Merci Myriam, je me sens mieux. Comme je suis bien dans tes bras. Tu as bien fait de revenir. Dis-moi, pourquoi es-tu là ?

— Cest grâce à Sabine. Je le répète, tu lui dois la vie. Sois plus aimable avec elle.

— Je ne comprends pas. Ce matin tu as chargé Louis, pas Sabine.

— Laisse-moi te raconter. Aussitôt après le démarrage Louis ma dit « Ton mari est un type formidable. Il est généreux, il ne pense quà ton bonheur. Un autre gueulerait, te battrait, te retiendrait. Lui, par amour, il te rend ta liberté. » Cest incroyable. Je ne pensais pas quil serait aussi facile de faire lamour avec toi facile et rapide.

— Jai dit : « Oui, il est formidable, mais il ne veut pas partager »

— Il a raison ! Je nen vois pas lintérêt.

— Tu disais : « Il faut élargir, partager »

— Cest des conneries, des histoires pour embobiner les filles. Aurais-tu souhaité me revoir si je tavais prêché le contraire: « Sois fidèle » ou « Les ménages à trois ne durent pas, tournent en conflits ». On nattrape pas les mouches avec du vinaigre ni les femmes avec des discours de curé.

— Mais tu maimes ou tu ne maimes pas ?

-Je taime, jaime Lucie, jaime Clémence, Rose, Rolande, Julie, Pauline, Sophie, Agnès, Yvette, Mélanie, Fatima, Nina, Angèle et un tas dautres bobonnes. Quand elles sennuient, quand elles mappellent pour une rencontre chaude parce quelles ont des démangeaisons, quand leur chatte réclame caresses, fouille profonde et aspersion, je réponds présent à domicile ou à lhôtel. Certaines opèrent en voiture, dautres dans la nature. Je suis toujours prêt, toujours disponible grâce à mon célibat. Femmes je vous aime!

Ce nest pas possible. Jai tout perdu, mari, foyer.

.

— Enfin, tu nas pas compris ? Quand je tai vue au bal, je me suis dit : « Celle-là est belle, je la veux , je me la ferai». Car tu es belle, jajouterai belle et bonne ! Mon copain Charles a demandé ce que je marmonnais. Jai répété tout haut: « Celle-là est belle, je la veux , je me la ferai» Charles a parié que tu étais une femme mariée, certainement sérieuse, et que je ne te baiserais pas. Ce matin je vais lui apporter la preuve du contraire. Jai gagné mon pari. Je voulais te prendre, je tai possédée. Tu es une sacrée bonne affaire. Comme la plupart des femmes mariées qui me courent après. Tu es experte au lit, souple, pleine de surprises, généreuse, pas avare defforts, ouverte à toutes les propositions. Tu embrasses, tu caresses, tu adoptes la position, tu offres ton sexe : oui tu es bonne et super chaude. Je te remercie de mavoir si bien reçu et si bien traité. Merci aussi de me ramener chez moi. Tu es parfaite.

— Attends, je ne te ramène pas chez toi. Regarde derrière sur les sièges, jai emporté une bonne partie de ma lingerie. Je compte minstaller chez toi. Tu maimes, tu me veux près de toi, tu as promis de maimer, tu mas enlevée à mon époux. Pour toi je quitte une maison

— Tu rêves. Nous avons tiré un coup. Tai-je forcée à taccrocher à moi ? Tu étais en forme, nous avons joué les prolongations. Dès samedi je tavais fait comprendre que je suis célibataire. Je veux le rester, cest bien trop intéressant. Si javais épousé toutes les folles du cul que jai sautées, il me faudrait le château de Chambord pour les loger. Non, tu tes fait des illusions, jai trouvé cette soirée et cette nuit formidables. A répéter quand tu voudras Tu es une des meilleures cailles du coin, mais il y en a beaucoup dautres à tirer. Mais personne ne me mettra une chaîne au cou, personne ne me tiendra en laisse. Je suis jeune, jadore les femmes, toutes les femmes. Et si tu pouvais saisir comme il est bon de distribuer les cornes aux maris, tu ne chercherais pas à me coller aux godasses. Tu as eu ton tour, il est passéJe regrette cest tout. La condition pour conquérir, pour moissonner chez les autres, cest la liberté.

— Pour toi jai abandonné mon homme. Mais tu es un salaud !

— Non, la salope cest toi ! Tu tes bien amusée hier soir, cette nuit et ce matin. Nas-tu pas baisé comme une dingue, ne tes-tu pas excitée à faire pousser des cornes à ton brave type de mari. Il a souffert en silence, tu las humilié.

— Tu as promis de toccuper de moi, de me rendre heureuse, souviens-toi de la chanson de Johnny.

Ha! Ha! Ha! Cest une belle chanson, hein, à efficacité garantie, elle bouleverse les hormones et cest gagné, tu glisses dans la mouille. Tu avais besoin dun vigoureux ramonage, dun peu de changement dans la monotonie de ton couple : gratuitement je tai donné tout ça. Et tu tes servi de ma bite avec une gourmandise rare. De toutes les femmes mariées que je me suis faites tu es la plus chaude, mais aussi hélas la plus conne. Tu suces admirablement, tu gobes les salves de foutre et tu gobes tout ce quon te raconte quand ça tarrange. Tu avais une furieuse envie de te faire sauter, tu tes mise à aimer deux mecs. Quelle rigolade! La connerie et le feu au cul ça doit aller de pair.

Jai gagné mon pari et javoue avoir pris énormément de plaisir à me faire sucer, à te tringler et à voir bouillir ton malheureux cocu. Car le pauvre romantique si libéral en apparence est aussi con que tu es conne : il faisait le généreux mais souffrait, se tordait lâme de douleur. Tu viens desquinter un amoureux que tu ne mérites pas.

En conclusion, tu as mon téléphone, appelle-moi quand ça te chatouillera trop fort. Pas trop souvent, il en faut pour les autres. Tu me déposes là, sur le parking de la grande surface. Sèche tes larmes. Tu sais où aller ? Jai quelques potes célibataires. Tu es bien foutue et jen connais plus dun qui seraient contents de te recueillir quelques jours et quelques nuits si tu ne te montres pas trop farouche: élargis tes horizons. Est-ce que tu as envie dune dernière pipe.?

— Tu tes assez foutu de moi. Va, je te déteste, minable.

Complètement abattue jai erré dans la ville. Je me suis arrêté près dun pont qui enjambait une ligne SNCF. Je voulais me jeter sous un train. Jattendais le premier qui passerait., appuyée à la rambarde. Une main sest posée sur mon épaule, on ma demandé:

-Cest vous Myriam ? Je suis Sabine, nous avons dansé ensemble samedi, vous souvenez-vous ?Comment allez-vous. Mais, vous pleurez ? Quest-ce qui vous arrive ? Cest Jean ? Non . Quest-ce que vous faites ici?

-Je veux mourir, je suis trop malheureuse.

Related posts

la commande de surgelés – Chapitre 1

historiesexe

La patronne de ma mère – Chapitre 2

historiesexe

CHARLINE (ou comment je suis devenue la chienne de mon beau-père) – Chapitre 6

historiesexe

Laissez un commentaire

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que cela vous convient, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte .