Après une très longue journée de travail, Typhaine arrive chez elle presque en début de soirée. Elle gare sa Mini Cooper grise dans le grand garage de la maison, aux côtés du SUV de son mari.
Une fois rentrée, elle trouve, dans le jardin, sa fille Ludivine en compagnie de Maya, la jeune nounou qui s’occupe d’elle ; elles profitent toutes les deux de la douceur de cette fin de journée.
— Bonjour Maya.
— Bonjour Madame Dutellier.
— Mon mari n’est pas là ? lui demande Typhaine en se baissant pour prendre sa fille dans ses bras et l’embrasser.
— Si, il est dans son bureau.
— Pourquoi êtes-vous encore là ?
— Il m’a demandé si je pouvais rester pour continuer à veiller sur Ludivine le temps que vous rentriez car il avait encore du travail. Comme je n’avais rien de prévu, j’ai accepté.
— Oh, d’accord. Tout s’est bien passé aujourd’hui ?
— Oui, elle a bien dormi cet après-midi. J’allais lui donner son bain au moment où vous êtes arrivée.
— Je vais m’en charger, merci, vous pouvez y aller. Je rajouterai le temps supplémentaire que vous avez fait au moment où je vous paierai votre semaine.
— Très bien. Passez une bonne soirée, Madame Dutellier.
— Merci Maya, vous aussi.
La nounou prend congé et Typhaine monte à l’étage de la maison avec sa fille au creux de ses bras.
Fred se trouve dans une petite pièce qu’il a aménagé pour travailler lorsqu’il est chez lui.
— Bonsoir chéri, lui lance Typhaine.
— Bonsoir, répond-il sobrement.
Elle se penche pour l’embrasser et il lui tend simplement la joue où elle dépose un baiser.
— Ça fait longtemps que tu es rentré ? lui demande-t-elle.
— Environ deux heures, le rendez-vous que j’avais s’est terminé plus tôt que prévu.
— Il fait beau, tu aurais pu passer du temps dans le jardin avec la petite.
— Je l’aurais fait si Maya n’avait pas pu rester, mais comme elle pouvait, j’en ai profité pour finir un truc urgent.
— Plus urgent que ta fille ?
— Commence pas, Typhaine.
Elle soupire mais n’insiste pas, elle n’a pas envie de commencer une prise de tête avec lui, la journée a été assez usante comme ça.
Non pas que Fred délaisse sa fille loin de là, c’est un père aimant mais quand il est à la maison, une grosse partie de son temps est consacrée à son travail, ce qui a le don d’agacer sa femme.
— Tu en as encore pour longtemps ?
— Non, j’ai fini.
Il ferme son ordinateur portable et se retourne.
— Coucou, ma princesse ! lance-t-il à sa fille d’un air enjoué.
Il la prend dans ses bras pour l’embrasser et la câliner ; la petite fille accueille les gestes de son père avec de petits gloussements de joie accompagnés d’un joli sourire.
— Tu peux lui donner le bain pendant que je lui fais à manger ? demande Typhaine.
Fred s’éloigne sans lui répondre.
— Qui va aller donner le bain à la plus belle des petites filles ? C’est papaaaaaa ! babille-t-il en s’adressant à son enfant.
Typhaine redescend pour aller préparer à manger à sa fille. Pour elle et Fred, elle se contente de faire réchauffer un reste de lasagnes qu’ils ont mangé la veille.
Le repas se déroule dans la cuisine, autour de l’îlot central, comme toujours. Typhaine dîne tout en donnant à manger à sa fille ; Fred est en face d’elle, son téléphone portable dans une main et la fourchette dans l’autre.
— Oh, à propos, ce dimanche, on déjeune chez mes parents, dit-il sans lever les yeux de son écran.
— Encore ! s’exclame Typhaine, ça fait le troisième dimanche en même pas deux mois, sans compter l’anniversaire de ta mère ! Je t’ai dit que j’aimerais qu’on se fasse une petite escapade tous les trois et j’aurais aimé le faire ce week-end, surtout qu’il va faire beau. J’ai besoin de me détendre, Fred, cette semaine a été particulièrement longue et fatigante.
— Des week-ends, il y en aura d’autres, et puis Jenny et Florian seront là aussi, c’est une sorte de repas pour officialiser leur relation auprès de mes parents. En plus, mon père a remis la piscine en eau donc on pourra en profiter.
Typhaine est contrariée par cette annonce, mais elle sait qu’il ne sert à rien d’essayer de faire changer Fred d’avis. Ce n’est pas qu’elle déteste ses beaux-parents mais elle a l’impression de passer tout son temps libre chez eux, d’autant que lorsqu’ils y sont, les trois quarts des discussions tournent autour du travail de Fred. Il n’y a guère que sa belle-mère pour lui tenir un peu compagnie, mais passé une heure, elle commence à s’ennuyer sévère.
Après quelques minutes de réflexion, elle se dit qu’au final, le fait de pouvoir profiter de la piscine combiné à la présence de Jenny et Florian rendra peut-être cette visite plus intéressante que celles auxquelles elle est habituée ; elle croise les doigts pour, en tout cas.
Après le repas, Typhaine va coucher Ludivine avant d’aller se doucher. Elle reste un long moment à se détendre sous une fine pluie d’eau chaude et sa main finit par s’attarder sur son intimité qu’elle se met à caresser doucement.
Une douce chaleur se met à monter en elle, mais ça n’est pas dû uniquement à la douche qu’elle prend ; elle a envie de sexe et elle sait que ce ne sont pas ses doigts qui vont la contenter, loin de là. Elle sort de la salle de bains après s’être séchée, puis elle se rend dans son dressing pour choisir une pièce de lingerie parmi la multitude qu’elle possède.
Elle adore la lingerie fine, elle a toujours aimé ça et elle n’hésite pas à dépenser de petites fortunes lorsqu’elle trouve un ensemble à son goût. Si elle en achète, ce n’est pas tant pour séduire les hommes même s’il est clair que ses dessous ne les laissent pas indifférents que pour se faire plaisir ; elle est fascinée par la qualité et la finesse des détails qui ornent ses petites tenues.
Parfois, elle se dit que si elle n’avait pas eu une carrière dans l’informatique, elle se serait bien orientée dans le domaine de la mode en devenant créatrice de lingerie fine. Quand son travail la contrarie particulièrement, comme en ce moment, ce projet refait surface, mais pour l’instant, par flemme ou par peur de tous les changements que cela impliquerait, elle n’est pas allée plus loin que la simple idée.
Pour ce soir, elle jette son dévolu sur une superbe petite nuisette courte en soie rouge. Ce vêtement contraste magnifiquement avec sa peau pâle constellée de petites taches de rousseur et renforce encore sa beauté stupéfiante.
Elle se regarde dans la glace en arrangeant presque au millimètre près le morceau d’étoffe, notamment au niveau de son décolleté où elle prend soin de bien faire ressortir ses tétons déjà enflés. Elle arrange aussi sa belle crinière et place soigneusement quelques-unes de ses mèches rousses de part et d’autre de son visage.
Elle est férocement sexy.
Elle croise les doigts pour que sa tenue du soir contente son mari et qu’il soit aussi sur la même longueur d’onde concernant la dévorante envie qui bouillonne en elle.
Elle se rend dans la chambre à coucher, Fred est allongé sous la fine couette en train de compulser un document ; il ne daigne même pas jeter un il à sa femme qui vient se coucher à ses côtés. Elle ne se glisse pas sous les draps et étale ses longues jambes nues tout près de son mari. Ce dernier est complètement absorbé par ce qu’il lit et Typhaine comprend alors que si elle veut obtenir quoi que ce soit de lui, c’est à elle de faire le premier pas.
Elle se rapproche au plus près et prend soin de placer sa poitrine bien au contact de son bras ; d’une main, elle se met à caresser son torse nu.
— Qu’est-ce que tu lis ? lui demande-t-elle d’une voix suave en se collant un peu plus à lui.
— Le contrat que je dois envoyer à un client demain, répond-il sans détourner son regard.
— Tu ne veux pas le mettre de côté pour le moment ?
— Attends cinq minutes, j’ai bientôt fini.
Cinq minutes de trop pour Typhaine qui retire doucement le document d’entre les mains de Fred et le dépose sur le petit meuble à côté du lit.
Elle commence par lui embrasser la joue puis elle arrive à ses lèvres ; une de ses mains, pendant ce temps, est descendue jusqu’à son sous-vêtement. Elle se met à masser, au travers de celui-ci, le sexe qu’il cache.
Au vu de ce qu’elle sent, il semble que sa tenue ultra-sexy est loin d’avoir eu l’effet escompté, mais peu importe, elle va faire ce qu’il faut pour y remédier. Elle passe sa main sous le caleçon et attrape la queue flaccide pour commencer à la caresser.
— Typhaine, s’il te plaît, pas ce soir, lui dit-il quand elle décolle ses lèvres des siennes.
— J’ai envie de toi, chéri, lui chuchote-t-elle avant de se remettre à l’embrasser.
Il remue ses lèvres sans motivation, se contentant de suivre les mouvements de celles de sa femme. Quand elle finit par y introduire sa langue, elle en trouve une autre qui, à l’instar de la queue molle qu’elle s’acharne à essayer de faire durcir, ne semble pas enthousiasmée par ce qu’il est en train de se passer.
Il est limpide que Fred n’adhère pas vraiment au projet qu’a Typhaine, mais peu importe, elle n’en démord pas, son envie de sexe est bien plus importante que sa fierté et elle continue donc ses gestes destinés à réveiller la libido de son mari.
Ses doigts ne suffisant pas, elle descend son visage en embrassant au passage la peau qui défile sous ses lèvres. Elle vire les draps d’un geste rapide et descend le sous-vêtement pour découvrir ce qu’elle désire tant.
Le sexe de son homme est parfaitement imberbe alors que Typhaine, de son côté, aime laisser une petite bande de poils sur son pubis ; les siens sont très doux et ne dérangent pas Fred. En même temps, il ne descend guère aussi bas avec sa bouche et ses doigts ne s’y attardent que très rarement, et ce malgré le fait que sa chère et tendre soit particulièrement friande de ce genre de caresses.
Elle se met à sucer la verge encore endormie en l’aspirant bien dans sa bouche pour la réveiller ; elle est à présent à genoux et se tourne de manière à mettre sa croupe à portée de main de son époux dans l’espoir qu’il s’en occupe.
Elle se cambre somptueusement, sa nuisette remonte et ne cache plus que la moitié de ses fesses bien rondes qu’elle fait se dandiner doucement. Les cuisses écartées, elle lui offre sa vulve déjà brillante d’excitation, mais Fred se contente de laisser ses bras le long de son corps sans même jeter un il à cette magnifique vue qui arriverait sans problème à faire bander un eunuque.
Typhaine pousse de petits soupirs en accélérant sa fellation qui, petit à petit, fait son effet ; elle sent grossir le sexe qu’elle emprisonne de ses lèvres, lentement mais sûrement. Fred a le regard collé au plafond, sa respiration s’accélère à mesure que les gestes de sa femme se font plus rapides.
Enfin, elle réussit à faire bander ce sexe récalcitrant. À présent, elle a, devant les yeux, une belle queue d’une taille tout à fait honorable et à la peau parfaitement lisse. Elle l’aime beaucoup, notamment son gland, joliment rosé et assez large, qu’elle prend plaisir à regarder sortir de sa prison de peau avant d’aller le titiller de sa langue.
Elle n’en peut plus, elle veut la sentir se faufiler entre ses nymphes et elle vient donc chevaucher son mari tout en lui embrassant le torse pour remonter jusqu’à sa bouche. Elle caresse la verge sur toute sa longueur à l’aide de ses lèvres intimes humides, les faisant glisser en appuyant dessus pour qu’elles en épousent parfaitement la forme. En même temps, elle embrasse Fred fougueusement, mais il ne met pas beaucoup plus de vitalité que tout à l’heure dans son baiser.
D’un geste chirurgical de ses hanches, Typhaine vient emprisonner la queue dans son fourreau ; elle en frissonne de plaisir tant elle en avait envie et commence à faire onduler son bassin tout en redressant son buste. Fred ne prend même pas la peine de regarder sa femme, il a les yeux fermés et soupire doucement, au grand dam de Typhaine qui aime jouer avec le regard des hommes qu’elle chevauche.
Elle aime aussi sentir des mains qui parcourent son corps, qui la caressent, mais celles de son mari sont désespérément immobiles, à peine sont-elles figées sur ses cuisses. Alors, elles les remplacent par les siennes en faisant courir ses propres doigts sur sa peau, passant sous sa nuisette, qu’elle finit par enlever, pour remonter vers ses seins qu’elle se met à masser doucement.
Fred a toujours les yeux fermés, il ne profite donc pas du spectacle de sa moitié qui sautille sur lui et qui lui est offerte. Elle vient poser ses mains sur son torse et alors qu’elle amplifie le mouvement de ses hanches, elle commence à enfoncer ses ongles dans la peau de son mari. De surprise, il ouvre les yeux en lançant une petite grimace de douleur. Elle lui sourit et après avoir soutenu son regard quelques secondes, il referme les yeux en se mettant à soupirer de plus en plus.
Après quelques instants, il immobilise, de ses mains, les fesses de sa femme et cette fois, c’est lui qui mène la danse, et même qui l’accélère. Elle soupire de plus en plus, se mettant à gémir en fermant les yeux quand il appuie un peu plus la pénétration et au moment où elle commence à peine à savourer ses assauts, elle sent les doigts de son homme se crisper autour de sa peau. Elle rouvre les yeux et voit Fred, avec les siens toujours fermés, qui est sur le point de craquer en soupirant toujours plus vite.
— Non non pas encore, souffle Typhaine entre deux gémissements.
Fred finit par se figer en poussant un long gémissement étouffé. Il commence à rouvrir les yeux pour croiser ceux de sa femme ; il relâche ensuite les fesses qu’il serrait entre ses doigts et repose mollement ses bras le long de son corps. Ils restent tous les deux immobiles et silencieux, reprenant tranquillement leurs respirations, ce qui n’est pas très difficile au vu de la faible et courte intensité mise dans cet ébat.
Il finit par se retirer et Typhaine va s’asseoir à côté de lui ; elle le regarde remonter son sous-vêtement avant de se recouvrir de son drap. Il reprend ensuite sa lecture précédente, sans un regard ou même un mot pour sa femme.
Typhaine a l’habitude que son mari ne soit pas un foudre de guerre lorsqu’ils couchent ensemble mais là, il n’a fait strictement aucun effort, n’hésitant pas à pulvériser à la baisse, cela va sans dire le temps moyen d’un rapport sexuel. On est à des années-lumières de ce que sa femme attendait, ou tout du moins, espérait.
Las, elle récupère sa nuisette et finit par se lever alors qu’elle sent de la semence qui commence à se faufiler entre ses lèvres intimes. Elle prend la direction de la salle de bains et si elle pourrait tout à fait se contenter du passage d’un simple gant pour se débarrasser du sperme qui lui coule entre les cuisses, elle choisit d’aller prendre une douche encore , moins pour se nettoyer que pour essayer de se donner à elle-même une petite partie du plaisir que son homme n’a pas su lui offrir.
Après s’être rapidement rincée, elle commence à parcourir sa vulve à l’aide d’un petit jet d’eau tiède. Alors qu’il était redescendu, son rythme cardiaque repart à la hausse grâce à ce massage hydraulique auquel elle ajoute ses propres doigts qui s’insinuent doucement en elle. Un, deux, puis très vite trois doigts dilatent son sexe pendant qu’elle inonde son clitoris.
Elle reprend ses gémissements en calant un pied légèrement en hauteur tout en s’adossant au mur humide. Elle accélère sa pénétration digitale en rapprochant encore le pommeau de douche pour finir par quasiment le coller sur elle. Sa respiration s’accélère, son corps se tortille alors qu’elle sent son plaisir grimper en flèche ; elle ferme les yeux pour s’imaginer qu’un homme la prend comme elle le désire si ardemment et elle finit par jouir en faisant en sorte d’étouffer le plus possible son orgasme.
Après s’être calmée en se mouillant de nouveau entièrement, Typhaine sort de la douche et se sèche. Elle troque sa nuisette contre un mini-short qu’elle met souvent pour dormir. Ce vêtement a beau être moins distingué que celui qu’elle portait précédemment, il lui va malgré tout à ravir tant il épouse parfaitement les courbes de son fessier altier.
Avant d’aller se coucher, elle se rend en silence dans la chambre de sa fille qu’elle trouve en train de dormir paisiblement et elle dépose un petit baiser sur son front avant de repartir à pas de loup.
Elle rejoint sa chambre à coucher uniquement vêtue de son habit discret. N’importe quel homme, devant une telle apparition, se damnerait pour qu’elle vienne dans son lit pour s’occuper de lui, mais pas le sien qui est déjà en train de dormir, le côté de son lit plongé dans l’obscurité.
Elle s’allonge en silence et jette un coup d’il à Fred qui lui tourne le dos. Elle pousse un soupir discret avant d’attraper son téléphone et d’éteindre la lumière, plongeant la pièce dans une obscurité rapidement atténuée par la lueur de l’écran du smartphone.
Si les caresses qu’elle s’est prodiguée et la jouissance qui s’en est suivie l’ont un peu calmée, il n’en demeure pas moins que c’est loin, très loin de lui suffire ; elle a envie d’un homme qui pourra la satisfaire comme elle le souhaite.
Elle se rend sur divers sites de rencontres où elle s’est inscrite. Ses messageries débordent de sollicitations et elle n’a que l’embarras du choix, mais comme elle n’a pas envie de perdre de temps à faire connaissance avant de passer à l’action, comme elle a l’habitude de faire, elle contacte un homme avec qui elle s’est déjà amusée et lui envoie un message.
Ce dernier étant connecté, il lui répond rapidement et en moins de deux minutes, elle fixe un rendez-vous avec lui, demain, entre midi et deux ; elle esquisse un sourire en pensant à ce délicieux moment qui l’attend.
Elle jette un nouveau regard à Fred, toujours endormi. Elle aimerait avoir à se passer de lui faire ce genre de choses, mais il la délaisse, ce qu’elle supporte de moins en moins.
Elle pose son téléphone et s’enfouit sous les draps en se mettant dos à son mari.