit, de sa verge gonflée, de très abondants flots de sperme à nen plus finir, comme sil avait emmagasiné des litres de foutre ! Aussi incroyable que cela puisse être, cest au moins un bon quart de litre de sperme qui fut éjaculé sur les visages dêta et de Philtos. Les deux esclaves souillés laissaient dégouliner ce liquide visqueux le long de leurs joues tandis que de sa main, Polymène les obligea à nettoyer la grosse bite qui avait la faculté Divine de ne pas faiblir, de rester en toute circonstance en une forte érection même après une telle éjaculation car faut-il le rappeler, débander lui était impossible !
— AAahh c’était bon ! éructa le monstre de sa grosse voix dogre.
Tenant toujours les deux esclaves à bout de bras, il continua à parler sur un ton satisfait :
— Les dieux ont été généreux pour une fois, en me livrant deux créatures pour satisfaire tous mes désirs ! J’en avais assez d’être seul. Mais au moins cela m’a laissé le temps de prévoir votre venue, même si je ne vous attendais pas…
Et il partit dans un grand éclat de rire entraînant êta et Philtos derrière lui en les tenant fermement par le poignet, jusquau fond de sa grotte où une vaste salle creusée dans la roche, au plafond de laquelle pendaient des cages vides et suspendues au bout d’épaisses chaînes.
— C’est là que vous vivrez désormais, dans l’attente des moments où j’aurai envie de me vider ! Et j’en ai souvent envie ! Quand je serai satisfait vous mangerez, sinon…
D’une chiquenaude, il envoya êta sur le sol où elle resta étourdie… Il traîna ensuite Philtos jusqu’à l’une des cages, le souleva et le poussa à l’intérieur puis referma la porte grillagée. Il samusa à balancer la cage suspendue dun unique coup dépaule abandonnant le jeune philosophe ainsi encagé pour retourner vers êta qui recouvrait lentement ses esprits.
— Avec toi je n’en ai pas fini ! tonitrua-t-il. L’immense créature souleva êta comme si elle n’était qu’une brindille et la porta jusqu’à une sorte de couche sale et puante, jetée dans un recoin de la vaste salle… Il ne disait mot, mais son oeil unique et pervers, fixait la belle et blonde esclave, rempli d’une lueur d’avidité… Il se laissa tomber sur elle, l’écrasant de tout son poids, sans se soucier le moins du monde de son confort, lui saisissant les poignets, il lui faisait face, poussant son énorme sexe entre les cuisses, entrant sans ménagement mais avec peine dans le vagin qui lui était pourtant si largement ouvert ! Il pénétrait en elle, il poussait et un sourire apparaissait sur sa bouche aux dents jauneâtres et pointues tandis qu’il contemplait les grimaces de la femelle qu’il pénétrait avec lenteur, profitant de ce qu’il lui infligeait…
— Tu n’en as jamais senti de telle, hein ? Catin !? lui dit-il, soufflant au visage de la jeune femme un nuage d’haleine fétide.
Il pénétrait donc en elle pour la violer, presque surpris de ne pas sentir le sexe de la femelle se déchirer en recevant une verge de cette taille énorme, inhumaine ! Oui, il fut surpris de sapercevoir que la soumise avait spontanément un vagin fortement dilaté pouvant recevoir un tel phallus (cela était uniquement du à la Volonté Divine). Mais passée la douleur de la pénétration, êta semblait peu à peu s’apaiser. Les yeux fermés, elle avait cherché son souffle, tenté désespérément et bien inutilement d’échapper à cet énorme engin qui l’avait ouverte et s’était enfoncé en elle tel un pieu aussi épais que dur. Polyphène poussait de toutes ses forces, sa verge démesurée allait et venait dans le large vagin ouvert comme une grotte humide et chaude, et êta suivait maintenant le rythme endiablé que lui imposait le géant à l’oeil unique. Elle dégoulinait littéralement de désir, de plaisirs accompagnant les coups de boutoir du Cyclope d’une ondulation de tout son corps. Chaque fois qu’il s’enfonçait en elle, il la soulevait au-dessus de l’immonde paillasse et elle laissait échapper des gémissements rauques, tels les râles de plaisir jouissifs d’une femelle en chaleurs… Elle navait jamais été baisée comme cela, si sauvagement, si puissamment, si bestialement et le plaisir de la belle en fut décuplé
Depuis la cage où il gisait désespéré, Philtos entendait les ahanements du Cyclope et les gémissements de plus en plus saccadés et débridés de celle dont l’épreuve subie lui montrait soudainement à quel point il était attaché à elle, à quel point… il l’aimait. Il avait saisi les barreaux de sa cage et les serrait à se faire blanchir les jointures, impuissant, réduit à la torture impitoyable de ne rien pouvoir faire et d’entendre celle qui avait conquis son coeur, non seulement être prise par un autre, mais comme les cris qu’il entendait maintenant le lui prouvaient, y prenait un plaisir quasiment animal… Car êta était maintenant prise dune véritable frénésie, elle s’agitait de façon désordonnée sous le viril corps du Cyclope qui l’avait maintenant retournée et la baisait en levrette en la tenant devant lui, soulevée au-dessus du sol, comme une marionnette agitée par l’énorme manche qu’il avait enfoncé en elle et le long duquel il la faisait glisser, aller et venir avec force et dune cadence infernale, obtenant dêta des râles et des cris de plaisir si puissants quils se mêlaient aux gémissements d’excitation du monstre qui, enfin sentit son plaisir exploser, jaillir, inonder la caverne offerte de l’esclave à l’issue d’une inouïe saillie mémorable telle qu’il n’en avait jamais connu auparavant ! Idem pour êta, jamais elle navait été prise ainsi par une telle virilité décuplée lui apportant autant de si puissantes jouissances hors normes
Le Cyclope laissa êta se répandre sur le sol, elle baignait dans une grosse flaque de sperme déversé tandis qu’il s’écroulait lui-même, épuisé, vidé de sa semence autant que de son énergie pourtant immense. Seule sa verge resta bandée condamnée à tout jamais à rester dressée Alors que le géant gisait allongé sur le sol, êta rampa jusqu’à lui, se frottant à ce corps immense et velu, léchant sa verge dure et poisseuse de sperme, puis remontant lentement vers le ventre, la poitrine… Elle le regardait avec une avidité qu’il n’avait jamais vue sauf dans les yeux d’une créature affamée… elle était sur lui assise sur son ventre, le dos appuyé contre la verge éternellement dressée et qui lui faisait comme un dossier. La belle caressait ses tétons énormes et durs, elle si haletante et manifestement inassouvie… A la grande surprise du monstre, elle s’appuya alors sur lui pour soulever sa croupe et venir poser son cul sur l’énorme gland turgescent et dégoulinant encore de semence… elle ne cessa pas un instant de le regarder tandis que, glissant lentement sur la verge dure et poisseuse, elle s’empalait sur lui, l’anus pourtant étroit s’ouvrant peu à peu (Divinement, bien entendu) pour engloutir l’éternelle érection. Polyphène en restait muet, presque timide l’espace d’un instant… Il la regardait étonné tandis qu’elle se laissait lentement glisser sur le manche de chair qui pénétrait en elle, ouvrant inexorablement son fondement…
— OOOhhhh ! Mmmhhh oui, mon cul va avaler ton énorme engin ! Ooohhhhh gémissait-elle…
Et Philtos entendait ces mots qui provoquaient en lui plus de douleur que la plus cruelle des flagellations. A nouveau, il n’entendait que râles et grognements, bruits de succion et de chairs Et cela dura, dura, un temps qui lui sembla vraiment interminable. En effet durant des heures, ils baisèrent en toutes positions, êta allant dorgasmes en orgasmes, tous plus puissants les uns que les autres où cul et vagin furent abondamment comblés jusqu’à ce qu’enfin le Cyclope presque lassé ramena êta et l’enferma dans une cage voisine où elle s’écroula sur le sol, visiblement épuisée. Insatiable mais épuisée.
— Cette femelle est exceptionnelle, lança le Cyclope avec un oeil égrillard.
Puis il jeta quelques fruits dans la cage du philosophe :
— Manges, elle a pensé à toi et m’a demandé de te permettre de te nourrir… Comment lui refuser après de telles jouissances ! J’espère que tu sauras te montrer digne d’elle ! cracha le Cyclope, amusé de voir Philtos prostré.
Et les jours passèrent ainsi. êta prodiguait au Cyclope de tels plaisirs, qu’ils s’écroulaient souvent d’épuisement. Mais le sommeil qui enveloppait le géant alors restait des plus légers et les mouvements dans la caverne éveillaient encore son attention et sa méfiance. Pourtant, peu à peu, même son exceptionnelle constitution finissait par succomber au traitement épuisant de la blonde esclave qui le faisait jouir et jouir encore tout au long des jours. Enfin, vint le jour où Polyphène épuisé de tant baiser s’écroula pour sendormir sur le sol toujours avec sa bite dressée mais avec son oeil vide, sa bouche béante et laissant échapper un épais et gluant filet de bave… êta avait enfin obtenu ce qu’elle espérait depuis tant de jours… Elle approcha sa main du cou du Cyclope, où pendait une chaînette portant la clef des cages et elle s’en empara. Le Cyclope n’eut aucun mouvement, inerte, épuisé, il dormait profondément, ronflant même bruyamment tel un ogre repu après un festin. êta s’éloigna et ouvrit la cage de Philtos… Et pour la première fois, elle s’exprima vraiment :
— J’ai réussi, dit-elle avec fierté, il est si épuisé qu’il ne réagit plus, maintenant nous allons pouvoir fuir !
Philtos ne bougeait plus, il la regardait :
— Mais… tu as tant joui, tu en as hurlé de plaisir !
— Idiot ! Comment pouvais-je faire ? Oui j’ai hurlé de plaisir ! Oui j’ai joui et bien joui ! Je nai même jamais autant joui. Et que t’importe, je ne peux mempêcher davoir du plaisir. Et puisque cela nous permet de lui échapper !?
Philtos était comme hébété, à tel point qu’êta dût le prendre par la main pour l’entraîner hors de la caverne. Ils jaillissaient à peine à l’extérieur quand ils entendirent un hurlement à faire trembler les arbres autour d’eux; puis le pas lourd du Cyclope qui s’élançait à leur poursuite… Le géant réveillé, devait sans mauvais jeu de mots, ne dormir que dun il ! Ils tentèrent de fuir, mais malgré sa lourdeur, Polyphène courrait vite, trop vite… Il gagnait sur eux à chaque pas, ils pouvaient presque sentir son haleine fétide portée par l’air alentour. êta stoppa leur course et montra une grosse branche à son compagnon… Puis sans un mot, elle fit face au Cyclope. Ce dernier fut saisi par la beauté surnaturelle de cette femelle nue qui à nouveau s’offrait à lui, il stoppa à moins d’un mètre d’elle, oubliant totalement l’autre fugitif, n’ayant d’oeil (aussi unique qu’avide) que pour ce corps que tant d’heures débats si puissants, si intenses n’avaient en rien souillé ! L’esclave était là, immobile, sa longue chevelure comme lavée et brossée à l’instant, telle une rivière dorée dégoulinant sur ses épaules, les seins ronds et fermes aux tétons roses bien dressés, le ventre palpitant, le sexe aux chairs nues, qu’il savait humide et si velouté… La créature géante tremblait sur ses jambes en contemplant cette sublime vision qui lui souriait, passait une main entre ses cuisses, relevant de l’autre un sein, pinçant le téton… lentement, elle se tourna, mais pas pour fuir, pour se cambrer, pour se faire saillir sa croupe et, de ses mains, écarter les globes de ses fesses pour lui offrir sa fente sombre et l’accès à ce trou si étroit qui pourtant savait si Divinement l’absorber tout entier !
Le Cyclope bavait abondamment, se penchant un peu pour mieux voir ce cul qui le fascinait… il ne vit rien, avant de ne plus jamais voir ! Car profitant de la diversion, Philtos avait ramassé la branche tombée au sol, dont la brisure constituait comme la pointe d’un pieu… Sans plus réfléchir, le philosophe pointa l’arme improvisée et fonça, ne s’arrêtant que lorsque son épieu provoqua le bruit visqueux de l’oeil qui se crevait et il poussa encore pour l’enfoncer aussi profondément qu’il le pouvait, espérant la souffrance de l’autre, comme lui avait souffert lorsque le monstre s’enfonçait de son pieu de chair entre les cuisses de sa bien aimée. Le Cyclope hurlant se redressa, les mains portées sur son il et poussa un cri strident, inhumain, et s’écroula. Philtos demeurait immobile, contemplant sa victime prise des ultimes tressaillements d’un corps que la vie abandonne… Le plus surprenant, c’est que l’énorme verge demeurait aussi dure et tendue qu’au premier jour de leur captivité… Ce fut êta qui saisit Philtos par la main à nouveau…
— Viens, il est temps de fuir cette île, dit-elle et Philtos la suivit…
(A suivre )