"Aussi dur que du bois"

Nous restâmes un long moment immobiles tous les deux. Je la maintenais plaquée contre le mur, et elle, de son coté, me serrait tellement fort avec ses jambes que l’on n’aurait pas pu passer une feuille de papier à cigarettes entre nos deux corps enlacés ! Je l’embrassai dans le cou et lui murmurai à l’oreille :

— Serre-toi contre moi… Huuum ! J’aime sentir ton corps tout contre le mien comme ça !

— Plus serré, c’est pas possible, je te jure ! Ta braguette me rentre dans la chatte….

— J’y crois pas !!!

— Je te promets ! Vérifie si tu ne me crois pas…

!

— Je ne vois qu’un seul moyen… Repose tes pieds par terre. … Là, …… voilà !

Tout en me retirant doucement d’elle, je repensais à ce sur quoi j’avais commencé à fantasmer vingt minutes auparavant. Je me disais "J’hallucine, là, c’est quoi cette histoire? Ça veut dire que si ça continue, elle va se mettre à me sucer, maintenant…". J’inclinai la tête en avant pour regarder ma braguette et passai ma main sur l’empiècement de cuir qui couvrait la fermeture éclair (enfin, quand celle-ci n’était pas béante comme c’était le cas à cet instant).

— Ma parole, c’est vrai, le cuir est tout moite ! J’avais bien remarqué que tu mouillais, mais là… !

— C’est pas de ma faute, tu m’as fait trop d’effet.

— T’inquiètes pas, c’est pas grave, va !

— Tu as raison, c’est pas grave, d’ailleurs je vais réparer ça tout de suite….

Elle s’agenouilla alors et je vis sa langue commencer à lécher mon pantalon à l’endroit où, effectivement, le cuir avait été en contact avec sa vulve. Bien entendu, à ce petit jeu, ses lèvres se retrouvaient souvent "accidentellement" en contact avec ma verge toujours raide.

Dans ma tête, les pensées s’enchaînaient à toute vitesse: je me demandais comment tout ce que j’avais rêvé pouvait devenir ainsi réalité; parallèlement, je ne comprenais pas (même si cela ne me dérangeait pas vraiment) par quel miracle je n’avais pas encore débandé, tout en me demandant sérieusement comment les choses allaient évoluer par la suite et surtout comment se terminerait cette histoire de fous. Enfin, j’étais ravi (mais quel mec ne l’aurait pas été), de tout ce qui m’arrivait là.

Céline avait fini de "nettoyer" ma braguette et elle entama une pipe dans les règles de l’art après m’avoir annoncé qu’il fallait aussi "nettoyer ça".

Tandis que sa bouche s’activait sur ma queue, sa main droite se promenait sur mon entrejambe et la gauche me caressait la cuisse. A ma demande, elle la fit descendre sur mon mollet, puis passer sous le pantalon afin de se promener tout le long de la tige de la botte.

Sa langue s’enroulait autour de mon gland et elle avançait régulièrement sa tête comme si elle avait voulu l’avaler tout entier. De temps en temps, elle me pompait avec sa main droite sans pour autant cesser de me sucer. Je caressais ses cheveux d’une main tout en promenant l’autre sur mes hanches ou mes cuisses gainées de cuir. A un moment, elle défit un à un les trois boutons qui fermaient la ceinture de mon pantalon.

— Tu as raison de les défaire, ça va servir tout à l’heure quand je te prendrai par derrière !… Mais avant qu’il ne glisse au sol, mets ton doigt, là, comme ça…… Oh oui, vas-y !

Je remis sa main entre mes cuisses et guidai son majeur tendu afin qu’il me caresse l’anus à travers la doublure satinée du pantalon de cuir noir. Elle avait gardé mon sexe dans sa bouche et s’exécuta sans mot dire, faisant encore monter mon excitation d’un cran. Finalement, je fis moi-même glisser au sol mon pantalon avant de remettre sa main sur mes testicules. Je pliai un peu les genoux puis resserrai mes cuisses autour de sa main. Son doigt bien tendu et enduit de sa salive entreprit alors de me fouiller l’anus.

— Vas-y, profites-en ma belle…… Car, je te préviens, tout à l’heure, les rôles seront inversés !

Comme toujours depuis qu’elle avait commencé cette superbe fellation, elle ne répondit pas. J’en déduisis en souriant intérieurement que c’était la preuve qu’elle était une jeune fille bien élevée, car il est bien connu qu’on ne doit pas parler la bouche pleine…

Mon rire intérieur se transforma en gémissement lorsque son doigt finit de s’introduire dans mon fondement. Elle se mit alors à le faire aller et venir dans mon rectum, d’abord tout doucement, puis en accélérant le mouvement à mesure qu’elle put le faire coulisser plus librement.

Comme sa langue continuait à faire des prodiges sur ma queue, ce qui devait arriver arriva, et je lui envoyai brutalement de longues rasades de foutre dans la bouche. Je vis distinctement ses joues se gonfler et appréciai les efforts qu’elle fit pour tout avaler.

Elle retira doucement son majeur, embrassa mon gland et, relevant les yeux, me sourit.

— Ben dis donc, toi, quand tu envoies la purée, c’est pas pour jouer ! Je ne pensais vraiment pas avoir à en avaler autant, surtout que tu venais juste de me faire l’amour !

— Comment tu as dit tout à l’heure? Ah oui, " C’est pas de ma faute, tu m’as fait trop d’effet" … En tous cas, c’était super, Céline. Vraiment !

Une nouvelle fois, je cherchai sa bouche, mais, une nouvelle fois, elle se déroba.

— Arrête Sam, je ne peux pas….

— OK, comme tu voudras !

— Mais qu’est-ce qu’il m’arrive? Je suis folle, moi ! Qu’est-ce que je fais là, d’abord?

Interloqué, je ne sus pas quoi lui répondre. La situation devenait de plus en plus troublante : nous étions tous les deux face à face, complètement nus à l’exception de nos bottes à talons, moi bouche bée, elle le regard un peu perdu. Et puis, soudain, elle s’approcha de moi et saisit ma verge toujours raide.

— J’y crois pas ! Mais tu ne débandes jamais?

— Je…… Je ne sais pas, en fait, je……

 – Laisse tomber les explications, prends-moi. Fais-moi ce que tu m’as promis !

Elle lâcha alors ma queue et me présenta son postérieur. Je l’invitai à se mettre à quatre pattes sur le canapé et m’agenouillai derrière elle. J’écartai ses fesses avec mes mains et commençai à lui faire une feuille de rose. J’avais envie de la mettre suffisamment en condition pour pouvoir la sodomiser "à sec", sans vaseline. Ma langue s’activait, avec adresse si je m’en réfère aux gémissements qu’elle poussait. De temps en temps, je délaissais son anus pour aller lécher la commissure de ses grandes lèvres.

En réponse à ses suppliques, je glissai par l’arrière mon poignet entre ses cuisses. J’agaçai un long moment son clitoris en le faisant rouler entre mes doigts ou en lui appliquant un massage circulaire, puis je la masturbai en plongeant vigoureusement mon doigt dans son vagin tandis que j’embrassai ses reins, ses fesses rondes et fermes ou bien directement la rondelle brune de son petit orifice. Elle ne résista pas plus de cinq minutes à ce traitement et se cambra soudain en poussant un grand cri de jouissance.

Je continuai à promener tendrement ma bouche sur le bas de son dos afin de la laisser retrouver sa respiration, puis je me remis à masser son anus avec mon pouce. Quand je sentis qu’elle commençait à se détendre, j’amenai mon majeur encore mouillé de son plaisir en face de cet orifice que j’avais décidé de combler. Elle se raidit à nouveau lorsque je le fis bouger afin qu’il trouve son chemin. Me penchant tout contre elle, je posai ma main gauche sur sa poitrine. Sous mes caresses, elle se mit à gémir doucement et à bouger, facilitant mon intromission.

Je parvins ainsi à enfoncer mon doigt bien à fond, puis je le fis tourner lentement sur lui-même pour détendre au maximum ses sphincters. Quand, après quelques minutes, je constatai que je pouvais la doigter sans difficultés, je me redressai et pointai mon sexe entre ses fesses. Je la saisis par les hanches et commençai à pousser doucement, mais fermement.

Ma queue était non seulement restée droite comme un I, mais elle présentait toujours un diamètre conséquent, largement supérieur à celui de mon doigt ! Céline se mit à gémir.

— Oh non, ça ne rentrera jamais. Elle est bien trop grosse !

— Si, ça va rentrer.

— Oh non, j’ai peur… Sam, ça fait mal, attends !

Tout en soupirant, elle se mit à onduler de la croupe. Je l’encourageai :

— Oui, vas-y… ! Tu vois, ça rentre tout seul !… Ouiiiiiii…… Ça y est, j’y suis !

Effectivement, j’étais enfoncé en elle jusqu’à la garde. Je sentais une vague monter du plus profond de moi et me mis à la limer de plus en plus vite. Je voyais distinctement ma queue entrer et sortir de son joli petit cul. Je sentais mes couilles venir battre contre son sexe, et à chaque fois que cela se produisait, elle poussait un "Han" de bûcheron. Soudain le plaisir nous submergea tous les deux au même instant, sans même que je n’aie éjaculé. Elle fit mine de vouloir se dégager de mon emprise, mais j’avais toujours mes mains sur ses hanches et je la retins fermement.

— Ce n’est pas fini, Céline, pas fini. Je veux que maintenant, tu t’asseyes sur moi.

— Mais……

— Fais ce que je te dis…… Fais-moi confiance !

Je libérai ses hanches et me reculai à peine. Aussitôt, mon sexe fut comme expulsé de son rectum, lui arrachant un nouveau cri. Je m’assis genoux serrés sur le canapé et la saisis à nouveau par la taille. Elle avait très bien compris où je voulais en venir et se positionna au dessus de moi, les jambes bien écartées.

Je pris à pleine main ma verge qui ne présentait toujours pas le moindre signe de faiblesse tandis qu’elle commença à s’empaler inexorablement sur moi.

Jusqu’à ce que mon gland l’ait entièrement pénétrée, elle poussa toute une série de petits cris. Une fois cette étape franchie, elle exerça une poussée brutale qui me fit la sodomiser à nouveau aussi profondément que cela m’était physiquement possible.

Tandis qu’elle commençait à bouger sur moi pour faire coulisser mon sexe en elle, je saisis sa poitrine à deux mains et la caressai en la malaxant ou en en faisant rouler la pointe entre mes doigts. Elle en redemandait.

— Tu veux bien redire bonjour à Cli-Cli, s’il te plaît…?

— A qui?

— Cli-Cli ! C’est le petit nom que je donne à mon clitoris….

— Et bien, tiens, voilà pour Cli-Cli !

Ma main droite s’insinua illico entre ses cuisses et salua Cli-Cli avec une ardeur et une dévotion qui firent encore monter d’un cran notre excitation à tous les deux. Pour accentuer les effets de la pénétration, Céline se mit alors à pousser en rythme sur ses jambes à chaque fois que je contractais mon bassin pour faire coulisser ma verge dans son anus.

A ce petit jeu, il me devint très vite impossible de garder une bonne coordination entre les mouvements de nos deux bassins et celui de mes mains. Je reposai donc celles-ci sur les hanches de Céline et soulageai ses efforts avec mes bras.

L’orgasme approchant, elle se mit à mouiller encore plus. De mon coté, je sentais monter en moi les symptômes de l’éjaculation imminente. Elle poussa soudain une longue plainte et son corps se fit plus lourd sur le mien.

— Oh non, n’arrêtes pas, je vais venir……

— J’en peux plus, Sam… Je suis morte !

— Non…… Continue… Fais un effort !

Elle essaya de se remettre à bouger sur moi, mais elle semblait vraiment vidée de ses forces. Elle réussit cependant en tendant ses bras en arrière à rester en appui sur les jambes quelques centimètres au dessus de moi. Contractant mes abdos et calant le plus fermement possible mon dos dans le canapé et mes pieds au sol, je m’appuyai moi aussi sur un bras tandis que de l’autre, je soutenais Céline.

Bien que tournant à l’acrobatie, cette position me permit de recommencer à la limer. Encouragé par ses gémissements et par mes propres grognements, je retins ma respiration et accélérai encore le rythme auquel je la besognais. A bout de souffle moi aussi, je ressentis une décharge électrique me traverser tout le corps au moment où je jouis en elle.

Elle se laissa lourdement retomber sur mes cuisses tandis que j’essuyais la sueur qui me perlait au front. Elle aussi était en nage, son dos et ses fesses collaient à mon ventre, générant de drôles de bruit chaque fois que l’un de nous deux bougeait.

J’ai appris au fil du temps à quel point les femmes aiment que l’on soit tendre avec elles, y compris -et surtout- après l’amour, et je partage totalement ce point de vue. Aussi me mis-je spontanément à couvrir les épaules et la nuque de Céline de petits baisers. En même temps que je caressai sa peau encore moite de transpiration, je faisais imperceptiblement aller et venir mon érection au creux de ses reins.

A la dérobée, je jetai un coup d’il à la pendule : aussi incroyable que cela paraisse, cela faisait presque deux heures que je n’avais pas débandé.

— Waôw ! Je suis vidée, moi !

— On peut s’allonger un peu. Tu veux?

— C’est un convertible ton canapé?

— Non, mais je te jure qu’il est presque plus confortable. Tu vas voir, allonge-toi sur moi, viens……

Je m’installai confortablement et elle se coucha sur moi. Elle n’avait même pas parue étonnée d’avoir à écarter les jambes pour enfermer mon érection entre ses jambes. Elle me murmura juste en enfouissant sa tête contre mon cou :

— Je voudrais quand même bien comprendre comment tu fais. T’as avalé une boite de Viagra ou tu es sous coke?

— Non, je te jure, je n’ai rien pris !

— C’est pas possible, Sam…

!

— Ecoute, je n’ai pas d’explication, enfin, en tous cas, pas d’explication rationnelle ! Je sais juste que dès la première fois que je t’ai vu, j’ai eu envie de toi ! Je peux même te dire que c’était l’an dernier,  le jour du 14 Juillet ! J’ai vu que tu portais des super boots sous ton pantalon et j’ai cherché n’importe quel prétexte pour attirer ton attention et prolonger cette rencontre, alors je t’ai demandé à quelle heure commençait l’orchestre. Alors, je sais pas, c’est peut-être tout ce temps à rêver de toi……

— D’abord mes boots, aujourd’hui mes bottes… Mais t’es fétichiste ou quoi?

— Tu peux appeler ça comme ça si tu veux. J’adore les bottes et le cuir… et surtout, surtout, celles qui les portent aussi bien que toi ! T’as eu l’impression de baiser avec un pervers?

— Non, non, pas du tout ! De toutes façons, je n’y comprends rien, je sais plus où j’en suis…

!

— C’est pas grave… Détends-toi, là…… Voilà….

Mes mains reprirent leurs caresses sur ses épaules, son dos, ses reins. De temps en temps, elles descendaient furtivement un peu plus bas, mais l’heure était maintenant à la douceur. De fait, quelques minutes plus tard, tout était calme et j’eus le sentiment très net que Céline était assoupie.

Tout était calme, ou presque, car depuis cette dernière conversation, j’étais exactement comme les canards : en surface, c’était calme plat, mais sous l’eau, je pédalais comme un fou ! Je veux dire par là que je continuais à me torturer les méninges pour essayer d’expliquer "l’énormité" de ma performance présente. Car enfin, c’est vrai que depuis ce fameux 14 Juillet, j’aurais bien voulu pouvoir faire l’amour avec Céline, mais quand même !

En plus, je n’avais pas passé tout ce temps à ne rêver que d’elle, j’étais quand même sorti avec quelques autres filles ! Et puis surtout, j’avais fait l’amour une heure avant avec Sabrina !

Alors? C’est vrai aussi, dans ces deux derniers cas, j’avais mis leurs bottes pour leur faire l’amour.

Mais cette hypothèse ne menait à rien : je m’étais plus d’une fois travesti pour faire l’amour. Tiens, avec Tiffanny par exemple, nous avions plus d’une fois reculé ce que je croyais être mes limites, mais jamais –et à cet instant, je le regrettai profondément- je n’avais tenu une telle érection sans faillir pendant si longtemps !

Je me souvins alors que pour Sabrina comme pour Céline, j’avais pensé très fort "Je voudrais me la faire, je voudrais me la faire…".

Non, là non plus, ça ne menait à rien. A chaque fois qu’on sort avec une fille, on pense forcément à un moment ou à un autre "Je voudrais me la faire, je voudrais me la faire…".

J’en étais là de mon "pédalage sous-marin" quand Céline se réveilla en sursaut.

— Hein? Il est quelle heure?

— Calme, ma puce, calme ! Il est à peine deux heures….

— Ouf, j’ai eu peur. J’ai dormi, je crois… Ça fait longtemps?

— Que tu t’es endormie? Non, ça fait une dizaine de minutes pas plus.

Elle bougea un peu et sentit alors mon sexe toujours raide entre ses cuisses fermées. Elle eut un mouvement des reins, comme pour vérifier "qu’il s’agissait bien de ce qu’elle pensait".

— Alors, je n’ai pas rêvé ! C’était vrai ! On a vraiment fait tout ça…

!

— Tu regrettes?

— Non, non. Enfin, je sais pas… Je n’arrive pas à y croire !

— Je peux encore t’y faire croire……

— Sam… J’ai faim !

— Et bien on va aller fouiller dans le fridge….

— Tu sais ce dont j’aurais envie?

— Qu’on refasse l’amour???

— Non ! Enfin, oui, mais non… Je pensais, tu as des Corn Flakes?

— Oui.

— Et bien, ne cherche pas plus loin, un bol de Corn Flakes avec du lait, ça me va parfaitement.

— OK, alors, c’est parti….

Elle se dégagea sur le coté et je me levai. Je ramassai son string resté à terre et l’enfilai. Il montait haut sur les hanches et couvrait de ce fait toute la longueur de mon érection.

— Eh ! … Mais qu’est-ce que tu fais?

— Ça ne se voit pas? Je me rhabille… !

— Mais c’est mon string !

— Je sais. Et je sais aussi que ça, c’est ton blouson !

Je m’en saisis et le mis à même la peau. Il s’arrêtait juste au dessus du string.

— Alors Qu’est-ce que t’en dis?

Comme je l’avais déjà fait quelques heures plus tôt devant Sabrina, je n’attendis pas sa réponse et me mis à marcher en tournant de temps en temps sur moi-même comme un mannequin. A moitié hébétée, Céline ne me quittait pourtant pas des yeux.

Lorsque je me rendis à la cuisine pour aller chercher deux bols de céréales, je sentis son regard vissé sur mes fesses soulignées par la ceinture du blouson rouge. Quand je revins, elle fixait sans même chercher à donner le change mon phallus moulé par le polyamide mauve.

— On grignote comme ça, là dans le canapé ou tu préfères t’asseoir à table?

Sans lui laisser le temps de répondre, je lui tournai le dos pour poser le plateau sur la table basse et fis à dessein saillir ma croupe en me penchant.

— Hein? … Euh…… Comme tu veux ! Ici, ça va bien….

Elle secoua la tête comme pour se reconnecter avec la réalité. Nous mangeâmes de bon cur pour récupérer les calories dépensées.

— Pour terminer ce repas pantagruélique, ça te dit un petit café?

— Bonne idée, je veux bien.

Je me relevai et me trémoussai en lui mettant presque mes fesses sous le nez.

— "Pou Pou  Pidou… Pou !"

— T’es vraiment barje, toi !

— Je sais, c’est ce que tout le monde dit… N’empêche que moi, je me trouve assez sexy comme ça. Juste des bottes à talons hauts, un string et un blouson de cuir, il n’en faut pas plus. La seule chose qui manque, c’est une minijupe assortie !

— Peut-être, mais … elle serait déformée… Ici, juste là !

Tout en parlant, elle posa sa main sur la bosse qui gonflait toujours le string. Je sentis ses doigts se refermer  alors sur l’étoffe satinée, puis elle les fit bouger de bas en haut. Au bout d’une minute ou deux, elle écarta l’échancrure et prit ma queue à pleine main. Elle se mit alors à me branler méthodiquement en plantant ses yeux bruns dans les miens. Sa main allait et venait sur toute sa longueur et je sentis bientôt que j’allais jouir à nouveau. En me sentant me raidir, elle approcha un peu son visage de mon gland et cueillit au vol le premier jet de sperme. J’en vis deux autres suivre et s’écraser sur le parquet avant qu’elle ne prenne mon sexe en bouche. Je sentis alors seulement ma verge se ramollir.

Sans trop savoir pourquoi, je regardai la pendule : il était exactement 14 heures 10 et il y avait précisément deux heures que j’avais commencé à fantasmer sur un scénario qui s’était déroulé ensuite exactement tel que je l’avais rêvé… à l’exception de ce petit supplément qu’elle venait de m’offrir !

Une fois nos tasses vidées, elle se tourna vers moi.

— Sam……

— Oui?

— Il va falloir que je pense à y aller. Tu veux bien me rendre mes  habits?

— Tu veux pas prendre une douche vite fait avant d’y aller?

— Vite fait, alors…… Mais rends-moi mes fringues….

— Tu ne vas pas te doucher toute habillée, non? Alors, tiens, ramasse celles-là et suis-moi.

Je la guidai jusqu’à la salle de bains et la regardais faire couler l’eau chaude sur ses épaules.

— Sam, je vais vraiment avoir besoin que tu me rendes mes bottes, mon string et mon blouson….

— Attends…… Laisse- moi encore en profiter un peu ! Le temps que tu finisses…… S’il te plaît……

Peu après, elle sortit de la douche et je lui tendis un drap de bain. Pendant qu’elle se séchait, je me dévêtis complètement et enfilai le déshabillé que j’avais suspendu derrière la porte le matin même avant de me rendre à la bourse aux vêtements.

— Mais Sam……

— Oui, je sais, je suis un garçon et j’enfile une nuisette. Mais j’adorerais tellement par moment être une fille que je me rattrape en mettant leurs vêtements ! Voilà, tu sais tout.

— C’est pour ça que tu voulais mettre mes bottes?

— Entre autres, oui.

Nous redescendîmes ensemble. Arrivés sur ma terrasse, elle se retourna vers moi.

— Par rapport à ce matin, j’aimerais… Enfin… Je voudrais que… Tu vois?

— Qu’on fasse comme si rien ne s’était passé?

— Non, enfin, oui…… Disons que je voudrais être sûr de ta discrétion. Je te l’ai dit, je me fiance dans huit jours!

Elle marqua une pause puis reprit.

— C’est dingue, je n’avais jamais fait ça, je veux dire, je ne l’avais jamais trompé… On s’était juré fidélité tous les deux ! Mais qu’est-ce qui m’a pris? Et qu’est ce que je vais lui dire maintenant?

— Tu n’as qu’à rien lui dire !

— J’aurais voulu qu’on soit toujours honnêtes l’un envers l’autre…… Ça commence plutôt mal !

— Je vais te dire un truc : il y a des vérités qu’il vaut mieux taire, je te jure. Parfois, tout dire est bien pire que se taire! Tu n’as qu’à te déculpabiliser en te disant que c’était là l’enterrement de ta vie de jeune fille !

Elle fit trois pas vers le portail et se retourna à nouveau vers moi. Un léger sourire se dessinait sur son visage.

— En tous cas, c’était un bel enterrement !

— Yeap ! C’est comme dans la chanson : "La victime est si belle, et le crime est si gai" !

— Merci, Sam. C’est gentil.

— De rien. Tu vois, je suis barge, mais gentil ! … Attends ! Juste une dernière fois……

Je vins me serrer contre elle et ma bouche chercha la sienne. Nos lèvres se joignirent tandis que mes mains se promenaient "une dernière fois" sur ce corps que j’avais exploré sous toutes les coutures au cours de ces deux dernières heures.

— Ne t’inquiète pas, Céline. Je ne suis pas du genre à aller déballer ma vie privée à gauche à droite. Ce qui s’est passé là, entre nous, c’est et ça restera notre secret.

— Merci, Sam. Alors, à un de ces jours à la boulange……

– C’est ça, à un de ces jours……

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