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DCT, l'agence qui met en scène vos fantasmes – Chapitre 6




NB : Pour des raisons inhérentes aux règles du site, le nom de la célébrité a été remplacé par un anagramme

L’histoire qui suit fut particulièrement difficile à réaliser. Sa préparation a réclamé des mois de travail à la société de production DCT, mais pas uniquement. Au départ l’affaire ne paraissait pas si compliquée. Un riche industriel, entiché de Racquel Ebouto, souhaitait que cette dernière soit l’héroïne d’un scénario assez travaillé, dont l’action se déroulait pendant la seconde guerre mondiale.

Racquel Ebouto était une résistante et faisait passer, la nuit, des hommes en Angleterre à bord d’un petit bateau de pêche, à partir d’un port normand. Alors qu’elle venait d’embarquer un petit groupe de soldats anglais évadés d’un camp de prisonniers, elle était surprise par un sous marin allemand. Après un combat acharné dans lequel ses passagers trouvaient une mort héroïque, l’actrice était capturée et emmenée à bord du UBoot où se déroulait la suite de l’histoire.

Il fallait donc trouver une actrice. Premier hic important. Clarisse proposa à son acheteur plusieurs filles dont la physionomie était proche de celle de l’actrice. Parmi elles, Josiane Ricier, née en 1957 comme l’actrice, tenait la corde. Elle était sans emploi et faisait partie des femmes qui avaient répondu à l’annonce pour un rôle de figurante que DCT avait fait passer à Pôle Emploi.

L’acheteur ne fut pas emballé, ni par Josiane, ni par les quatre autres profils que Clarisse lui transmit. Certes, il trouvait que Josiane ressemblait assez à Racquel Ebouto mais certains détails clochaient. I trouvait à juste titre qu’elle n’avait pas le même nez et les mêmes lèvres que la comédienne et que son visage de même que son corps étaient aussi plus empâtés.

On en était là. Les recherches supplémentaires que menèrent Clarisse et son équipe ne donnèrent rien de plus probant. L’histoire allait tomber à l’eau quand Clarisse eût une idée. L’acheteur, qui se réservait les droits exclusifs de l’L’histoire qui suit a été particulièrement difficile à réaliser. Sa préparation a réclamé des mois de travail, à la société de production DCT, mais pas uniquement. Au départ l’affaire ne paraissait pas si compliquée. Un riche américain, entiché de Racquel Ebouto, souhaitait que cette dernière soit l’héroïne d’un scénario assez travaillé, dont l’action se déroulait pendant la deuxième guerre mondiale.

Racquel Ebouto était une résistante et faisait passer, la nuit, des hommes en Angleterre à bord d’un petit bateau de pêche, à partir d’un port normand. Alors qu’elle venait d’embarquer un petit groupe de soldats anglais évadés d’un camp de prisonnier, elle était surprise par un sous marin allemand. Après un combat acharné dans lequel ses passagers trouvaient une mort héroïque, l’actrice était capturée et emmenée à bord du UBoot, où se déroulait la suite de l’histoire.

Il fallait donc trouver une actrice. Premier hic important. Clarisse proposa à son acheteur plusieurs filles dont la physionomie était proche de celle de l’actrice. Parmi elles, Josiane Ricoeur, née en 1957, plie comme l’actrice tenait à son avis la corde. Elle était sans emploi et faisait partie des femmes qui avaient répondu à l’annonce, concernant un rôle de figurant, que DCT avait fait passer à Pôle Emploi.

L’acheteur ne fut pas emballé, ni par Josiane, ni par les quatre autres profils que Clarisse lui avait transmis. Certes il trouvait que Josiane ressemblait assez à Racquel Ebouto mais certains détails clochaient. Elle n’avait pas le même nez et les mêmes lèvres que la comédienne, son visage de même que son corps étaient aussi plus empâtés.

On en était là. Les recherches ultérieures que menèrent Clarisse et son équipe ne donnèrent rien de plus probant. L’histoire allait tomber à l’eau quand Clarisse eût une idée. L’acheteur, qui se réservait les droits exclusifs de l’oeuvre comme c’était toujours le cas d’ailleurs, avait proposé une somme considérable pour ce film.

Clarisse prit sa calculette, passa plusieurs coups de fil et finit par trouver une solution, sur le plan financier du moins. En réduisant drastiquement l’enveloppe que DCT devait initialement toucher, ça devait passer. Clarisse s’y résolut. Maintenant restait à amener Josiane à son idée, ce qui n’était pas forcément gagné.

La productrice convoqua la femme et lui mit le marché entre les mains, en précisant également la nature exacte du rôle que cette dernière devrait jouer ensuite. Auparavant il y avait un préalable important. Il fallait tout simplement que Josiane accepte de se plier à un stage de remise en forme pour retrouver l’allure élégante de l’artiste, mais surtout qu’elle subisse un acte de chirurgie esthétique qui lui donnerait définitivement les traits et la physionomie générale de la comédienne.

Clarisse argumenta beaucoup sur ce nouvel atout qui allait mettre son interlocutrice en valeur. Mais ce fut l’aspect financier qui emporta la décision. Josiane avait encore un garçon de vingt ans à la maison et l’importance du cachet proposé lui offrait la possibilité de repousser ses affres financiers à bien plus tard.

Une fois le contrat signé, rendez-vous fut pris dans une clinique spécialisée pour le mois suivant. Le chirurgien proposa également moyennant un léger supplément de remonter les seins de Josiane et d’augmenter légèrement sa poitrine afin de faire correspondre exactement sa plastique à celle de l’artiste. DCT donna son accord après quelques négociations.

Tandis que Josiane subissait son intervention et allait ensuite perdre la dizaine de kilos qui la séparait de la comédienne, dans un centre spécialisé de Vittel, la production se mettait en quête de l’élément le plus important du tournage: L sous marin.

On finit par dégotter «l’Espadon». Mis en service en 1960, par la marine française ce submersible passait une retraite paisible dans une des alvéoles en béton que les nazis avaient fait construire dans le port de Saint Nazaire pour protéger leurs submersibles.

On pouvait visiter ce navire grâce aux bons soins de Serge le Cloadec, guide passionné qui passait ses journées à faire découvrir les entrailles étroites du navire à des touristes venus du monde entier. Quand la production le contacta, Serge venait de partir à la retraite. Il en concevait une certaine rancur car, comme il l’expliqua largement à l’assistant de DCT, il n’avait pas toutes ses annuités et la suite s’annonçait donc difficile pour lui.

Le régisseur lui expliqua que DCT avait besoin du bathyscaphe pour quelques heures seulement. Serge calcula vite. De jour c’était impossible, mais de nuit… Il avait gardé un jeu de clés de la porte du hangar. Le sous marin était ensuite complètement accessible. Qui aurait pu voler ce navire, dont les moteurs diesel étaient de plus hors d’usage?

Moyennant de quoi boucler ses fins de mois pour un bon moment, Serge accepta. Il ferait après 22 heures rentrer l’équipe de tournage et les acteurs par l’issue de secours située à l’arrière du bâtiment hors de vue d’éventuels curieux. Le lieu était suffisamment isolé pour que l’opération puisse se dérouler sans encombre. Il fallait juste avoir tout plié et déguerpir avant 6 heures du matin. Ce qui laissait 8 bonnes heures à bord, laps de temps largement suffisant à condition de s’organiser correctement.

Un technicien de l’équipe eut la joie de recevoir un billet de train pour la sous préfecture de la Loire Atlantique, agrémenté d’une nuit d’hôtel et de quelques repas, plus une somme rondelette qu’il consacra à visiter plusieurs fois le sous marin. C’était assez rare comme démarche, la plupart des visiteurs se contenant d’un seul passage. Le gars expliqua au nouveau guide qu’il était venu là car son père, récemment décédé, avait été marin à bord de l’Espadon.

Le guide respecta le chagrin de notre homme dans son pèlerinage douloureux et consentit à lui laisser prendre toutes les photos qu’il voulait, fournissant à la moindre question un surcroît d’informations particulièrement généreux, complétant ainsi celles déjà transmises par Serge le Cloadec.

Pendant ce temps là Josiane avait terminé son séjour dans les Vosges. La femme qui se présenta à Clarisse avait retrouvé non pas une allure svelte, car à 59 ans c’est un peu compliqué, mais absolument proche de la physionomie de Racquel Ebouto. La productrice scrutait maintenant son visage. Le plasticien avait fait des merveilles, Josiane n’était plus juste ressemblante, c’était le portrait craché de la comédienne.

Le client fut enthousiasmé par les clichés que lui envoya DCT.

Le fourgon des techniciens de DCT prit la direction du sud Bretagne, tandis qu’un minibus amenait sur place Josiane et cinq figurants, tous issus du secteur pornographique. Ces derniers se chargèrent de la complimenter abondamment sur sa plastique pendant le voyage et c’est une équipe soudée et épanouie qui débarqua dans un hôtel proche de la gare.

Josiane passa un fichu et des lunettes noires. Ce fut sa tenue publique pendant les deux jours passés sur place. Il valait mieux éviter que des fans de l’artiste ou pire des journalistes locaux ne la confondent avec son célèbre sosie.

Le premier jour, à la tombée de la nuit, on tourna dans une crique reculée la scène initiale, celle où Racquel, résistante, était capturée. On loua les services d’un patron pécheur pour l’occasion. Comme il était matériellement impossible d’utiliser le sous marin en mer, une partie de l’équipe de tournage prit place avec un fort projecteur sur l’annexe du chalutier, tandis que l’autre partie restait à bord pour filmer le combat.

L’éclairage puissant, sorti de la nuit, surprit les hommes en fuite. Armés de mitraillettes ils firent face valeureusement à leur ennemi invisible, tombant un à un. Comme on n’avait pas besoin de voir les agresseurs à ce moment là, les figurants jouèrent les anglais en fuite. Puis trois d’entre eux enfilèrent des uniformes nazis pour monter à bord du navire, inspecter les corps et découvrir Racquel, planquée sous une bâche.

La pauvre se débattit tant bien que mal, mais que faire face à des soldats puissamment armés? Elle se rendit finalement à ses agresseurs qui attachèrent ses mains dans son dos avant de l’emporter vers le navire. Le plan s’arrêta sur la silhouette de la fille, contrainte de monter à bord du youyou, soulagé entre temps de ses techniciens et de leur matériel.

On retourna à Saint Nazaire pour une sérieuse collation avant une bonne nuit réparatrice. La journée du lendemain était libre pour les acteurs, tandis que les techniciens planchaient sur la résolution des différents problèmes qui les attendaient le soir même dans l’exigu navire.

Peu avant 22 heures le fourgon de DCT se gara près de l’issue indiqué par Serge le Cloadec. Sa silhouette se découpait dans les phares. Il salua brièvement tout le monde ouvrit la porte et les guida vers le sous-marin. Il alluma uniquement l’éclairage de secours. Ce dernier permettait de se déplacer sans difficulté sur le quai. Sa faible intensité blanche correspondait à celle de la pleine lune. Ce qui offrit la possibilité, un peu plus tard dans la nuit de réaliser des plans extérieurs du bateau, le capitaine juché sur la tourelle, dans l’attente du retour de son équipage.

Une demi heure plus tard un coup de fil avertit le chauffeur du minibus que tout était prêt. Le véhicule déposa les acteurs de l’épopée historique à côté du van de la production. L’ancien guide, qui faisait le guet les accueillit et leur indiqua dans la pénombre le chemin à suivre. Le temps était exécrable, ce qui est un pléonasme en novembre dans l’estuaire de la Loire. Un brouillard épais et froid, d’où suintait un crachin rachitique mais pénétrant, enveloppait tout le secteur.

Rentrer dans ce type de submersible est délicat, y circuler encore plus. Cloisons, plafond, tout est simplement étroit. On se demande comment 65 hommes pouvait vivre pendant des semaines dans ce carcan d’acier. Les deux seuls espaces un peu dégagés sont la salle des machines, à l’arrière, et celle des torpilles à l’avant. C’est pour cette dernière option qu’avait opté la réalisatrice.

Les acteurs y enfilèrent leurs costumes. Uniformes noirs de marins allemands pour les hommes d’équipage et tenue d’officier pour le capitaine. Racquel/Josiane portait un pull marin et un jean sous un imperméable vert olive, Une faluche noire venait compléter sa panoplie de parfaite résistante. On reprit le tournage à partir du moment où la femme est poussée dans le sous marin par ses geôliers. Plan extérieur, puis intérieur, pris caméra sur l’épaule du bas de l’échelle. Un marin la guide fermement vers le carré des officiers à travers les étroites coursives.

La pièce réservée au commandant du navire était tellement minuscule qu’il fallut poser une mini caméra sur une étagère pour tourner la scène de l’interrogatoire. L’endroit ne pouvait recevoir plus de deux personnes. C’est donc sur un plan fixe que Helmut Müller, seul maître à bord après Dieu, va essayer d’obtenir de sa captive, dans un français parfait, des informations sur son réseau. La femme demeure muette sourde aux allusions de l’officier, qui menace de la livrer en pâture à ses hommes.

Rien n’y fait. L’héroïne ne trahira pas!

Helmut met alors ses menaces à exécution. Il appelle son second qui s’empare de la malheureuse, toujours les mains attachées derrière le dos, et l’entraîne rudement vers l’avant du bâtiment. Une fois arrivée dans la salle des torpilles, il l’attache par les poignets à un bastingage assez haut pour permettre aux marins d’accéder aux tubes de lancer les plus élevés.

Josiane est sur la pointe des pieds, le marin la hisse encore un peu, là voilà pendue en l’air sans défense.

On place un tabouret sous les pieds de Josiane et on fait une petite pause, le temps de régler quelques approximations techniques et surtout d’indiquer à chacun la place qu’il doit rigoureusement tenir, faute de quoi la caméra risque de ne rien pouvoir saisir. Même si ce lieu est le plus vaste à bord, il n’en reste pas moins fort restreint pour six acteurs et deux techniciens.

Clarisse en profite pour complimenter Josiane pour l’excellente tenue de son rôle. Celle-ci lui répond qu’elle appréhende nettement la suite en lui avouant même que cette partie à venir du scénario lui avait fait plus peur que d’affronter les opérations esthétiques. La productrice la rassure de son mieux.

Le capitaine demande une dernière fois à sa captive de collaborer avec la Kriegsmarine. Obstinée elle refuse encore.

Le faux Helmut dégrafe alors l’attache de sa dague d’officier et lentement déchire un à un chacun des vêtements de la détenue sous l’il lubrique des matelots. Il livre enfin la sexagénaire potelée à cette horde en manque de femmes depuis de longues semaines.

Un marin particulièrement frustré par l’abstinence déchire de ses dents les sous vêtements d’époque en coton de Josiane. Celle-ci appelle en vain au secours jusqu’à ce qu’un des hommes, fatigué par ses cris, lui enfonce dans la bouche la petite culotte que son voisin vient de mettre en pièces.

S’ensuit alors un curieux phénomène.

Saisie sans doute par le syndrome de Stockholm, la malheureuse commence à sympathiser avec ces hommes frustres qui se bousculent pour la besogner. De fil en aiguille son regard s’alanguit sous les caresses sordides, son corps va au devant des outrages, tant et si bien que les matelots décident de la dépendre. Ses deux pieds reprennent appui sur le sol et la sexagénaire peut ainsi subir leurs divers assauts dans une posture plus confortable.

Après que l’équipage a prélevé sa part de butin en honorant chacun de ses orifices, le capitaine décide de prendre son pied dans le fessier charnue de la fausse Racquel, dégoulinante de sperme. C’est le bouquet final. Sous les coups de reins assidus du chef, la résistante perd tout contrôle et livre entre de multiples orgasmes le nom de tous les membres de son réseau. Entendons bien par membre, la personne et non son attribut viril.

L’épilogue montre Josiane, nue comme un ver sur la couchette du capitaine, en train de lui faire une gâterie, tandis que celui-ci promet de la débarquer en Angleterre au lieu de la livrer aux SS. Fondu au noir. Clap de fin.

Ils est cinq heures du matin. Toute la fine équipe a une heure pour plier bagage et déguerpir. Serge, qui continue à faire le guet dans le brouillard, voit un à un les protagonistes de l’histoire lui passer sous le nez, les acteurs d’abord, les techniciens chargés du matériel ensuite. Curieux, il se demande bien ce qui a pu se passer à bord de l’Espadon et ce n’est pas Clarisse, la dernière à sortir du grand bunker qui va lui donner la réponse. Par contre elle lui glisse au passage une enveloppe conséquente tout en le remerciant.

En regagnant son véhicule la productrice songe tout à coup qu’elle même, alors actrice, a joué dans une saynète historique: «Clarisse remonte le temps» où elle incarnait Jeanne d’Arc prisonnière et soumise à ses bourreaux.

Cette histoire malencontreusement placée dans la catégorie SM de Xstory n’a pas connu le succès espéré. Peut-être que le présent chapitre donnera aux lecteurs l’envie de la lire…

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