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La correspondante asiate de Marie – Chapitre 3




Jean-Edouard fut réveillé par la voix de sa sur dans la cour du manoir :

— On arrive Sandra ! On part ! On sera chez toi avant midi !

Elle braillait dans son téléphone parce qu’elle savait que son frère détestait les éclats de voix et le bruit en général et qu’elle adorait l’emmerder. Le garçon bondit hors de son lit et se précipita à la fenêtre en prenant bien soin de ne pas être vu, d’autant qu’il était nu jusqu’à la taille et que son sexe pendouillait entre ses cuisses comme un gros ver. Il voulait apercevoir Samaryl avant son départ, pour se convaincre qu’il n’avait pas rêvé, qu’elle était réelle. Et elle était là, aux côtés de Marie, attendant sagement la fin de la conversation, comme une jeune fille bien élevée.

Lorsqu’elle se dirigea vers la Mini Cooper de sa correspondante, le jeune homme remarqua qu’elle boitait légèrement. Puis elle s’installa dans la voiture et sa robe à fleurs remonta très haut. Jean-Edouard songea avec amusement aux routiers dont elle ferait la joie sur l’autoroute en leur offrant une vue imprenable sur ses cuisses longilignes.

Quelques instants plus tard, la bagnole rutilante franchissait le portail de la propriété dans un crissement de pneus.

Jean-Edouard se sentait soulagé d’être enfin débarrassé du fardeau de sa virginité, mais il n’était pas euphorique pour autant. D’abord, sa prestation avait été plutôt pathétique et c’était bien le diable si sa partenaire ne s’était pas rendue compte qu’il s’agissait de sa première fois. Son numéro de « mec plus vieux sûr de lui » était bon à foutre aux ordures. Encore puceau à vingt-quatre ans : quelle honte ! Mais ce n’était pas cela qui le rendait particulièrement mélancolique, mais le fait que malgré les apparences le destin continuait de s’acharner : après tant d’années de branlettes minables, une bombe lui tombait dans ses bras. La nana idéale. Mais dans moins de trois semaines, Mademoiselle « parfaite » allait repartir à l’autre bout du globe et il ne la reverrait sans doute jamais.

Le sourire magnifique que Samaryl lui adressa à son retour en fin d’après-midi soulagea miraculeusement son âme tourmentée. Le garçon eut envie de la serrer contre elle et de l’embrasser. Mais la présence de Marie l’en empêcha.

Pendant la leçon de français, Jean-Edouard essaya de glisser ses mains sous la robe de son élève. Mais Samaryl ne voulait prendre aucun risque. Marie barbotait dans la piscine, mais si elle se mettait debout à l’extrémité du bassin pour plonger ou pour consulter son téléphone, elle pouvait voir à l’intérieur de la salle. De plus, Mme Ghuilemins allait arriver d’un instant à l’autre.

Cependant, la jeune fille accepta de rendre visite à Jean-Edouard tard dans la nuit. Mais sans enlever son short et son tee-shirt :

— Pas question de faire amour, mon pussy me faire trop mal ! C’est le feu ! Ce matin je ne pouvais pas marcher !

Jean-Edouard avait donc bien vu ! Et qui était le responsable de cette légère claudication ? Sa grosse pine ! Et cette fois, ce n’était pas une situation imaginaire de délire masturbatoire, mais la réalité. Il se sentit soudainement honteux d’éprouver quelque orgueil à avoir meurtri sa belle. D’autant que la très craquante façon de s’exprimer de Samaryl l’attendrissait follement :

— Comment on dire le pussy en français ? Le vagin ?

— Ce sont les médecins qui parlent comme ça. Ou les professeurs de biologie. Tu peux dire la « chatte », mais c’est trop vulgaire. La « moule » c’est encore pire. Le « trou » pareil : c’est juste affreux. Le « con » c’est trop littéraire. Alors tu n’as qu’à utiliser « pussy ». C’est plus mignon…

— Et ça ? demanda-t-elle en caressant le sexe du garçon qui grossissait à vue d’il.

— C’est une grosse lance d’incendie, pour éteindre le feu ! Le feu qui brûle dans les pussy ! lança-t-il joyeusement en faisant jaillir sa verge hors de son slip.

Samaryl fronça les sourcils :

— Pas faire amour ce soir ! Moi déjà dire à toi !

Puis elle esquissa un sourire espiègle :

— Par contre, tu pouvoir regarder, mais pas toucher… Enfin je vouloir dire : pas toucher mon corps, mais ton lance d’incendie tu peux !

Alors elle se leva et sans quitter des yeux Jean-Edouard ôta gracieusement ses vêtements puis son soutien-gorge et sa petite culotte. Ensuite, elle alla s’asseoir en tailleur à l’autre bout du lit et écarta les lèvres de son sexe en prenant un air vicieux. Puis elle commença à caresser délicatement son clitoris en observant Jean-Edouard qui se masturbait doucement. Puis Samaryl présenta ses fesses au garçon. Elle avait des jolies petites fesses toutes potelées, sans le moindre bouton, hormis une chair de poule passagère. Elle se retourna pour voir l’effet que cette vision sublime produisait sur son amant :

— Tu bien aimer ce que tu vois ? susurra-t-elle d’une voix suave.

Jean-Edouard ne répondit pas : il était au bord de l’apoplexie. Ses yeux semblaient sur le point de rouler hors de leurs orbites et sa langue pleine de bave pendait comme celle d’un clébard en rut. Il loucha sur le trou du cul de sa partenaire qui était serré et très propre. Il eut envie d’y glisser des suppositoires et de bien pousser avec le doigt ! Et sa chatte : une petite fente aux contours réguliers et sans le moindre poil à l’exception de la courte toison pubienne. Samaryl approcha ses fesses du visage congestionné du garçon. Celui-ci, n’y tenant plus, tendit le cou et déposa un baiser sur l’anus de la belle. Il y passa la langue. Le sentit se contracter. Y introduisit un index et entama un lent mouvement de va-et-vient en imaginant qu’il s’agissait de la petite bite d’un lutin en train de sodomiser la belle. Jean-Edouard enfonça son doigt en entier et éjacula une quantité monstrueuse de sperme en poussant un long grognement étouffé.

*

Samaryl rejoignait Jean-Edouard toutes les nuits. Le garçon progressait rapidement. Il apprenait de nouvelles façons de faire l’amour et s’était habitué à prendre sa partenaire en levrette. Malheureusement, Samaryl souffrait beaucoup de la taille de sa queue et finissait toujours par demander grâce :

— Dépêche-toi mon amour, je avoir trop mal ! chuchotait-elle entre deux halètements, bien avant d’avoir eu un orgasme.

Mais ce manque de résistance faisait bien les affaires du jeune homme car celui-ci éprouvait des difficultés à se contrôler. Le garçon essayait de toutes ses forces de remédier à ce problème : pendant qu’il faisait l’amour à Samaryl, il pensait à d’autres choses : à des théorèmes de math., à des parties de jeux vidéos voire à des femmes qui le répugnaient… Mais dès que ses yeux se posaient à nouveau sur sa si jolie chérie, le plaisir le submergeait et il jouissait comme un dingue.

— Désolé Samaryl, je croyais que tu voulais que j’arrête… prétendait-il en prenant un air navré. C’est trop bête : pour une fois que tu n’avais pas mal !

Samaryl lui confia un jour que le pénis de son ex-petit ami était à peine long comme un stylo :

— Mais c’était bon quand même. Son sexe était bien dur. Et je n’avoir jamais mal ! Donc on pouvait le faire plein de fois de suite ! Et longtemps !

Elle prétendait n’avoir connu que deux garçons. Le premier au lycée : une étreinte sur une plage au terme d’une relation platonique de plusieurs années. Peur de tomber enceinte. Peur du châtiment divin. Certitude effrayante qu’elle allait payer d’une façon ou d’une autre : un accident ou la mort d’un de ses proches. Le second à l’université. Un garçon adorable. Etudiant en médecine. Doué. Fils de bonne famille. Trois ans de complicité avant qu’elle n’apprenne qu’il l’avait trompée avec une de ses meilleures amies. Elle l’avait chassé hors de sa vie à coups de bâton. Jean-Edouard avait du mal à se représenter la scène. Mais l’expression farouche qu’elle affichait en racontant cette histoire le persuadait qu’elle disait la vérité :

— Sa tête saigne ! Son bras et ses joues aussi parce que je le griffe très fort ! Mais mon cur saigne encore plus, alors c’est tant pis pour lui…

En dehors de ces étreintes nocturnes, Jean-Edouard aimait à s’adonner aux plaisirs de l’amour furtif. A la moindre occasion, il se jetait sur Samaryl pour l’embrasser, la peloter ou trousser sa jupe. Mais la belle le repoussait presque toujours avec violence. Dans son pays, ce type de comportement était d’une grossièreté extrême voire inconcevable. L’idée d’être surprise à moitié nue la tétanisait. Elle avait déclaré sans rire que si ses hôtes la surprenaient en train de se faire tripoter, elle serait terrassée par la honte et obligée de faire ses valises le soir-même. Mais quand le garçon s’y prenait avec délicatesse et qu’elle était certaine que Marie était occupée et n’allait pas surgir à l’improviste, elle l’autorisait à prendre quelques libertés.

Une dizaine de jours après leur premier baiser, le jeune couple fit quasiment l’amour sur le canapé de la salle. Les parents venaient de téléphoner qu’ils ne rentreraient pas pour dîner et Marie d’entrer dans la salle de bains à l’étage. Jean-Edouard sauta sur sa belle élève tel un fauve bondissant sur sa proie. Puis il l’allongea sur le sofa et glissa sa tête sous sa jupe plissée pour la lécher à travers la dentelle blanche de son string. Samaryl écarta les jambes et bascula la tête en arrière. Ses cheveux tombaient jusque sur le tapis persan du salon et Jean-Edouard fut tout émoustillé de la voir aussi superbe dans cette position d’abandon total. D’autant qu’elle portait encore ses sandales à talons. Quand il s’interrompit pour la contempler en songeant sérieusement à la photographier, elle en profita pour se relever et enlever son tout petit slip gluant de salive et de mouille. Elle le roula en boule et le cacha au fond de son sac de cours parmi ses livres de français et d’économie. Puis elle se retourna, troussa sa courte jupe et tendit ses fesses pendant que Jean-Edouard se déculottait, bien décidé à la saillir comme un sauvage.

Mais alors qu’il allait la pénétrer, le téléphone sonna. A l’étage, Marie hurla à son frère de décrocher. Paniqué, le garçon remonta son pantalon et se précipita sur le combiné. Une voix de familière résonna dans son oreille :

— Alloooo ?

Mamie Madeleine ! Hors de question de l’envoyer bouler. La vieille femme adorait son petit-fils et était toujours ravie de pouvoir lui parler. Et cela faisait si longtemps ! Elle le bombarda de questions à propos de ses activités estivales et de « la petite correspondante de Marie », le tout de sa voix traînante et enrouée de vieille mémé à moitié sourde :

— Elle est gentille ? Elle est jolie ?

Oui Mamie ! Elle est justement en train de remettre son string : tu verrais le popotin que ça lui fait ! Un de ces culs qui me donnerait envie d’aller à la Messe avec toi pour louer le Seigneur ! Alléluia Mamie ! On allait baiser tu sais !

— Elle est musulmane me disait ta mère ? Elle porte le voile ?

Elle porte même le niqab Mamie, mais un drôle de modèle qui lui arrive à ras-le-bonbon et qui donne justement super envie… de la niqab ! Et à propos du bonbon que je viens de mentionner : j’ai un goût de confiserie dans la bouche, mais c’est autre chose que du macaron !

— Qu’est-ce que tu dis Jean-Edouard ? Je ne t’entends pas ! Parle plus fort voyons ! Tu sais bien que ta Mamie n’entend plus !

*

La veille de l’anniversaire de Samaryl, les deux amoureux annoncèrent au reste de la famille qu’ils passeraient la journée du lendemain à se promener ensemble.

Mme Ghuilemins eût toutes les peines du monde à dissimuler la joie qu’elle éprouva en entendant cette nouvelle. Elle avait remarqué que depuis le début des cours particuliers, les deux jeunes gens paraissaient plus proches. Jean-Edouard n’avait plus son perpétuel air maussade et semblait plus sûr de lui. Mieux, il plaisantait avec la belle Indonésienne, lui souriait tendrement et prolongeait volontiers ses leçons au-delà du temps imparti. Mais jusqu’à présent, elle n’avait pas osé croire que cette attirance mutuelle se concrétiserait. La timidité de Jean-Edouard constituait un tel obstacle !

Quand elle entendit son frère déclarer qu’il comptait faire visiter la campagne à sa correspondante, Marie actionna péniblement les muscles de son visage angélique et adressa à celle-ci un grand sourire mécanique. Leur histoire d’amour naissante lui donnait juste envie de vomir.

Le chef de famille s’efforça quant à lui de ne rien laisser voir de sa contrariété. Personne ne savait que Mr Ghuilemins était au courant des escapades nocturnes de Samaryl depuis le deuxième soir et encore moins pour quelle raison.

Le père de Jean-Edouard trompait régulièrement sa belle et tendre épouse avec les employées de son entreprise. Sûr de son charme, il était persuadé qu’il ne laissait pas l’étudiante indonésienne insensible et projetait vaguement de l’ajouter à son tableau de chasse. Cela faisait d’ailleurs un moment qu’une minette ne l’avait pas excité à ce point : elle était si frêle, si sensuelle et tellement exotique ! Et pour ne rien gâter, elle s’habillait toujours sexy. En jupe et en talons la plupart du temps. Et elle savait mettre ses petits seins pointus en valeur.

Un soir, après l’avoir longuement entretenue à propos du Bordeaux des temps anciens un sujet qui lui permettait de passer pour beaucoup plus cultivé qu’il ne l’était en réalité -, il décida d’aller la border. Il entra à pas de loup dans sa chambre, terrorisé à l’idée de réveiller Marie qui dormait juste en face. Il repoussa la porte dans son dos et s’approcha la queue à la main, certain que la superbe Samaryl ne résisterait pas quand il se coucherait sur elle de tout son poids. Et quand bien même : il la voyait mal faire du scandale dans un pays qui n’était pas le sien. Le risque était infime. Il en avait pris d’autres pour se hisser jusqu’au sommet de l’organigramme. Alors elle se ferait baiser, qu’elle le veuille ou non. Et il se viderait les couilles sur son joli visage de poupée. Mais heureusement pour la belle, les draps froissés de son lit étaient vides…

Etonné, Mr Ghuilemins quitta la chambre à reculons et retourna au rez-de-chaussé, espérant la surprendre dans la cuisine ou dans la véranda. Mais elle ne s’y trouvait pas. Dormait-elle avec Marie ? Impossible. Sa fille ne l’appréciait pas et cela se voyait malgré tous les efforts qu’elle faisait. Marie, son bébé, son ange, quel caractère ! Son papa tout craché. Alors était-elle avec Jean-Edouard ? De la science-fiction ! Mais il devait tout de même en avoir le cur net. Et si elle n’était pas dans l’antre de son fils, alors où se cachait-elle ? Il gravit l’escalier qui conduisait jusqu’à la chambre du puceau sur la pointe des pieds. Une lumière pâle passait sous la porte. L’autre devait être en train de se palucher devant son ordinateur. Le père colla son il contre le trou de la serrure et sentit son cur bondir dans sa poitrine : comme il l’avait supposé, le minable était bel et bien en train de se branler. Mais sur son lit… et en regardant entre les cuisses de Samaryl ! La belle poupée était nue et écartait les jambes.

Vu le mouvement de son bras droit elle se caressait. Ses cheveux noirs de déesse ondoyaient pendant qu’elle s’exhibait sans retenue. Puis elle se retourna et approcha son cul superbe de la tronche de l’abruti. Elle avait l’air incroyablement salope. Rien à voir avec l’image de petite asiate polie qu’elle voulait bien montrer la plupart du temps. Et l’autre qui venait d’enfouir son visage rubicond entre ses fesses. Il devait lui lécher la raie et l’anus. Insoutenable !

Accroupi dans le couloir, subitement en colère à l’encontre de cette petite imbécile qui préférait à un bel homme d’âge mûr un sombre crétin à lunettes, le salopard commença à astiquer son pénis en forme de banane en murmurant des insultes surgies tout droit des profondeurs abyssales de son esprit détraqué :

— Petite pute ! Allumeuse ! Salope ! Connasse !

Son sperme éclaboussa la porte au moment où le gros sexe de Jean-Edouard crachait lui aussi sa semence. Mr Ghuilemins extirpa un kleenex de sa poche et nettoya à regret les quelques gouttes de liquide séminal qui coulaient contre le panneau en bois.

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