Comment je me suis découvert(e) (16)
Je me lève après m’être longuement étirées, j’ai dormi comme un bébé. Je me sens bien et détendue. Je mets un string, un kimono et des mules à talon pour le rejoindre dans la cuisine
-bonjour mon chéri
-tu as bien dormis
-oui merci, merveilleusement bien
-tu as passé une bonne soirée, parce que la mienne a été fantastique, j’ai pris un super pied !
Je lui souris un peu gêner par ce qu’il vient de dire.
-oui j’ai passé une super soirée avec mon homme, il m’a permis de me découvrir encore un peu plus. J’ai adoré ce que tu m’as fait. Mais j’ai honte de ce que je t’ai dit quand tu m’as fait lâcher prise
-moi j’ai bien aimé, je t’ai même enregistré.
-salaud, tu veux me faire chanter ?
-ce n’est pas la peine, tu aimes trop ce que je te fais vivre pour devoir te faire chanter, je t’emmène toujours plus loin et tu iras encore plus loin
-tu as l’air bien sûr de toi
-oui je le suis parce que je te connais mieux que tu ne te connais.
Il a raison. Je pense qu’il est capable de m’emmener très loin de ce que je suis actuellement et surtout de ce que j’étais il y encore quelques jours.
-alors ma belle, aujourd’hui tu vas commencer par ton sport, puis étirement et danse. Ensuite essayage de tenue pour nos prochaines sorties et je te réserve une surprise pour cet après-midi.
-super encore une journée où je ne vais pas m’ennuyer
Patrick s’approche de moi, me prend la main pour m’aider à me lever et me colle à lui. Il m’embrasse goulument en caressant mes fesses. Il dessert son emprise en retirant le nud de mon kimono.
-enlève le pour rejoindre la chambre, je veux voir ta croupe onduler pendant que tu quittes la pièce
Je me mets dos à lui. Je retire en douceur le vêtement qui me cachait à sa vue en le faisant glisser dans mon dos. Je le laisse trainer par terre en le tenant par la main droite et je quitte la cuisine.
Je sens son regard sur mon cul. J’augmente ma cambrure et je croise les jambes comme je l’ai appris pour que mon bassin ondule de droite à gauche. Je suis fière du spectacle que je lui offre. Je marche doucement.
-Sort vite ou je me jette sur toi. Tu es trop excitante
J’accélère le pas et va dans la chambre pour mettre ma tenue de sport. Je descends vers la salle de sport, met mes talons et monte sur la tapis de marche. C’est partie pour les efforts quotidiens. Après le tapis, je fais mes étirements suivis de quelque pas de danse pour parfaire mes mouvements et mon équilibre sur mes talons.
Une heure après je suis sous une douche chaude et réparatrice. Une main se pose sur mon ventre et je sens sa bite s’insinuer entre mes cuisses. Il m’embrasse dans le cou.
-j’avais trop envie de toi pour te laisser tranquille depuis ta démonstration de ce matin
-je n’ai fait que ce que tu m’as demandé mon chéri
Je me cambre pour coller mes fesses à son bassin. Il caresse mes tétons qui durcissent très vite sous ses doigts. Il commence des vas et viens en douceur entre mes cuisses. Je me penche en avant pour lui offrir ma chatte.
-je veux ta bouche
L’ordre est clair. Je me mets à genoux, je gobe son sexe déjà très dur. L’eau me tombe sur le visage t j’ai les cheveux devant les yeux. Je m’applique en rentrant son sexe le plus loin possible et en le ressortant complètement. Il gémit. J’aime cette sensation de gérer son plaisir. Je me concentre sur les sons qu’il émet afin d’optimiser la fellation que je lui procure.
-oui continue comme çà ma belle, tu suce tellement bien
Ces mots m’encouragent et me donne toujours l’envie de faire mieux.
-je ne vais pas tenir longtemps entre ton déhanché de ce matin et la douceur de ta bouche maintenant.hummm.j’adooore
Sa bite gonfle encore, il se cambre et l’enfonce dans ma bouche. J’attrape ses fesses pour coller son bassin à ma bouche. Il décharge dans un grand râle de plaisir. J’avale ce sperme que je me découvre à aimer. Je nettoie son sexe qui ramollie, je retire les cheveux de mon visage et je le regarde avec un grand sourire de satisfaction.
Il passe sa main sur mon visage
-tu es faite pour çà ma beauté, donner du plaisir à ton mâle
-oui Monsieur et j’aime çà
-finis de te laver, tu te prépares je t’ai mis les affaires que tu dois porter sur le lit. Il te reste 1 heure.
Je termine de me doucher, passe mon peignoir et me précipite dans la chambre pour voir les vêtements qu’il a préparé pour moi. Et là c’est une grande surprise, voir même une mauvaise surprise. Sur le lit il y a un survêtement type jogging gris avec le sweat coordonné, une paire de chaussette de sport, des baskets noires, un bonnet et des gants.
Tous ces vêtements sont 100 % masculins, je cherche de la dentelle au moins pour les sous-vêtements et je ne trouve qu’un shorty en coton noir.
Je passe mon kimono, me précipite dans le salon très émue, je suis au bord des larmes
-Tu n’es pas encore prête, dépêche-toi je pars dans 5 minutes
-c’est quoi cette tenue que tu veux que je porte, je ne suis plus une femme pour toi
-tu comprendras plus tard, enfile tous cela que nous partions
Je retourne dans la chambre et enfile ces vêtements que je trouve tellement loin de ce que je suis devenue depuis quelque jour. Je ne me sens pas bien et surtout "déguisée" habillée comme cela, ce qui peut paraitre paradoxale.
Je n’ai pas pris le temps de "cacher" mon sexe, à quoi bon dans un shorty avec un jogging on ne verra rien.
Je rejoins Patrick dans le salon, je le suis jusqu’à la voiture. Il ne m’ouvre pas la porte, il n’a pas de geste affectueux. Je le trouve très distant, pourtant ce matin il était tellement tactile, prévenant et excité d’être avec moi. Ma tête va exploser, je ne comprends plus rien.
Nous roulons vers Toulon sans un mot, de toute façon il a mis la musique à fond dans la voiture et sa main ne s’égare pas sur ma cuisse. Le shorty en coton me gratte et m’indispose, alors que la dentelle des tangas ou des strings me parait tellement naturelle.
Il gare la voiture au parking de la gare et me demande de le suivre après avoir vérifié que mon bonnet cache bien mes cheveux. Nous descendons vers le port pendant quelques minutes, puis nous prenons une petite rue vers la droite. Il marche devant moi d’un pas rapide que j’ai du mal à suivre. J’ai trop pris l’habitude de faire de petit pas avec les talons.
Il s’arrête devant un immeuble. Il fait le code et nous rentrons. Deux étages par l’escalier et nous nous arrêtons devant une porte.
Monsieur A. professeur de chant
Il m’a déjà appris beaucoup de chose, il veut que j’apprenne à chanter maintenant. Je me retiens de tous commentaires, la tension est trop forte.
Patrick sonne et un homme de son âge viens nous ouvrir. Il doit faire 1 mètre 80 pour 120 kilo. Il est très velu. Il se font la bise et il me tend la main. Il m’écrase les doigts sans ménagement et sans aucune considération pour ma personne. Nous le suivons dans une pièce transformée en studio d’enregistrement.
-alors Patrick dis moi
-Georges, je te présente Alain
Je prends un coup au plus profonde mon estomac, depuis que je suis avec Patrick, il ne m’a jamais appelé par mon prénom de baptême.
-enchanté, que veux-tu que je fasse avec lui ?
-je veux que tu lui apprennes à poser sa voix pour avoir plus de douceur, de calme et d’articulation quand il s’exprime. Je veux que tu féminise le ton de sa voix
-ok je comprends, tu me le laisse combien de temps
-comme prévus jusqu’à 16h
-d’accord, je m’en occupe et je te tiens au courant.
Et je le vois quitter la pièce et partir sans un regard, sans un geste, en m’ignorant complètement. Mais qu’est-ce que je fais ? ou qu’est-ce que je n’ai pas fait ? ce n’est pas possible qu’est ce qui m’arrive ?
C’est Georges qui me sort de mes questionnements.
-Alain, lis-moi cela
Je commence à lire un article sur le plus grand avion du monde dans un magazine, pendant que ma bouche articule des mots que je n’entends pas mon cerveau part dans tous les sens.
Je lis sans envie, j’ai envie de pleurer. Je viens de découvrir une nouvelle vie que j’adore et j’ai le sentiment que cela s’écroule d’un coup sans comprendre.
-il faut se concentrer et faire attention à votre diction
-désolée, j’ai la tête ailleurs
-il faut vite revenir, articuler bien sans pousser le son de votre voix
Je lui obéis comme une automate
-c’est mieux, encore plus suave au niveau de l’expression, voilà c’est parfait. Il faut vous enregistrer sur votre smartphone. Répéter toujours la même phrase jusqu’à ce que vous reconnaissiez la voix d’un personnage féminin.
-d’accord monsieur, j’essayerais
-c’est bien avec ce ton triste vous avez gagné en rondeur dans les intonations. C’est plus doux, très bien je crois que vous avez compris
En effet ma voix est devenue douce, calme presque féminine avec la tristesse qui m’a envahi depuis ces dernières heures. Cela fait maintenant 4 heures que je suis chez lui, je n’ai pas vue le temps passé, sans doute à cause de mes pensées noires.
-Il va falloir partir maintenant, une voiture vous attend en bas.
Je quitte mon "professeur", rejoins la rue ou une voiture m’attend. J’entre et je ne vois pas Patrick. Le chauffeur me donne un téléphone.
-c’est pour vous
-allo, c’est moi, écoute-moi bien. Depuis quelques jours j’ai fait de toi une nouvelle personne. Je crois que tu apprécie ce changement. J’ai envie d’aller plus loin avec toi. Je te veux à moi à 200 %. Je veux que tu m’appartiennes corps et âmes. Je veux que tu acceptes tous ce que je te demanderais de faire. Ta vie d’avant sera terminée pour toujours. Tu seras mort aux yeux de tous.
Il laisse un blanc dans la conversation, je réfléchis à toutes vitesses sur ce que cela implique, mais ma réflexion s’arrête, il reprend.
-ce soir je veux te faire rentrer dans mon univers, tu ne peux pas imaginer ce que c’est. J’ai besoin d’une personne qui m’accompagne dans tous mes délires de sexe, de soumission et de perversion. Je veux que tu sois cette personne. Mais attention c’est au-delà de ce que l’on a déjà fait ensemble et au-delà de ce que tu peux imaginer.
Nouveau blanc ; mes idées s’embrouillent, se mélange entre excitation des mots qu’il prononce et trouille absolue de quitter mon univers et de rentrer dans un monde que je ne connais pas.
-tu as 10 minutes pour choisir. Suivant ta décision, le chauffeur te ramène chez toi et tu reprends ta vie d’avant avec des souvenir. On ne se verra plus. Ou il t’amène dans une boutique de la Valette où on te préparera pour ce soir. Voilà je te laisse. Adieu ou a toute à l’heure !