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Julie Julie Julie – Chapitre 3




Quand je me réveillai j’étais parcourue d’une grande sensation de bonheur, toujours toute nue. Je m’étirai en grognant et me grattai la joue, cherchant toujours à moitié endormie Mireille qui n’était plus dans le lit. En me forçant a émerger complètement de mon état de demi sommeil je la vis à quelques mètres de moi en train de manger des craquottes au beurre.

— Chalut, me salua-t-elle la bouche pleine. J’avais pas voulu te réveiller.

— T’as bien fait. Dis-je en me levant et en enfilant ma robe de chambre.

Je m’assis à la petite table et pris une tartine qu’elle avait laissé là, la regardant boire son bol de lait. Je repensai à son attitude d’hier et son hésitation première, et espérai qu’elle ne pensait pas avoir fait une erreur.

— Tu regrette pour hier soir ? Lui demandai-je donc.

— Quoi ? Non pas du tout, répondit-elle un peu gênée, j’ai vraiment aimé.

— Tant mieux ! M’exclamai-je en lui souriant, je suis un peu parano depuis que je suis tombée sur une fille qui m’avait accusé de lui avoir volé sa première fois avec son copain. Je m’en était voulue !

Mireille me regarda longuement.

— C’est peut-être indiscret mais… t’as couché avec combien de personnes dans ta vie ? Me demanda subitement Mireille.

Je reculai sur ma chaise en réfléchissant.

— Houla, c’est une bonne question… Y a eu Jérôme, ma première fois, Thomas bien sûr, Guillaume, Jean, Lola mon ancienne colocataire, deux Jason, Rose, Lucas mais on s’était arrêté aux préliminaires, une fille dont je me rappelle plus le nom, Claudette ou Claudia je crois. Les deux avec qui j’ai fait un plan à trois, comment ils s’appelaient déjà ? Enfin bref y eu aussi…

— Non c’est bon ! M’interrompit Mireille, j’ai plus envie de savoir.

Quelques minutes plus tard nous étions en route vers l’arrêt de bus qui ramenait Mireille chez elle, côte à côte sans savoir quoi dire.

— Mais du coup, pour toi ça signifie quoi ce qu’on a fait ? Tu voulais juste tirer ton coup, mais ça aurait pu être avec moi comme avec n’importe qui ? Demanda-t-elle brusquement.

Je lisais un peu de crainte sur son visage et la comprenait ; c’était la première fois qu’elle couchait vraiment avec quelqu’un et ça devait compter énormément pour elle.

— Écoute, c’est vrai que je suis venue en boîte avec l’intention de baiser, et que ça aurait pu être avec quelqu’un d’autre, mais ça ne veut pas dire que je ne voyais en toi qu’un morceau de viande.

Vu qu’elle ne semblait pas convaincu je continuai :

— Je n’aime pas en parler à haute voix, mais pour moi coucher avec quelqu’un c’est pas juste chercher un corps pour satisfaire des pulsions, c’est chercher une personne avec laquelle partager et amplifier sa passion, c’est vivre une expérience à deux, une expérience propre à la personne avec qui tu couches. Et je pourrai coucher avec la Terre entière si je le voulais, notre nuit ensemble resterait unique.

La voyant faire un peu la moue je pris sa tête et l’embrassai au milieu de la rue.

— Des gens nous regarde. Dit-elle en détachant ses lèvres.

— Et alors ?

Mireille me rendit mon baiser et nous nous embrassâmes quelques secondes, indifférentes aux regards des passants.

— Je crois que je vois ce que tu veux dire, finit par lâcher Mireille quand elle rompit le baiser.

Nous finîmes le trajet un peu gênées en marchant lentement. Le bus était déjà là quand nous arrivâmes et elle se dépêcha de monter dedans.

— Oh fait prends ma carte, au cas où tu as envie de prendre un rendez-vous avec moi. Me dit-elle dans l’entrebâillement de la porte en me tendant une carte de psychologue.

Elle avait dû me le dire mais j’avais totalement oubliée.

— T’es une psychologue toi ? La taquinai-je en pensant que c’était plus moi qui lui avait servi de psy la veille.

Elle haussa les épaules en souriant et les portes du bus se refermèrent. Je lui fis coucou du bras jusqu’à ce que le bus passe le coin de la rue et je restai un moment là à savourer l’instant présent. J’avais vraiment passée une excellente soirée.

Dans une salle de contrôle comportant deux grands panneaux d’affichage et des centaines de petits bonhommes en train de travailler, une personne plus grande que les autres se tenait sur un siège devant les deux panneaux l’air soucieux. Un téléphone rouge sonna.

— Oui allô ? ici Cerveau. Dit-il en décochant d’un coup sec.

— Mes respects Roi des organes, ici État émotionnel, je tenais à vous informer que Camille semble heureuse. Répondit la voix métallique.

Cerveau resta pensif un petit moment avant de répondre.

— Merci beaucoup État émotionnel, tu as bien fait de me prévenir.

Cerveau raccrocha et se tourna vers les centaines de psychés situés un peu en contrebas.

— Écoutez mes amis ! Camille est heureuse. Dit-il avec énergie en souriant.

Une explosion de rire parcourut la salle, certains commençant même à se plier en deux tant ils riaient.

— AhAhah. Bon sans déconner, que faisons-nous ? Finit par lâcher Cerveau entre deux rires au bout de plusieurs secondes.

— On pourrait lui rappeler qu’elle va indubitablement mourir ? Proposa Anxiété.

— Ou on peut lui faire croire qu’elle a oublié de fermer la porte à clef et qu’elle va se faire cambrioler. Proposa timidement Doute.

— Tapette ! Faut lui faire croire qu’elle est dans une matrice et que tout son monde n’est qu’une illusion ! Surenchérit sa grande sur Paranoïa.

— Moui pas mal. Acquiesça Cerveau en se grattant le menton.

— On pourrait demander à Raison ce qu’il en pense ? Demanda avec audace Audace.

Un silence de plomb s’abattit sur la salle de commande, plus personne n’osant parler.

— Oui, oui demandons donc ce qu’elle en pense celle-là, approuva lentement Cerveau en se redressant. Toi là le neurone. Oui toi là ! Va me chercher Raison, ordonna-t-il en serrant le poing à un pauvre neurone en train d’essuyer des claviers.

Celui ci s’inclina mort de peur et se dépêcha de franchir les grandes portes du cortex. Il revint au bout d’un petit laps de temps, soutenant une femme couverte de sang et l’air faible qui respirait difficilement.

— Trois millisecondes qu’on attend ! D’où il te faut trois millisecondes pour aller nous chercher la prisonnière ? S’emporta Cerveau à son retour d’un air royal.

— Mes plus plates excuses, ô organe parmi les organes, mais la prisonnière a été récemment transféré dans le trou du cul à votre demande et cela m’a demandé beaucoup de temps. S’excusa humblement le neurone en regardant par terre.

— Oui bon ça va pour cette fois, se calma Cerveau, Approche plutôt avec Raison.

Avançant au milieu des centaines de psychés qui s’écartaient à son passage le neurone se plaça au centre de la pièce, toujours soutenant Raison qui regardait autour d’elle d’un air faible.

— Écoute nous Raison, et écoute bien. Nous te demandons ton avis : que devrait faire Camille selon toi ? Parle sans crainte.

Raison marmonna quelque chose, mais trop faiblement pour que quiconque puisse l’entendre. Une psyché lui donna une baffe.

— Parle plus fort l’affreuse, on entend que dalle.

— Elle… elle devrait retourner chez elle pour travailler, on a… on a beaucoup de contrôles cette semaine, articula difficilement Raison.

Une autre psyché lui donna un violent coup de poing dans la tête qui la fit vomir du sang.

— Tu as parfaitement raison. La félicita Cerveau en la regardant gémir de douleur. Mes amis, préparez tous nos muscles, tous nos nerfs, tous nos neurones, nous allons la faire se chier dans son froc ! Gueula Cerveau à la salle qui répondit par un « Ouais ! » surpuissant. Nous allons lui rappeler la charge astronomique de travail qui lui reste ! Hurla-t-il en sautant dans le cercle des psychés.

— Ouais !

— Nous allons la faire tellement paniquer en lui faisant croire qu’elle est à court de temps qu’elle se sentira perdue et sans espoir ! Continua-t-il en serrant des mains au hasard.

— Ouais !!!

— Nous allons lui rappeler tous ses échecs, tous ses contrôles ratés et nous allons lui faire croire qu’elle va rater sa vie !

— OUAIS !

— Nous allons la rendre dépressive ! Cria-t-il en levant les bras maintenant devant Raison.

— OUAIS !!! VIVA CERVEAU ! VIVA CERVEAU !!! Scanda la foule en délire.

— Non… pas comme ça… pas comme ça… On pourrait juste lui rappeler qu’elle a du travail à faire, sans la faire paniquer, marmonna Raison.

— Hmm qu’es-ce que tu as dit ma pauvre Raison ? Demanda méchamment Cerveau en lui prenant le menton, la foule toujours en train de crier.

Il lui mit un énorme coup de poing, déclenchant un rire incontrôlable des psychés proches.

— Ça ne te paraît pas raisonnable, hein ? Hein ? Hein ?

Il agrémentait chaque mot par un nouveau coup de poing, répandant peu à peu du sang sur sa main.

— Si ! C’est raisonnable, c’est raisonnable ! Craqua Raison le visage en sang et le nez cassé des larmes dans les yeux.

— Et bah voilà tu vois quand tu veux. Susurra Cerveau en la regardant avec une fausse compassion. Allez le neurone, remets-la dans le trou du cul.

Cerveau pointa son doigt ensanglanté vers le poste de contrôle tandis que le neurone traînait Raison plus morte que vivante.

— Activez le protocole X, ordonna-t-il à l’attention des neurones devant les ordinateurs. Dans tout le cortex résonna le rire machiavélique de Cerveau bientôt suivit de tous les autres psychés qui se mirent à rire à gorges déployées.

Ma mine s’assombrit subitement, me souvenant d’un coup tout le travail qu’il me restait à faire. Je fus soudain envahie d’un sentiment désagréable et mon ventre se noua. Je rentrai donc chez moi en vitesse et me mis à travailler pendant presque tout l’aprèm, ne prenant que quelques rares pauses. Quand la nuit fut tombée je m’étirai sur ma chaise et me couchai après une rapide douche, le crâne un peu surchargé. Une fois dans mon lit je ne m’endormis pas tout de suite et naviguai sur internet, regardant des vidéos tellement stupides que s’en était presque une insulte à la nature humaine.

Avant de poser mon téléphone je checkai comme à mon habitude tous les réseaux sociaux à la recherche d’une photo, d’un commentaire ou quoi que ce soit en provenance de Julie, consciente qu’il n’y aurait sûrement rien de nouveau. Car depuis le temps que je le faisais je savais qu’elle ne publiait quasiment jamais rien, mais c’était devenue une véritable accoutumance, rare étant les soirs où je ne le faisais pas. Cette fois-ci donc rien de nouveau et je m’endormis quelque temps après.

Le lendemain matin je me réveillai à 9h et pris un temps considérable avant de commencer à travailler. J’appelai des amis, fis des conversations via discord ou messenger toute la matinée et ne me mis au boulot que vers 13h. Un peu démotivée j’envoyai un message à Thomas en lui demandant si je pouvais venir chez lui pour qu’on travaille ensemble. J’étais en train de manger un uf sur le plat quand il me répondit : ’Ouais pas de soucis, tu peux venir quand tu veux.’. Contente je me dépêchai d’engloutir mon repas et comme se balader en sous-vêtements est interdit par la loi je mis un t-shirt légèrement moulant et un jean. Quelques minutes plus tard j’étais sur ma moto en train de foncer à travers la ville en direction de l’appartement de Thomas.

— Hey Salut ! Lui lançai-je quand il m’ouvrit sa porte en caleçon et haut blanc, l’air pas très réveillé.

— Salut, je pensai pas que tu viendrais si tôt.

Il alla s’enfiler un pantalon et m’invita à entrer dans son grand appartement, ou en tout cas bien plus grand que le mien. Nous nous mîmes à travailler quasiment immédiatement après avoir échangé quelques banalités et ne dîmes plus un mot ou presque durant près d’une heure, tant nous étions plongés dans nos révisons. Nous étions sur une petite table face à face chacun plongé dans ses cours. L’école qu’il faisait était aussi difficile que la mienne et entre ses cours de guitares et de natations il peinait quelques fois à tenir le rythme. J’étais en train de balancer mes pieds sous la table quand je heurtai violemment la jambe de Thomas qu’il agitait lui aussi, sûrement autant en manque d’action que moi.

Nous les arrêtâmes tous les deux et nous nous regardâmes en pouffant de rire, laissant nos jambes l’une contre l’autre. De façon imperceptible je sentis bientôt les orteils de Thomas me caresser mon pied nu, puis doucement remonter vers mon genoux. Je me contentai de le laisser faire en continuant de travailler, mais quand je sentis son regard posé sur moi je souris en regardant mes cours et me mis à lui caresser l’autre pied avec mon autre jambe, le touchant sensuellement. Il répondit en montant encore un peu son pied, me frottant maintenant au-dessus du genoux en faisant des petits cercles. Quand à moi je frottai mon pied à plat sur sa jambe en faisant d’amples mouvements comme si je voulais la lui laver, amplifiant de plus en plus mes mouvements jusqu’à presque atteindre son entrejambe.

Je me mis à lui caresser l’intérieur des cuisses en évitant soigneusement de ne pas lui toucher l’entrejambe, mais lui ne prit pas cette précaution. Il caressa mes cuisses avec ses orteils, les remonta lentement et quand il arriva à mon entrejambe il arrêta ses orteils dessus pour les appuyer contre mon sexe à travers le jean. Un grand frisson me parcourut, pas véritablement excitée mais tellement surprise par son geste. Je ne pensais pas qu’il le ferait ! Je restai donc un instant sans bouger toujours choquée qu’il me frotte le vagin avec son pied, mais je commençai vite à sentir poindre un début d’excitation à force de me faire stimuler le sexe par son pied.

Je plaquai donc mon pied sur son sexe toujours mou et commençai à le frotter énergiquement avec la plante, le faisant rapidement durcir. J’adorai la sensation de son pénis durcissant sous mon pied, et lui frottai avec encore plus de vigueur. Quand il fut assez dressé et aidée par ma propre excitation montante je plaquai son pénis contre sa cuisse et lui frottai en essayant de lui saisir le gland avec mes orteils à travers le pantalon. Pour toute réponse il posa son talon contre mon vagin et effectua une série de pressions saccadées en le faisant légèrement tourner, ce qui ne me déplut pas du tout. Un peu emportée par mon excitation je plaquai mon pied trop fort contre lui et lui envoyai mon talon dans les testicules, le faisant sursauter de surprise.

— Aouch ! Gémit-il en brisant le silence et en enlevant son pied.

— Désolé ! M’excusai-je sincèrement en faisant de même.

— Y a pas de problème. Me rassura-t-il en ayant l’air de souffrir quand même un peu. Mais j’ai l’impression qu’on plus plus trop en état de travailler, t’as pas l’impression ? Me lança-t-il avec un regard de séducteur.

— Et tu voudrais qu’on fasse quoi exactement ? Lui demandai-je en me penchant un peu en avant.

— Je crois que tu sais exactement de quoi j’ai envie là maintenant.

— Seulement si tu pense à la même chose que moi…

Une minute plus tard nous étions sur le canapé en train de regarder des dessins animés épaule contre épaule en mangeant du popcorn.

— Mais il est juste derrière toi, enfin ! S’énerva Thomas à l’intention du coyote cherchant Bip-Bip.

Je zappai sur une autre chaîne et nous tombâmes sur Avatar : le dernier maître de l’air. Nous le regardâmes un bon bout de temps l’un contre l’autre, moi m’allongeant petit à petit jusqu’à me retrouver totalement allongée la tête sur ses genoux. Il passait continuellement sa main dans mes courts cheveux roses et avait posé l’autre sur mes côtes.

— Eh au fait ça c’est passé comment hier ? Me demanda-t-il au bout d’un moment.

Je lui racontai donc ma soirée avec Mireille en détail, le faisant même rire plusieurs fois.

— Et toi ? Lui demandai-je une fois mon histoire finie.

— Ah ça c’est une longue histoire, commença-t-il de façon théâtrale en passant sa main gauche sous mon t-shirt, me caressant le ventre.

Il éteignit la télé et se racla la gorge.

— Après nos torrides embrassades dans la boîte de nuit je lui proposai de venir chez moi, et la belle d’abord hésitante céda quand je l’eus plaquée contre mon torse velu d’Apollon.

— Hum hum. Toussai-je en ayant avalé un popcorn de travers.

— Quoi ?.

— Non rien.

— Humph, bref. Une fois chez moi bras dessous bras dessus nous continuâmes à boire en nous racontant nos vies, nos doutes et nos peurs. Tu l’aurais vu rougir en me confiant ses secrets les plus honteux… Et après une bonne heure de discussion où nos corps se rapprochaient d’eux-même jusqu’à se coller c’est elle qui me sauta dessus, m’embrassant comme jamais et en m’enlaçant pleine de désir.

Tout en parlant il sortit sa main de mon t-shirt et me saisit délicatement un sein en commençant à le masser.

— Je lui rendis donc sa passion et nous commençâmes à nous frotter l’un à l’autre, nous touchant à travers nos habits.

Joignant l’acte à la parole il m’agrippa la poitrine avec ses deux mains en la pressant. Ce salaud me savait incroyablement sensible ici et en profita.

— Je lui caressai donc sa jolie petite poitrine tandis qu’elle me léchait le cou, puis en descendant lentement ma main vers sa culotte elle passa ses mains froides sous mon haut pour me titiller les tétons.

Il descendit sa main gauche jusqu’à mon jean et la passa dessous, me faisant frissonner quand il saisit mes fesses avec sa main droite toujours en train de presser mes seins.

— Tu l’aurais vu essayer de se retenir de gémir et de conserver un air digne. Elle était atrocement mignonne. Mais elle ne put résister longtemps face à mon charme fou et très vite elle déboutonna elle-même son pantalon pour me laisser caresser sa culotte d’un doigt bien précis.

Anticipant ce qu’il allait faire je savourai quand il mit sa main sur ma culotte et commença à la frotter, m’excitant de plus en plus.

— Je la sentais chaude et même à travers le tissu mon doigt commençait à être humide, me prévenant que je pouvais passer à l’étape suivante : passant ma main sous le tissu je commençai à la doigter.

Il me fit la même chose, mettant son majeure dans mon sexe qui commençait à être dans le même état que la fille de son histoire, me sentant devenir chaude à mesure que mes seins devenaient plus sensibles.

— Mais cruel je délaissai la pauvre frustrée pour m’occuper sans pitié de sa poitrine.

Il sortit sa main pour prendre ma poitrine à pleine main, mes tétons durs visibles sous mes vêtements.

— Je lui soufflai des mots doux à l’oreille qui la firent vibrer tout en glissant insidieusement mes doigts sous son soutien-gorge.

Là il glissa ses deux bras sous mes vêtements et saisit mes seins à même la peau, me procurant une vague de plaisir. Des années passées à coucher ensemble lui avait enseignés tous mes points faibles, et bien vite je sentis une chaleur monter dans tout mon corps. En posant mes mains sur les siennes qui continuaient à m’amener vers l’orgasme je me mis à penser que j’adorai quand il arrivait à me faire jouir juste avec mes seins.

— Elle gémissait, me demandant de les lui serrer encore plus… Susurra-t-il à mon oreille en sentant mon plaisir.

Je gémis légèrement, sentant être au bord de l’orgasme.

— Mais malheureusement tout le monde n’est pas aussi sensible que toi et je dus m’occuper du bas de son corps pour la faire jouir. Dit-il en enlevant ses mains.

Frustrée je les lui pris et le regardai dans les yeux.

— Tu veux pas continuer s’il te plaît ?

— Non, mon histoire n’est pas finie : j’arrêtai effectivement de lui caresser les seins mais la belle me demanda avec perversité un service que je ne pus refuser.

— Et qui était ? Demandai-je en voulant le presser, impatiente qu’il finisse ce qu’il avait commencé.

— Un cunnilingus.

Sur ces mots il se leva en faisant attention à ne pas me cogner la tête et s’accroupit devant le canapé. Aussitôt je m’assis et écartai les jambes, le laissant dégrafer lentement mon jean. Une fois enlevé il retira également ma culotte noire et exposa mon sexe mouillé qui n’attendait qu’une chose.

— Et après ? Le pressai-je de nouveau en ne voulant pas perdre ma libido.

— Et après j’avançai ma langue, comme ceci… et commençai à jouer avec son petit endroit secret.

Je sentis la langue entrer légèrement en moi, et déjà stimulée il ne fallut pas longtemps pour que je sente de nouveau cette agréable chaleur monter à mesure qu’il me stimulait.

— Mais malheureusement j’arrêtai et la laissa frustrée. S’arrêta-t-il en me laissant au bord de l’orgasme.

— Quoi ? Et pourquoi ? Demandai-je surprise.

— Tout simplement car elle me dit ses mots : ’Je t’aime’. Je compris alors qu’elle prenait ça bien trop au sérieux et pensait commencer avec moi une histoire d’amour hollywoodienne. Excité moi aussi je contenus mes pulsions et lui expliquai calmement qu’elle se fourvoyait, que je n’étais nullement amoureux d’elle et que je me voyais pas le devenir.

Pendant qu’il m’expliquait il me délaissait et je sentis mon orgasme s’éloigner à regret, mais je l’écoutai tout de même, son histoire étant très intéressante.

— Ah tu l’aurais vu pleurer à chaudes larmes en me traitant de monstre sans cur, elle était si frustrée et blessée à la fois, que j’avais l’impression qu’elle ne savait pas si elle voulait me sauter dessus pour m’étriper ou pour me baiser. Après quelques discours bien placés et grâce au guide de la manipulation pour les nuls je réussis à la calmer un peu et elle repartie chez elle les joues rouges des larmes qu’elle avait pleuré.

— Waoh c’est vachement triste… Compatis-je un peu avec la fille mais trouvant ça extrêmement drôle quand même. Mais si elle était restée tu lui aurais fait quoi ? lui demandai-je avec un clin d’il.

Il sourit et remit sa tête entre mes cuisses, m’attaquant cette fois le clitoris. Je ne le guidai même pas tant il me connaissait par cur et je commençai à mouiller de plus en plus. Tout en me léchant il me saisit subitement les seins et les malaxa avec force, me faisant approcher de l’orgasme. Il utilisait sa langue de façon continu et me serrait la poitrine à coups de grandes pressions toutes les secondes, et à chaque coup je me sentais approcher de la jouissance. Il me le fit encore et encore pendant plusieurs minutes, et quand enfin je jouis il pressa bien plus fortement qu’avant ma poitrine sans la lâcher, me tirant un gémissement sous la surprise et le plaisir.

— Oh ça c’est trop mignon. M’envoya-t-il alors que j’étais toujours en train de jouir un peu rouge.

— Oh la ferme tu l’a fait exprès. Répondis-je en souriant.

— D’un autre côté, commença-t-il en s’asseyant lourdement à côté de moi, tu es facile à satisfaire.

Je le regardai avec des yeux ronds, toujours sous l’effet de l’orgasme.

— Et c’est toi qui dit ça ?!

— Quoi moi ? Demanda-t-il faussement étonné.

— Je te rappelle que tu étais un éjaculateur précoce au début, lui rappelai-je en insistant sur le mot ’précoce’.

Il eu l’ai outré.

— Je suis choqué ! Oser sortir des vieux dossiers pareils pour me blesser, c’est petit de ta part. Et en plus je ne le suis plus du tout.

Je rigolai et m’assis sur lui le bas du corps tout nue.

— T’es sûr que tu ne l’est pas encore un peu ? Lui demandai-je avant de l’embrasser.

— Plus du tout, tu peux vérifier. Répondit-il une fois le baiser fini.

Je souris et lui saisis l’entrejambe à travers son pantalon en l’embrassant de nouveau. Mais malheureusement il avait l’air bien décidé à ne pas se laisser faire et il ne grossit pas d’un millimètre. Je descendis donc à mon tour du canapé et lui écartait les cuisses pour lui enlever son pantalon et son caleçon. Son sexe à l’air libre était toujours complètement mou mais je le suspectai d’être terriblement excité car je la vis grossir légèrement après l’avoir seulement prise dans ma main. Je me mis donc à le branler avec douceur en lui prenant les testicules, le faisant grossir malgré lui. Son pénis était maintenant à moitié dur mais il résistait toujours, me décidant à utiliser mon atout. Je ramassai ma culotte en dentelle noire et la mise sur son sexe que je continuait à branler.

— C’est ma culotte encore un peu mouillée, mais y a pas moyen que tu t’excite pour ça pas vrai ? Lui demandai-je sensuellement en accélérant la vitesse de ma main.

Aussitôt je sentis son pénis grossir sous le tissu, il n’arrivait jamais à résister quand je jouais à la vicieuse. Je continuai à le branler en accélérant peu peu la cadence avec la main droite tandis qu’avec l’autre je lui titillai le gland à travers ma culotte, faisant bientôt apparaître une tache de pré-sperme dessus.

Maintenant complètement dur j’enlevai ma culotte car je trouvai ça quand même un peu gênant et lui léchai les testicules en continuant de le branler. Tandis que je faisais rouler une de ses couilles dans ma bouche et que son sexe palpitait dans ma main je le regardai et vis son expression. Il voulait le cacher mais il adorait ça. Je lui lâchai le pénis et le remonta avec ma langue, m’arrêtant un instant sur gland avant de le mettre complètement dans ma bouche. J’utilisai en premier uniquement ma langue pour le stimuler tandis que je salivai abondamment pour le lubrifier, et commençai rapidement à le sucer complètement en faisant de larges mouvements de bouche. Je le sentis se détendre sur le canapé, signe qu’il aimait ça, et compris qu’il ne pourrait bientôt plus se retenir.

Je retirai vivement ma bouche, voulant le faire jouir autrement. Sous ses yeux excités je soulevai mes seins toujours dans mon t-shirt et englobai son sexe enduit de salive avec ma poitrine, le faisant palpiter. En le regardant droit dans les yeux j’agitai mes seins son pénis coincé entre eux, l’amenant au bord de l’orgasme. Je le sentis qui allait venir bientôt et le regardai d’un air satisfaite en pensant qu’il aurait honte de jouir si vite mais je ne vis que du plaisir dans son regard. Il ne voulait qu’une chose maintenant ; que je le fasse jouir dans ma poitrine.

J’arrêtai donc quelques secondes trop tôt.

— Qu’es-ce que tu fais ? J’y étais presque. Se plaignit-il en me regardant.

— Alors avoue que je peux te faire jouir en moins de deux. Lui ordonnai-je en touchant le gland de son pénis qui se dessinait sous mon t-shirt.

— Pfff, tu peux rêver ! Répliqua-t-il l’air tout de même déçu.

Je repris lentement ma branlette espagnole en prenant soin de ne pas dépasser un certain rythme, l’excitant incroyablement mais sans le permettre de jouir. N’en pouvant plus il prit ma poitrine pour se finir lui-même mais je lui frappai les mains et le regardai d’un air sévère.

— Tu n’as pas le droit. Tu dois avouer avant.

— Oh mais allez… Dit-il pendant que je reprenais mes lents mouvement de va-et-vient. Bon OK, tu peux me faire jouir quand tu veux, craqua-t-il après un nouvel orgasme avorté. T’es contente ?

— Bah tu vois quand tu veux, m’amusai-je en enlevant mon t-shirt.

Je lui révélai ma généreuse poitrine et me remis à le branler, mais plus vite cette fois. Rien que le fait de regarder mes seins nues se balancer suffit à l’exciter encore plus et je le sentis approcher. Pour le finir en beauté j’utilisai en plus de mes seins tout mon corps pour amplifier le frottement, remuant le haut de mon corps de manière à continuellement le stimuler. Son pénis était maintenant couvert de pré-sperme et il me dit d’une voix qu’il essayait de contrôler en regardant ma poitrine :

— Je vais…

J’appuyai sur ma poitrine à fond, le décalottant brusquement et complètement. Le pénis complètement dur et décalotté il éjacula puissamment entre mes seins en grognant de plaisir et en penchant sa tête en arrière :

— Huunnnn…

Son pénis remua et relâcha plusieurs autres filets de spermes sur ma poitrine, trahissant le plaisir de Thomas.

— Oh c’était bon. Lâcha-t-il les joues rouges en me regardant d’un air heureux. Je lui retournai le compliment et lui tendis des sopalins pour qu’il s’essuie, m’enlevant moi-même le sperme sur ma poitrine.

— Tu as gémi encore plus fort que moi, mentis-je une fois à peu près propre en jetant le sopalin par terre.

Il jeta lui aussi le sopalin et je m’assis de nouveau sur lui en l’embrassant moi complètement nue et lui avec seulement un t-shirt, mon sexe contre le sien. Il se laissa embrasser et pris son pénis plus totalement dur pour le rentrer dans mon vagin. Je le sentis agréablement me pénétrer et commençai à remuer tout en lui enlevant son t-shirt. Une fois tout nu il m’agrippa fermement les fesses en remuant lui aussi son bassin et se leva en continuant à me prendre.

Je criai sous la surprise et refermai mes jambes sur lui pour ne pas tomber, mais fus vite rattraper par le plaisir. J’étais maintenant accrochée à lui tandis que ses mains et son sexe m’empêchaient de tomber, Dans ma position je ne pouvais plus vraiment remuer et c’est lui qui prit les choses en main en donnant de puissants coups de hanches qui me faisaient décoller à chaque fois, retombant de tout mon poids sur sa bite. Chaude et sensible je l’embrassai en poussant de petits gémissements tandis qu’il nous amenait contre un mur. Là il me plaqua contre le mur et accentua encore plus la pénétration en haletant. Je réprimai un gémissement en sentant son pénis grandir et bouger en moi mais ne pus me retenir de crier quand je jouis en me faisant soulever comme une brindille. Je gémis encore et encore en jouissant alors que Thomas continuait de me prendre, et posai ma tête contre son épaule quand mon orgasme fut fini. Thomas était au moins aussi rouge que moi et se mit à remuer comme un dingue en s’approchant de l’éjaculation. Je lui léchai l’oreille pour le stimuler encore plus et dans un gémissement il donna un ultime coup avant de jouir, soufflant et haletant. Nous restâmes un moment dans cette position, tous deux nues et accrochés l’un à l’autre son pénis toujours dans mon vagin, mais il finit par se retirer et me reposa par terre avec douceur.

Sans rien dire je partis presque immédiatement prendre une douche mais fus bien vite rejoins par Thomas qui me serra contre lui pour me faire un câlin. Nous nous douchâmes donc ensemble en s’amusant à laver l’autre sans aucune connotation sexuelle. Une fois propre nous sortîmes et nous nous allongeâmes sur le canapé encore nus pour nous serrer l’un contre l’autre. Je restai longtemps comme ça en savourant le plénitude de ce moment, le meilleur venait décidément après le sexe ! Au bout de plusieurs minutes je regardai Thomas dans les yeux qui semblait somnoler en faisant le plus beau rêve de sa vie.

— Thomas, Thomas. Lui soufflai-je pour le sortir de sa torpeur.

— Huuumm. Répondit-il faiblement.

— Je vais y aller Thomas.

— Oh !

Il relâcha son étreinte et me regarda aller chercher mes habits dispersés dans la pièce en souriant.

— Bon bah salut. Lui dis-je une fois habillée en prenant mon sac de cours.

— Salut. On pourra se voir la semaine prochaine ?

— Pas cette semaine ?

— Je ne pense pas, j’ai beaucoup de travail et une compèt de guitare.

— OK ça marche. Bah à plus ! Lui dis-je en franchissant la porte pendant qu’il me faisait au revoir de la main l’air heureux.

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