J’enfile ma veste en cuir et réajuste mes cheveux avant de commencer la route vers le bar où se trouve Axel. Le quartier est désert même si les nombreuses conneries dites par Romain ne me font pas remarquer les deux ou trois personnes déjà croisées. Ce n’est qu’une fois arrivé dans la rue menant à la fameuse place que mon appréhension reprit le pas, je m’arrête un instant. Ne voulant pas créer de malaise dans la soirée je n’ai que le choix de suivre les garçons, qui marche d’un pas décidé dans la rue. Je tente de rattraper les garçons malgré mes bottines à talons ; un groupe de trois jeunes aviné discutant ensemble se trouve sur mon chemin. Je baise la tête en arrivant à leur niveau. Ils stoppent toute discussion alors que je passe au travers de leur groupe. Je jette un furtif coup dil. L’un des jeunes me regarde en souriant de manière insistante. J’ai envie de partir en courant tant j’ai peur d’être reconnu ou juste moqué pour mon accoutrement. Mais une réflexion dite un peu trop fortement par l’un des jeunes me fait redescendre de mon ascenseur émotionnel :
— Putain elle est bonne celle-là, je lui casserais bien son mini short de salope
La plupart des gens trouveraient ça odieux comme commentaire, mais dans mon cas je prends ça plutôt comme un compliment. Revigoré, je rattrape les garçons au moment de pénétrer sur la place. De nombreuses personnes s’y trouvent soit attablées à un des restaurants, buvant sur les bancs ou sirotant une pinte au bar où nous devions nous rendre. C’est tête haute que je pénètre dans la foule agglutinée devant le bar. J’observe les alentours, personne ne semble notifier ma présence, pas de regards braqués tous sur moi contrairement à ce que je m’imagine lors de mes moments de panique. Je me rends compte que j’ai franchi un énorme pas à ce moment-là. J’ai envie d’exulter à plein poumon là devant tout le monde. Je me contente d’avancer en me dandinant sur la musique provenant de lintérieur. Aussi bondé que l’extérieur la salle est néanmoins suffisamment grande pour que nous puissions y bouger sans trop de difficultés. Romain nous indique que Axel va bientôt prendre sa pause, il se trouve être un des barmans.
Il envoie un SMS indiquant de le rejoindre sur le bout du comptoir à côté de la porte de service. Toujours en bougeant légèrement mon corps sur la musique je croise le regard d’un bel homme plus vieux que moi qui me regarde en souriant. Fasciné par ses traits je le fixe, avec un sourire un peu niais, involontairement moi aussi. Il me toise de haut en bas et va pour se lever. Au même moment Romain m’attrape là, mais coupe l’herbe sous les pieds du bel inconnu et m’évite un moment plus que gênant. Nous attendons la pause autour d’une bière tout en discutant avec Axel. Il nous entraîne ensuite dans les cuisines puis dans l’arrière-cour du bar. Là il déballe un sachet contenant d’autres petits sachets blancs. Les garçons achètent un gramme de cocaïne et proposent à Axel de la goûter avec eux. Caché dans le local poubelle il prépare les fameuses lignes de coke. Chacun sniffe une trace à l’aide d’une paille en papier.
— Ah elle a l’air bonne, ça va bien nous revigorer ça ! Lança Romain.
— Grave la nuit risque d’être longue. Répondit Guillaume.
— D’ailleurs Nina ça te dirait pas un petit remontant. Romain me tend la plaquette où se trouve une dernière petite trace.
Je n’avais jamais vraiment songé à ça. N’ayant expérimenté rien d’autre que le cannabis et l’alcool je reste méfiante à l’égard des autres drogues.
— Ça va me faire quoi ?
— Tu vas te sentir moins bourré, mais plus énergique aussi. Et jamais tu n’auras autant confiance en toi que sous cocaïne. T’as l’impression d’être Dieu, ou plutôt une déesse. Me répond Axel d’un regard charmeur.
— Hep là pas touche, c’est la copine de Romain vieux vautour
— Haha laisse-le tranquille, c’est vrai qu’elle est mignonne ma petite Nina.
Moi qui n’est jamais eu une très bonne estime de moi je rougis devant autant de flatterie.
— Si tu prends que la petite trace y’a pas de risque que tu finisses mal, mais les effets arrive très vite
Je ne dis rien et attrape la paille faite par axel pour moi et sniffe ce qu’il reste sur la palette ; la sensation n’est pas très agréable : ça pique le nez et on a l’impression d’avoir la narine désensibilisée ; nous quittons l’arrière-cour pour rentrer directement chez Guillaume et laisser Axel reprendre son service. Je fais un détour par les toilettes et pénètre, sans hésiter dans les toilettes des filles. Assise sur le trône je commence à avoir une sensation bizarre. Je me sens différente d’un coup… Je ne ressens en effet plus les effets de l’alcool. C’est la cocaïne qui est en train de monter à coup sûr. Je finis mon affaire et pars rejoindre les garçons. J’ai l’impression d’avoir un vison plus clair, c’est bizarre, mais sans l’impression d’être bourré ou défoncé. Je me laisse aller à ces nouvelles sensations et traverse la foule en train de danser sur la piste improvisée. Je traverse l’amas de gens en me déhanchant suggestivement au rythme de la musique. Je sens tout à coup une main se posant sur ma hanche et qui glisse sur tout le haut de mes fesses.
C’était le bel inconnu de tour à l’heure. Je continue mon déhanché tout en rapprochant mon boule de lui . Il pose ses deux mains sur mes hanches pour m’accompagner dans mes mouvements. Je me laisse totalement aller à ce mâle mur qui vient frotter son entrejambe sur mes fesses moelleuses. Je passe mes mains dans ses cheveux et cambre mon dos afin de lui présenter ma bouche. Il plonge sa langue contre la mienne et me retourne pour me mettre face à lui ; j’oublie un instant Romain et Guillaume et fais valser ma langue et la sienne. Il palpe allégrement mes fesses pendant que je tâte sa musculature bien conservée. Je quitte sa bouche et profite d’un mouvement de foule pour m’extraire à ce bel étalon pour éviter d’aller plus loin. Je rejoins mes vrais maîtres devant le bar.
— Hé ben t’en a mis du temps
— C’est pas ma faute, y’avait une belle queue devant les toilettes
— Toi tu commences à être défoncé ma ptite Nina
— Comme nous tous en fait
Bien attaqué par la cocaïne nous avons passé tout le trajet à délirer sur tout et n’importe quoi. Les garçons prennent un malin plaisir à me fesser à tour de rôle au gré des moqueries dues à mon état particulièrement jovial. Je ris à tout et n’importe quoi sans me soucier de reste. Guillaume prend le relais de la sono et met de la musique sur son téléphone, je continue à me déhancher de manière très érotique au milieu de la rue. J’ai l’impression d’être invincible, prête à me faire démonter par mes deux mâles qui ne tarissent pas de commentaire salace sur mon attitude et mon cul qui se trémousse devant eux.
Nous arrivons enfin à destination. Guillaume, très chaud, rallume la sono et attrape un grand drap épais préalablement posé sur une chaise du salon. Romain se penche vers moi et me dit :
— Je crois que ça veut dire qu’il est prêt à te démonter le cul. Alors va nous chercher des bières et reviens prendre ta pétée.
Je me mordille les lèvres à l’évocation de cette idée. Je pars chercher les bières pendant que Guillaume et Romain installent le drap pour protéger la partie banquette du canapé d’angle. Le temps de revenir avec les bières, je retrouve les garçons entièrement nus. Braquemart à la main attendant leur petite salope attitrée. Je tends leurs bières au garçon, Romain me tend en retour le mousqueton de la laisse. Je l’accroche à mon collier et m’agenouille face à ces deux belles bites fièrement tendues vers moi.