Je désire partager une expérience vécue en 1980 et qui restera à jamais gravée dans ma mémoire tellement elle fut exquise. J’avais alors 16 ans, et me découvrais un côté légèrement ’dominatrice’ que je décidai d’expérimenter avec le gars qui dans mon entourage m’attirait le plus à l’époque.
L’une de mes copines les plus proches était Nathalie. ?tudiante, elle partageait son appartement avec son cousin Jean, qui était apprenti-mécanicien. Nous vivions à Vaudreuil, à l’ouest de Montréal. Âgé de 18 ans seulement, Jean était un super beau mec déjà très viril pour son âge. Ses cheveux bruns et abondants lui donnaient un séduisant air de rocker, avec un début de moustache, les yeux noirs et perçants, le corps ferme comme celui d’un nageur, en plus d’avoir un caractère de doux et
gentil macho, Jean avait tout pour faire craquer n’importe quelle fille.
À chaque fois que je visitais Nathalie et que Jean était là, il était évident que je ne lui déplaisais pas du tout, et quand nos regards se croisaient, nous sentions une aimantation mutuelle. Mais durant une longue période, Jean se contentait de me fixer du regard tout en esquissant un sourire narquois et, plus intimidée que gênée, je n’osais trop aller de l’avant, me disant que c’est à lui de prendre l’initiative. Bien sûr, ce petit jeu du regard me fit visiter de plus en plus souvent leur appartement, afin de voir Jean le plus souvent possible.
Un soir, vers 8 heures, je décide de visiter Nathalie. Je donne un coup de fil, et c’est Jean qui répond. Il me dit que Nathalie est retenue plus longtemps que prévu au restaurant où elle travaille, qu’elle ne rentrera pas avant 10 heures, mais il me dit aussi que je peux arriver avant son retour pour l’attendre si je veux bien. Sautant sur cette occasion de passer un peu de temps seule avec lui, j’accepte et me dépêche de me rendre là-bas.
Me voici arrivée. Je sonne. Jean ouvre la porte et ce que je vois me laisse toute surprise et interloquée: Jean est vêtu seulement de son petit caleçon. Je reste paralysée quelques secondes, ce que Jean semble apprécier puisqu’il affiche un léger air provocateur tout en esquissant un sourire en coin. Puis je me ressaisis et tente de faire mine de rien, sans exprimer la moindre remarque. Il me fait entrer et je m’asseois sur un divan. Jean me dit qu’il se préparait à prendre une douche juste avant mon arrivée. Mais au lieu d’aller aussitôt sous la douche où de revêtir une robe de chambre, il m’offre une limonade et discute avec moi comme si de rien n’était. Je
sens que je rougis en le voyant ainsi dévêtu, et malgré mes efforts, je ne peux m’empêcher de regarder son corps. Jean semble bien s’apercevoir de mon malaise, et paraît même y prendre plaisir. Il me semble plus beau que jamais en caleçon. Son slip, du modèle taille basse, est très sexy et se moule parfaitement à son sexe et ses fesses. Et sa couleur bleu ciel, avec des contours blancs à la taille et aux cuisses, fait un contraste attrayant avec sa peau légèrement bronzée. De plus, le fait que Jean semble tout à fait à l’aise d’être en petite tenue devant moi, comme si c’était la chose la plus normale du monde, le rend encore plus irrésistible à mes yeux.
Au bout d’un peu plus d’une heure, Jean se décide à passer sous la douche. J’entends le bruit de l’eau qui coule, tout en réfléchissant à ce qui vient de se dérouler. Je suis pénétrée d’un sentiment trouble à l’idée que Jean semblait s’être délibérément déshabillé juste avant mon arrivée, mais je ne veux pas oser lui demander s’il l’a fait exprès, d’autant plus que notre conversation s’est avérée des plus banales, malgré ses regards amusés et légèrement provocateurs qui semblaient scruter mes réactions en le voyant vêtu dans cette petite tenue intime. Il s’est mis en robe de chambre en sortant de la douche, et Nathalie est arrivée un peu plus tard. Je n’ai pas parlé à Nathalie de ce qui venait de se produire, trop intimidée et gênée, mais aussi voulant en garder le secret entre Jean et moi. Vers minuit, je suis retournée chez moi, plongée dans mes pensées et repassant dans ma tête les images de Jean en petit caleçon, goûtant la douce sensation que cela me procurait.
À partir de ce jour, un changement important s’opéra. À chaque fois que je me rendais à leur appartement et que Jean y était, il s’arrangeait toujours pour déambuler à un moment ou à un autre en caleçon devant moi, et ce même quand Nathalie était là. Je me dis que Jean pourrait bien avoir un côté exhibitionniste, mais je n’osais introduire le sujet avec Nathalie, et encore moins avec lui, car je ne voulais pas que cela cesse. Mais à chaque fois qu’il surgissait en caleçon, Jean me fixait toujours du même air
provocateur et en esquissant le même sourire narquois. Il était évident qu’il devinait l’effet qu’il provoquait en moi, et je me convainquis avec le temps qu’il le faisait exprès. Mais durant longtemps je n’évoquai pas le sujet, préférant faire durer ce jeu implicite entre Jean et moi. Et l’effet sur moi ne fit que s’accroître, tellement j’aimais voir Jean en caleçon. Je remarquai qu’il portait toujours le même modèle de slip, dont la couleur variait selon les jours et, peu à peu, je me mis même à me demander de
quelle couleur serait le caleçon de Jean lorsque je me rendais à leur appartement pour les visiter. Ses caleçons étaient le plus souvent bleu ciel comme la première fois où je le vis, et parfois mauve ou vert, mais toujours avec les mêmes bandes blanches à la taille et aux cuisses.
Ce petit jeu dura environ deux mois, sans que jamais la question soit soulevée. Pour Nathalie, le fait que Jean soit en caleçon ne semblait guère l’importuner. Alors un jour, je me risquai et demandai à Nathalie pourquoi selon elle Jean était si souvent en caleçon en ma présence. Nathalie fut d’abord amusée de ma question, puis elle me dit: ’Ah, y a rien là. Je suis tellement habituée de le voir en caleçon. Depuis qu’on est petits ça ne l’a jamais gêné. Il n’est pas timide du tout, et j’imagine qu’il se sent à
l’aise comme ça.’ Devant cette réponse, je tentai de passer à autre chose pour ne laisser rien paraître de mes sentiments réels à Nathalie.
Puis, à force de me sentir attirée par Jean, dont, malgré son silence, je suis devenue certaine qu’il recherchait cet effet sur moi, je me suis mise à imaginer un scénario érotique où je pourrais combiner certains fantasmes avec son habitude de se montrer en caleçon. Je voulais posséder Jean, le soumettre tout entier à mes désirs et caprices, et je me suis mise à échafauder un plan que j’exécuterais dès que l’occasion se présentera.
Je décidai d’organiser chez moi un ’party de filles’, et j’invitai 7 de mes meilleures copines, en leur promettant une surprise à la fois amusante et agréable. Bien sûr, Nathalie fut invitée. Puis je téléphonai à Jean. Je pris tout mon courage à deux mains, et lui dis: ’?coutes, Jean. Je ne vais pas passer par quatre chemins. Je te veux. Viens chez moi vendredi soir. On va tripper ensemble et je te promets que tu le regretteras pas.’ Jean garda le silence quelques secondes, qui me parurent interminables. Puis, en riant, il me dit: ’Hum… C’est intéressant… Mais t’as pas l’air de me laisser grand choix. C’est un ordre?’ Je lui répondis sèchement: ’Oui!
Présentes-toi chez moi vendredi à 8 heures pile. Et ne soit pas en retard! Bye!’, puis je raccrochai sans même lui laisser le temps de dire quoi que ce soit.
Nous voici enfin au vendredi soir. Mes sept copines doivent arriver vers 9 heures, sans que Jean, qui doit arriver une heure plus tôt, n’en sache quoi que ce soit, car j’ai pris soin de demander à Nathalie de ne rien lui en dire, même si elle ignorait que son cher cousin serait au programme de la soirée. Je me prépare fébrilement.
Peu avant 8 heures, j’entends frapper à ma porte. Je me précipite pour ouvrir. Jean est là, souriant, vêtu d’un jean bleu et d’une chemise noire. Il est séduisant ainsi vêtu, et je peux aussi sentir l’odeur agréable de l’eau de cologne qu’il prit soin de passer à son cou. Il tient dans sa main un joli bouquet de fleurs, et une bouteille de vin, qu’il m’offre gentiment. Je le fais entrer et referme la porte.
Tandis que j’ai encore les fleurs et le vin dans mes mains, il me saisit doucement la taille et, sans mot dire, il m’embrasse avec tendresse. Ce baiser me fit fondre et presque perdre de vue mon plan que je devais pourtant exécuter sans tarder. Je savourai ce baiser intense puis, sans crier gare, je me ressaissis. Je me défis de l’emprise de Jean, le laissant quelque peu décontenancé, je déposai les fleurs et le vin par terre.
Toujours près de la porte, Jean me fait un regard perplexe et me demande pourquoi j’ai cessé de l’embrasser. Pour toute réponse, je sors un bandeau en tissu noir qui était dans la poche arrière de mon pantalon. Je prends Jean par une main pour l’entraîner quelques pas en avant. Puis je lui bande les yeux. Jean murmure un ’Hummm…Excitant…’. Après lui avoir bandé les yeux, je me replace face à lui et lui dit: ’C’est bien comme ça… Maintenant, enlèves tout ce que tu portes sauf tes petites culottes.’ Jean esquisse un sourire et dit: ’Ah, tiens, tiens… Pas surprenant, j’étais sûr que t’aimais me voir en petit caleçon…’ Je n’ose répondre à cette
remarque, me disant que c’est bien que ses yeux bandés empêchent Jean de voir ma réaction gênée… Alors Jean se déshabille, mais sans se presser, comme pour m’attiser. Il défait un à un les boutons de sa chemise, puis la retire. Torse su, il est déjà si attirant… Puis il se penche pour retirer ses espadrilles, pour ensuite se redresser, dénouer sa ceinture, baisser lentement la fermeture-éclair de ses jeans, prendre ceux-ci par la taille et les baisser lentement, dévoilant son superbe petit caleçon bleu ciel à contours blancs à la taille et aux cuisses. Puis il enlève ses chaussettes blanches.
De regarder Jean se déshabiller à ma demande a été un plaisir inouï. Il est maintenant, enfin, en caleçon, ce qui lui donne une allure si sexy et virile. Il sourit encore, les bras de chaque côté de son corps et l’air satisfait de savoir son beau corps ainsi dévoilé et, les yeux toujours bandés, s’attendant probablement à ce que je le guide sans tarder vers ma chambre. Mais je ne lui laisse guère le temps de trop réfléchir, et lui demande sèchement de se retourner. Son sourire étant maintenant plus narquois que jamais, il se retourne, puis je lui dit: ’Mets tes mains derrière le dos’. Tout en s’éxécutant, Jean me dit: ’Ah, bon… Mademoiselle veut m’attacher… T’es pas mal plus hot que je m’y attendais…’ Je place ses poignets en les croisant l’un sur l’autre au bas de son dos, puis je lui dit de ne pas bouger. Avec une corde en nylon que
j’avais soigneusement choisie la veille à la quincaillerie, j’entreprends de lui lier les mains. Tandis que j’enroule la corde autour de ses poignets et qu’elle se resserre graduellement, je jette de temps à autre un coup d’oeil vers le miroir qui est face à Jean, et je remarque son sourire amusé et quelque peu défiant. Je découvre aussi combien j’aime cet exercice de lui attacher les mains. Je sens que Jean se livre à ma merci, bien docilement, et cette sensation me paraît des plus intense et agréable.
Ayant terminé de lui lier les mains, je me replace devant lui et le contemple. Il me paraît magnifique ainsi dévêtu, les yeux bandés et les mains attachées derrière le dos. Jean me dit: ’Bon, tu peux faire de moi ce que tu veux maintenant…’, et il semble ravi de se retrouver ainsi comme mon prisonnier. Je lui réponds que oui, je veux bien faire de lui ce que je veux, et pour commencer, ce ne sera pas nécessairement ce à quoi il s’attend. Je lui saisis les épaules par derrière et l’entraîne vers le
salon, où je le fais asseoir sur le divan. Puis, avec une autre corde, je lui lie les chevilles ensemble, l’une contre l’autre.
Jean est maintenant prêt pour la suite. C’est alors, une fois bien qu’il est bien ligoté et incapable de se libérer, que je lui annonce qu’on aura tout à l’heure de la visite. Jean, surpris et se montrant même nerveux, s’exclame: ’Mais voyons donc, c’est une joke, tu me laisseras pas comme ça, j’espère!’. Je lui réponds: ’Mais oui, mon beau…’ ’C’est qui qui s’en vient?’, demande Jean. Je lui annonce alors que 7 bonnes copines à moi viennent pour un party de filles, et que lui fera une excellente décoration. Jean, irrité, me dit: ’Es-tu folle? Détaches-moi!’ Je lui demande pourquoi il veut être détaché, et il répond: ’Ben, c’est pas évident d’être juste en caleçon devant plusieurs filles…’ Je lui dis: ’Ah, tiens tiens, t’aimais pas ça être en petit caleçon devant moi dans ton appartement?’ Jean réponds que c’est pas pareil, que c’est seulement moi qu’il voulait exciter, et que ça ne lui tente pas maintenant d’être l’attraction de la soirée pour des filles qu’il ne connaît même pas.
Je le rassure sur un ton taquin: ’Mais non, mon beau Jean, tu es très beau en petites culottes, et mes copines vont bien aimer. D’ailleurs, il y en a 2 que tu connais bien…’ Il me demande: ’C’est qui ces deux-là?’. Je lui dis: ’Eh bien, ta cousine, et aussi Annick, la secrétaire du garage où tu travailles…’ Jean éclate alors de rire. Il me dit qu’elles vont le trouver ridicule ainsi ligoté et en caleçon. Puis, voyant bien qu’il est piégé, il décide de faire contre mauvaise forture bon coeur et retrouve son
sourire et son air amusé. Peu après, Nathalie et Annick arrivent, avec Geneviève. En voyant son cousin ainsi dévêtu et ligoté, Nathalie éclate de rire, ainsi qu’Annick, la collègue de travail de Jean. Elles lui disent qu’il est adorable comme cela. Geneviève, qui voyait Jean pour la première fois, pousse un ’Wow, il est cute le beau petit mec!’ T’es pas mal chanceuse ma chère Sonya!’ Peu après, les 4 autres copines arrivent. Elles aussi sont ravies de voir ce beau mec en petite tenue et ligoté dans mon salon. Je leur annonce, devant Jean, qu’il est mon prisonnier d’amour pour la nuit, mais que je tenais à leur montrer ma prise en organisant cette petite soirée.
J’enlève à Jean son bandeau, et en voyant les filles, il ne peut s’empêcher d’afficher un air embarrassé, pour ensuite retrouver son fameux sourire narquois.
Les filles passent ainsi quelques heures au salon, s’amusant fort de la situation de Jean. Elles lui disent qu’il est vraiment beau en caleçon, et qu’elles m’envient de l’avoir ainsi à ma merci. Nathalie, quant à elle, me confie qu’elle devinait bien que je n’étais pas insensible à Jean, et elle raconta aux autres comment Jean se mettait en caleçon à chacune de mes visites et que, même si elle et moi n’en avions jamais parlé, elle devinait que cela m’excitait pas mal. On a pris quelques verres, et on a même aidé Jean à boire une bière. Puis, vers minuit, les filles sont parties, me laissant seule avec mon beau prisonnier, mais non sans que Nathalie, avec un sourire complice, me dise: ’Surtout, prends bien soin de lui…’.
J’ai alors détaché provisoirement les chevilles de Jean, puis l’ai emmené à ma chambre, où je l’ai fait s’allonger au lit, sur le dos, puis je lui ai lié de nouveau les chevilles l’une contre l’autre.
Jean est maintenant tout à moi. Je contemple son corps prisonnier, et son torse, à cause de ses bras tendus derrière lui, fait en sorte que se dégage de lui une allure délicieusement virile, mais une virilité soumise. Jean me regarde intensément. Devant lui, lentement, je me mets nue, mon regard restant fixé au sien. Je ressens alors une irrésistible envie de le sucer, de lui donner par ma bouche ce plaisir que tous les gars adorent follement, mais que, jusqu’ici, je n’avais pas encore expérimentée. De voir Jean dans cette posture soumise aiguisait tous mes sens. Allongé sur le lit, il était magnifique et très sexy dans son petit caleçon. Jeune, fort et beau, mais le corps livré et soumis, avec son torse ferme, viril et offert avec ses bras tendus derrière lui par les liens que je ne pouvais voir mais qui enserraient fermement ses poignets au bas de son dos, ses cuisses et ses jambes fortes, ses chevilles liées ensemble et entourées de cette corde blanche que je pouvais voir, Jean était ainsi des plus désirable et c’est ce
qui fit monter en moi le désir d’honorer son membre avec ma bouche. C’était comme si je voulais le récompenser pour s’être livré à mes caprices, en acceptant si docilement de se dévêtir et de se laisser ligoter, tout en sachant qu’il serait complètement à ma merci et, aussi, après s’être soumis de bonnes grâces à l’humiliation qu’il venait de subir devant mes copines.Je m’allongeai près de Jean, dont le regard intense ne cessait de m’envelopper. Je ne lui dis rien de mon désir de le sucer, préférant lui en laisser la surprise. Il était détendu, tout en affichant une assurance et, fidèle à sa nature fantasque, même un léger air de défi, qui faisaient un agréable contraste avec sa posture soumise. Doucement, je caressai d’abord son torse, je palpai ses épaules rondes et fermes et sa nuque solide, pour ensuite caresser à deux mains sa chevelure abondante qui lui tombait au bas du cou. Je sentais son corps comme étant pleinement mien, il était désormais mon objet, mon jouet dont je pouvais me servir à ma guise. Sublime sensation que celle-là, jusqu’alors inégalée. Mon regard fixa le sien durant quelques secondes qui parurent éternelles, puis je posai mes lèvres sur les siennes, qui d’évidence étaient avides des miennes.C’est alors que je découvris combien il est bon d’embrasser un gars ayant les mains attachées derrière le dos: je sentais alors avec délices Jean tendre son torse, son cou et sa tête vers le haut pour mieux coller ses lèvres aux miennes, tout en subissant la contrainte que lui imposaient les liens qui maintenaient ses poignets réunis au bas de son dos, de sorte que, constamment, son torse retombait d’un mouvement sec sur l’oreiller peu après
chaque tentative qu’il faisait de tendre son torse vers moi. Je me sentais ainsi pleinement en contrôle de Jean et en possession de son corps ligoté, ce qui donnait à notre baiser un caractère intense et des plus sensuel. Mais cela me rendit justement des plus généreuse sensuellement, et la privation de mouvement que lui imposaient les cordes qui lui liaient les poignets et les chevilles se traduisait en moi par un élan consacré à lui donner les plus exquis plaisirs, en d’autres mots de lui procurer une jouissance digne de le faire monter au 7e ciel.
Je lui présentai ensuite à ses lèvres chacun de mes seins, qu’il put embrasser et lécher longuement avec ardeur, tout en me procurant des frissons qui avivèrent encore plus mes sens pourtant déjà bien éveillés. Ce faisant, je le taquinai en éloignant de temps à autre de sa bouche le sein sur lequel ses lèvres et sa langue s’activaient, et là encore son torse se tendait vers le haut pour ensuite retomber mollement sur l’oreiller. Puis je me mis à palper son torse, pour ensuite lécher ses oreilles et son cou. Et,
peu à peu, je commençai une longue descente à coups de petits baisers à travers son torse, et vers l’objet de ma convoitise qui, sous le petit caleçon de mon amant et esclave, laissait deviner sa forme raidie par le désir.
Mes lèvres s’activaient alors autour de son nombril, donc à quelques centimètres à peine du but, mais je décidai de rester silencieuse et de poursuivre ma descente vers le caleçon et son contenu, laissant ainsi Jean dans son espérante perplexité. Après tout, ligoté comme il l’était, il ne pouvait que se contenter d’attendre mes gestes…
Je fit alors passer mes doigts le long des contours de la taille et des cuisses de son caleçon, tout en contemplant la forme de son sexe sous le tissu bleu ciel. De toucher du tissu doux et soyeux tissu fut une sensation bien agréable. Puis, je posai mes doigts de chaque côté de ses hanches sous l’élastique de la taille du petit caleçon, j’attendis quelques secondes et, d’un geste sec, je baissai le caleçon jusqu’aux genoux de Jean. Le sexe de Jean, maintenant entièrement offert à ma vue et raide de désir, me parut si beau et, admirative, je sentis à nouveau, mais encore plus intensément, qu’il méritait ma bouche. Je le caressai d’abord délicatement et entendit
Jean pousser un premier mais faible gémissement, puis je sentis son corps se tortiller dans une première tentative de se détacher les mains, probablement parce qu’il aurait voulu saisir ma tête, mais en vain, ce qui excita mes instincts les plus sensuels. Le paradoxe dans lequel Jean se trouvait me fascina: réduit à l’impuissance par les cordes, mais en même temps avec son membre doté d’une évidente puissance face à l’imminence de recevoir les plus doux plaisirs.
Jean abandonna rapidement, du moins pour l’instant, cette première tentative présomptueuse de se détacher. JC’est à cet instant précis que je décidai que le moment était venu de goûter le fruit de ma convoitise. Gardant une main sur le membre soumis à mes bons soins, j’approchai ma bouche sur le gland et y déposai un petit et bref baiser. Après quelques légers et taquins coups de langue, je l’enfouis enfin entre mes lèvres. J’appréciai la sensation, toute nouvelle pour moi, que fit dans ma bouche le membre de chair bien ferme mais douce. Bien que novice en fellation, je découvris que j’avais tout à fait l’instinct requis et que mon apprentissage m’était d’une aisance
insoupçonnée.. Attentive aux réactions de Jean, dont le corps se tortillait de nouveau pour tenter de se libérer de ses liens, et dont la respiration haletante exprimait l’intensité de la jouissance qu’il ’subissait’, je devinais parfaitement comment faire. J’activai d’abord mes lèvres autour du gland, puis ma langue, puis, prenant soin de bien refermer ma bouche autour du pieu de chair, j’entrepris un mouvement de va-et-vient du haut vers le bas du membre prisonnier de mes lèvres, pour ensuite m’attarder sur le gland. J’aimais aussi, tout en maintenant son sexe bien enserré entre mes lèvres, jeter un coup d’oeil furtif vers le visage de Jean, appréciant de voir ses yeux fermés et sa bouche entrouverte.
Je fis aussi bien attention de faire durer le plaisir de Jean, en prenant de temps à autre des pauses lorsque je le sentais proche du jaillissement. Puis je reprenais l’exercice, pour m’arrêter de nouveau, et ainsi de suite. Jean, dont les gémissements s’accentuèrent et la respiration devant de plus en plus saccadée, réussit à me dire: ’?a n’a jamais aussi bon… T’es la meilleure…’ Je me souviens m’être alors dit en moi-même: ’Tiens, tiens, c’est pas la première fois qu’il se fait sucer…’
Peu à peu, le corps de Jean devint plus tendu, toujours à cause des liens qui le maintenaient pieds et poings liés, et plus ma bouche s’activait, plus je sentais ses chevilles et ses bras se tortiller pour se défaire de leurs liens. De mon côté, je sentis peu à peu la sueur couler de mon front sur mes joues, sous le coup de mes efforts attentifs à lui procurer le plus intense des plaisirs..
Je poursuivis la ’torture’ que lui ’imposait’ ma bouche refermée sur son membre. Cela dura, dura et dura encore. Puis je sentis approcher l’instant où je récolterai enfin le fruit de mes efforts. J’accentuai la succion puis, sachant que le moment était enfin arrivé, j’introduisis le gland plus au fond dans ma bouche et serrai mes lèvres encore plus autour du pieu de chair. Jean poussa un râle profond, et je sentis ma bouche s’emplir de sa semence qui jaillit à grands jets chauds et crémeux. Le goût âcre et un peu amer me surpris, mais me parût délicieux. Je pris soin de tout avaler, et léchai soigneusement le membre pour ne rien gaspiller de cette précieuse liqueur.
Tout autant épuisée que Jean, mon torse s’affalla ensuite sur sa taille. Après avori repris mon souffle, je remontai le petit caleçon de Jean, qui, la respiration toujours haletante, me dis: ’Je savais pas que ça pouvait être si de se faire sucer quand on es attaché… ?a multiplie le plaisir par 100. T’es merveilleuse…’ Je serrai dans mes bras mon amant soumis, fière de ce que je venais d’accomplir. Bien sûr, j’ai ensuite laissé Jean ligoté (ce dont il ne se plaignit absolument pas), et j’ai même vérifié si ses
liens étaient toujours bien solidement en place. Puis, comme il se faisait déjà très tard et que nous étions rassassiés tous les deux, nous nous sommes paisiblement endormis.
Durant la nuit, je me réveillai et, sentant à nouveau le désir monter en moi, j’embrassai Jean, qui se réveilla en gémissant doucement. Il ne tarda pas à bander. Je baissai son caleçon et, cette fois, j’enfourchai Jean en introduisant son sexe dans le mien. Je jouis alors d’une façon si intense, et Jean, bien qu’il soit encore ligoté, déploya toute la puissance de son sexe malgré les liens qui lui attachaient les mains et les pieds. Nous atteignimes ensemble l’orgasme, dans un concert de cris de jouissance.
Au matin, je me réveillai, et le réveillai de la plus douce des façons, c’est-à-dire en le suçant de nouveau. Il était encore à demi endormi au moment où son sexe, bien bandé, se trouvait dans ma bouche. Encore une fois, je fis durer le plaisir jusqu’à ce qu’il jaillisse dans ma bouche, au plus grand bonheur de Jean. Puis ensuite, je me levai, le laissant seul dans la chambre, toujours ligoté sur le lit, pour lui faire un petit déjeuner, que je lui apportai sur un plateau, et que je lui fis prendre toujours ligoté. Nous nous amusâmes fort durant ce repas, où je lui faisait manger comme à un bébé ses oeufs, son bacon et ses rôties.
Après le petit déjeuner, je le détachai. Jean me serra alors dans ses bras, m’embrassa longuement, et me remercia de lui avoir fait passer de si bons moments, et il me dit que je venais de lui donner le meilleur sexe qu’il n’a jamais eu. Je lui ai redonné ses vêtements, il s’est habillé et, en me faisant promettre de recommencer, il m’embrassa une dernière fois et retourna chez lui.
Dans l’année qui suivit, j’ai reçu Jean de la même manière, en le faisant se déshabiller en caleçon et le ligotant pour lui faire l’amour. Il adorait ces moments où il était prisonnier de mon plaisir, au bénéfice aussi du sien. Il me visitait souvent, et à chaque fois je l’obligeais à se mettre en caleçon, même quand on ne faisait pas l’amour, lui rappelant ainsi les conséquences de la provocation qu’il me faisait en se dévêtant ainsi durant mes visites chez lui et Nathalie. D’ailleurs, il devait rester en caleçon
même lorsque je recevais des gens chez moi et qu’il y était, ce à quoi il se plia de bonne grâce, sachant que mes cordes lui seraient destinées dès mes visiteurs partis.
Après environ un an, Jean quitta notre ville pour aller travailler en Colombie- Britannique. Je ne l’ai jamais revu depuis, mais je sais qu’il est marié, avec 2 enfants et qu’il est heureux. Et je suis sûre que lui aussi se rappelle avec délices ces moments intenses vécus ensemble, et qu’il est nostalgique d’avoir été mon prisonnier…
Sonya